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Rechercher : cheveux

  • Marcel Amont,Bleu,blanc,blond(1960)

    Refrain:}
    Bleu, bleu, le ciel de Provence
    Blanc, blanc, blanc, le goéland

    Le bateau blanc qui danse
    Blond, blond, le soleil de plomb
    Et dans tes yeux
    Mon rêve en bleu - bleu - bleu

    Quand j'ai besoin de vacances
    Je m'embarque dans tes yeux
     
    Bleus, bleus, comme un ciel immense
    Et nous partons tous les deux.

    {Refrain}

    Quand le vent claque la toile
    De ton joli jupon blanc
    Blanc, blanc comme une voile
    Je navigue éperdument.

    {Refrain}

    Tes cheveux d'un blond de rêve
    Déferlent en flots légers
    Blonds, blonds, blonds sur une grève
    Où je voudrais naufrager

    {Refrain}        

  • Mon texte inédit sur ce blog: KUNG FU, Texas et les autres pour le défi 754 du samedi

    Allez ! On se remue un peu !

     

    Kung fu

     

    7542

    http://samedidefi.canalblog.com/archives/2023/02/04/39800760.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=samedidefi

    KUNG FU, Texas et les autres

    En enfant de la télé qui a grandi avec elle-j'assume, je persiste et je signe- je me souviens du feuilleton (comme on disait) Kung fu avec David Cradine qui avait encore moins de cheveux (aucun en fait) que

    La suite là-bas

    mon mari. 7541

  • Mon poème inédit sur ce blog:Juke-box et gomina

    x

    sujet semaine 48

     

    source Wikipédia

     

    LE MOT DE LA SEMAINE EST : GOMINA

     

    http://miletune.over-blog.com/2015/11/sujet-semaine-49.html

    Chante, danse(Les forbans) et mets de la gomina
     
    Me peigner
    Mes cheveux
    Hum bien coiffés (Jesse Garon,C’est lundi)
     
    Allume le juke- box et chante, danse
     
    Ouais y a des filles
    Et y a des flippers
    Ouais(Jesse Garon,C’est lundi)
     
    Chante, danse et fais ta banane
     
    Me peigner
    Mes cheveux
    Hum bien coiffés
     
    Mets une pièce dans la machine et danse
     
    Y’a la vie
    Y’a d’la joie
    Bonjour les demoiselles
     
    La gomina fait briller tes cheveux
     
    Accroche un sourire
    A ta face
    Et fais luire tes yeux
     
    Le juke-box met le feu « Chez Laurette »(Michel Delpech)
     
    C’était bien
    C’était chouette
     On y retournera
     
    23 novembre 2015
     
    Pour lire d'autres textes de moi,cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog
     
  • Sunset Boulevard: Hollywood, glamour et septième art

    Armelle Vincent

    • Mis à jourle 12/08/2013 à 15:55
    • Publiéle 11/08/2013 à 17:38

    Son badge dit qu'elle s'appelle Janet. Ses cheveux blonds décolorés, limite paille, sont ramassés en un chignon lâche, sa frange est contenue par une visière portant le nom du diner où elle trime comme serveuse: Mel's Drive-In. Sa peau très blanche est légèrement grêlée et son rouge à lèvres déborde malgré le trait plus foncé soulignant le contour de sa bouche charnue. Elle a la cinquantaine et quelque chose de pathétique. Qui le serait tellement moins si, au lieu d'être au 8585 Sunset Boulevard, son employeur était dans un quartier ­populaire.

    http://www.lefigaro.fr/voyages/2013/08/11/30003-20130811ARTFIG00111-hollywood-glamour-et-septieme-art.php

  • Toujours inlassablement

    Je t’aime parce que tu n’es pas
    Parce que tu ne m’aimes pas
    Pour ton sourire qui ressemble
    Tellement aux autres ; je t’aime
    Pour le soleil de tes yeux.

    Si tu ne m’aimais pas, je t’aimerai toujours
    Si tu t’en allais, je resterai toujours
    Fidèle à tes regards, écoutant tes mots
    Toujours, inlassablement et je me passerai
    Tes gestes sur un écran couleur

    Si tu me faisais mal par tes coups
    Par tes silences trop doux, je me tuerai
    Chaque jour mais je ressusciterai pour toi
    Toujours, inlassablement. Je t’aime pour ta bouche
    Qui meurtrit mes espoirs

    Je t’aime comme un bébé, confiant toujours
    Inlassablement et si tu me trahissais
    J’embrasserai tes cheveux et je serai toujours là
    Et si tu as seulement besoin de moi
    J’attraperai tes rêves pour toi, toujours inlassablement
    Avec mes mains blessées.

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.

  • Jeu transmis par Elisabeth et que je transmets à mon tour à tous ceux qui passeront par ici et voudront bien le faire.

    Je vous révèle mes secrets les plus enfouis ou inavouables comme me l'a demandé Elisabeth: 1. Quand j'étais petite, j''étais tellement timide que je me cachais sous la table au restaurant. 2. On me prenait souvent pour un garçon car j'avais les cheveux courts, j'étais grande et j'étais souvent en pantalon 3. Ma grande taille me valait d'ailleurs des quolibets 4. On me reprochait aussi d'être trop sage, trop bonne élève... 5.Je tombais souvent 6. Je suis tombée amoureux d'un garçon qui me ramassait 7.Le seul endroit où je me sentais à ma place, c'était dans les livres...

  • Auction

    Lot 131 - Armoire, Italie 17ème - DVC (Belgique)
     
    Le 25 Septembre, la maison tchèque Vlatvin organisera à Prague, une vente de peintures, estampes, dessins et sculptures. Vous pourrez acquérir notamment des œuvres d’Olbram Zoubek, sculpteur et designer tchèque renommé, dont un bronze d’une jeune fille aux cheveux d’or estimé 2 216 € (lot 232). Les 30 Septembre, 1er et 2 Octobre, notre nouvelle maison de vente partenaire belge DVC proposera sur trois jours une vente d’art et d’antiquités du 13ème au 20ème siècle, à Gand. Nous retiendrons une armoire italienne du 17ème siècle, avec sa polychromie originale, qui a été présentée à la TEFAF de Maastricht pour 35 000 € et qui est ici mise en vente pour une estimation comprise entre 9 000 et 12 000 € (Lot 131, photo ci-contre).

  • Paysages de pâtes(pour la semaine 14 du mot qui en dit long)

     

     

    En Champagne, comme ailleurs je pense, mon paysage de pâtes d’enfant sage est constitué de cheveux d’ange et des pâtes en forme de lettres de l’alphabet, du vermicelle dans du lait et des coquillettes.

    La suite là-bas

    http://samedidefi.canalblog.com/archives/2017/03/25/35063670.html#utm_medium=email&utm_source=notification&utm_campaign=samedidefi

    Semaine 14

     

     

    MANGER

     

    Les règles du jeu : Clic !

    https://unmotquienditlong.blogspot.com/2021/02/semaine-14.html#comment-form

    Ne sont pas partis en que...nouille

    pas cons

    4472

    Laura ; Vegas sur sarthe ; Jaqlin ; Venise ;

    Minuitdixhuit ; JAK ; Walrus ; joye ; bongopinot ;

    Joe Krapov ;

    Défi #447

     

  • Sport (vie quotidienne, douleurs, pertes et profits)du 4 au 7 avril 2024: p....n de clim qui m'a filé une laryngite

    jeudi 4:presse

    train pour Lyon

    mal au genou à cause de la station assise sans pouvoir allonger la jambe

    Histoire(s) de mon genou

    bus

    formation

    repas dehors

    biblio de l'enssib

    bus

    bibli de la Part-Dieu

    centre commercial du même nom

    gare

    tram

    bus:le dernier de ma ligne

    7,83 km

    vendredi 5:

    gare 

    presse

    tram

    marché

    bus

    bus bus

    piscine:1km250

    courses dont pétrole

    4,52 km

    samedi 6: HIIT cardio

    sieste

    cinéma aller et retour à pied

    5,10 km

    Mes cheveux que j'aime pour la 1 ère fois à 54 ans

    dimanche 7: marché: mon maraîcher est enfin revenu

    la tribune du dimanche

    baguette au levain

    1,72 km

  • Histoire drôle

    Un gars passe sa tête a la porte d'entrée du coiffeur et demande :
    > > " Combien de temps avant que vous puissiez me couper les cheveux ?"
    > >
    > > Le coiffeur jette un coup d'oeil: il a toutes les personnes qui
    > > attendant déjà leur tour et répond : " Faut compter deux heures. "
    > >
    > > Et le gars s'en va.
    > >
    > > Quelques jours plus tard, le même gars passe sa tête à la
    > > porte et demande :
    > > " Combien de temps avant que vous puissiez me couper les cheveux ?"
    > >
    > > Là encore, le coiffeur parcourt des yeux son salon qui est encore
    > > rempli de clients et répond : " Pas avant deux heures. "
    > >
    > > Et le gars s'en va.
    > >
    > > Une semaine plus tard, le même gars passe encore la tête à l' entrée du
    > > salon de coiffure avant de poser la sempiternelle question :
    > > "Vous pouvez me prendre dans combien de temps?"
    > >
    > > Le coiffeur répond : " Dans une heure et demie. "
    > >
    > > Et le gars s'en va.
    > >
    > > Là, le coiffeur s'adresse à l'un de ses amis présent dans le salon et
    > > lui dit :
    > > "Dis donc Bernard, tu veux bien suivre le gars qui vient de passer
    > > son nez à la porte, et tu regarderas où il va."
    > >
    > > Un peu plus tard, Bernard est de retour dans le salon de coiffure et
    > > a du mal a réprimer un fou rire.
    > >
    > > " Alors, lui demande le coiffeur, tu l'as suivi ? où est-il
    > > allé en sortant d'ici ? "
    > >
    > > Et Bernard lui répond : " Chez ta femme ! ".
    > >
    > >
    Merci à Gina qui me l'a envoyé.

  • Intermède

     

    par Louis Aragon
     

    Une barque s'en va sur l'eau sur l'eau
    Comme fait la feuille du saule
    Comme ta joue à mon épaule
    Comme la paupière à l'œil clos
    Une barque s'en va sur l'eau sur l'eau
    Comme fait la feuille du saule

    Elle fend sans heurt et sans bruit sans bruit
    La rivière profonde et noire
    Qui tant ressemble la mémoire
    Et comme la mémoire fuit
    Elle fend sans heurt et sans bruit sans bruit
    La rivière profonde et noire

    Un rire léger qui s'éteint

    s'éteint
    Une chanson des robes claires
    Ce n'est pas pour chercher à plaire
    Est-ce le soir ou le matin
    Un rire léger qui s'éteint

    s'éteint
    Une chanson des robes claires

    La barque vire tourne et vient et vient
    Innocemment vers le rivago
    Chercher caresse du feuillage
    Où le cœur battant je me tiens
    La barque vire tourne et vient et vient
    Innocemment vers le rivage

    Par-dessus bord il pend un bras un bras
    Lisse et doré de jeune fille
    La barque oscille sur sa quille
    Comme d'un
    Ut sortant des draps
    Par-dessus bord il pend un bras un bras
    Lisse et doré de jeune fille

    Les cheveux de l'autre debout debout
    En approchant touchent les branches

    Elle y accroche sa main blanche
    La première se penche au bout
    Les cheveux de l'autre debout debout
    En approchant touchent les branches

    Et la troisième qui me voit me voit
    Que dirais-je de la troisième
    Sinon que c'est elle que j'aime
    Elle chante et j'entends sa voix
    C'est la troisième qui me voit

    et voit
    Ce que je dis de la troisième

  • Mon texte inédit sur ce blog:Sa première coupe rock and roll

    Sujet 17/2019 - du 28 avril au 04 mai
    Image : Musée Miniature & Cinéma - clic

     

     

    Le mot à insérer facultativement est : ROCK  AND  ROLL

     

     

    Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse :

     les40voleurs(at)laposte.net

     

    Mode de fonctionnement du blog : clic

     

    ---------

     

    Bonne  semaine,

     

    Mil et une

     

    http://miletune.over-blog.com/2019/04/sujet-17/2019-du-28-avril-au-04-mai.html#anchorComment

    Sa première coupe rock and roll

    Quand j'ai connu mon mari il y a vingt cinq ans , il lui restait déjà très peu de cheveux(on dit dégarni) et ça faisait déjà très longtemps qu'il était ainsi. Comme son père avait la même coupe, il savait ce qui l'attendait et n'était pas traumatisé comme d'autres. A l'époque, la mode était encore d'étaler les quelques cheveux qui restaient sur le crâne. Quelques mois plus tard, je lui ai suggéré de faire couper chez le coiffeur cette mèche à la Tintin.

    La suite ici

    28 avril 2019

    Le livre PAYSAGES MAROCAINS Achetez "Paysages-marocains"

  • Antoine - Je l'appelle Canelle (1967)

    Je l'appelle Cannelle parce que son corps est bronzé
    Je l'appelle Cannelle parce que ses cheveux sont dorés
    Je l'appelle Cannelle parce que sa peau est sucrée
    Si vous voulez savoir comment je le sais, c'est parce que je l'ai goûtée
    J'ai un oiseau qui chante en frétillant des ailes
    J'ai un oiseau qui chante rien que pour toi ma Cannelle
    J'ai un oiseau qui chante sans jamais se lasser
    Si tu veux entendre mon oiseau, viens chez moi au plus tôt
    Aller Pap pap pa la ta da, pap pap pa la la, pap pap pa la ta da...
    J'ai emmené Cannelle dans mon bel appartement
    J'ai installé Cannelle dans mon grand lit tout blanc
    J'ai installé Cannelle dans ma vie pour très longtemps
    Si je ne l'ai pas présentée à mes parents
    C'est parce qu'elle n'a que quinze ans
    Je l'appelle Cannelle parce que son corps est bronzé
    Je l'appelle Cannelle parce que ses cheveux sont dorés
    Pa la ta pa di tou di da da parce que sa peau est sucrée
    Si vous voulez savoir comment je le sais, c'est parce que je l'ai goûtée.
    Source : Musixmatch
    Paroliers : Pierre-antoine Muraccioli / Pierre-antoine Muraccioli
    Paroles de Je l’appelle Canelle © Warner Chappell Music France, Vogue International, Fantasia Editions Musicales, Pactole Editions Et Productions
  • Mon texte inédit sur ce blog: Le marché du bien-être pour la proposition 51 de Nanou

    Laissez libre à votre imagination en utilisant les phrases, mots, expression et thème proposés, sans les modifier.

     

    - Phrases : avancer dans cette immensité - vivre l’instant présent - svelte et gracieuse à ravir - au fond du jardin - la souffrance des hommes - la lueur des réverbères - coq de bruyère.

     

    - Mots ou expressions : dindon de la farce - mettre à pied - décrocher le cocotier - constamment - cheveux.

     

    - et/ou Thème : BIEN-ETRE

    http://nanou1964.eklablog.com/proposition-n-51-a213540027

    Le marché du bien-être

    Pour avancer dans cette immensité qu'est l'univers physique et immatériel, on avait la religion dont on était, paraît-il le dindon de la farce. Marx a dit: "La religion est l'opium du peuple." La souffrance des hommes (du commun) viendrait donc de la religion et de ses suppôts, les privilégiés. Alors, on a mis à pied, voir décapité le clergé et les nobles, mis dans le même sac. On a séparé les deux puis la laïcité a banni la religion de l'espace public. La crèche est reléguée au fond du jardin car tous (sauf moi) veulent une maison. Le culte de la nature, la protection du coq de bruyère  ont remplacé le culte. Il est constamment autour de nous et dans les médias où on nous dit qu'il ne faut plus être svelte et gracieuse à ravir. Pour décrocher le cocotier aujourd'hui, il faut être naturelle, garder ses cheveux blancs, être obèse. A la lueur des réverbères, on boit en terrasse, on profite de l'instant présent. "Carpe diem" n'est pas neuf mais les livres de positivisme sont plus dérangeants à mes yeux que le petit rayon religion  qui se cache.

  • Brigitte Bardot et Roger Vadim: le loup et la biche

    Home CULTURE Cinéma
      • Par Eric Neuhoff
      • Mis à jourle 12/08/2013 à 15:33
      • Publiéle 11/08/2013 à 17:18

    Tout ça à cause d'une photo. Elle paraît dans Elle, le 8 mai 1950. Sujet du reportage: la jeune fille française. En illustration et sous toutes les coutures, une gamine de 15 ans, mutine, cheveux châtain foncé. Elle tape dans l'œil d'un certain Roger Vadim qui déchire la page du magazine et la montre à Marc Allégret. Aussitôt le metteur en scène insiste pour rencontrer la demoiselle, lui faire passer une audition. Elle s'appelle Brigitte Bardot.

    http://www.lefigaro.fr/cinema/2013/08/11/03002-20130811ARTFIG00105-brigitte-bardot-et-roger-vadimle-loup-et-la-biche.php

  • Les grands classiques de la randonnée

    Pendant tout l'été, en partenariat avec les éditions Omnibus, La Croix vous emmène marcher avec les meilleurs auteurs. Pèlerinages, promenades, méditation, introspection, des centaines d'expériences singulières.

    Un plaid qu'on pourra rouler autour du sac… 900 grammes. Au total, 2 kg 845 g.Les objets de toilettes, aussi réduits que possible comme poids et dimension, seront enfermés dans un petit sac imperméable et se composeront de :— un savon enveloppé de flanelle ;— une éponge, un petit peigne ;— une brosse à dents et une à ongles ;— un peu de poudre dentifrice ;— un peu de poudre de riz, précieuse quand on a dû s'enduire le visage de graisse, afin de ne pas offrir cet aspect huileux parfaitement repoussant ;— quelques épingles à cheveux, épingles de sûreté ;— une petite trousse contenant : fil

    http://www.la-croix.com/Archives/2013-08-26/Les-grands-classiques-de-la-randonnee-2013-08-26-1002734

  • ”Elle était déchaussée,elle était décoiffée...”

    Elle était déchaussée, elle était décoiffée,
    Assise, les pieds nus, parmi les joncs penchants ;
    Moi qui passais par là, je crus voir une fée,
    Et je lui dis : Veux-tu t'en venir dans les champs ?

    Elle me regarda de ce regard suprême
    Qui reste à la beauté quand nous en triomphons,
    Et je lui dis : Veux-tu, c'est le mois où l'on aime,
    Veux-tu nous en aller sous les arbres profonds ?

    Elle essuya ses pieds à l'herbe de la rive ;
    Elle me regarda pour la seconde fois,
    Et la belle folâtre alors devint pensive.
    Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois !

    Comme l'eau caressait doucement le rivage !
    Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts,
    La belle fille heureuse, effarée et sauvage,
    Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers.

    http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/elle_etait_dechaussee_elle_etait_decoiffee.html

  • ”L'éducation sentimentale” de Maxime le Forestier(Pour Jos)

    Comme je viens de parler avec Jos du Livrophile(http://www.lelivrophile.com/livroblog/), du mot à sauver, "brune" au sens de tombée du jour, je ne résiste pas au plaisir de mettre ce texte de chanson qui me trottait dans la tête: Ce soir, à la brune, nous irons, ma brune Cueillir des serments Cette fleur sauvage qui fait des ravages Dans les coeurs d'enfants Pour toi, ma princesse, j'en ferai des tresses Et dans tes cheveux Ces serments, ma belle, te rendront cruelle Pour tes amoureux Demain, à l'aurore, nous irons encore Glaner dans les champs Cueillir des promesses, des fleurs de tendresse Et de sentiments Et sur la colline, dans les sauvagines, Tu te coucheras Dans mes bras, ma brune, éclairée de lune, Tu te donneras C'est au crépuscule, quand la libellule S'endort au marais Qu'il faudra, voisine, quitter la colline Et vite rentrer Ne dis rien, ma brune, pas même à la lune Et moi dans mon coin J'irai solitaire, je saurai me taire Je ne dirai rien Ce soir, à la brune, nous irons, ma brune Cueillir ... http://www.paroles.net/chansons/25705.htm

  • Le pendu

                            

    Ce n’était pas un jeu macabre et dangereux

    Ni un poème célèbre ou un  tableau connu

    Ce n’était plus un appel au secours

    Ni une façon de se faire remarquer

    C’était un homme, un père, un mari

    Qui souffrait beaucoup trop

    Comme homme il  nous a laissé un souvenir

    De  courage et de gentillesse

    Comme mari, au moins trois beaux enfants

    Et l’image effroyable d’un pendu

    A ses enfants, il a légué à l’un , ses cheveux

    A l’autre ses yeux et au dernier son sourire

    Où que tu sois maintenant, sois en paix

    Après ton passage tourmenté sur terre.

    Le 26 juillet 2006

    Pour lire d'autres textes (moins tristes), cf. mes 7 livres à commander par les bannières sur ce blog.

  • ”Carmen” de Théophile Gautier dans ”Emaux et camées”

    Carmen est maigre - un trait de bistre
    Cerne son oeil de gitana ;
    Ses cheveux sont d'un noir sinistre ;
    Sa peau, le diable la tanna.

    Les femmes disent qu'elle est laide,
    Mais tous les hommes en sont fous ;
    Et l'archevêque de Tolède
    Chante la messe à ses genoux ;

    Car sur sa nuque d'ambre fauve
    Se tord un énorme chignon
    Qui, dénoué, fait dans l'alcôve
    Une mante à son corps mignon,

    Et, parmi sa pâleur, éclate
    Une bouche aux rires vainqueurs,
    Piment rouge, fleur écarlate,
    Qui prend sa pourpre au sang des coeurs.

    Ainsi faite, la moricaude
    Bat les plus altières beautés,
    Et de ses yeux la lueur chaude
    Rend la flamme aux satiétés.

    Elle a dans sa laideur piquante
    Un grain de sel de cette mer
    D'où jaillit nue et provocante,
    L'âcre Vénus du gouffre amer.

    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/gautier/5.html

  • Paul Verlaine, ”Nevermore” dans la section ”Melancholia” des ”Poèmes saturniens”

    medium_guillaumin-valhubertparis.2.jpgSouvenir, souvenir, que me veux-tu ? L'automne
    Faisait voler la grive à travers l'air atone,
    Et le soleil dardait un rayon monotone
    Sur le bois jaunissant où la bise détone.
     
    Nous étions seul à seule et marchions en rêvant,
    Elle et moi, les cheveux et la pensée au vent.
    Soudain, tournant vers moi son regard émouvant :
    "Quel fut ton plus beau jour ?" fit sa voix d'or vivant,
     
    Sa voix douce et sonore, au frais timbre angélique.
    Un sourire discret lui donna la réplique,
    Et je baisai sa main blanche, dévotement.
     
    - Ah ! les premières fleurs, qu'elles sont parfumées !
    Et qu'il bruit avec un murmure charmant
    Le premier "oui" qui sort de lèvres bien-aimées !

     

    http://www.mag4.net/Verlaine/poemes/nevermore.html

  • Mémère chérie.

    Oublier le cimetière, la morgue
    Les bouquets dérisoires
    Ma plaque, à ma mèmère chérie
    Comme seul signe de notre lien nié

    Oublier la cérémonie minable
    Le chapelet ridicule dans tes mains

    Oublier ton visage de momie
    Pour me rappeler ta vie
    Nos soirées, nos sorties
    Toutes les fois où nous avons ri

    Oublier le jaune de ton visage
    Pour me rappeler ta cuisine
    Où je goûtais en cachette
    Nos discussions, ton écoute

    Oublier tes cheveux en bataille
    Pour me rappeler ta présence
    Tes mises en plis, tes perruques
    Tes bigoudis, tes teintures

    Oublier le cercueil, la froideur
    De ta peau, me rappeler sa douceur
    Ta poudre de riz, son odeur
    Ton rouge à lèvres, ta chaleur

    Oublier les lèvres gercées
    De tes derniers baisers
    Pour me rappeler ton café
    Avec beaucoup de chicorée

    Oublier ton corps décharné
    Me rappeler comme nous avons dansé
    Comment j’ai percé ton plancher
    Les vieilles chansons chantées

    Oublier tes délires, ta folie finale
    Tes yeux fermés, ton souffle court ;
    Le masque sur ton visage, tes bras attachés
    Pour me souvenir de toi, vivante.

    Hommage à ma grand-mère morte il y a 3 ans (jour pour jour)

  • Arthur Rimbaud, ”Les chercheuses de poux”(1871)

    Quand le front de l'enfant, plein de rouges tourmentes,
    Implore l'essaim blanc des rêves indistincts,
    Il vient près de son lit deux grandes sœurs charmantes
    Avec de frêles doigts aux ongles argentins.

    Elles assoient l'enfant devant une croisée
    Grande ouverte où l'air bleu baigne un fouillis de fleurs,
    Et dans ses lourds cheveux où tombe la rosée
    Promènent leurs doigts fins, terribles et charmeurs.

    Il écoute chanter leurs haleines craintives
    Qui fleurent de longs miels végétaux et rosés,
    Et qu'interrompt parfois un sifflement, salives
    Reprises sur la lèvre ou désirs de baisers.

    Il entend leurs cils noirs battant sous les silences
    Parfumés ; et leurs doigts électriques et doux
    Font crépiter parmi ses grises indolences
    Sous leurs ongles royaux la mort des petits poux.

    Voilà que monte en lui le vin de la Paresse,
    Soupir d'harmonica qui pourrait délirer ;
    L'enfant se sent, selon la lenteur des caresses,
    Sourdre et mourir sans cesse un désir de pleurer.

     

  • Diaporama:15 écrivains dessinés avec leur propre texte

    Diaporama : 15 écrivains dessinés avec leur propre texte

    Posté par Céline le 22.04.11 à 11:14 | tags : arts et littérature
     

    Charismatiques ou réservés, marqués par les rides ou empreints de délicatesse, poseurs ou mystérieux : les visages des écrivains ont parfois quelque chose à révéler de leurs œuvres. Une idée que l’artiste américain John Sokol exploite jusqu’au bout avec ses magnifiques « Word Portraits ».

    Le principe ? Les écrivains sont représentés à partir de leurs propres mots : le visage de Baudelaire est ainsi redessiné avec le texte des Fleurs du mal, le regard de Beckett correspond à un passage de Godot, les cheveux de Toni Morrison à un extrait de L'Oeil le plus bleu

    Un travail minutieux dont le résultat vaut le détour (voire peut-être même un achat, puisque les dessins de John Sokol sont également à vendre sur son site). Découvrez notre sélection dans le diaporama des portraits d'écrivains en toutes lettres de John Sokol.

    http://livres.fluctuat.net/blog/48651-diaporama-15-ecrivains-dessines-avec-leur-propre-texte.html