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  • Jeanne Moreau - Le Tourbillon

    Elle avait des bagues à chaque doigt
    Des tas de bracelets autour des poignets
    Et puis elle chantait avec une voix
    Qui, sitôt, m'enjôla
    Elle avait des yeux, des yeux d'opale
    Qui me fascinaient, qui me fascinaient
    Y avait l'ovale de son visage pâle
    De femme fatale qui m'fut fatal
    De femme fatale qui m'fut fatal
    On s'est connu, on s'est reconnu
    On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu d'vue
    On s'est retrouvé, on s'est réchauffé
    Puis on s'est séparé
    Chacun pour soi est reparti
    Dans l'tourbillon de la vie
    Je l'ai revue un soir, aïe, aïe, aïe
    Ça fait déjà un fameux bail
    Ça fait déjà un fameux bail
    Au son des banjos je l'ai reconnue
    Ce curieux sourire qui m'avait tant plu
    Sa voix si fatale, son beau visage pâle
    M'émurent plus que jamais
    Je me suis soûlé en l'écoutant
    L'alcool fait oublier le temps
    Je me suis réveillé en sentant
    Des baisers sur mon front brûlant
    Des baisers sur mon front brûlant
    On s'est connu, on s'est reconnu
    On s'est perdu de vue, on s'est r'perdu de vue
    On s'est retrouvé, on s'est séparé
    Puis on s'est réchauffé
    Chacun pour soi est reparti
    Dans l'tourbillon de la vie
    Je l'ai revue un soir ah! là là
    Elle est retombée dans mes bras
    Elle est retombée dans mes bras
    Quand on s'est connu, quand on s'est reconnu
    Pourquoi s’perdre de vue, se reperdre de vue ?
    Quand on s'est retrouvé, quand on s'est réchauffé
    Pourquoi se séparer?
    Alors tous deux on est repartis
    Dans le tourbillon de la vie
    On a continué à tourner
    Tous les deux enlacés
    Tous les deux enlacés
    Tous les deux enlacés
    Paroliers : Cyrus Serge Rezvani
    Paroles de Le Tourbillon © Warner/Chappell Music, Inc, Warner Chappell Music France
  • Jeanne Moreau dans le tourbillon de la vie

    Propos recueillis par Dominique Borde et Marie-Noëlle Tranchant
    31/01/2008 | Mise à jour : 18:39 |

    Crédits photo : ASSOCIATED PRESS

    À l'occasion de ses soixante ans de carrière la comédienne fait l'objet d'une grande rétrospective à la Cinémathèque française.» VIDÉO INA - L'interview de Jeanne Moreau par Marguerite Duras (Marguerite Duras, un rôle magistralement interprété par Jeanne Moreau en 1981 dans «Cet Amour-là», de Josée Dayan)

    Quelle actrice! Quelle femme! Avec Jeanne Moreau tout se confond en soixante années d'une carrière de plus de cent films, de dizaines de pièces, de téléfilms, d'écrits et d'interventions. D'Ascenseur pour l'échafaud au Procès, de La Reine Margot au Journal d'une femme de chambre, des Liaisons dangereuses aux Valseuses, elle n'a pas arrêté de tourner, de parler. Non pas d'elle mais des autres, de ses rencontres, Malle, Truffaut, Losey, Welles, de son métier, de ses découvertes, du futur. Car elle est toujours tournée vers l'avenir. Aujourd'hui, alors que le festival Premiers Plans d'Angers vient de la fêter, la Cinémathèque française lui rend hommage du 6 février au 3 mars en programmant plus d'une cinquantaine de films (le 9 à 17 heures une rencontre sera organisée salle Henri-Langlois avec Serge Toubiana). Elle qui n'aime pas se retourner sur le passé a toutefois accepté de réagir à certains mots, certains noms qui ont jalonné sa vie et ses rôles.

    Enfance «J'écris beaucoup de discours sur les autres souvent à l'occasion de remises de décorations, et ce qui m'intéresse, c'est de chercher l'enfant qui est en eux. Ma nature s'est dessinée dès que j'ai commencé à écrire… à quatre ans. Mon oncle m'envoyait des lettres et j'ai vite compris que la lecture, c'est la liberté. J'avais un petit copain que je terrorisais, son père était médecin et avait une grande bibliothèque. C'est là que j'ai découvert La Faute de l'abbé Mouret de Zola à 7 ans. Et je puisais aussi dans la «Bibliothèque verte » et la collection des «Contes et légendes.»

    Temps «Je le vis comme un trésor. Cela permet d'avancer, de faire des progrès, de découvrir des tas de choses. La vie a une fin inéluctable, on a juste le temps qu'il faut pour aller à la découverte. Dans la rétrospective de la Cinémathèque, j'ai tenu à faire figurer des films de mes débuts, pour qu'on voie l'évolution.»

    Vocation «Le choc s'est produit en voyant l'Antigone d'Anouilh pendant l'Occupation. Elle incarnait l'insoumission de celle qui acceptait de mourir pour rétablir le droit divin contre Créon, la force de l'État. La vocation a une dimension presque sacrée. C'est un engagement et c'est vrai pour beaucoup de comédiens. Une vocation ce n'est pas une envie. C'est quand on sait qu'on doit faire cela et pas autre chose. C'est intraduisible avec des mots, comme la musique. C'est ce que me disait encore hier Barenboïm. Sur scène, c'est comme un orchestre, on s'écoute les uns les autres et on écoute la résonance en soi. On est traversé, on n'y est pour rien. Je me compare à un tuyau d'arrosage !»

    Star «Je ne me vis absolument pas comme une star. Je n'y ai jamais pensé et je n'ai aucun souci de mon image. J'ai débuté au cinéma avec les grandes stars de l'époque, comme Fernandel dans Meurtre, ou Gabin dans Gas Oil, et cela s'est passé très naturellement. Ils se sont montrés simples et gentils. Je me souviens de Gabin : on l'entendait venir de loin. Mon enthousiasme l'amusait. Il disait: “Il y en a une qui chante ! Elle est contente de faire du cinéma ! Ça te plaît, hein ?” Oui, ça me plaisait…»

    Louis Malle «Il y avait en lui une insatisfaction profonde, une quête désespérée, comme une cassure. Il venait d'une famille bourgeoise et essayait d'en sortir. Comme Truffaut, il avait cet amour des femmes. Tous les grands cinéastes quand ils choisissent une héroïne et aussi un héros sont dans une relation amoureuse, parce qu'ils emprisonnent une personne, la mette à leur service. Un tournage, c'est une intimité incroyable, une accélération du temps et des émotions.»

    Scandale «Les Amants, Eva, Jules et Jim ont fait scandale à l'époque et quand dans la rue, on me traitait de putain après Eva, je comprends ce qu'on voulait dire. Mais ce n'est pas mon métier de me cacher…»

    François Truffaut «Il me l'a dit après, avec Jules et Jim il voulait laisser son empreinte. J'avais une image assez dramatique, j'étais la pensive, la fatale. Là il m'a voulu joyeuse. Mais nous nous sommes brouillés quand j'ai réalisé mon premier film, Lumière. Je lui ai envoyé mon scénario et il me l'a renvoyé, complètement annoté.

    Ce n'était plus mon film mais le sien et je le lui ai renvoyé. Bien plus tard, nous nous sommes revus et il m'a dit: “Les plus grandes rivalités ne sont pas entre actrices comme je le croyais mais entre réalisateurs”.»

    Luis Bunuel «Nous avions deux projets qui n'ont pas abouti : Au-dessous du volcan et Le Moine. C'était un homme adorable… Bien après sa mort quelqu'un m'a envoyé des photos de sa maison à Mexico, entièrement vide. C'était déchirant. Là-bas il avait un bar bien rempli avec un plan du métro de Paris affiché au mur.»

    Écriture «J'aime écrire mais je n'ai pas toujours le temps nécessaire au milieu de toutes mes activités. Là je vais partir pour Berlin présenter le film d'Amos Gitaï One Day you'll Understand, et avant j'enregistre en français, en anglais, en italien, les textes qui accompagnent le musée itinérant commandé par Karl Lagerfeld. Un parcours initiatique vocal pour suivre sept cents pièces conçues par une architecte iranienne.»

    La politique «On ne peut pas la regarder de loin parce qu'elle a des conséquences directes sur notre vie quotidienne. Aujourd'hui, il y a une accumulation de décisions quelquefois contradictoires qui accroissent un sentiment d'instabilité. Les gens sont très anxieux pour leur avenir, pour la pérennité du travail. Celui-ci n'est pas seulement un moyen de gagner sa vie, c'est aussi l'accomplissement d'un individu, une façon d'exister. En province où je me rends souvent, l'inquiétude est palpable.

    Bien sûr que les choses doivent changer. Mais la familiarité ne veut pas dire la compréhension, et la compassion fugitive ne veut pas dire que l'on s'intéresse vraiment aux autres!»

    Politique spectacle «Il ne faut pas mélanger les deux. Dire que les politiciens font du cinéma, c'est dire du mal du cinéma.»

    Hommages «C'est agréable mais encombrant ! L'abondance embarrasse et arrête.»

    Jeunesse «J'ai tourné jeune avec de jeunes réalisateurs : Orson Welles qui était un roi en exil, Losey qui fuyait le maccarthysme, Tony Richardson qui incarnait la nouvelle vague anglaise. J'ai souvent fait des premiers films et j'en vois aussi beaucoup. D'où mon intérêt pour le festival Premiers Plans d'Angers consacré aux réalisateurs débutants. J'ai lancé il y a quatre ans les Ateliers d'Angers où on sélectionne des réalisateurs pour leur permettre de faire leur premier long-métrage. Cette année, il y en aura sept que nous prenons en charge pendant dix jours en les mettant en rapports avec toutes les techniques (son, décors, images, régie). J'aime éveiller leurs possibilités. Certains trouveront leur voie soit dans l'écriture, soit dans la photographie. Angers, c'est la pouponnière de Cannes.»

    Les films préférés «Je n'en ai pas. Je suis faite de tout ce que j'ai fait. Je ne porte pas de jugement. C'est au public de décider. Pour moi, toutes les expériences ont été enrichissantes. On apprend autant en tournant avec des metteurs en scène insuffisants, car même quand on est déçu on doit donner le maximum. Je suis un petit soldat!»

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  • Jeanne Moreau : « Je partirai le jour où je ne vivrai plus la création comme une gourmandise »

     

    Publié le 23/12/2012 à 06:00


     
     

    A 85 ans, elle se souvient du tourbillon de sa vie. De ses débuts, des insultes, de ses choix audacieux, de Jean Genet et des amis pour lesquels elle réclame le mariage gay. Sa devise : « Le cœur brûlant, la parole froide ». Elle sera le 26 décembre à l’affiche de « Une Estonienne à Paris ».

    Photo DR
     
    Photo DR

    Votre personnage, dans « Une Estonienne à Paris », dit : « Personne ne m’a jamais dit ce que je dois faire ». Ce franc-parler traduit-il le vôtre ?

    La liberté de choix, je l’ai pratiquée toute ma vie. En tant que personne, je fais ce que je veux. Les bien-pensants m’emmerdent. Comédienne, j’ai fait des choix audacieux à une époque où c’était mal vu. Je peux vous dire que, maintenant, j’ai une connaissance du monde plus grande que bien des philosophes. Je suis entrée dans la peau de tellement de femmes, j’ai rencontré des gens de tous bords et de toutes nationalités, j’ai essuyé des tombereaux d’insultes. Chaque film m’a appris quelque chose, même les mauvais.

    Justement, après soixante-dix ans de cinéma et de théâtre, qu’est-ce qui vous donne envie de continuer ?

    Tant que j’aurai le désir de création, je me sentirai vivante. Vous savez, quand la vie m’a été donnée, j’ai reçu un don. Oui, un don, car je n’y suis pour rien dans ce que les gens appellent le « talent ». Et je ne dis pas ça au nom d’une quelconque croyance, je suis agnostique. Le jour où je ne vivrai plus ce don comme une gourmandise, j’écrirai un livre et je partirai.

    Un livre sur votre vie ?

    A la toute fin, sans doute. Je n’écrirai pas directement sur moi, mais ce sera quelque chose de personnel sur ce que tout le monde partage, les douleurs, les joies, les surprises bonnes ou mauvaises. A 15 ans, j’avais écrit 680 pages ! Depuis, j’ai admiré tant d’auteurs que je n’ai plus ressenti la légitimité de me mettre devant une page blanche. Ecrire une lettre me prend trois ou quatre jours.

    Vous n’envoyez donc pas de mails ?

    Je ne sais pas m’en servir. J’ai réussi à faire des textos, c’est le bout du monde. J’ai eu un mal fou avec les points d’interrogation et d’exclamation, mais j’ai fini par les trouver.

    Le jour de vos 20 ans, vous avez signé à la Comédie française. Quel souvenir gardez-vous de ce début ?

    J’ai signé le 23 janvier 1948. Peu de temps avant, mon père m’avait foutue à la porte. Il ne voulait pas que je fasse ce métier « déshonorant ». Un soir qu’il travaillait tard à la brasserie, un de ses copains lui a montré, dans France Soir, la photo d’une certaine révélation, Jeanne Moreau, que tout le monde surnomme Nanette. Furieux, il est monté, m’a sortie du lit, m’a foutue une baffe et m’a virée devant tout le monde, sans un sou, sans rien. Mes débuts sont à jamais liés à ce souvenir.

    Débuter par une telle humiliation a dû forger votre caractère…

    Le plus dur, c’est quand c’est vous qui faites du mal. Par exemple, Jean Meyer, de la Comédie française, m’avait demandé de remplacer une comédienne qui ne convenait pas pour « Un Mois à la campagne » de Tourgueniev. Cela a été une épreuve terrible car, au moment où il m’a fait descendre pour répéter, nous avons croisé la jeune fille qui venait seulement d’être informée qu’elle n’aurait pas le rôle. J’ai trouvé ça d’une cruauté sans égal. En même temps, il faut bien le dire, je m’en foutais un peu. Je savais à quoi ce métier m’exposait. S’arrêter aux vexations, c’est vivre dans les affres de la douleur. Ma devise : « Le cœur brûlant, la parole froide ». Il ne faut pas céder aux émotions. Lorsque j’ai joué « Le Récit de la servante Zerline » (Molière de la meilleure actrice en 1988), le metteur en scène Klaus Michael Grüber ne cessait de me répéter que j’étais nulle.

    Vous avez une façon de jouer très particulière, froide. D’où vous vient cette technique ?

    Je suis comme un tuyau d’arrosage : je me prépare, ça me traverse et si ça vient, ça sort. Il suffit de garder ce tuyau le plus propre possible. Au début, croyez-moi, je piétinais pour entrer en scène, pour être la plus voyante. Un jour, un metteur en scène m’a dit : « Tu agis comme une pute, tu racoles pour être applaudie ». Cela m’a sacrément servi de leçon. J’ai appris, petit à petit, à jouer sans claquer les portes et sans qu’on m’entende derrière le rôle.

    Vous étiez proche de Jean Genet, vous avez joué dans « Querelle » de Fassbinder. Comprenez-vous ce remue-ménage autour du mariage gay ?

    Le mariage doit être étendu à tous les hommes et à toutes les femmes. Protester, je trouve ça scandaleux, méchant. Je préfère ne pas trop en parler, car je sens que je vais m’énerver. Et quelle bêtise de dire qu’un enfant doit avoir un père et une mère pour l’élever. Mais si l’enfant a été conçu, c’est qu’il a déjà, à vie, un père et une mère biologiques. Et s’il doit être adopté, c’est qu’ils ne sont plus là. Après, c’est la vie qui se charge de lui. Et la vie, ce peut être deux gays comme un couple de lesbiennes.

    A propos de Jean Genet, je viens de découvrir un livre magnifique de Juan Goytisolo, que j’ai connu à la même époque que Jean. J’aimerais en faire un spectacle. Je suis fascinée par Jean Genet. Mon admiration l’aurait rendu furieux. Dès qu’on l’aimait, il vous cassait la gueule et partait.

    Avez-vous eu, récemment, d’autres coups de cœur ?

    Mon dernier amour, c’est Yolande Moreau. J’adorerais faire un film avec elle.

    Et je viens de découvrir « Les Enfants du paradis » de Carné. Je ne l’avais jamais vu. Ce film est d’une beauté ! La seule faiblesse vient peut-être de Jean-Louis Barrault. Sinon, tous les acteurs sont sublimes. Y compris Maria Casarès, qui joue généralement avec les lèvres tremblantes et les larmes qui jaillissent trop vite.

    Propos recueillis par David S. Tran

    http://www.leprogres.fr/france-monde/2012/12/23/je-partirai-le-jour-ou-je-ne-vivrai-plus-la-creation-comme-une-gourmandise

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Nuits de Fourvière 2021 : notre bilan en images(nous y sommes allés 2 fois pour Daho seul et avec Jeanne Moreau)

    Nuits de Fourvière 2021 : notre bilan en images

    NDF_ouverture_Camille
    Malgré le contexte sanitaire pas toujours favorable, les Nuits de Fourvière ont encore été une belle réussite ! Le festival a accueilli 76 000 spectateurs en 2021.
    NDF-Pomme
    Les Nuits de Fourvière ont accueilli des grands noms de la musique comme Pomme, Woodkid, Asaf Avidan…
     

    Vacances sportives : jusqu’au 13 août pour les 3-18 ans !

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  • Je l'ai depuis mercredi soir:Etienne Daho et Jeanne Moreau!!!! (et c'est extra... mais à ne pas mettre en toutes les ore

    etienne_daho_le_condamne_a_mort.jpgLe 26 octobre 2010 devrait sortir le nouvel opus d'Etienne Daho, "Le condamné à mort", enregistré avec la comédienne Jeanne Moreau. Ensemble, les deux artistes pourraient monter sur la scène de l’Odéon pour un spectacle.

    Ce projet n’est pas une véritable surprise puisqu’il est "en boîte" depuis quelques mois. De plus, Etienne Daho en chante déjà un extrait sur scène, il s'agit de la chanson "Sur mon cou".

    Ce nouvel opus d'Etienne Daho est en réalité une adaptation d’un long poème de Jean Genêt écrit en 1942. Le chanteur a voulu rendre hommage à l’homme de lettres qui a composé ce texte alors qu’il était en détention à Fresnes pour vol.

    Cet album va donner lieu à spectacle qui se jouera notamment le 19 novembre 2010 au Théâtre des Chalands à Val de Reuil.
    Jeanne Moreau et Etienne Daho devraient également être réunis au théâtre de l’Odéon à Paris, fin novembre, pour participer aux festivités liées à la semaine consacrée au centenaire de la naissance de Jean Genêt.

    -> Biographie d'Etienne Daho

    http://www.idolesmag.com/article-294-Etienne-Daho-et-Jeanne-Moreau--nouveau-projet-en-commun.html

  • Jeanne Moreau(qui est liée pour moi à Daho et Truffaut) est morte(tant pis pour vous si vous n'avez pas le Libé d'hier)

    Résultat de recherche d'images pour "libération mort de jeanne moreau"
    NÉCROLOGIE

    le portrait • Jeanne Moreau, le don de l’insoumission

     

    La croix

    DÉCÈS DE JEANNE MOREAU
     
    Jeanne Moreau, reine des planches
     
     
    VIDÉOS - Elle s'est éteinte ce lundi à l'âge de 89 ans. Le cinéma l'a fait connaître du monde entier. Mais sa vie durant, elle aura été, au théâtre, une comédienne exceptionnelle. Il y a 70 ans, elle débutait lors du premier festival d'Avignon.
     (20+) (200+)
     
     
     
     
     
    Jeanne Moreau, l'icône du cinéma français, s'est éteinte
     
    DISPARITION - L'actrice à la beauté sensuelle et à l'inimitable voix grave, qui a fasciné les plus grands réalisateurs au cours d'une carrière de 65 ans, est décédée à l'âge de 89 ans, à Paris.
     (100+) (100+)
     
     
     
     
     
    Jeanne Moreau, la différente
     
    DISPARITION - Elle était l'égérie de Louis Malle et de François Truffaut. Celle qu'Orson Welles considérait comme «la meilleure actrice du monde» s'est éteinte lundi 31 juillet à son domicile parisien. Elle avait 89 ans. Le cinéma et le théâtre sont en deuil aujourd'hui.
     
      (90+)
     

    Jeanne Moreau sur ce blog

    Quand Vanessa Paradis et Jeanne Moreau chantaient "Le Tourbillon de la vie"
     
     
    Vidéo hommage. – C'était en mai 1995 lors du Festival de Cannes. Vanessa Paradis et Jeanne Moreau chantaient, main dans la main, Le Tourbillon de la vie, l'air culte du filmJules et Jim, sur la scène du Palais des Festivals.
  • Mercredi soir à Lyon:Le Condamné à mort: c'était.... EXTRA!!!!!!(photo à venir)

    Photos perso

    Quelqu'un peut-il me dire comment retoucher ces photos?

    100_0708.JPG100_0711.JPG100_0712.JPG

    216254_139530752786292_100001881054048_261797_1662057_n.jpgJean Genet
    Jeanne Moreau et Étienne Daho


    Depuis soixante-dix ans, la prose de Jean Genet préserve sa troublante et provocatrice poésie, enchantée aujourd’hui par les voix de Jeanne Moreau et Étienne Daho. Le Condamné à mort s’impose comme une déclaration d’amitié de Jean Genet à Maurice Pilorge. L’écrivain fut incarcéré pour quelques sordides vols, Pilorge guillotiné pour le crime d’un amant. Tous deux enfants abandonnés et passionnés de chair, ni l’un ni l’autre ne s’est rencontré. Genet, inspiré de coupures de presse judiciaire, fantasme sa rencontre avec l’assassin à la prison de Saint-Brieuc, sous de moites nuées de cigarettes. Datée de 1942, cette première œuvre connue du poète sublime le destin avorté du criminel et ses amours homosexuelles. Les alexandrins s’échauffent à mesure que la virilité jaillit des corps tatoués et des uniformes de matelots. Depuis l’automne dernier, Le Condamné à mort a séduit deux nouvelles voix : celle parlée de Jeanne Moreau et celle chantée d’Étienne Daho. Des notes épurées, des interludes avec pour seule musique les mots, une gravité somme toute légère : duo gagnant pour cette lecture intégrale du poème avec de beaux arrangements d’Étienne Daho, fidèles à la mise en musique originale d’Hélène Martin (1962). Elle fut alors soutenue par Jean Genet. Le souvenir de Maurice Pilorge est condamné à enchanter encore longuement nos ouïes et nos esprits.

    Lieu : Grand Théâtre
    Mercredi 22 juin, 21h00
    Durée : 50 min.

    Tarif : 25 euros


    Vos billets en ligne

    DISTRIBUTION

    Interprété par Jeanne Moreau et Étienne Daho

    Musique : Hélène Martin
    Arrangements : Étienne Daho
    Musiciens : Philippe Entressangle (batterie), Marcello Giuliani (basse), Edith Fambuena (guitare), Dominique Pinto (violoncelle), François Poggio (guitare)

    http://www.nuitsdefourviere.com/Le-Condamne-a-mort.html

     

    Cf aussi:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/11/24/un-des-moments-forts-du-concert-d-etienne-daho-du-19-novembr.html

  • Etienne Daho signe chez Polydor

    Home ACTUALITE Flash Actu
      • Par Le Figaro
      • Publiéle 07/02/2011 à 14:15
    Après un album avec Jeanne Moreau acclamé par la presse ("Le Condamné A Mort", sorti chez Naïve), Etienne Daho, en fin de contrat avec EMI, signe chez Polydor, un label de la maison de disque Universal.

    Son premier album, "Mythomane", était sorti chez EMI en 1981.

    Le dernier en date, "L'invitation", sorti en 2008, avait été certifié disque de platine et récompensé par la victoire de la musique de l'album pop/rock de l'année.

  • J'ai vu mardi soir au cinéma en bas de chez moi:MONSIEUR KLEIN(séance retour vers le futur)

    Bande-annonce Monsieur Kleinhttps://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18710942.html

    27 octobre 1976 en salle / 2h 03min / DrameJudiciaire
    Date de reprise 6 juillet 2022
     
  • La mariée était en noir

    La-Mariee-etait-en-noir-1968-1.jpgL'histoire de ""
    Julie et David viennent de se marier. Le jour de son mariage, à la sortie de l'église, Julie voit son mari tomber, abattu d'une balle. Assoiffée de vengeance, la veuve se penche sur le passé de son mari et dresse une liste d’hommes à abattre. Une seule chose désormais occupe son existence : retrouver les cinq meurtriers de son mari pour se venger. Elle choisit cinq manières différentes de les approcher et de les tuer.

    1968 - France/Italie - Drame/Policier - 1h47 
      Sortie France : 17 Avril 1968 
               1h47 

       Réalisation : François Truffaut 
       Auteurs & scénaristes : Jean-Louis Richard, François Truffaut et Cornell Woolrich (d'après son roman (sous le nom William Irish)) 
       avec : Jeanne Moreau (Julie Kohler), Michel Bouquet (Coral), Jean-Claude Brialy (Corey), Charles Denner (Fergus), Claude Rich (Bliss), Michael Lonsdale (René Morane (sous le nom Michel Lonsdale)), Daniel Boulanger (Delvaux), Alexandra Stewart (Mlle Becker), Sylvine Delannoy (Mme Morane), Luce Fabiole (La mère de Julie)  

    Sept ans après Jules et Jim, François Truffaut retrouve Jeanne Moreau dans cette adaptation réussie d’un classique du roman noir américain signé Cornwell Woolrich, alias William Irish. Quentin Tarentino s’inspirera de l’intrigue pour écrire Kill Bill.

    http://www.cinemotions.com/modules/Films/fiche/2265/La-Mariee-etait-en-noir.html

    Je l'ai re-regardé il y a peu et c'est toujours aussi bien...

  • Monsieur Daho(sortie le 31 octobre 2011 pour ses 30 ans de carrière)

    19783842_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110722_061210.jpgMONSIEUR DAHO (Double album compilation) 40 chansons dont 2 inédites. Une sélection de chansons choisies par Etienne Daho. Cette compilation opulente survole les 30 ans de carrière d'un artiste à la trajectoire d'exception, mélangeant les grands succès, les titres rares et les collaborations avec Air, Alain Bashung, Jane Birkin, Dani, Catherine Deneuve, Jacques Dutronc, Marianne Faithfull, Charlotte Gainsbourg, Astrud Gilberto, Françoise Hardy, Jeanne Moreau, Vanessa Paradis.. Etienne Daho en quelques chiffres : 12 albums studio,5 live ;5 disques d'or,2 doubles disques d'or,5 disques de platine,plus de 2.5 millions d'albums et 700 000 singles vendus. Un artiste incontournable de la scène pop en France.

    http://www.amazon.fr/Monsieur-Daho-2-CD-Etienne/dp/B005OSP53A/ref=sr_1_1?s=music&ie=UTF8&qid=1319205306&sr=1-1

  • Isabelle Huppert dans ”New York Police Judiciaire”

     

    isahuppertnypj.jpg31 MARS 2010
    PHOTOS: REUTERS/Jean Paul Pelissier
    TEXTE: CG
    Isabelle Huppert new york police judiciaire

    L'actrice française est pressentie pour jouer un rôle dans la série policière américaine.

    Isabelle Huppert dans la série "New York Police Judiciaire"? L'actrice française pourrait jouer un rôle dans la série américaine diffusée sur TF1. Selon le producteur exécutif Neal Baer, la comédienne, actuellement à l'affiche de White Material de Claire Denis, est pressentie pour interpréter la mère d'un enfant enlevé.

    L'épisode clôturerait la saison 11 et serait diffusé au mois de mai sur la chaîne américaine NBC. Les producteurs de la série, "Law & Order : New York District" en anglais, ont déjà fait appel à des guest-stars de choix : Sharon Stone et Mischa Barton ou encore les Françaises Jeanne Moreau et Leslie Caron.

    http://next.liberation.fr/article/isabelle-huppert-dans-quot-new-york-police-judiciaire-quot#

  • À l'occasion de la sortie de son nouvel album, ”Tirer la nuit sur les étoiles”, Etienne Daho revient sur les grandes éta

    Etienne DAHO, comme tout(s) ce (ux) qui m'intéresse,inspire ce que j'écris, à acheter ici

     

     

     
     
     
     
     
     
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    Vanity Fair France a publié une vidéo dans la playlist CARRIERE TIMELINE I VANITY FAIR.

    À l'occasion de la sortie de son nouvel album, "Tirer la nuit sur les étoiles", Etienne Daho revient sur les grandes étapes de sa carrière, de ses premières scènes aux studios d'Abbey Road, en passant par son duo avec Jeanne Moreau et le célèbre portrait de Pierre et Gilles qui illustrait la pochette de l'album "La notte, la notte", en 1984.
  • Etienne Daho : l'éden retrouvé / Frédéric Tallieux

    Étienne Daho: L'Eden retrouvé par Tallieux

    Livre

    Tallieux, Frédéric (1970-....)

    Edité par le Mot et le reste. [Marseille] - 2019

    Etienne Daho investit les ondes au début des années quatre-vingt, dans le giron du mouvement rock rennais. Incontournable, il s'inscrit parfaitement dans son époque avec des titres comme Week-end à Rome ou Sortir ce soir . Le succès propulse ainsi le jeune chanteur comme l'essentiel représentant d'une pop à la française - naviguant entre chanson, new wave et synth-pop - qu'il parviendra à réinventer au fil de ses treize albums. L'auteur s'attache à remonter le parcours du chanteur en s'appuyant sur ses propres recherches, mais aussi sur les témoignages de ceux qui l'ont accompagné - Brigitte Fontaine, Françoise Hardy, Serge Gainsbourg, Jacques Dutronc, Jeanne Moreau, Marquis de Sade, Jacno et Elli Medeiros, Dominique A -, afin de brosser le riche portrait d'un artiste global, indifférent aux frontières entre les formes d'art.

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/2850934/etienne-daho-l-eden-retrouve-frederic-tallieux

  • Jean Genet(centenaire) et Etienne Daho

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    En privé avec Etienne Daho

    On le dit secret, il le revendique. Peut-être un point commun avec son amie Vanessa Paradis. Il nous parle d’elle, de lui, et de leur rencontre ensorcelante.

    Paru le 07.05.2010 , par Laurent Mereu-Boulch

    (1/2)

    L’état d’esprit du moment ?
    Impatient. Je viens d’enregistrer l’intégrale du Condamné à mort (1), de Jean Genet, avec Jeanne Moreau. J’ai hâte que le disque paraisse, que l’on monte sur scène, que l’on survole Paris.

    Le principal trait de votre caractère ?
    Je me connais assez mal, mais finalement, après sondage, mes amis disent que je suis généreux. Cela me plaît, car c’est une qualité que je trouve essentielle chez les autres.

    Un défaut avouable ?
    Je n’aime pas attendre.

    Votre remède contre le stress ?
    Retrouver des amis, boire des verres en écoutant de la musique, refaire le monde jusqu’à pas d’heure. C’est bien plus efficace que le yoga.

    Votre geste écolo ?
    Les bouteilles de vin avec le verre, les paquets de cigarettes avec le carton, les montagnes de canettes de bière… Je trie tout.

    Ce que vous avez réussi de mieux dans votre vie ?
    Vivre à mon propre rythme.

    Que vous reproche-t-on ?
    D’avoir le goût du secret, mais je le prends toujours comme un grand compliment.

    Un souvenir d’enfance ?
    Ma très belle maman qui chantait tout le temps des chansons à la mode.

    Pour vous, l’élégance, c’est…
    Ne jamais se plaindre, ne pas trop parler de soi, ne pas la ramener inutilement.

    Pour vous, la vulgarité, c’est…
    Exactement l’inverse : je rajoute la radinerie.

    Votre plus grande crainte ?
    L’éventualité de ne plus tomber amoureux toutes les trois secondes.

    Votre rituel avant de monter sur scène ?
    Je fais le vide en moi et autour de moi.

    La chanson que vous auriez aimé écrire ?
    Tous les goûts sont dans ma nature, de Jacques Dutronc, mais comme maintenant je la chante en duo avec lui, ça va.

    (1) Le Condamné à mort, de Jean Genet, interprété par Jeanne Moreau et Étienne Daho (sortie en octobre chez Naïve). Étienne Daho sera sur scène en novembre et décembre.

  • Mort de l’acteur Henri Serre, le Jim de Jules

    Henri Serre, en octobre 1962.© Botti

    Article de Didier Péron •13h

    Pour la postérité, il est et restera Jim dans le Jules et Jim de François Truffaut, récit d’une amitié durable dans les années 1900 entre un Français et un Autrichien (Oskar Werner), amoureux de la même femme – Catherine (Jeanne Moreau). Henri Serre est mort le 9 octobre à 92 ans. On sait en définitive peu de choses sur cet homme discret qui fut dans les années 50 un chanteur de cabaret se produisant dans la rive gauche parisienne avec son ami Jean-Pierre Suc.

    «Jules et Jim est un roman d’amour en style télégraphique, écrit par un poète qui s’efforce de faire oublier sa culture et qui aligne les mots et les pensées comme le ferait un paysan laconique et concret», disait François Truffaut. Le cinéaste a acheté par hasard le livre tardif de Henri-Pierre Roché qui a 73 ans quand il le publie, en 1953, donnant une version romanesque d’une histoire personnelle complexe et identique impliquant l’écrivain allemand Franz Hessel et son épouse Helen Grund. Le choix de Truffaut pour Henri Serre tenait, semble-t-il, à la ressemblance physique entre le comédien et l’auteur du livre dans sa jeunesse. La comédienne, Liliane David, de passage sur le plateau de Jules et Jim en mai 1961, racontait à Libération : «C’était compliqué parce que tout le monde était amoureux de Jeanne Moreau : le coproducteur Raoul Lévy, Henri Serre, François [Truffaut] évidemment. Il était littéralement fasciné par elle. L’ambiance était par moments euphoriques et par moments très pénible, presque tragique.» La chanson le Tourbillon, écrite et composée par Serge Rezvani, chantée par Jeanne Moreau, sera la ritournelle définitive de cette histoire d’amour à trois : «On s’est connu, on s’est reconnu /On s’est perdu de vue, on s’est r’perdu d’vue /On s’est retrouvé, on s’est réchauffé /Puis on s’est séparé.»

    La même année, Henri Serre joue Paul, l’imprimeur du Combat dans l’île d’Alain Cavalier dont Anne (Romy Schneider) tombe amoureuse. Et il a un petit rôle dans le feu follet de Louis Malle avec Maurice Ronet, déambulation d’un suicidaire dans Paris, adapté d’un roman de Pierre Drieu la Rochelle, film régulièrement revisité pour son aura ténébreuse, que ce soit par Joachim Trier (qui en fit le remake dans Oslo, 31 août) ou récemment par Justine Triet, qui le citait comme un de ses films favoris.

     

    Curieusement, Serre ne poursuit pas sa route aux côtés des auteurs de la Nouvelle Vague, multipliant les choix hasardeux entre Atout cœur à Tokyo pour OSS 117 de Michel Boisrond ou Club privé pour couples avertis de Max Pécas. Dans cette même période, il semble plutôt s’investir dans son goût pour le théâtre, jouant Shakespeare, Hugo, Claudel… Il fait une apparition chez Manoel de Oliveira dans le Soulier de satin en 1985, seule mention notable d’une filmo complètement partie en vrille. Parallèlement, il écume les plateaux des séries et téléfilms français dont le rôle-titre dans Moi, général de Gaulle de Denys Granier-Deferre en 1990.

    https://www.msn.com/fr-fr/actualite/culture/mort-de-l-acteur-henri-serre-le-jim-de-jules/ar-AA1i3oz0

  • RÉÉDITIONS ET NOUVEAUTÉS: ETIENNE DAHO CÉLÈBRE LE DOUBLE ANNIVERSAIRE D'UN ALBUM ET D'UNE TOURNÉE

    N.B. avec AFP
    Etienne Daho en concert aux Francofolies de La Rochelle en juillet 2015

    Etienne Daho en concert aux Francofolies de La Rochelle en juillet 2015 - Xavier Leoty - AFP

     
    Le chanteur, bientôt honoré par l'Académie française, fête l'année des 40 ans de son premier album et des 10 ans de la tournée du "Condamné à mort", avec Jeanne Moreau.

    Un double anniversaire, ça se fête: Etienne Daho se décline en rééditions et nouveautés, l'année des 40 ans de son premier album et des 10 ans de la tournée du "Condamné à mort", avec Jeanne Moreau.

    Les célébrations débutent vendredi par une réédition du Condamné à mort (album original enrichi de deux lives inédits, en différents formats CD, DVD et Blu Ray). Sur scène, au milieu de ses propres titres, Daho chantait Sur mon cou..., mise en musique d'un passage d'un long poème de Jean Genet, Le condamné à mort. Un soir, Jeanne Moreau vient le féliciter dans les loges.

    "C'est la plus grande actrice française, c'est 'La Notte' d'Antonioni (film-référence de 'La notte, la notte', titre du 2e album de Daho). Jeanne Moreau c'est la tête chercheuse, toujours aux avant-postes pour imposer des nouveaux réalisateurs, initier des projets avec courage", rembobine le chanteur auprès de l'AFP.

    Dans l'euphorie post-concert, il lui propose de reprendre en duo l'intégralité de ce texte saupoudré de fulgurances érotico-gay. Elle accepte. Il chante, elle récite. Contre toute attente, c'est un succès public qui les emmène jusqu'à la Cour d'honneur du Palais des papes au festival d'Avignon. La comédienne, qui pose sa tête entre les omoplates de Daho et l'enlace délicatement, au festival des Nuits de Fourvière, reste l'image iconique de cette tournée.

    "Toxicité, léger et sexy"

    C'est du Daho tout craché: un titre pour danser en filant la métaphore entre pandémie et relation sentimentale toxique (du vécu, évidemment). C'est Virus X, nouveau single qui irrigue un mini-album de versions remixées (CD et édition limitée vinyle de couleur, le 19 novembre).

    Tout est parti d'une invitation du duo Italoconnection à chanter sur leur disque. Et on arrive aujourd'hui à ce morceau qui balance entre "toxicité, léger et sexy" comme le dépeint Daho.

    Parmi les remixes proposés, il y a ceux de Sage (également collaborateur de Clara Luciani), de la DJ Chloé et de Unloved, groupe californien couvé par Daho, avec "dix minutes folles qui vont donner lieu à un mini-film". Attention, la version de St Vincent n'est pas signée de l'artiste américaine du même nom, c'est un pseudo de Daho, en hommage "à la cathédrale de Saint-Malo et à Jade Vincent (la moitié de Unloved)".

    Pour le coup d'après, Daho est en ce moment en train de composer un nouvel album qu'il espère "sortir en 2022".

     
     

    "Famille choisie"

    Le 3 décembre, il y aura un double événement. L'Académie française lui remettra la Grande Médaille de la chanson française. Une sacrée revanche quand il se remémore ce ponte du festival d'Avignon qui, juste avant son entrée en scène pour Le condamné à mort, lui lance perfidement que "les spectateurs ici peuvent être très hostiles". Pour lui faire sentir qu'il venait de la pop et était étranger à ce monde de la culture dite classique... "Je ne l'ai pas revu après", cingle Daho en serrant le poing.

    Le même jour sortira également Il ne dira pas (CD et édition limitée vinyle de couleur), un mini-album de versions remixées de titres issus de son premier album Mythomane, paru il y a 40 ans.

    Ce premier opus est une affaire de "famille choisie", comme le brosse Daho. C'est au duo Elli et Jacno qu'il annonce en premier dans son appartement rennais qu'il fait de la musique. "Et c'est à Elli (Medeiros) que j'ai fait écouter la première maquette - l'album lui était destiné, mais je ne lui avais pas dit (rires)".

    On retrouve aussi parmi les musiciens de l'aventure Frank Darcel, de Marquis de Sade, groupe mythique de Rennes. "Tous des gens que j'aimais, des proches ou en passe de le devenir", résume Daho. Pour la petite histoire, la veste rouge qu'il porte sur la pochette était celle d'Elli, qu'elle lui avait donné. "Je ne l'ai pas quittée, j'ai dormi avec pendant des années (rires)".

  • Étienne Daho : un nouveau single un peu rétro

    Étienne Daho : un nouveau single un peu rétro

     

    Quelques mois avant la sortie de son nouvel album, le chanteur a diffusé lundi matin un premier extrait de ses Chansons de l'innocence retrouvée.

    Le précédent album d'Étienne Daho, L'Invitation, date déjà de 2007. Pendant cette longue interruption de six années, le chanteur n'a pas été inactif, loin de là. Il a signé un superbe projet (album et spectacle) autour du Condamné à mort de Jean Genet, en compagnie de Jeanne Moreau. On lui doit également la réalisation de l'excellent album Places de Lou Doillon, révélation de la saison.

    Surtout, une nouvelle génération de chanteurs s'est mise à se réclamer de lui. Les trentenaires du groupe Aline ou le chanteur Lescop témoignent, dans leur musique, d'un attachement à la carrière de ce pionnier de la pop en français. Le terrain est donc idéal pour le prochain disque d'Étienne Daho, son premier chez Universal Music, à paraître en octobre prochain. Réalisé par Jean-Louis Piérot, collaborateur fétiche, Chansons de l'innocence retrouvée est un des albums les plus attendus de la rentrée. On y entendra une composition inédite de Dominique A, autre héritier, et aussi la guitare de Nile Rodgers, remis en selle par sa collaboration avec Daft Punk sur Get Lucky.

    Disque «taillé pour la scène»

    En attendant, Étienne Daho vient de dévoiler le titre éponyme de l'album. Un morceau

    en forme d'exercice de style disco, qui ne serait pas révélateur de la tonalité d'ensemble du disque, aux arrangements plus luxuriants. Cette chanson évoque un concentré des tubes de Daho, notamment Épaule Tatoo , de 1985, dont elle est «la petite sœur», comme il l'expliquait lundi matin sur RTL. Dans une vidéo aux couleurs très discoïdes, avec boule à facette et photos de Donna Summer ou Klaus Nomi, le chanteur se déhanche sur un texte qui fait rimer «androgyne» avec «sex machine». Les guitares du titre évoquent le morceau de David Bowie Fashion, de 1980. Étienne Daho apparaît en lunettes fumées, superposant son image actuelle avec le cliché de lui pris par Pierre et Gilles, qui illustrait la pochette de La Notte, la Notte, en 1984.

    Sans grande surprise, ce morceau devrait servir de transition entre le Daho que l'on connaît et la direction prise par son prochain disque, ambitieux et soigné, qui contient également un duo avec Debbie Harry, du groupe Blondie. Un album dont Étienne Daho avoue lui-même qu'il serait «taillé pour la scène». Il sera en concert l'année prochaine, avec un cycle de spectacles donnés à la Cité de la musique de Paris, du 14 au 22 février.

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  • Etienne Daho joue les Chansons de l'innocence retrouvée

    (création de la version intégrale)

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    18 février 2014 20:00

    Salle des concerts

    Tarif

    45€ (1re catégorie uniquement)

    également en abonnement / autres tarifs disponibles

    Ce concert est également disponible :

    9 € : Jeunes de moins de 28 ans
    Autres réductions : Abonnés de la Cité de la musique et de la Salle Pleyel 2012-2013, groupes, demandeurs d'emploi, CE, bénéficiaires du RSA, de l'ASPA, jeunes de moins de 16 ans, Personnes handicapées et accompagnateurs peuvent bénéficier de tarif réduit dans certaines conditions et sur présentation d'un justificatif.
    Renseignements et réservation par téléphone au 01 44 84 44 84.
    Tous les tarifs

    Programme

     

    Le 14 janvier 2013, jour de son anniversaire, il se trouvait dans les célèbres studios d’Abbey Road à Londres, où séjournèrent les Beatles, pour enregistrer son nouvel album. C’était là qu’Étienne Daho avait déjà gravé certaines plages de Corps et armes en 1999, notamment l’émouvant titre d’ouverture, Le Brasier, porté par des envolées symphoniques. « Très symphonique et groove » : tel sera encore, selon ses propres mots, le dernier opus du chanteur dont la sortie est prévue à l’automne 2013.
     
    Ce dernier album, avec ses chansons que Les Inrocks décrivent comme « très cinématographiques », porte aussi la marque de la récente expérience du Condamné à mort, enregistré en 2010 avec Jeanne Moreau : « L’écriture de Jean Genet a forcément bouleversé mes habitudes. Elle a enrichi ma pop. »

    Ce concert fait partie du cycle

    Domaine privé / Etienne Daho

    Du 14 février 2014 au 18 février 2014

    C'est le parcours musical d'un jeune homme moderne que nous livre Étienne Daho. Son Domaine privé est le témoignage de l'infl uence de l'artiste sur la pop française

    http://www.citedelamusique.fr/francais/activite/concert/13210-etienne-daho-joue-les-chansons-de-l-innocence-retrouvee

  • Un tag trouvé chez Trinity

    http://www.trinitylestoilesfilantes.com/article-20393064-6.html#anchorComment

     

    1. Chanson pour la route.

    «Nationale 7» de Charles Trenet(je la prends maintenant tous les jours)


    Les paroles ici:http://www.paroles.net/chanson/21405.1

     

    1. Chanson pour chialer dans sa bière.
      «Boulevard des capucines» d'Étienne Daho

      3. Chanson hommage à un défunt.
      «Le paradis blanc» de Michel Berger


      4. Chanson pour déclencher une baston.
      «Antisocial» de TRUST

      5. Chanson berceuse.
      «Une chanson douce» par Henri Salvador

      6. Chanson nostalgique.
      «Le tourbillon de la vie» par Jeanne Moreau

      7. Chanson que vous admettez aimer honteusement.
      Je n'ai pas honte de ce(ux) que j'aime, une palette très large

      8. Chanson de rage
      «Marcia Baila» de Rita Mitsouko

      9. Chanson pour faire danser
      Du mal à choisir entre toutes celles de Claude François


      10. Chanson que vous chantez sous la douche
      «Tombé pour la France» d'Étienne Daho

      11. Chanson pour quand on tombe amoureux
      «J'ai encore rêvé d'elle» d'«Il était une fois»

      12. Chanson que ça fait mal parce qu'il (elle) est parti(e)s
      «Ne me quitte pas» chanté par Jacques Brel

      13. Chanson sexy
      « Année 69 année érotique » de Serge Gainsbourg


    2. 14. Chanson pour séduire
      « AH, si j'étais un homme » de Diane Tell

      15. Chanson pour un dimanche matin pluvieux
      « L'amour à la plage » de Niagara
      16 Chanson engagée
      « L'aziza » de Daniel Balavoine

      et en prime une 17 ème parce que j'aime :
      « L'invitation » d'Étienne Daho

      Il y en a plein plein d'autres qui auraient pu faire partie de mon choix, mais à l'instant où je rédige c'est à celles-ci que j'ai pensé.

     A tous ceux que ça tente...

  • Hier soir, nous avons regardé:Ascenseur pour l'échafaud(diffusé hier soir sur France 5 à 20h50 en hommage à Jeanne Morea

    Ascenseur pour l'échafaud

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    Ascenseur pour l'échafaud
    Date de reprise 24 juin 2015 - Version restaurée (1h 28min)
    Date de sortie 29 janvier 1958 (1h 28min)
    Genres PolicierDrameThriller
    Nationalité Français
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    SYNOPSIS ET DÉTAILS

    Un homme assassine son patron avec l'aide de sa femme dont il est l'amant. Voulant supprimer un indice compromettant, il se retrouve bloqué dans l'ascenseur qui l'emporte sur les lieux du crime.
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