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Une plaquette de 20 pages préfacée par Denis Coutagne, directeur du musée Granet à Aix-en-Provence, et qui retrace la généalogie du peintre, les années gardannaises (1885-1886), Gardanne au temps de Cézanne et les sites cézanniens dans la ville. L’ouvrage, réalisé sous la direction de Lucienne Nadolski avec un collectif de Gardannais, est labellisé par la mission Cézanne 2006.
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Onze tableaux exposés dans la rue
Depuis le 19 janvier, date de la naissance du peintre (en 1839) et jusqu’à fin septembre, onze des tableaux peints par Cézanne à Gardanne sont exposés en plein-air. Il s’agit de reproduction sur toiles grand format (2,50m x 1,80m environ), installées sur le cours, sur la façade de la mairie, de la Médiathèque et à Biver (mairie annexe, écoles Cézanne et Mistral).
Numéro juillet-août 2015 En kiosque national le mardi 30 juin
couverture
Andy Warhol, LIZ #6, acrylique et sérigraphie sur toile, 1963.
au sommaire
Anish Kapoor au château de Versailles > Marlene Dumas à la fondation Beyeler > Dossier Urban Art > Rencontres d'Arles, Icônes américaines au musée Granet d'Aix-en-Provence, Promenade des Anglais à Nice, etc. > Alexander McQueen au V&A Museum > Les grandes ventes à New York > La Biennale de Venise 2015
L’exposition David Hockney organisée par le musée Granet d’Aix-en-Provence réunit pour la première fois en France une sélection d’œuvres de l’artiste contemporain britannique le plus connu, majoritairement conservées à la Tate Modern de Londres. Ce hors-série revient sur la manière dont il a interrogé la nature du milieu des années 1950 à aujourd’hui.
Au sommaire : le commissaire de l’exposition et directeur du musée Granet, Bruno Ely, détaille dans un entretien la genèse de cette exposition, qui répond aux ambitions du musée de travailler avec de grandes institutions internationales, et le parcours de l’exposition, qui met en avant l’émergence progressive du paysage dans les œuvres de Hockney. L’article « Un artiste prolifique et protéiforme » s’intéresse à la capacité qu’a eu l’article anglais au cours de sa carrière à s’approprier une variété de médiums dans sa tentative de capturer la subjectivité du regard. Ce hors-série revient également sur sa fascination pour la Californie, qui fut le lieu « d’un épanouissement à la fois artistique et personnel », ou encore sur son travail de recherche sur la perspective au cours des décennies 1970-1990. L’influence des maîtres du Sud de la France, Cezanne, Van Gogh ou encore Picasso, sur Hockney est également abordée, en lien avec la dernière section de l’exposition. Enfin, sont proposées plusieurs études d’œuvres afin de décrypter des œuvres majeurs telles que My Parents, ou Caribbean Tea Time.
« Au cours de soixante ans de carrière, David Hockney, dessinateur surdoué, s’est aussi essayé à la gravure, à l’aquarelle, à la photographie, au collage, à la vidéo, aux outils numériques, a créé des décors et des costumes de théâtre … Derrière l’éclectisme apparent d’une production pléthorique se distingue une forme de cohérence, résumée par l’artiste en une interrogation élémentaire: ” Comment voyons-nous le monde, et comment ce monde de temps et d’espace peut-il être capturé en deux dimensions ? ” »
Entretien, œuvres phares, infos pratiques… Ce hors-série richement illustré reprend l’essentiel de l’exposition « Hockney. Collection de la Tate » et dresse un panorama de l’ensemble de la carrière de l’artiste.
L'espace de la chapelle des Pénitents blancs a été complètement restructuré pour accueillir la prestigieuse collection. Crédits photo : Jean-Claude Carbonne/Musée Granet
À Aix-en-Provence, quelques chefs-d'œuvre de la collection Planque sont rassemblés à la chapelle des Pénitents.
Longtemps la collection Planque a été sur le point de devenir le fleuron du Musée des beaux-arts de Lausanne. Celui-ci tardant à se construire, elle a finalement été déposée pour quinze ans au Musée Granet d'Aix-en-Provence en 2010 et aussitôt exposée à l'été 2011. Elle vient d'être accrochée sur 700 m2 dans la chapelle des Pénitents blancs aménagée pour la circonstance. Elle devrait y rester au moins jusqu'en 2025. Planque aurait été comblé par ce lieu dont la restauration exalte les voûtes croisées d'ogives, et de la proximité de la montagne Sainte-Victoire: il donnait à l'art une dimension mystique et vénérait Cézanne.
La montagne Sainte-Victoire vue des Lauves, de Paul Cézanne. Crédits photo : Luc Chessex/Musée Granet
Dans la chapelle des Pénitents, à travers le hasard des rencontres, l'accrochage rend compte d'une page d'histoire de l'art sous-tendue par une recherche essentielle. Celle de Cézanne qui hantera Planque sa vie durant. Il guette les peintres et les œuvres pour qui le sujet, paysage ou portrait, ne compte plus «mais devient le siège d'une émotion recréée par les formes». Ainsi à leur manière, Manessier, Bazaine, de Stael, Hartung ou Riopelle qu'il amènera chez Beyeler et dans sa propre collection.
Au rez-de-chaussée, l'exposition s'ouvre par la figuration puis progresse vers le cubisme dont toutes les facettes sont présentées, puis Picasso en apothéose dans le chœur, avec laFemme au chat assise dans un fauteuil, pythie surprenante d'autorité et de mystère. Planque la tenait pour le clou de sa collection. Derrière elle, dans l'abside, se dévoile l'extrême douceur du Buste de femme endormie au crayon de couleur rose, Picasso a saisi Jacqueline endormie dans l'atelier. Elle y suivait l'artiste au travail, jour et nuit. La fatigue l'a surprise.
Portrait d'une Tahitienne, Paul Gauguin, vers 1891 Crédits photo : Luc Chessex/Musée Granet
Chemin faisant, le regard se ménage des diagonales: l'une court du fusain d'une Tahitienne par Gauguin à une huile montrant un torse de femme de profil par Pierre Bonnard. Mais il faut aussi se faire raconter la manière dont les toiles sont entrées dans la collection pour comprendre la force de Planque. Les deux Monet ont été offerts par son fils Michel. C'est Planque qui lui révèle la valeur des œuvres des Monet tardifs, celles de «l'homme malade à la vue déformée et qui aurait peut-être bien voulu qu'elles fussent détruites lors de la guerre quand un obus éclata dans l'atelier de Giverny». Il y a aussi un Van Gogh reconnu sous la crasse dans les WC d'un parfumeur de province, un Vallotton offert par Beyeler en reconnaissance, une Tour Eiffel de Delaunay offerte par Sonia en remerciement de ses efforts lors de la préparation de l'exposition consacrée à son mari chez Beyeler, un Bonnard qu'il refuse de céder parce que le nez du modèle lui semble suspect… L'œil toujours.
Deux mezzanines suivent, superposées sans couper l'élan de la chapelle, mais permettant au contraire au visiteur de l'éprouver davantage tant les voûtes portent la lumière et l'âme de cet édifice XVIIe. La première souligne le parcours de Planque dans l'abstraction. Klee, Tapiès, de Stael, Sam Francis, Vieira da Silva. La seconde expose la fascination et la longue amitié de Planque pour Dubuffet.
« Dubuffet a bien vu que je ne savais rien. Il m'a enseigné. Il m'a donné des clés pour savoir analyser une œuvre »
JEAN PLANQUE
«Dubuffet a bien vu que je ne savais rien. Il m'a enseigné. Il m'a donné des clés pour savoir analyser une œuvre», dit Planque. Lui si réfléchi, posé, méticuleux, reste ébahi devant la fébrilité de Dubuffet. Il défend son œuvre auprès des marchands, des conservateurs et des collectionneurs étrangers et se rend dans l'atelier de la rue Vaugirard. Il y contemple les tableaux de son œil-laser et vérifie que «cela tient». Dubuffet ouvre à Planque ses domaines chéris de l'art brut. À côté de Louis Soutter ou d'Aloïs, Planque collectionne les œuvres joyeuses de Kosta Alex. Ainsi, The Girl from Southern Francedont, comme par prédestination, la bouche embrasse… la ville d'Aix-en-Provence.
Avant de travailler pour le marchand Ernst Beyeler de 1954 à 1972, Jean Planque s'était établi dans un mas à Puyloubier, près d'Aix, afin de prendre sur les lieux la leçon de Cézanne. Diverses toiles s'en suivront dont une qu'il conservera jusqu'à la fin de sa vie accrochée dans la pénombre de sa cuisine. Certains visiteurs la prenaient pour un Matisse et Planque souriait. Il avait accepté que sa relation à la peinture se joue ailleurs qu'au pinceau. Il avait un œil. «Le tableau s'impose à moi avec brutalité et je pressens. Je pressens le mystère, ce qui ne peut être dit ni à l'aide de la musique, ni à celle des mots. Immédiate préhension. Chose émotionnelle. Possession de tout mon être. Je suis en eux et eux en moi. Tableaux !», note-t-il dans ses cahiers.
Cet œil si sûr lui ouvre la porte de la galerie Beyeler, mais aussi l'intimité de nombreux artistes dont Picasso et Dubuffet. Sur les trois cents œuvres de sa collection, la moitié sont des chefs-d'œuvre. Non pas que Planque ait eu des moyens de magnat. Mais, protestant, économe, il a une parole si scrupuleusement honnête qu'il met dans le mille. Les œuvres qui lui plaisent, Planque trouve souvent un moyen de les obtenir, des marchands ou des clients en remerciement de transactions, ou bien des artistes eux-mêmes qui lui font des facilités.
«Je m'étonne toujours parce que j'ai tendance à refuser vos œuvres nouvelles», dit-il à Picasso ravi de découvrir en lui un visiteur d'une autre espèce que ceux «qui ne voient que dessus et non dedans le tableau».
Fondé en 1935, le San Francisco Museum of Modern Art est le premier musée, sur la côte Ouest, consacré à l’art contemporain. Constituée grâce aux donations des plus grandes fortunes, la collection offre un incroyable panorama de l’art américain de l’après-guerre à nos jours. Commencée dans les années 1970, la collection de Doris et Donald Fisher, co-fondateurs de l’entreprise Gap, rassemble plus d’un millier d’œuvres signées de 185 artistes tels que Alexander Calder, Roy Lichtenstein, Agnes Martin, Richard Serra ou encore Andy Warhol. Fermé depuis 2003 pour travaux, le SFMoMA fait voyager ses collections à travers le monde. C’est ainsi que 200 œuvres emblématiques de la collection sont présentées à Paris au Grand Palais, puis au musée Granet : Warhol, Calder, Lichtenstein, Kelly, Chuck Close… Beaux Arts éditions raconte sur l’histoire de la constitution de la collection du San Francisco Museum of Modern Art et sur de la collection Fischer ; et revient sur ces icônes américaines qui ont marqué l’art moderne et contemporain depuis l’entre-deux-guerre. Une sorte de who’s who des divers artistes présentés, afin de les replacer dans la chronologie et l’histoire de l’art américain.
Exposition au Grand Palais à Paris du 8 avril au 22 juin 2015
Informations sur le livre: 60 pages - 22 x 28,5 cm EAN : 9791020401663 Reliure : Broché
Cet automne, les musées vous font voyager dans le temps et l'espace ! Cap sur l'origine du monde et des espèces au musée d'Orsay, puis sur l'Égypte antique et ses croyances au musée Granet d'Aix-en-Provence avant d'embarquer pour le Mexique précolombien au musée du quai Branly-Jacques Chirac. Au Musée d'arts de Nantes, explorez les limites de l'inconscient avant de plonger dans la lumière des vitraux de Chagall au Centre Pompidou Metz.
Dans ce numéro également : notre visite dans l’atelier de Louis Cane, une escale au musée des beaux-arts de Houston, le nouvel opus du photographe Gregory Crewdson, les nouveaux talents de l’art contemporain et le meilleur de l’actualité des expositions et du marché de l’art.
PORTFOLIO Les Olmèques en majesté
ACTUALITÉS Grand Paris / Régions / International
ÉVÉNEMENT Le paradis terrestre de Darwin
VISITE D’ATELIER Louis Cane sur le motif
MUSÉE Houston, une oasis urbaine
RÉCIT D’UNE VIE Le cabinet égyptien de François Sallier
DOSSIER L’art au prisme de l’hypnose
PHOTOGRAPHIE Gregory Crewdson, l’effet papillon
STYLE Dans la lumière de Chagall
NOUVEAU TALENT Charlotte Mano / Kustaa Saksi / Rainier Leircolais
Aix-en-Provence est longtemps restée à la traîne de Paul Cézanne. La ville rattrape son retard avec un projet de 15 millions d’euros visant notamment l’ouverture au public de sa maison d’enfance. Comme une reconnaissance du maître, une découverte réinterroge tout le début de carrière de l’artiste. Lire la suite
La "Maison et ferme du Jas de Bouffan" de retour à Aix-en-Provence pour l’expo Cezanne
Par Ch.V.
Publié le 17/02/24 à 12:39 - Mis à jour le 17/02/24 à 12:39
La "Maison et ferme du Jas de Bouffan" .
Photo DR
Aix-en-Provence
AIX CONFIDENTIELS. La "Maison et ferme du Jas de Bouffan" sera de retour à Aix-en-Provence pour la grande exposition Cezanne de l'été 2025. La Narodni Gallery de Prague a accepté de prêter cette toile au musée Granet pour l'occasion pour l'occasion
Picasso Cézanne ...quand Picasso s'invite chez Cézanne 25 mai – 27 septembre 2009
L’exposition Picasso Cézanne, présentée au musée Granet du 25 mai au 27 septembre 2009, s’attache à mieux cerner la subtilité des liens qui unirent ces deux géants de la peinture. Influence directe du "père de l’art moderne" sur le jeune artiste espagnol arrivant à Paris en 1900, sujet de réflexion ou ingérence filigranée exprimée dans l’extrême maturité de celui qui se plaisait à rappeler, installé au château de Vauvenargues : "J’habite chez Cézanne."
Forts de la réussite de Cézanne en Provence en 2006, la Communauté du Pays d’Aix, la ville d’Aix-en-Provence, le musée Granet et la Réunion des musées nationaux (Rmn) s’associent une nouvelle fois pour coproduire une exposition en terre provençale, au pied de Sainte Victoire. Une figure tutélaire que Cézanne n’approcha sa vie durant que pas à pas, mais que Picasso s’appropria de toute son énergie, il y a juste 50 ans, en achetant quelque 1 110 hectares de son versant nord, sans jamais la peindre mais en habitant le fameux château de Vauvenargues dominé par la montagne sacrée.
Une centaine d'oeuvres (80 de Picasso et 20 de Cézanne), peintures, dessins, aquarelles, gravures et sculptures, issues des collections internationales, permettront d’apporter un éclairage sur le ferment fondateur et l’émancipation libératrice qui justifient aujourd’hui le projet. Elles occuperont, sur près de 1 000m², une partie des salles des collections permanentes au rez-de-chaussée et au premier étage.
Quatre parties structurent l’exposition permettant à la fois d’approcher au plus près les relations privilégiées qui unissent Picasso à Cézanne et simultanément d’évoquer, dans sa grande richesse et complexité, l’oeuvre de l’artiste espagnol.
En effet, si Cézanne apparaît de manière évidente à certains moments de la vie de Picasso - notamment dans les dix premières années passées à Paris - dans d’autres périodes, cette relation n’apparaît que diffuse, comme en filigrane.
Cézanne demeurera un soutien sans faille dans son travail, un constant sujet de méditation et d’amour même si l’oeuvre de Picasso n’en témoigne pas directement.
Les oeuvres présentées permettront de couvrir la quasi-totalitéde l’immense production de Picasso.
Un tel parti pris répondra tant aux attentes des amateurs et spécialistes qu’à celles du grand public.
Les quatre sections de l’exposition PICASSO CEZANNE : Picasso regarde Cézanne Picasso collectionne Cézanne Thèmes, objets, formes et traits partagés Picasso se rapproche de Cézanne
Du 25 mai au 27 septembre 2009 7 jours / 7, de 9h00 à 19h00 sauf le jeudi de 12h00 à 23h00 Droit d’entrée Plein tarif : 10€ Tarif réduit : 8€ (de 13 à 25 ans inclus, senior, handicapés) Gratuit pour les moins de 13 ans Ouverture des ventes : 12 janvier 2009 Visite guidée pour les individuels (1h) Droit d’entrée + 4,5€ Ouverture des réservations début 2009 Groupes (de 12 à 15 personnes) Sur réservation : droit d’entrée (9€ par personne) + forfait conférencier pour visite guidée (1h : 90€) Ouverture des réservations à partir de novembre 2008
Giuseppe De Vito (1924-2015) constitue dès les années 1960 une remarquable collection de peintures du Seicento napolitain, aujourd’hui conservée au sein de sa Fondation. Doté d’un œil aiguisé, cet ingénieur de profession, qui a su développer une véritable démarche d’historien de l’art, est à l’honneur au musée Granet d’Aix-en-Provence, après l’avoir été au musée Magnin à Dijon au printemps. Quarante toiles mettent en lumière le creuset artistique bouillonnant que fut Naples au XVIIe siècle. Entretien avec les commissaires de l’exposition : Nadia Bastogi, directrice scientifique de la Fondazione De Vito, Paméla Grimaud, conservateur au musée Granet, et Sophie Harent, directrice du musée Magnin.
L’Oiseau-gant est une allusion à la série Un gant (1831) de Max Klinger (1857-1920), peintre et graveur allemand, figure du Symbolisme. Françoise Pétrovitch (née en 1964), Oiseau-gant, 2019. Huile sur toile, 192 x 130 cm. Photo service de presse.
Cet été, le Centre des monuments nationaux offre une carte blanche à l’artiste déjà à l'honneur jusqu'en septembre au musée de la Vie romantique. Née en 1964, Françoise Pétrovitch, qui vit et travaille à Cachan, a créé spécialement une quinzaine d’œuvres, qu’elle a déployées à travers les diverses pièces de la villa Savoye, élevée par Le Corbusier et Pierre Jeanneret. Ses peintures et sculptures « habitent » ainsi les différents espaces de vie ; se fondant dans le lieu en s’adaptant à ses dimensions, elles lui insufflent une nouvelle vie. N. d'A.
Artocène : un grand bol d'art contemporain à Chamonix
Dominé par le Mont-Blanc et l’Aiguille du Midi, l’écrin est grandiose. Pour la troisième année consécutive, le festival Artocène conjugue à Chamonix jusqu’au 23 juillet l’architecture à l’art contemporain. Placée sous l’égide du physicien et philosophe Étienne Klein, cette édition propose d’interroger notre rapport au vide à travers les œuvres d’une vingtaine d’artistes. O.P.-M.
Aix-en-Provence fut la première colonie romaine de Gaule, mais il n’en reste presque rien. Une grande exposition présentée au musée Granet met enfin en lumière ce prestigieux passé, un bond en arrière de plus de deux millénaires pour découvrir les richesses cachées d’Aqua Sextiae.
Dans l’Ain, c’est au temple antique d’Izernore que s’intéressent les archéologues, levant peu à peu le voile sur ses origines et sa fonction. Contemporaines de cette majestueuse architecture, des dizaines de petites figurines en terre cuite ont été découvertes dans l’Oise, peintes de rouge, bleu, noir, jaune… La Gaule romaine était bien plus colorée que ce que l’on imagine !
L’Acheuléen est l’une des grandes énigmes de la Préhistoire. Apparu il y a 1,8 millions d’années en Afrique, cet art singulier de taille des outils de pierre arrive en Europe vers 700 000 ans : qui a fabriqué ses outils, qui perdurent encore 300 000 ans ?
Près de Reims, c’est un camp de prisonniers allemands qui a été fouillé, démontrant une fois de plus l’intérêt crucial de l’archéologie pour l’histoire récente.
Jan dilenschneider, Brume d’or dans les marais, 2013, huile sur toile, 75 x 100 cm (Courtesy Galerie Pierre-Alain Challier, Paris).
Artiste hors des sentiers battus, Jan Dilenschneider n’hésite pas à poser son chevalet à Long Island ou Venise, pour peindre sur le motif.
La sensibilité de sa touche picturale, sa réceptivité à des sujets simples tels la nature morte ou le paysage, renouent avec une forme de tradition héritée de l'art classique. Artiste et mécène américaine, elle expose pour la deuxième fois chez Pierre-Alain Challier, après un coup d'envoi réussi il y a un an. L'exposition réunit une trentaine d'huiles sur toile figuratives et abstraites (de 3 000 EUR à 6 000 EUR), vraie jubilation de peindre en contemplant la nature, avec une sensibilité vibrante proche de celle de Joan Mitchell.
Au tournant du XXe siècle, la maison de joaillerie Cartier est à la recherche de nouvelles sources d'inspiration. Louis et Jacques Cartier, les petits-fils du fondateur, se tournent alors vers les arts de l'Islam. À cette époque, l'art islamique devient à la mode et Paris est un haut lieu du commerce de ces artefacts. Louis a sans doute pu admirer les grandes expositions sur le sujet organisées dans la capitale et à Munich, tandis que Jacques développe les liens de la maison avec l'Inde. Tout ceci conduit la maison Cartier à renouveler les formes de ses bijoux et objets précieux, mais aussi ses techniques de fabrication, inspirées notamment de la flexibilité des bijoux indiens. Les créations joaillières sont mises en regard des productions du monde islamique (céramique, mosaïque, ornements d'architecture, arts du livre).
De l'influence littérale à la réinterprétation la plus totale, on est plongé dans un monde de couleurs chatoyantes et de formes résolument modernes, qui firent de la maison Cartier un précurseur de l'Art déco. C.J.
La toute nouvelle maison de ventes aux enchères ARP organisera sa vente inaugurale le jeudi 10 février dans ses locaux de la rue du faubourg Saint-Honoré, avec un florilège exceptionnel de pièces de joailliers designers. Quelque 200 lots émanant des écoles française, belge et suisse seront proposés, de Jean et Thierry Vendôme à Fernand Demaret ou Gilbert Albert. Les bijoux d’artistes auront également la part belle avec Alicia Pénalba, Roselyne Granet, Parvine Curie, Claude Mercier, Philippe Hiquily… Les amateurs feront des péchés d’envie devant les créations de Fred, Lalaounis, Goudji ou Tiffany. N.d’A.
Roger Bissière, Jean Bazaine, Elvire Jan, Jean Le Moal, Alfred Manessier et Gustave Singier
10 novembre 2018 - 31 mars 2019
En 2018-2019, l’exposition itinérante Traverser la lumière défendra la cause d’un groupe de peintres français, proches les uns des autres, qui, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, préférèrent que leurs œuvres soient dénommées «non-figuratives» plutôt qu’ «abstraites», par opposition à celles des maîtres de la pure abstraction, dans la continuité de Kandinsky et de Mondrian, aussi bien qu’à celles de «l’expressionnisme abstrait» américain (Jackson Pollock, Willem de Kooning …) alors en voie de s’imposer en Europe. Outre Roger Bissière, qui en fut à la fois le représentant le plus âgé et en un sens le maître, ce courant regroupait Jean Bazaine, Elvire Jan, Jean Le Moal, Alfred Manessier et Gustave Singier.
En dépit du soutien de certaines grandes galeries, comme, à Paris, la galerie Drouin, la galerie de France, la galerie Jeanne Bucher et la galerie Maeght, de différents écrivains, collectionneurs et critiques, ce courant fut injustement négligé, surtout à partir des années 1970, et le moment paraît venu de lui restituer son importance.
C’est en 1952 que Jean Planque, encore sous l’emprise de la leçon de Cézanne, découvre très ému la peinture d’Alfred Manessier à la Galerie de France. Cette révélation marque un tournant dans son approche de l’art moderne : « devant ces tableaux, j’ai soudain eu le pressentiment d’une vérité, d’un art non figuratif qui pourrait exprimer mieux, et plus fortement, que l’art figuratif », écrit-il dans son journal en 1972.
Le cœur de l’exposition sera constitué, à côté des peintures de Bissière choisies par Jean Planque, par une centaine d’œuvres réunies par un collectionneur suisse, auxquelles viendront s’ajouter les prêts de plusieurs musées suisses importants.
Classée parmi les tout premiers salons du livre en France, la prochaine édition de « Lire à Limoges » se déroulera les 30, 31 mars et 1er avril 2007 sur l’esplanade du Champ de Juillet et dans plusieurs lieux culturels de la ville. Sous un chapiteau de 2 500 m², la manifestation accueillera quelque 250 auteurs de littérature générale, jeunesse et bande dessinée pour le grand plaisir des 60 000 visiteurs attendus chaque année. L’ensemble des rencontres et des échanges organisés dans le cadre de cette nouvelle édition 2007 aura pour fil conducteur la transmission, celle de la langue, de la parole, du patrimoine, et du savoir…
►Pour la francophonie, le Liban à l’affiche
Afin de présenter la diversité de la francophonie culturelle, axe privilégié de la politique culturelle de la Ville de Limoges, une des grandes thématiques de « Lire à Limoges » sera consacrée au Liban, à l’affiche du programme national «Les Belles Etrangères». La présence cette année d’auteurs libanais sera l’occasion d’ouvrir une page d’histoire et de partager une mémoire collective.
Ce thème sera décliné sous plusieurs formes : une soirée spéciale « Littérature Liban » à la Bfm animée par Gérard Meudal, journaliste au Monde, avec une conversation francophone sur la littérature libanaise en présence d’auteurs libanais de renom dont Alexandre Najjar, Vénus Khoury Gata, et un hommage au poète libanais Khalil Gibran ; l’exposition de photos de Roger Moukarzel présentée dans le cadre de l’opération « Un autre Liban » proposée par la Bibliothèque francophone multimédia ; et un stand des éditeurs libanais installé sous le chapiteau pendant toute la durée de la manifestation. Enfin, avec ses Contes des neuf continents, la conteuse libanaise PralineGay Para viendra faire rêver les plus jeunes.
Une deuxième conversation francophone, animée par Dany Toubiana, journaliste et productrice indépendante, abordera un des aspects essentiels de la francophonie, le lien entre « Langues et imaginaire ». Elle réunira Daniel Maximin, romancier et essayiste guadeloupéen, Malek Chebel, anthropologue, historien et auteur ayant pris des positions fortes sur un Islam moderne, et Henriette Walter, professeur de linguistique et auteur d’ouvrages spécialisés et grand public sur ce thème.
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►Des moments privilégiés d’échange et de partage
Plusieurs temps forts, sous la forme de tables rondes ou de conférences, seront organisés pour le public sur des thèmes de société ou d’actualité.
« Lire à Limoges » aura l’immense privilège d’accueillir le professeur Alain Bentolila, professeur émérite de linguistique à l’université Paris V reconnu pour ses recherches sur la mesure et les causes de l’illettrisme en France, lors d’une conférence grand public intitulée « Le verbe contre la barbarie ».
Eric Portais, journaliste, animera plusieurs rendez-vous : à la Bfm sur « L’Histoire secrète du Kremlin » avec Vladimir Fédérovski, romancier d’origine russe et diplomate pendant les grands bouleversements à l’Est, et deux tables rondes, à l’Opéra-Théâtre, dont une sur le thème très actuel de l’évolution de l’information avec Catherine Lamour et Danièle Granet qui viennent de co-signer Médiabusiness, une grande enquête sans compromis consacrée au monde des médias.
A l’attention des seniors, une rencontre organisée autour du professeur Philippe Thomas, psycho-gériatre au CHU de Limoges, évoquera «Le temps de la transmission et du partage».
Enfin, autre moment de partage et d’émotion avec la remise des prix littéraires sous le chapiteau : le prix de la Ville de Limoges récompensant cette année un œuvre francophone, le prix « Cœur de la France » et le prix « bande dessinée ».
►La calligraphie comme thème fédérateur
Le thème fédérateur pour le jeune public mais également cette année pour les adultes sera celui de la calligraphie. En amont de la manifestation, grâce à la collaboration active du secteur associatif, des ateliers seront organisés avec trois intervenants représentant la calligraphie chinoise, latine et arable : Enzhi Yang, Sophie Larigaldie et Ismet Dogru.
Les jeunes seront également les premiers à participer aux prix littéraires en composant les jurys du prix Izzo (jeunes de 16 à 25 ans) en hommage à Jean-Claude Izzo et du prix « Coup cœur jeunesse » où les élèves de trois classes de CM2 éliront l’ouvrage jeunesse de leur choix.
Enfin, les animations en direction du public scolaire continuent de se développer avec les rencontres écrivains-scolaires qui connaissent toujours le même succès (161 rencontres organisées).
“Pour finir je vous dirai que je m’occupe toujours de peinture et qu’il y aurait des trésors à emporter de ce pays-ci qui n’a pas trouvé encore un interprète à la hauteur des richesses qu’il déploie”. Ainsi écrit Cézanne de Gardanne à son ami Victor Chocquet en date du 11 mai 1886, Gardanne où le peintre séjourne depuis une petite année déjà avec femme et enfant (lequel âgé de 13 ans est inscrit à l’école). De fait Cézanne passe plusieurs mois à Gardanne (année 1885-1886), au médian de sa vie d’homme et de peintre. Sur le plan humain, on sait qu’il traverse alors une crise passionnelle dont l’enjeu nous échappe (la femme pour laquelle le peintre éprouve une passion ne nous est pas connue). Gardanne paraît lui assurer le repli et la tranquillité voulue.
Sur le plan pictural, il devient le “grand Cézanne” que nous célébrons. Dans les années qui précèdent, il vient d’apprendre à l’Estaque à dépasser l’impressionnisme dont il a voulu partager un temps les enjeux. Mais à l’Estaque il découvre de grands panoramas dominant la mer bleue de la baie de Marseille, donnant à ses compositions une force classique insoupçonnée. La couleur devient sa matière et son lieu, tant Cézanne découvre que la peinture doit se composer à partir d’elle, pour elle : “quand la couleur est à sa richesse, la forme est à plénitude” dit-il encore.
Le temps de Cézanne à Gardanne est un temps relativement circonscrit mais Cézanne avait besoin de ce village pour opérer un nouveau dépassement : ne rien perdre de la couleur mais composer les tableaux à partir des structurations objectives découvertes sur nature. Et voilà que le peintre donne des tableaux qui représentent un village de Provence : ni Aix, ni Peynier, ni Fuveau, ni Vauvenargues n’attireront le peintre. Gardanne seulement permet au peintre de s’inscrire dans une tradition védutiste, c’est-à-dire dans la tradition des peintres italiens attachés à révéler picturalement les villes, monuments, selon un ordonnancement classique. Ici il retient le village sur une colline vue frontalement. Trois fois Cézanne peint le village autour de son clocher : quel symbole ! L’artiste veut l’unité autour d’une architecture significative tant spirituellement que architecturalement.
De plus il choisit trois heures différentes du jour comme pour signifier la totalité du temps. Ce ne sont pas les séries de Monet devant la Cathédrale de Rouen, mais une saisie d’un temps immobile. Comme toujours, le peintre prend du recul et se tient en vis-àvis de son motif, en l’occurrence sur la colline en face. Mais Cézanne aime les environs ainsi, il choisit un autre village, le Payannet, cette fois pour composer une toile en longueur comme une réponse à la falaise allongée que signifie Sainte- Victoire. Et voilà qu’il peint alors la montagne selon un angle de vue qu’on ne trouve qu’à cette période : la montagne semble retenir l’horizon de disparaître et ramène le paysage au devant.
Ayant ainsi expérimenté un nouveau rapport au motif, Cézanne cherche compose encore quelques toiles au Jas de Bouffan à Aix, mais il veut des lieux plus sauvages associant à la fois l’ordre et le désordre. Château-Noir et Bibémus répondront à ces nouvelles exigences picturales. Gardanne aura marqué sans contestation possible ce moment où Cézanne devient le classique d’un art nouveau, dans la tradition de ses maîtres italiens puisqu’il entendait “faire du Poussin sur nature”.
Je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
L’exposition Tivoli. Variations sur un paysage au XVIIIe siècle propose une réflexion originale sur l’évolution du paysage, de 1720 à 1830, autour d’un motif particulier : le site de Tivoli et son célèbre temple dit de la Sibylle.
Lieu de villégiature fameux depuis l’Antiquité, Tibur (le nom latin de Tivoli) fut mise à la mode par l’empereur Auguste et par Mécène, le fastueux ami des arts, et célébrée par les poètes Horace et Catulle (Ier s. av. J.-C.). La Sibylle Albunea y exerçait son art divinatoire.
Le site est exceptionnel : bâtie sur les premiers contreforts des Apennins, à une trentaine de kilomètres à l’est de Rome, Tivoli se présente comme une ville à flanc de montagne, dominant la plaine qui s’étend de là jusqu’à la mer. Une rivière, l’Aniene, s’y précipite en multiples cascades. Une petite acropole s’élève au bord du gouffre : les ruines de deux temples sont encore conservées, l’un quadrangulaire, l’autre rond. Ce dernier surtout est devenu célèbre, sous le nom de temple de la Sibylle ou de Vesta.
Au XVIIIe siècle, Tivoli et son temple sont progressivement devenus l’un des motifs les plus représentés dans l’histoire de la peinture, singulièrement dans la peinture française. La perfection architecturale du monument, son emplacement au coeur d’un paysage sublime et terrifiant, la richesse incomparable de son histoire, de ses légendes, en ont fait un motif adulé par les peintres et leurs collectionneurs. C’est aussi l’époque où l’on décline le temple de Tivoli sous forme de fabriques édifiées dans les jardins.
En cinquante oeuvres, peintures, dessins et gravures, l’exposition propose de confronter le regard porté par les plus grands artistes de l’époque sur ce motif : une brève introduction présente l’origine de son succès, au début du XVIIe siècle, dans l’entourage de Paul Bril et de Gaspard Dughet. Pour le XVIIIe siècle, Vanvitelli, Boucher, Vernet, Hubert Robert, Piranèse... se succèdent autour du même motif. Puis Valenciennes, Simon Denis ou Granet qui furent en France les précurseurs du paysage moderne.
Composées ou plus spontanées, caprices, variations poétiques, études faites en plein air, les oeuvres présentées posent de manière contradictoire la question du sujet dans la peinture de paysage. Le plus singulier est sans doute qu’un même motif ait intéressé tous les artistes sur une période aussi longue, des plus traditionnels aux plus modernes.
L’exposition sera accompagnée par un catalogue en couleurs. En plus de notices détaillées sur chaque oeuvre, des essais confiés à plusieurs auteurs traiteront notamment du site de Tivoli, de sa fortune dans l’histoire de l’art ou dans les récits de voyageurs, et de l’importance de certains artistes particulièrement associés à Tivoli (Joseph Vernet, Hubert Robert).
Un catalogue publié par Paris Musées accompagne l’exposition.
Commissariat José de Los Llanos, directeur du musée Cognacq-Jay.
Musée Cognacq-Jay 8 rue Elzévir 75003 Paris Tél. : 01.40.27.07.21
Le musée est ouvert de 10 heures à 18 heures, du mardi au dimanche Tarif plein : 5 euros Tarif réduit : 3,5 euros Tarif jeune (13-26 ans) : 2,5 euros Gratuit pour les moins de 13 ans
Contact presse Catherine Dufayet Communication Benoîte Beaudenon T. 01 43 59 05 05, bbeaudenon@wanadoo.fr
Cet automne, le Petit Palais s’invite au musée de la Vie romantique et propose une sélection d’oeuvres issues de ses collections et signées d’artistes français ayant visité l’Italie du XVIIe siècle au milieu du XIXe siècle. La péninsule italienne, patrie de tous les arts, offre le parcours initiatique obligé des jeunes peintres en quête d’idéal, en particulier les lauréats du Prix de Rome, rejoints par poètes, écrivains et jeunes aristocrates qui achèvent leur éducation par le fameux Grand Tour. Leurs thèmes de prédilection sont les vestiges et les ruines romaines, l’iconographie mythologique, les monuments de la Renaissance, et naturellement les jeunes beautés romaines (comme Marietta, idéalisée par Corot). Leur palette s’éclaire à la lumière transalpine, devant des paysages si éminemment « pittoresques ».
L’exposition présente une centaine d’oeuvres (peintures, dessins estampes et sculptures) tantôt exécutées sur le motif et reprises à l’atelier, tantôt recomposées au retour des artistes en France. Pour le XVIIe siècle, une large place est réservée au peintre, au dessinateur et graveur d’exception Claude Gellée dit Le Lorrain. Le très spectaculaire décor mythologique de huit peintures monumentales par Hubert Robert, provenant de l’ancien Hôtel de Beaumarchais, sera recomposé pour la première fois depuis 1818. Six de ces peintures ornent aujourd’hui les salons de l’Hôtel de Ville, elles sortiront exceptionnellement pour être présentées avec celles provenant du Petit Palais. En regard, figureront des oeuvres signées Fragonard, Joseph Vernet, Vien... L’attrait romantique des français pour l’Italie au XIXe siècle se poursuit avec Granet, Prud’hon et Corot. Parmi les inédits seront présentées d’étonnantes aquarelles de Charles Garnier, l’architecte de l’Opéra de Paris, réalisées lors de son séjour à la Villa Médicis, ainsi que deux plâtres du jeune Carpeaux et deux peintures à l’huile de Charles Blanchard : son autoportrait et celui du jeune compositeur Charles Gounod. Une vingtaine de céramiques et bronzes antiques rapportés par les frères Dutuit complète l’ensemble :: Texte officiel
COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION Gilles Chazal, conservateur général du Patrimoine, directeur du Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris Daniel Marchesseau, conservateur général du Patrimoine, directeur du musée de la Vie romantique
TARIFS Plein tarif : 7 € Tarif réduit : 5 € pour : titulaires des cartes "Paris Famille" et "Famille nombreuse", enseignants, animateurs de centres de loisirs de la Ville de Paris, documentalistes des établissements scolaires, chômeurs, bénéficiaires du RMI, plus de 60 ans Demi-tarif : 3,50 € pour les 14-26 ans inclus Gratuit : moins de 13 ans, personnes handicapées et leur accompagnateur, artistes
Après l’exposition, n’hésitez pas à explorer les collections permanentes du musée de la Vie romantique qui sont gratuites comme toutes celles des musées de la Ville de Paris.
HORAIRES Exposition et musée fermés le lundi et les jours fériés Exposition et musée ouverts du mardi au dimanche de 10h à 18h
DATES Du 29 septembre 2009 au 17 janvier 2010
AUTOUR DE L’EXPOSITION Catalogue de l’exposition Visites-conférences d’1h30 le jeudi à 10h30 les 8, 15 et 22 octobre ; le jeudi à 14h30 les 1er octobre ; 5, 12, 19 et 26 novembre et 3, 10 et 17 décembre. Tarifs : Plein tarif : 4,50 € + droit d’entrée dans l’exposition ; Tarif réduit : 3,80 € + droit d’entrée dans l’exposition
ADRESSE Musée de la Vie romantique Hôtel Scheffer-Renan 16 rue Chaptal 75009 Paris
ACCÈS ET PLAN Métro : station Saint-Georges, Pigalle, Blanche, Liège Bus : 67, 68, 74 Vélib’ : station n° 9027 au 24 rue de Douai, n° 9028 au 4 rue Moncey, n° 9026 au 28 rue J.B. Pigalle
Avec l’exposition Sur la route d’Italie, peindre la nature d’Hubert Robert à Corot, le musée d’Art, Histoire et Archéologie d’Evreux, le musée de Picardie à Amiens et l’Institut national du patrimoine engagent une expérience tout à fait nouvelle : organiser ensemble, de bout en bout, une exposition présentée pour la première fois au public, en en confiant la conception et la mise en oeuvre à des élèves venant de sortir de l’Inp ou même encore en formation.
A l’origine de ce partenariat, une rencontre, un projet scientifique et artistique partagé, un défi. La rencontre, c’est celle d’un historien de l’art, Gennaro Toscano, directeur des études du département des conservateurs à l’Inp, et d’un collectionneur qui a voulu faire partager au public sa passion pour la peinture de plein air. L’ensemble exceptionnel qu’il a constitué à la fin du XXe siècle rassemble des artistes qui, des néoclassiques aux grands représentants de la peinture de plein air, ont exprimé une même fascination pour la nature : Hubert Robert, Michallon, Bidault, Granet, Corot, Rousseau…
Le projet scientifique et artistique, c’est celui, à partir de cette collection, de concevoir un parcours ordonnant des oeuvres de peintres français qui, de la fin du XVIIIe au milieu du XIXe siècle, ont fait le voyage en Italie. Ce projet a réuni les conservateurs du musée d’Art, Histoire et Archéologie d’Evreux, ceux du musée de Picardie à Amiens, ainsi que des élèves conservateurs de l’Inp. Dans ce cadre, un groupe d’élèves restaurateurs de l’Inp mènera un chantier-école préalable à l’accrochage des oeuvres.
Le défi de cette expérience nouvelle, c’est de mettre à l’épreuve et en valeur le talent et les compétences des jeunes conservateurs et restaurateurs venant d’obtenir leur diplôme, ou encore en voie de l’obtenir.
Une centaine d’oeuvres, peintures, dessins, estampes, dont quelques rares clichés verre de Corot et Rousseau, sera ainsi dès le printemps, présentée sur les cimaises du grand salon du musée d’Evreux avec naturellement leurs notices et leur catalogue.
En parallèle, le musée d’Evreux met à l’honneur son fonds d’oeuvres du XIXe siècle (Bertin, Brunier…)
et propose un regard contemporain sur la ville de Rome à travers les clichés de Fleischer (né en 1944) qui, depuis son pensionnat de la Villa Médicis à Rome, n’a eu de cesse de tisser des liens avec la Ville éternelle.
Autour de l’exposition
:: "Rome - Photographies d’Alain Fleischer" 26 avril – 21 septembre 2014 2e étage, chemin de ronde
:: "Sur la route d’Italie, Dessins de Charles-François Brunier (1809 – 1872)" 26 avril – 21 septembre 20142e étage, salon romantique
Visites-conférences
:: Dimanche 27 avril à 10h30 : visite inaugurale par Gennaro Toscano commissaire scientifique de l’exposition
Visites guidées
:: Dimanches 4 mai, 1er juin, 6 juillet, 3 août, 7 et 21 septembre à 15 h
Rencontre
:: Samedi 7 juin à 15h : Rome, éternelle. Rencontre exceptionnelle avec Bruno Racine, président de la Bibliothèque nationale de France, ancien directeur de l’Académie de France à Rome et Alain Fleischer, artiste
Cinéma (en partenariat avec la Médiathèque d'Évreux)
::Projections exceptionnelles dans la cour du musée
Samedi 17 mai à 22h30 : Vacances romaines de William Wyler, 1953, dans le cadre de la Nuit des Musées
Vendredi 13 juin à 22h : Affreux, sales et méchants d’Ettore Scola, 1976
:: À l’auditorium de la médiathèque
Vendredi 11 avril à 20h : Mamma roma de Pier Paolo Pasolini, 1976
Vendredi 16 mai à 20h : Rome ville ouverte de Roberto Rossellini, 1945
Vendredi 12 septembre à 20h : La Dolce Vita de Federico Fellini, 1960
Jeune public
::Ateliers Mercredis 16 et 30 juillet, 13 et 27 août 2014 : Voyage, Voyage (de 10h à 11h pour les enfants de 3 à 6 ans et de 14h30 à 16h pour ceux de 7 à 12 ans).
:: Ciné-club jeunesse à l'auditorium de la médiathèque
Samedi 17 mai à 15 h : Pinocchio de Luigi Comincini (1975)
Informations pratiques
Musée d'Art, HIstoire et Archéologie 6 rue Charles Corbeau 27000 Evreux Tél : 02 32 31 81 90 Fax : 02 32 31 81 99 Mail : musee.mairie@evreux.fr www.evreux.fr
Entrée libre et gratuite Ouvert du mardi au dimanche, de 10h à 12h et de 14h à 18h. Fermé le lundi et les 1er janvier, 1er mai, 1er et 11 novembre et 25 décembre.
Le Midi a été une source infinie d'inspiration pour les peintres. Une superbe exposition composée de deux volets présentés simultanément à Marseille et à Aix-en-Provence évoque cette terre de la modernité.
L'exposition, présentée en deux volets à Marseille et à Aix-en-Provence, commence avec des oeuvres datées de 1880. La date n'est pas choisie au hasard. Les années qui suivirent allaient encore accentuer la désintégration du groupe impressionniste, ce mouvement qui avait jadis pris son essor dans la forêt de Fontainebleau, dans les allées du Salon des refusés, dans les brasseries et à la terrasse du café Guerbois.
Les concepts qui s'étaient formés à ces différentes sources étaient apparus dans toute leur déconcertante nouveauté lors de la première grande exposition impressionniste de 1874. Moins de vingt ans plus tard, quand la huitième et dernière exposition fermera ses portes en 1886, Monet et ses amis vont s'éloigner sans regret, chacun choisissant alors de travailler de son côté.
Si leur effort commun appartenait désormais au passé, une nouvelle génération entreprenait déjà de poursuivre la lutte pour des idées nouvelles. Le tournant du siècle sera donc l'histoire parallèle de deux générations: l'aînée, toujours en pleine vigueur et confiante dans ses forces, et la plus jeune, qui devait encore prouver toutes ses possibilités. Tandis que l'audace était souvent du côté des nouveaux, l'expérience restait l'apanage des anciens.
Quelle est alors la situation? Gauguin était parti pour la Martinique, Renoir exposait ses Baigneuses, fruit de plusieurs années de recherche, Monet commençait à vendre ses toiles un bon prix. Van Gogh avait quitté Paris pour le Midi de la France où il espérait retrouver les couleurs de Delacroix, le contour net des estampes japonaises qu'il collectionnait et les paysages qu'il avait admirés dans les toiles de Cézanne. Il écrit à son frère Théo: «Au lieu de chercher à rendre exactement ce que j'ai sous les yeux, je me sers de la couleur de manière arbitraire, pour exprimer fortement mes impressions.» Comme en écho, Gauguin écrit à Vincent: «J'utilise une couleur assez loin de la nature, mais plus proche de mes sentiments.»
Le Petit Paysan de Cézanne Crédits photo : Tate, Londres, 2012
Ce rôle primordial accordé à la couleur, en liaison avec les émotions du peintre comme composantes picturales, se reconnaîtra dans le fauvisme, ce «pot de peinture jeté à la figure du public», selon l'expression du critique Camille Mauclair. Le mouvement devra beaucoup à l'art de Van Gogh à partir de 1888, quand il quitte Paris pour Arles. Il prend le contre-pied de l'impressionnisme simplement en en inversant les termes: l'objectif de Monet, Renoir et les autres était de retranscrire sur la toile les sensations qu'ils recevaient du monde extérieur. Celui de Van Gogh, à l'inverse, sera de faire partager, via la toile, ce qu'il ressent (Champ de blé ; Vue sur Arles).
La rétrospective de Vincent au Salon des indépendants de 1905 sera une révélation pour les jeunes peintres fauves qui adhèrent à l'autonomie de la couleur: Matisse et Derain, qui travaillent ensemble à Collioure, exécutent les premières toiles aux couleurs pures, puissantes, stridentes mises en contraste les unes avec les autres (Derain, Les Faubourgs de Collioure). Friesz et Braque, qui se retrouvent durant l'été 1907 à La Ciotat et à l'Estaque (Friesz, Cassis). Dufy, qui adhère au groupe dès 1905 (Paysage de Provence). Comme Van Gogh,
Gauguin va s'opposer au flou de l'impressionnisme en introduisant des aplats de couleurs vives qui, par leur simplification, influenceront à la fin du siècle le mouvement nabi (Bonnard, Le Cannet) puis se retrouveront dans le jeu abstrait des formes et des couleurs. A cette révolution par la couleur s'oppose la révolution par la forme qui découle de la leçon de Cézanne, considéré avec Van Gogh comme le père tutélaire de l'art moderne. Ils se répondent lorsque l'on aborde la question débattue en peinture depuis le XVIIe siècle et toujours présente dans les préoccupations des artistes: la ligne est-elle plus importante que la couleur? Ce qui revient ici à s'interroger sur la manière dont les peintres modernes ont regardé tantôt du côté de Van Gogh, tantôt du côté de Cézanne pour trouver leur propre voie.
«Je n'en suis qu'au début de mes recherches», disait Cézanne, deux ans avant sa mort
Cézanne reprochait au mouvement impressionniste de réduire le rôle de l'artiste à la pure vision matérielle, de gommer la part de l'intelligence créatrice en faisant de la peinture un art imitatif. Il apparaîtra vite comme le principal maillon entre l'impressionnisme et la peinture du début du XXe siècle. Pour lui, la toile du peintre n'est plus le lieu où l'on simule une représentation de l'espace à l'aide de la perspective mais un domaine d'expérimentation basé sur la forme, le fractionnement des points de vue et des couleurs modulées en harmonie: «Quand la couleur est à sa richesse, la forme est à sa plénitude», affirmait-il.
En organisant en 1895 la première rétrospective de l'oeuvre du peintre, le galeriste Ambroise Vollard déclenche un formidable mouvement d'opinion envers Cézanne. Les peintres sont bien sûr les premiers à comprendre que l'artiste est une référence. Matisse le considère comme «une sorte de bon Dieu de la peinture»; toute sa vie il refusera de se séparer d'une petite toile de Cézanne représentant des baigneuses, dont il disait: «Cette oeuvre m'a soutenu moralement dans les moments critiques de mon aventure d'artiste ; j'y ai puisé ma foi et ma persévérance.»
Le Faubourg de Collioure de Derain Crédits photo : Collection Centre Pompidou, Dist. RMN-Philippe Migeat
Et Picasso, indigné par un visiteur qui essayait de lui vendre un faux Cézanne, s'était exclamé: «Si je connais Cézanne? Il est mon seul et unique maître. Vous pensez bien que j'ai regardé ses tableaux... J'ai passé des années à les étudier.» L'ascendance cézanienne est en effet manifeste dans Le Nu bleu de Matisse comme dans Les Demoiselles d'Avignon de Picasso. Le peintre d'Aix aura contribué à mettre les artistes sur la voie du cubisme. Dans l'histoire de l'art, Cézanne est l'un des seuls maîtres qui rassemble autant de jugements et d'hommages des plus grands peintres de son temps comme des plus grands de ses successeurs. A la fin de sa vie, pourtant, Cézanne disait qu'il n'en était qu'au début de ses recherches! Un hommage posthume lui sera rendu au Salon d'automne de 1907: au-delà des fauves, des cubistes, de Picasso, de Matisse, de Bonnard, la plupart des peintres abstraits le prendront à leur tour pour référence.
Dès 1892, les peintres sont les premiers à s'installer à Saint-Tropez
Longtemps, les peintres qui faisaient le traditionnel «tour d'Italie» pour parfaire leur formation avaient traversé le sud de la France sans s'y arrêter. A partir des années 1880, le Midi sera au contraire leur terre d'élection. Séduits par les paysages, fascinés par la lumière, ils se réuniront le long du littoral, de Collioure à Saint-Tropez, qu'on ne pouvait alors atteindre qu'en bateau. Installé en Arles, Van Gogh, qui avait rêvé du Midi en homme du Nord, pensait avoir découvert un monde nouveau. C'est lui qui décrira en poète ce Midi que tous les peintres ont alors aimé: «Ici, même en fortifiant toutes les couleurs, y compris le rayonnement de soufre pâle du soleil et le bleu admirable de la coupole du ciel, on obtient encore le calme et l'harmonie. Il arrive quelque chose de semblable avec la musique de Wagner: bien qu'exécutée par un grand orchestre, elle n'en est pas moins intime.»
Le Grand Atelier du Midi, musée Granet, place Saint-Jean-de-Malte, Aix-en-Provence et musée des Beaux-Arts, palais Longchamp, 2, rue de la Charité, Marseille, du 13 juin au 13 octobre 2013.
Le bonheur de peindre au soleil de la Méditerranée
Le Midi a été une source infinie d'inspiration pour les peintres. Une superbe exposition composée de deux volets présentés simultanément à Marseille et à Aix-en-Provence évoque cette terre de la modernité.
Par Valérie Duponchelle Mis à jour le 03/07/2012 à 12:26 | publié le 03/07/2012 à 06:00
Parade, 1917, ce monumental rideau de théâtre est le plus grand Picasso du monde. Il est exposé au Centre Pompidou-Metz.Crédits photo : Succession Picasso, 2011/ Christian Bahier et Philippe Migeat - Cetre Pompidou, MNAM-CCI/Dist. RM-GP
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En 2011, Yvon Lambert a confirmé la donation de sa collection à l'État et son dépôt permanent à la ville d'Avignon. Voici donc ses artistes mus par un désir de rupture (Lawrence Weiner, Serra, Marden, Mangold) face à ceux qui s'approprient le passé (Serrano, Douglas Gordon, Lavier, Basquiat, Lavier, Zilvinas Kempinas). Jusqu'au 11 novembre.
Grondin volant, 1998, Nakanishi, nature japonisante et technique indirecte, à Concarneau.Crédits photo : Monaco, Musée océanographique de Monaco, Fondation Albert 1er, Prince de Monaco.
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SAINT-TROPEZ. Les peintres sculptent à l'Annonciade
Gerard Fromanger, En Chine à Hu-Xian, 1974.Crédits photo : Centre Pompidou, MNAM-CCI, Dist. RMN / Philippe MIGEAT
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Maniériste exacerbé, Francesco Mazzola (Parme, 1503-Casalmmaggiore, 1540), dit Le Parmesan, se révèle dans son chef-d'œuvre La Vierge au long cou (1534-1539), gloire divine des Offices à Florence. Jusqu'au 1er octobre.
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Sombre et lumineuse, réaliste et visionnaire, la peinture de Gustave Doré (1832-1883) est exaltée, onirique, spirituelle. Rêver devant 40 de ses huiles et aquarelles, jusqu'au 16 septembre.
Ecce Homo, vers 1605, Le Caravage, sensualité et clair-obscur, à Montpellier.Crédits photo : Genova Musei di Strada Nuova
MONTPELLIER et TOULOUSE. Le Caravage et ses grands disciples
Événement estival incontournable que cette double exposition au Musée Fabre et au Musée des Augustins, qui tisse les liens entre le génie de l'extase et ses émules, Ribera, Valentin de Boulogne ou Terbrugghen. Jusqu'au 14 octobre.
Multipliant les références à l'histoire de l'art, les artistes ravivent les visions surnaturelles de Bruegel, Valckenborch, Verhaecht, Momper. Télescopage contemporain via Fantastic/Lille3000, jusqu'au 14 janvier.
TOULOUSE. «La vie des formes» aux Abattoirs
Géométrie avec Mona Hatoum. Cadrage avec Charlie Chaplin. Déploiement avec Yayoi Kusama. Croissance avec Michel Blazy. Ça bouge au Frac Midi-Pyrénées, jusqu'au 2 septembre.
Pour sa 43e édition, les Rencontres fêtent les 30 ans de l'École nationale supérieure de la photographie (ENSP) en 60 expos. Jusqu'au 23 septembre.
La découverte d'un procédé permettant la reproduction de la réalité (1839) pousse des artistes à acquérir des photos, à passer commande à des photographes (Courbet, Ingres) ou à pratiquer (Friant, Muenier, Degas). Jusqu'au 1er octobre.
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