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Après Saint-Désirat(Ardèche,musée de l'Alambic; cf. note à ce titre), nous tournons à droite.
La vallée de la Cance est située au nord de l'Ardèche, à proximité de la Haute-Loire (Saint Bonnet le Froid) et de la Loire (Burdigne / Saint Etienne). Cette Vallée porte se nom du fait de la rivière : la Cance. Cinq villages constituent cette vallée : Villevocance, Vocance, Saint Julien Vocance, Le Monnestier, Vanosc et de nombreux petits hameaux à découvrir. Elle permet de relier le plateau de la Haute-Loire au bassin annonéen.
et le magnifique monolithe de la roche Péréandre !!!!
à Vernosc en Ardèche qui est un site d'escalade. On peut y accéder de la route par un sentier à pic mais comme il pleuvinait et que je n'avais pas les bonnes chaussures...
Après une route en serpentin, nous arrivons à Anonnay que j'ai déjà évoqué et que je connais depuis au moins 6 ans. Je redécouvre tout de même deux jolies églises.
Et sur la route un arc-en-ciel tellement net qu'on le croirait dessiné. Nous passons dessous et ça me rappelle un autre arc-en-ciel il y a deux ans à Marrakech.
Je ne résiste pas à l'envie de vous renvoyer à mon poème "Arc-en-ciel" qui est dans mon 2 e recueil de poèmes"Paysages amoureux et érotiques" que vous pouvez commander par la bannière en haut de blog.
Je vous invite à consulter les liens des endroits que j'ai vus (ou revus) et surtout à aller voir ces paysages par vous-mêmes.
Photos perso du 13 septembre 2009(2 e balade dans ce coin sous le soleil cette fois)
En ce deuxième jour du Carême, prenons la route vers Pâques. Les yeux fixés sur l’horizon de notre marche, revenons à Dieu, convertissons-nous, tournons nos regards vers le Ressuscité !
Revenez à moi
Crédit : André Gouzes, Abbaye de Sylvanès, Chœur Saint-Ambroise
(Bourgeois/Revel/André Gouzes/Abbaye de Sylvanès-ADF-Studio SM)
R/ REVENEZ À MOI DE TOUT VOTRE COEUR, CAR JE SUIS UN DIEU DE TENDRESSE.
1. Voici maintenant le temps favorable : déchirez votre cœur et non vos vêtements, pour ne pas recevoir en vain la grâce du pardon.
2. Voici maintenant le jour du salut : convoquez l’assemblée du peuple devant le Seigneur : qui sait ? s’il revenait et nous comblait de sa miséricorde ?
3. Voici maintenant le temps du pardon : laissez-vous réconcilier avec Dieu dans le Christ ; lui qui est sans péché, Dieu l’a fait péché pour nous.
4. Voici maintenant le temps de la supplication : priez Dieu, votre Père, qui est là, dans le secret, et votre Père exaucera les désirs de votre cœur.
5. Voici maintenant le temps de la pénitence : quand tu jeûnes, parfume-toi la tête, et la joie du Seigneur resplendira sur ton visage.
6. Voici venu le temps de la miséricorde : ouvre ton cœur au pauvre et partage ton pain, et Dieu te comblera de la douceur de sa bénédiction.
7. Gloire à toi, notre Père, qui nous ouvres un jour nouveau, pour que nous entrions avec ton Fils au lieu de son repos, dans le pardon de l’Esprit qui tourne notre cœur vers toi.
8. Femme, voici l’heure est venue où ton Fils s’avance vers la croix ; prie maintenant pour nous, qui sommes tes enfants.
Nous sommes partis hier matin à 3h de Saint-Quentin et nous sommes arrivés à l'hôtel(d'où je vous écris de la réception) ici à Satillieu en Ardèche vers 9h.
Mon mari travaille à Munas et nous cherchons un meublé puisque nous n'avons toujours pas nos meubles du Maroc.
• 1 619 habitants • Chef lieu de canton • Arrondissement de Tournon-sur-Rhône
Satillieu a été le berceau des Comtes de Tournon qui ont régné sur la région de 1382 à 1644. Comme tout le Vivarais, Satillieu a subi les guerres de religion et son château fut assiégé en 1568. Au siècle dernier et surtout après la guerre de 1914, une intense production de soierie fit la richesse de Satillieu ; cette activité industrielle, aujourd'hui modérée, caractérise encore la vie économique communale.
Les vieux quartiers de Satillieu possèdent plusieurs éléments remarquables du patrimoine bâti : reste de remparts, tour, croix de peste en granite.
La mairie actuelle est un ancien château datant du XVIII ième siècle. Elle abrite la salle Don Quichotte où vous pourrez admirer de superbes tapisseries classées dont on ne connait pas l'origine exacte.
L'église et son presbytère sont aussi construits à l'emplacement du château, sur un promontoire qui fut un ancien fort romain. La place devant l'église donne sur un superbe paysage de terrasses encore bien conservées.
Cette ancienne église romane abrite le presbytère qui comprend la magnifique salle de la Marquise ornée de papier peint classé.
Découvrez un diaporama d'anciennes cartes postales de Satillieu.
Satillieu se trouve dans le Haut-Vivarais à 476 m d'altitude, à 20 km de la vallée du Rhône, à 50 kms de Valence, 80 kms de Lyon, 110 kms de Grenoble, 260 kms de Marseille et 500 kms de Paris.
Autoroute A7(à 28 kms) Provenance de Lyon : Sortie Chanas, direction Annonay Provenance de Marseille : Sortie Tain-l'Hermitage, direction Saint-Vallier-Sarras
RN7(à 22 kms) Provenance de Lyon :Péage-de-Roussillon, Annonay Provenance de Marseille : Valence, Saint-Vallier - Sarras
RN86 (à 20 kms) Provenance de Lyon : Serrières, Annonay Provenance de Marseille : Tournon, Sarras
En provenance de Saint-Etienne : Par Bourg-Argental, Annonay
En provenance du Puy : Par Tence, Saint-Bonnet le Froid, Annonay
Le village de Satillieu se trouve à 475 m d'altitude. Pourtant, la commune comprend un dénivelé important à l'origine de la diversité du paysage : on passe de la vigne à 350 m d'altitude aux forêts de sapins à 1200 m.
Le paysage est encore très marqué par le travail agricole et en particulier par l'élevage avec la présence de vastes étendues de prairies bordées de peupliers et surmontées par les hauteurs boisées.
Satillieu est dominé par des collines élevées dont une, juste au dessus du village, qui présente de splendides terrasses ensoleillées. Depuis ces dernières années, la commune connait un climat sec et chaud jusqu'à 500 m autorisant la culture viticole, puis une influence montagnarde sur les hauteurs provocant un enneigement notable en hiver.
Du village de Satillieu, partent des petites routes pittoresques qui traversent les terres pâturées et invitent aux excursions sous toutes ses formes : en voiture, à pied ou à vélo.
La route départementale qui traverse le village est très bien aménagée avec un ravissant pont de pierre pour traverser la rivière Malpertuis
A Satillieu, vous pourrez apprécier une restauration de qualité dans la tradition familiale de terroir, du hameau hôtelier labélisé au restaurant campagnard : six restaurants et une pizzéria.
Des fromages de chèvres fermiers au lait cru sont vendus directement chez le producteur : tommes douces, caillés doux de Saint-Félicien, fromages blancs.
Vous pourrez aussi découvrir, déguster, emporter, tous les produits locaux sur le marché hebdomadaire du mardi matin.
Hier matin, je suis allée visiter l'église(dont il est question ci-dessus) et j'ai vite fait répéré ce qu'il y avait parce que j'étais crevée.
En fin d'après-midi, j'ai marché jusqu'à un bout du village, traversé le pont(dont il est question ci-dessus), remonté vers l'église puis redscendu vers l'autre bout du village. Et je suis rentrée pour prendre des nouvelles(ça va) de la première journée de travail de mon mari ici.
Ce matin, nous sommes allés à Anonnay (que nous connaissions quand nous avons vécu à Saint-Etienne) pour des démarches administratives. Puis retour ici pour un petit tour au marché.
Cet après-midi, visite d'un meublé à Saint-Vallier et/ou coiffeur.
«J’encourage, avant tout, à faire des demandes, des prières, des intercessions et des actions de grâce pour tous les hommes.»
Première lettre de saint Paul à Timothée, ch. 2, v.1
Bonjour laura,
La prière est un don, une chance et même une force en cas de crise. Pour nous encourager à lutter contre le virus qui frappe le monde, pour soutenir ceux qui sont touchés directement ou indirectement par le coronavirus, je vous invite à nous unir autour d'une neuvaine. C'est une prière simple et accessible à tous qui commence le mardi 17 mars jusqu'au jour de l'Annonciation le mercredi 25 mars.
Découvrez la vidéo de présentation ci-dessous qui explique comment prier une neuvaine :
Chaque jour de la neuvaine est consacré à une intention particulière :
Jour 1 - mardi 17 mars : les malades Jour 2 - mercredi 18 mars : les personnes isolées Jour 3 - jeudi 19 mars : les familles Jour 4 - vendredi 20 mars : ceux qui ont rejoint le Père Jour 5 - samedi 21 mars : les soignants, mes chercheurs Jour 6 - dimanche 22 mars : les prêtres et les accompagnants Jour 7 - lundi 23 mars : ceux dont le travail est arrêté Jour 8 - mardi 24 mars : les gouvernants Jour 9 - mercredi 25 mars : les journalistes.
Autour de chaque intention, notre prière est portée par un passage biblique, une méditation, un temps d'intériorisation, le «Notre Père», le «Je vous salue Marie» et la prière d'intercession du pape François.
Transférez ce mail, partagez la vidéo de présentation afin que nous formions une grande chaîne de prière.
Jésus nous a montré la force de la prière. Pendant cette neuvaine tournons nous avec confiance vers notre Père toujours à l'écoute de ses enfants dans l'épreuve.
En union de prière,
frère Benoît Ente, op Responsable de Carême dans la ville
… Fils du Dieu vivant, Prince de la vie. Que ta lumière brille en nous et glorifie ton Père. Tu conduis ton Église, les prêtres, les diacres, les nouveaux baptisés sur les chemins de la vie nouvelle. Alléluia !
… Ressuscité d’entre les morts. Tu t’es fait reconnaître à la fraction du pain. Illumine-nous que nous mettions en pratique ta Parole afin que le monde te connaisse et soit rempli de ton amour. Donne-nous le feu de la résurrection. Alléluia !
… le Juste, notre Défenseur. Tu te révèles aux Apôtres et tu leur donnes ta paix. Tu apaises ceux qui sont troublés ou découragés. La tristesse, la peur et les pleurs ont disparu car tu apportes au monde la force, la joie et la paix, Alléluia !
Ô Dieu de bonté, nous nous tournons vers toi car tu tiens en ta main toutes choses et tu nous conduis par ta sagesse. — Amen.
Intentions proposées par les Bénédictines de Sainte-Bathilde, de Vanves (92)
Combien de fois faut-il Vous le dire avec style? Je ne veux pas sortir au Baron
Non, non, non, non Je ne veux pas prendre l'air Non, non, non, non Je ne veux pas boire un verre Non, non, non, non Je ne veux pas l'oublier Non, non, non, non Je ne veux pas m'en passer J' veux juste aller mal Y a pas de mal à ça Traîner, manger que dalle Écouter Barbara Peut-être qu'il reviendra
Non, je ne veux pas faire un tour À quoi ça sert de faire un tour? Non, je ne veux pas me défaire De ce si bel enfer Qui commence à me plaire Je n' veux pas quitter mon salon
Non, non, non, non Je ne veux pas prendre l'air Non, non, non, non Je ne veux pas boire un verre Non, non, non, non Je ne veux pas l'oublier Non, non, non, non Je ne veux pas m'en passer J' veux juste aller mal Y a pas de mal à ça Traîner, manger que dalle Écouter Barbara Peut-être qu'il reviendra
Non, je ne veux pas aller mieux À quoi ça sert d'aller mieux? Non, je ne veux pas m'habiller Non plus me maquiller Laissez-moi m'ennuyer Arrêtez avec vos questions
Non, non, non, non Je ne veux pas prendre l'air Non, non, non, non Je ne veux pas boire un verre Non, non, non, non Je ne veux pas l'oublier Non, non, non, non Je ne veux pas m'en passer J' veux juste aller mal Y a pas de mal à ça Traîner, manger que dalle Écouter Barbara Peut-être qu'il reviendra
dans le hall de la Tourette à Tournon-sur-Rhône(07,Ardèche; jusqu'au 13 novembre 2008).
Cette photo est celle de l'affiche et fait partie d'une série appelée "Lentement"
Les étés se suivent ; pour beaucoup, gris, froids et humides ; moroses en général. A oublier rapidement, comme autant de parenthèses que l’on doit refermer au plus vite, en pensant déjà aux saisons suivantes.
Si l’on peut … Car la conjoncture est défavorable. Car la mondialisation est en marche et les inégalités trop flagrantes. Là-bas, au bout du monde, tout comme ici ... Là-bas, en Chine, tout comme aux Etats-Unis, où, paraît-il, la crise fait des ravages …
Le pays a un nouveau dirigeant que l’on voit partout - un peu trop sans doute - et qui s’essaye, vaille que vaille, à cautériser là où il y en a le plus grand besoin. Mais le cœur n’y est plus. La fiche de paie est demeurée identique depuis des années - quand elle n’a pas diminué, malgré les heures supplémentaires -, et le bas de laine a beaucoup rétréci ; chacun le constate et le déplore. Salaire coincé et chômage à la fin du trimestre, peut-être. Qui peut le dire ?
Néanmoins, l’été est là, qui pointe son Soleil entre la fraîcheur et les averses ... Alors, il faut en profiter autant que possible. Ce qui est pris n'est plus à prendre. Les 35 heures - pour ce qu’il en reste - ont cela de bon que l’on peut s’évader plus souvent. Oh ! S’évader … Pas bien loin, et pas bien longtemps … Faut pas se leurrer. Et sans faire d’extras, également. Sans se ruiner ... S'échapper juste un peu. Pour oublier les tracas et s’amuser au plus pressé.
Une soirée entre amis. Un barbecue. Un week-end chez ton frère. Un samedi à la montagne. Quelle belle balade ! Tu te souviens ? Il pleut ... Le gazol à un Euro vingt l'an passé. Un cinquante cette année. Et la bagnole qui avale les départementales avec entrain ... Deux cent mille au compteur. On n’a pas de ronds pour la changer, mais on économisera un peu à partir de septembre. Le camping de ton oncle à Bergerac ... Une semaine à la mer avec les gosses … En août, ça n’a pas de prix.
Des vacances à Arcachon, comme chaque année depuis … Depuis toujours. La même anisette, les mêmes glaçons dans le verre. La même disco qui braille tous les samedis soir … La même planche à voile. Le même sable doré … La même plage. C'est ça ou rien.
Parfums discrets ; impressions fugaces ; petites rengaines d'été vite oubliées ... Derrière le papier photo, le milieu et le bas du pays ; de menus bonheurs et des plaisirs simples. Des heures passées à rien, les yeux rivés dans l’azur du début de saison. Le regard perdu dans le piqueté de la voûte étoilée, certains soirs plus chanceux que d’autres. Des heures passées à rêver dans le gris d’un ciel d’été qui fuit trop vite et trop désespérément.
Les mêmes photos que trente ans auparavant. Les mêmes couleurs qu’au milieu des années soixante-dix.
Mais, désormais, Kevin surfe en wifi sous le parasol. Pas peur du vent. Pendant que Jennifer tchate frénétiquement, le portable en main. Forfait bloqué, évidemment. Tout va bien.
Série de 54 photographies - 2007-2008 - 5 exemplaires numérotés + 2 épreuves d'artiste - Support glacé 320 gr, baryté à l'alumine - Jet d'encres pigmentaires UltraChrome K3
Les Belvédères à découvrir : Pierre Aiguille, des Méjeans, des Planards et du Puy de Serves Du plaisir à perte de vue…
Réputé pour ses vins, ses fruits et son patrimoine historique et géologique, le Pays de l’Hermitage vous accueille et vous invite à la contemplation à travers ses coteaux et balcons. Le circuit des Belvédères vous permet, avec des départs multiples de Tain l’Hermitage, Gervans, Serves et Erôme, de Randonner à travers nos exceptionnels vignobles et d’avoir des point de vue uniques sur notre belle région.
Une Géologie étonnante
Les Balcons de l’Hermitage ont une histoire géologique différente du reste de la Drôme car ils sont nés d’un morceau de Massif Central granitique, isolé par le Rhône. Ainsi, c’est l’action de ce fleuve majestueux qui a crée cet îlot de l’Hermitage que vous pouvez contempler au gré de vos randonnées.
Une architecture à la croisée des chemins.
L’architecture du Pays de l’Hermitage est un mélange d’influence provençale, comme l’attestent les génoises des toitures, dernière limite nordiste de cette architecture. Ce côté Provence est mixé avec des murs souvent composés de galets, comme les secteurs du nord de la Drôme des collines, avec des encadrements en mollasse, le grès tendre local. Une architecture à découvrir.
Des villages chargés d’histoire
Au fil de vos découverte, profitez de la beauté des villages de l’Hermitage. Admirez les sites historiques perchés sur les hauteurs, dont la célèbre chapelle de st Christophe qui domine le vignoble et la ville de Tain. Elle aurait été le lieu de méditation d’Henri Gaspard de Sterinberg qui, de retour de la terrible croisade contre les albigeois, se retira ici. Enthousiasmez-vous également devant celle de St pierre a serves située sous le puissant château-verrou des bords du Rhône. Des vignobles de réputation mondiale
Berceau du fameux vin de l’Hermitage, avec des vins connus depuis l’Antiquité, le Pays de l’Hermitage est autant propice à la découverte qu’a la dégustation. Pas après pas, randonnez a travers le coteau. Sur les célèbres terrasses en pierres sèches patiemment aménagées au fil des siècles, profitez a la fois du paysage de la beauté du vignoble. Parvenu au belvédère de Pierre Aiguille en contemplant la faune et la flore, vous arrivez a un point de vue unique et bien mérité sur le Rhône
Nous reste à découvrir le belvédère du Puy de Serves et à retourner voir les autres par ces routes tortueuses et caillouteuses(la région est pleine de caillous à cause du Rhône qui s'est retiré il y a très longtemps et les a laissés.) à travers les vergers d'abricotiers à perte de vue et parfois les vignes de Crozes Hermitage, un cépage qui porte le nom d'un très joli village.
Le plus intéressant belvédère est celui de Pierre Aiguille où on monte par un sentier et où on trouve une table de lecture du paysage: panorama des Alpes, des villes alentour,de la Vallée du Rhône et même du Mont Gerbier de Jonc(source de la Loire que nous sommes déjà allés voir) au loin et par temps très dégagé.
Fin de la ballade par Tain L'hermitage(Drôme,cf.ci-dessous) où nous allons souvent car c'est la ville la plus proche de chez nous avec Tournon-sur-Rhône(dont j'ai déjà parlé) juste de l'autre côté du Rhône et en Ardèche.
À la pionnière, l'honneur de la grande interview sur 10 pages ! Depuis les années 1970, Dara Birnbaum maîtrise art vidéo, installations et performances, dans l'intention ferme, ainsi qu'elle l'a déclaré, de "reprendre la main face aux média". On a jusqu'au 25 septembre pour visiter l'exposition qui lui est consacrée à Milan, à l'Osservatorio de la fondation Prada. Et l'on a jusqu'au 1er octobre pour savourer au Nouveau Musée national de Monaco, la rétrospective de George Condo intitulée Humanoïdes. Lui aussi pose la question de la culture de masse, pour en extraire des icônes dévastatrices…
De l'autre côté du monde, notre collaboratrice Caroline Ha Thuc, installée à Hong Kong, vivant en Asie depuis de longues années, réfléchit à son rôle de critique d'art dans ce contexte spécifique, contribuant ainsi à notre nouvelle rubrique "La fabrique de la critique d'art".
Retour dans l'hexagone pour fêter les dix ans du Réseau documents d'artistes qui rassemble aujourd'hui 600 artistes. Rencontres et performances Chez Jeanne Barret à Marseille le 17 juin. (Ré)ouvertures à l'Ircam de l'extraordinaire salle polyvalente Espro et de son festival Manifeste, l'occasion d'annoncer que l'institut sera, pour reprendre l'expression de son directeur Frank Madlener, "la flamme allumée" du Centre Pompidou pendant la fermeture de celui-ci. Festival aussi au Bal, une première édition qui accompagne sa plateforme pédagogique désormais bien rodée, la Fabrique du regard. Enfin, visite spéciale de la galerie Papillon où l'on se transmet de mère en fille la poésie, l'humour et la dérision d'artistes particulièrement choisis.
Affaire Bastien Vivès au festival de la BD d'Angoulême, affaire Miriam Cahn au Palais de Tokyo, bientôt jugement du procès attenté à Stu Mead et à son éditeur pour son exposition en 2015 à la Belle de Mai à Marseille. Il ne sera pas dit qu'artpress laisse passer. Dans notre dossier "Liberté de création", Bernard Joubert explique comment associations de défense de l'enfance et extrême droite tentent d'exploiter une loi mal fichue ; Xavier-Gilles Néret et Hector Obalk s'attachent respectivement à l'originalité et aux qualités graphiques de Vivès et de Mead, et Catherine Millet souligne dans son édito la complicité d'une certaine gauche dans cette entreprise de moralisation de l'activité artistique.
Détournons-nous des censeurs qui voudraient javelliser l'humanité, tournons-nous vers les chrétiens qui regardent le mal en face. Dans le "Cahier livres", il est question de saint Paul, "l'enfant terrible du christianisme" selon le titre du livre de Daniel Marguerat, de l'anticonformiste Pasolini, des colères de Charles Péguy, et du "Cinéma mysticum" de Bruno Dumont, grand lecteur de Péguy. Cela en plus de l'actualité littéraire portée par les noms de Florence Delay, Teresa Ciabatti, Valère Novarina, Georges Perec, et d'Yves Bonnefoy qui, comme on dit, "entre dans la Pléiade".
Retrouvez par ici les événements en cours et à venir à Paris, en régions et à l'étranger. Et si vous avez envie que vos événements figurent dans l'agenda d'artpress, juste après nos reviews d'expositions et sur notre site (rubrique agenda artpress), quatre types de modules pour tout budget vous sont proposés. Contact : c.brunet@artpress.fr.
263 404 euros - Le manuscrit autographe du Mythe de Sisyphe d'Albert Camus est passé en vente publique le 11 octobre 2006 chez Sotheby's. (Sotheby's/Rex Features/REX/SIPA)
À Paris, le Musée des lettres et manuscrits rouvre ses portes avec une exposition consacrée à Marcel Proust.
Le Musée des lettres et manuscrits, vitrine de la société d'achat et de revente de manuscrits Aristophil, a rouvert ses portes, mercredi, après avoir fait peau neuve. Jusqu'au 29 août, l'espace sera dédié à un fonds consacré à Marcel Proust. Cent soixante documents, lettres, photos et dédicaces, qui permettent de glaner des détails de la vie mondaine de l'écrivain, des formules inédites, ou des suppliques adressées à sa mère. Gérard Lhéritier, patron d'Aristophil et collectionneur de manuscrits depuis trente ans, promet d'exposer d'autres raretés. Quelque 1 000 lettres, manuscrits, autographes, dessins et éditions originales seront ainsi présentés tour à tour, le papier ne supportant pas les longues expositions.
Einstein et Montgolfier
Dans son fonds, le musée possède ou gère en indivision les correspondances des peintres Manet, Ingres, Monet, Gauguin ou Toulouse-Lautrec, les partitions de Mozart, Chopin, Debussy ou Wagner, les manuscrits des deux Manifestes du surréalisme d'André Breton ou celui de Cellulairement de Verlaine, des lettres autographes de Voltaire, Molière ou Baudelaire.
Récemment, Aristophil a enrichi sa collection en réussissant un coup de maître:l'achat à un collectionneur américain de l'original de la déclaration écrite par Louis XVI à la veille de sa fuite à Varennes, en 1791. Considéré comme le testament politique de Louis XVI, ce manuscrit était sorti de France par l'intermédiaire d'un très grand libraire et demeurait introuvable.
Une autre page de l'Histoire sera exposée:le message annonçant la capitulation nazie et la fin de la Seconde Guerre mondiale, signé par Eisenhower le 7 mai 1945 et adressé aux chefs d'état-major des forces alliées. Côté science, on pourra voir les schémas et des calculs sur la théorie de la relativité d'Albert Einstein ou un manuscrit de Joseph de Montgolfier, daté de 1784. «Nous tournons dans le monde entier pour dénicher des documents signés ou produits par des grands noms, explique Gérard Lhéritier. Je cherche par exemple des lettres de Ronsard ou de Jeanne d'Arc. Heureusement, l'écrit à plusieurs siècles et, en dépit des préemptions faites par les Archives nationales et la Bibliothèque de France, on trouve encore beaucoup de choses.» Quitte à mettre beaucoup d'argent sur la table, comme il a pu le faire notamment sur des manuscrits littéraires.
Son musée, situé en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés, est une structure associative. Il ne bénéficie pas du label Musée de France, qui implique notamment une inaliénabilité des collections. On s'attend donc à revoir certaines pièces sur le marché. Pas forcément les plus exceptionnelles, ce qui entamerait la renommée de ce musée très grand public, destiné aux amateurs, aux publics scolaires, voire aux chercheurs. Une salle leur sera d'ailleurs réservée afin qu'ils puissent y travailler.
Un œil, de l'argent et du savoir
La crise n'a pas affecté le marché haut de gamme du manuscrit. Devant la raréfaction de l'offre, les prix continuent de grimper, grâce à une clientèle solide, passionnée, éclairée et le plus souvent discrète. Gros acheteur dans les ventes publiques ces dix dernières années, Gérard Lhéritier a été un des principaux acteurs de cette ascension, avant de s'éclipser du marché. Ne devient pas collectionneur qui veut. C'est un monde difficile où l'on doit se faire conseiller:il ne faut pas seulement un œil et de l'argent, mais aussi du savoir. «La connaissance littéraire s'atténue. Les pièces phares concentrent donc toute l'attention», remarque Antoine Coron, directeur de la réserve des livres rares de la BNF.
Longtemps parent pauvre de la bibliophilie qui a porté au pinacle les éditions, et encore plus celles originales, le manuscrit attire aujourd'hui par son côté unique et sa provenance pure : celle de l'auteur lui-même. « Vouloir un manuscrit, c'est être au plus près de l'écrivain. C'est une démarche très personnelle, car cela ne se voit pas comme un livre dans une bibliothèque. Le manuscrit est ce qu'il y a de plus vivant dans l'écrit », explique l'expert de Sotheby's Paris, Frédérique Parent.
Le marché du manuscrit a toujours été pointu et le restera. «Mais aujourd'hui, il s'est resserré sur les grands textes, les grands auteurs ou les grands historiens, observe Jean-Claude Vrain, un des libraires les plus actifs de Paris. Il y a des écrivains hors cote, comme Baudelaire, Proust, Céline, Genet, Ionesco, qui vaudront toujours très cher. Alors que d'autres, comme Morand, Mauriac, Gide, Cocteau, vont stagner car l'offre est beaucoup plus large.» Les enchères le prouvent:1,82 million d'euros pour le manuscrit de Voyage au bout de la nuit, de Céline, préempté, chez Piasa en 2001, par la Bibliothèque nationale.
Dispersions fleuves
Plus récemment, en 2009, 300 000 euros pour le manuscrit autographe du chapitre central de Terre des hommes, de Saint-Exupéry, chez Sotheby's. Très attendue, le 5 mai, la lettre de Turgot à Louis XVI exposant son plan de redressement financier de la France (estimé 20 000 à 25 000 euros chez Piasa-Chassaing-Marambat).
On ne reverra plus de sitôt des dispersions fleuves comme celles de Daniel Guérin ou de Pierre Bérès dans les années 1990, qui ont fait exploser les prix. Aujourd'hui, il arrive même que les amateurs rectifient les folies. Lors de la vente du fonds Aupick Ancelle (Narcisse Ancel était le notaire de Baudelaire), en décembre 2009, chez Gros & Delettrez, Les Fleurs du mal de Baudelaire s'étaient envolées à 620 000 euros au marteau. Mais l'acheteur ne s'est jamais manifesté et le manuscrit n'a finalement trouvé preneur qu'à 200 000 euros.
Restent les coups d'éclat. Il y a un mois, la BNF achetait des manuscrits de Casanova au prix astronomique de 7 millions d'euros. Mais l'institution a dû compter sur un mécène qui, contrairement aux usages, a voulu rester anonyme. Selon plusieurs sources, il s'agirait d'un arrangement financier. Ce que la BNF ne confirme pas. « Qui serait choqué par un tel prix pour un maître impressionniste», s'insurge Antoine Coron. Gérard Lhéritier affirme avoir été sollicité par un intermédiaire, l'année dernière, pour acheter ces mêmes manuscrits. À 5 millions d'euros, il aurait refusé…
Musée des lettres et manuscrits, 222, bd Saint-Germain, 75007 Paris. Cat. Proust, Éditions des Équateurs, 28 €.
Choix,traduction et commentaires par Lous Cazamian.
Editions Stock,1946.
Parmi ces poèmes:
The Ecstacy
WHERE, like a pillow on a bed, A pregnant bank swell'd up, to rest The violet's reclining head, Sat we two, one another's best.
Our hands were firmly cemented By a fast balm, which thence did spring; Our eye-beams twisted, and did thread Our eyes upon one double string.
So to engraft our hands, as yet Was all the means to make us one; And pictures in our eyes to get Was all our propagation.
As,'twixt two equal armies, Fate Suspends uncertain victory, Our souls —which to advance their state, Were gone out— hung 'twixt her and me.
And whilst our souls negotiate there, We like sepulchral statues lay; All day, the same our postures were, And we said nothing, all the day.
If any, so by love refined, That he soul's language understood, And by good love were grown all mind, Within convenient distance stood,
He —though he knew not which soul spake, Because both meant, both spake the same— Might thence a new concoction take, And part far purer than he came.
This ecstasy doth unperplex (We said) and tell us what we love; We see by this, it was not sex; We see, we saw not, what did move:
But as all several souls contain Mixture of things they know not what, Love these mix'd souls doth mix again, And makes both one, each this, and that.
A single violet transplant, The strength, the colour, and the size — All which before was poor and scant— Redoubles still, and multiplies.
When love with one another so Interanimates two souls, That abler soul, which thence doth flow, Defects of loneliness controls.
We then, who are this new soul, know, Of what we are composed, and made, For th' atomies of which we grow Are souls, whom no change can invade.
But, O alas! so long, so far, Our bodies why do we forbear? They are ours, though not we; we are Th' intelligences, they the spheres.
We owe them thanks, because they thus Did us, to us, at first convey, Yielded their senses' force to us, Nor are dross to us, but allay.
On man heaven's influence works not so, But that it first imprints the air; For soul into the soul may flow, Though it to body first repair.
As our blood labours to beget Spirits, as like souls as it can; Because such fingers need to knit That subtle knot, which makes us man;
So must pure lovers' souls descend To affections, and to faculties, Which sense may reach and apprehend, Else a great prince in prison lies.
To our bodies turn we then, that so Weak men on love reveal'd may look; Love's mysteries in souls do grow, But yet the body is his book.
And if some lover, such as we, Have heard this dialogue of one, Let him still mark us, he shall see Small change when we're to bodies gone.
John Donne
L'Extase
Là où comme sur un lit un oreiller, Une rive en crue invitait les violettes A reposer leurs testes, Nous nous assîmes, l'un à l'autre tout entiers.
Nos mains étaient fermement cimentées Par siccatif rapide, et de là s'exhalaient, subtil; Nos oeillades enfilaient, et tenaient enlacés Nos regards, sur un collier à double fil.
Ainsi greffer nos mains Restait pour nous unir le seul moyen; Et des images captées dans nos yeux De nostre route les seules lieues.
Comme entre deux égales Armées La Fortune, une victoire indécise balance à attribuer parfois, Nos asmes —qui avaient quitté leurs corps pour leur état rapprocher,— Se tenaient suspendues entre elle, et moi.
Et tandis que là, négociaient nos asmes, Nous, comme gisants restions étendus; De tout le jor nous ne bougeâmes, De tout le jor, de nous, rien ne fut entendu.
S'il en fut un, si raffiné par l'amour, Que langage de l'asme il connut, Et que son esprit se fut nourri de bon amour, Non loin de nous se fut tenu,
Lui —quelle asme parloit, bien qu'il ne put l'apprendre Car les deux pensoient et disoient de mesme,— peut-être put Nouvel élixir prendre, Et repartir bien plus pur qu'il n'éstoit venu.
Cette Extase, de son index (Dit-on), ce qu'aimons nous désigne pour sûr; Par celle-ci, on voit que ce n'était pas le sexe; Nous voyons ce qu'avant nous estoit mouvement obscur:
Mais comme les asmes contiennent à la fois Un mélange de choses qu'elles ignorent, Amour, ces asmes meslées, il les remesle encore, Et chacune ceci, et cela, d'une seule, deux finalement faict.
De violettes un simple transplant, La force, la taille, et la couleur — Tout ce qui étoit pauvre et chétif avant— Connaît regain ,et vigueur.
Mais lors doncque l'amour, l'un à l'autre opère Telle entr'animation, il obtient le croisement, D'une nouvelle asme, étrangère Aux défauts de ses éléments.
Lors nous, qui sommes cette novelle asme éclose, Nous savons de quelle paste nous sommes faicts Car les anatomies qui nous composent Et desquelles nous croissons, ce sont nos asmes, sur quoy rien n'a d'effet.
Mais, O hélas! Tant que vivons l'un et l'autre Nos corps, pourquoi les tenons-nous à mépris? Bien qu'ils ne soient pas nous-mesmes, ils sont nostres Ils sont la sphère, nous sommes leurs esprits.
Nous leur devons reconnaissance Car ce sont eux qu'à nous-mesme unis, nous ont d'abord conviés Nous donnèrent leur vigueur, leurs sens, Et nous sont alliage, non déchets.
Sur l'homme, l'influence du paradis ne se peut si bien étendre, Qu'elle improigne l'ayr d'abord; Car l'asme dans l'asme ne se peut répandre, Qu'elle n'ait avant habité le corps.
Comme notre sang besogne à faire Des Esprits, que le plus semblable aux asmes il veut; Par ce que de tels doigts sont nécessaires Pour nouer de l'homme le subtile noeud;
Ainsi que des purs amants les asmes descendent Jusqu'aux facultés et affections, Que peut-être les sens atteignent et appréhendent, Sinon un grand Prince végète en prison.
Lors, tournons-nous vers nos corps, qu'ainsi le vulgaire Puisse l'amour contempler; Dans les asmes, ont beau s'épanouir des amours les mystères, Reste que le corps est son Livre Révélé.
Et si quelqu'amant, à notre semblance, A compris ce dialogue, d'un seul ja cité, Qu'il nous marque, il verra peu de différence Quand en nos corps serons ressuscités.
Version française par: Gilles de Seze
Image et traduction(qui n'est pas celle que j'ai lue):
Sophie de Villeneuve, rédactrice en chef de Croire
ÉDITO
Un cri du cœur !
Dans l’homélie prononcée lundi dernier lors de la messe célébrée à huis clos dans la chapelle de la maison Sainte-Marthe, le pape François a parlé de la prière. Selon lui, la prière requiert la foi, du courage et de la volonté. C’est ce qui nous est demandé aussi en ces temps si difficiles... Il nous faut la foi, c’est-à-dire la confiance. Confiance en un Dieu qui agit à travers tous ceux qui se dévouent pour les autres. Il nous faut du courage pour accepter ce confinement strict qui nous est si étranger. Il nous faut enfin de la volonté pour continuer à travailler, à nous occuper de nos enfants, de nos proches et de nous-mêmes. Foi, courage et volonté… Un triptyque sur lequel reposer, couronné par la prière, et dont elle est un fruit précieux. Jamais la prière n’a été aussi facilitée. Églises ouvertes et paisibles, messes quotidiennes sur la plupart des sites paroissiaux, temps pour lire, méditer, réfléchir. L’abbé Macaire, à qui on demandait comment prier, répondit : " Inutile de débiter beaucoup de mots. Il suffit d’étendre tes mains et de dire : Seigneur, comme il te plaît et comme tu sais, prends pitié. " Un cri du cœur à reprendre chaque jour…
À force de vivre l’un à côté de l’autre dans le couple, et de se voir tous les jours, on peut avoir l’impression de bien connaître l’autre. Ce faisant, en croyant trop bien voir qui il est, on le perd de vue, la routine s’installe et on devient aveugle aux possibilités d’évolution et de changement. Si on peut faire le tour d’un objet, on ne pourra jamais prétendre avoir fait le tour d’une personne. L’autre demeure un mystère, c’est-à-dire quelqu’un que l’on n’a jamais fini de comprendre et de découvrir. Regarder l’autre avec les yeux que me donne le Christ, c’est consentir à ne jamais enfermer l’autre dans ce que je crois connaître de lui, mais toujours essayer de le voir avec des yeux capables de se laisser surprendre et étonner. Le sacrement du mariage nous y aide et nous ouvre aux concessions mutuelles nécessaires à l’équilibre du couple. Dans la foi, le couple développe ses richesses : respect, complicité, joie de vivre ensemble, force, apaisement, recul nécessaire… Le conjoint devient alors don de Dieu. Je le vois et j’apprends à l’aimer tel qu’il est dans une confiance mutuelle. L’aventure du mariage, c’est ainsi un « chaque jour, je commence ». L’autre sera toujours plus grand que ce que je peux en voir. N’est-ce pas là l’expérience de l’aveugle guéri ? Lorsqu’il reçoit le cadeau de guérison, il cherche à découvrir le visage de Jésus et à entrer dans sa lumière. Il ne prétend pas tout voir, tout savoir, tout comprendre, mais il cherche encore. Il cherche cette lumière qui sera toujours plus grande que lui : gardons les yeux ouverts !
Le musée des Beaux-Arts de Lyon présente une exposition-dossier consacrée au peintre Louis Bouquet (1885-1952) qui compte parmi les figures majeures de la première moitié du XXe siècle à Lyon et est l’un l’un des acteurs principaux du renouveau de la peinture à fresque en France dans l’entre-deux-guerres.
Élève d’Auguste Morisot à l’École des Beaux-Arts de Lyon, puis de Marcel-Lenoir à Paris, collaborateur de Maurice Denis sur le chantier du Théâtre des Champs-Elysées, peintre, graveur et illustrateur, Louis Bouquet s’impose dans l’entre-deux-guerres comme l’un des plus brillants décorateurs français en s’associant la complicité d’architectes de renoms tels que Michel Roux-Spitz, Paul Tournon ou encore Albert Laprade. Son art monumental s’illustre sur les chantiers les plus prestigieux des années 1930 : le salon de l’Afrique au musée des Colonies (1931) et l’église du Saint-Esprit à Paris (1933), le nouvel hôtel de ville de Puteaux (1934), ainsi que la Grande Poste de Lyon (1937).
Si les grands décors du peintre forment la partie la plus visible de son œuvre et firent sa célébrité contemporaine, sa production de chevalet de même que son œuvre gravé restent à découvrir. Autour de la donation de Tristan et Iseult (1921) et du dépôt d’Orphée charmant les animaux (1920), consentis par la famille de l’artiste en 2014, l’exposition se propose d’aborder la question de la résurgence du mythe chez l’artiste au cours des premières décennies du XXe siècle. Les séries magistrales que Bouquet consacre à ses figures héroïques de prédilection – de Piétà (1910), encore redevable à l’esthétique de Maurice Denis, jusqu’à l’Orphée se régénérant à la source primitive africaine du palais des Colonies (1931) – sont autant de témoins de ses spéculations plastiques et poétiques ; les nombreux autoportraits – dont un choix sera présenté dans l’exposition – participant à l’affirmation de cette mythologie personnelle.
Rassemblant près d'une trentaine d’œuvres présentées au public pour la première fois depuis la mort du peintre et issues du fonds familial, de collections particulières et de collections publiques, l’exposition s’attachera notamment à illustrer la diversité des techniques abordées par l’artiste, qu’il s’agisse de la peinture à l’huile, de la fresque, du dessin ou encore de la gravure sur bois.
L’exposition sera également l’occasion des souligner les liens d’amitié qui unirent Bouquet à Joseph Bernard, l’influence du sculpteur se décelant particulièrement dans la production graphique des années 1910-1920.
Le restaurant-salon de thé est ouvert du mercredi au dimanche de de 12h à 19h (le dernier client est accueilli jusqu’à 18h30, heure de dernière commande et dernier encaissement). Service de restauration (pas de service de café ou boisson) entre 12h et 15h. A partir de 15h, il assure uniquement un service boissons. Fermé les lundi et mardi. Réservation : 04 78 39 19 65.
Pierre Charly, apprenti cordier (peut-être d'origine italienne), né aux alentours de 1470, illettré au point de ne pas savoir signer, épouse Guillermette Decuchermois, sans doute âgée ; celle-ci est veuve depuis 1489 de Jacques Humbert, dit Labé (ou L'Abbé [forme la plus ancienne], l'Abé, Labbé, Labbyt), cordier installé rue de l'Arbre sec. Pierre reprend le surnom de Labé, qui est attaché au fonds. Il s'agit d'une raison sociale, et c'est bien ainsi que Louise l'utilisera, comme nom de plume.
Mort de Guillermette. Pierre Charly est alors propriétaire d'un atelier, d'une maison de trois étages et d'un vaste jardin sis rue de l'Arbre sec. Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants.
1515
Pierre Charly épouse en seconde noces Étiennette (ou Estienne) Roybet, veuve Deschamps (alias Compagnon). Il en hérite une propriété, La Gella (« une maison tinailler, colombier, vignes, appelé de la Gela, contenant en vigne XX fosserés », Louise aimera cette propriété et c'est là que sera le jardin décrit par l'auteur des Louenges, mais ce sont ses frères qui en hériteront, de par la volonté de sa mère), et de deux maisons, l'une « tirant de saincte catherine à la porte Saint-Marcel », l'autre « joste le grand chemin de saint-Vincent à la croix Benoiste Gaignet ». La famille possède également une maison dans la « ruette tendant de l'Arbre Sec en rue Pizay », une autre dans la rue de l'Arbre sec et une demeure à Saint-Jean de Thurigneu.
Premiers écrits de Clément Marot. Naissance de Jean Goujon, sculpteur. Avènement de François Ier. Bataille de Marignan. Léonard de Vinci vient résider en France.
1519
Cortès au Mexique
1520
Lyon se veut la « Florence française ».
Naissance de Pernette du Guillet. Entrevue du Camp du Drap d'or entre François Ier et Henri VIII. Luther est condamné pour hérésie. La Sorbonne veut interdire l'étude du grec.
1521
Probable séjour d'Érasme à Lyon. Tour du monde de Magellan Excommunication de Luther Guillaume Budé dirige la Bibliothèque Royale.
1523-1524
Mort d'Étiennette, âgée au plus de 45 ans. Le couple a eu plusieurs enfants : Barthélémy, François, Mathieu, Claudine (religieuse ?) et très probablement Louise.
1520-1524
Naissance de Louise Labé, rue de L'Arbre-sec, au domaine de la Gella [le plus probable], ou à Parcieux-en-Dombes [sans doute pas], où la famille de sa mère avait une propriété, (à l'entour du domaine de la Grange blanche ?). Certains auteurs reculent sa date de naissance jusqu'en 1515, d'autres l'avancent à 1526. Si elle est née en 1524 ou avant elle est très probablement la fille d'Étiennette ; dans le cas contraire sa mère serait Antoinette [ce n'est sûrement pas le cas].
Traduction française de L'Éloge de la Folie d'Érasme
1524
Naissance de Joachim du Bellay Début de la construction du château de Chambord
1525
Pierre Charly épouse Antoinette Taillard, la [probablement jeune] fille d'un boucher (qui jouissaient d'une position sociale supérieure à celle des cordiers), qu'il semble avoir beaucoup aimée. Le couple aura deux enfants, Jeanne et Pierre II Charly, qui héritera du surnom de son père, Labé. Antoinette dictera son testament et mourra en 1571.
Naissance de Pierre de Ronsard. Bataille de Pavie et captivité de François Ier.
1528
Mort de Machiavel. Publication d'un traduction en latin des Dialogues de Lucien de Samosate (Louise s'en inspirera pour le Débat de Folie et d'Amour.)
1529
La grande Rebeyne, révolte des pauvres de Lyon (29 avril). Naissance de Brueghel. Paix des Dames à Cambrai.
1530
Entrée des enfants de François Ier à Lyon. Création du Collège des lecteurs royaux (futur Collège de France). Confession d'Augsbourg.
1531
Première édition des Triomphes de Pétrarque en français
Possible date de naissance de Clémence, fille de Claude de Bourges, seigneur de Villeurbanne, Lieutenant Général du Piémont, contrôleur des finances ; poétesse et musicienne, elle sera l'amie de Louise. Ses vers sont perdus. Publication du Pantagruel de Rabelais chez Claude Nourry Publication des Oeuvres Toscanes, un recueil d'élégies latines de Luigi Alamanni.
1533
En tant que « maître des métiers », Pierre Charly est un des quarante fondateurs de l'Aumône générale de Lyon. Il est également membre de la Confrérie du Saint-Esprit. Il contribue aussi à la création du Collège de la Trinité, où furent mis en application les grands principes de la pédagogie humaniste.
Pseudo-découverte d'un prétendu tombeau de Laure de Noves en Avignon par Maurice Scève. Naissance de Montaigne. Mort de L'Arioste. Publication du Platon de Marsile Ficin. Mariage du futur Henri II avec Catherine de Médicis. Prise de Cuzco par Pizarro.
1534
L'éducation de Louise semble avoir été particulièrement soignée, à l'italienne, peut-être par un précepteur [Antoine Fumée ?, ce dernier fut en tout cas son maître à un moment donné.], peut-être au couvent de La Déserte dans le quartier de La Gella. [Est-ce là qu'elle rencontra Clémence de Bourges et l'érudit Jean de Vauzelles ?] Elle apprit à lire et à écrire, le latin, l'italien peut-être l'espagnol, mais ni le grec ni l'allemand ; l'art de broder ; probablement l'escrime et l'équitation avec ses frères François et Mathieu, respectivement maître d'armes et cavalier/conducteur d'attelage. [Il est possible qu'elle ait plus tard participé à des tournois à Lyon.] Ce n'est sans doute qu'à partir de 16 ans qu'elle commença l'apprentissage de la musique.
Rabelais publie Gargantua. Fondation de la Compagnie de Jésus par Ignace de Loyola. Affaire des Placards : des affiches critiquant la Messe sont apposées jusque sur la porte des appartements du Roi à Amboise ; il s'agit d'une provocation des milieux catholiques extrémistes, mais les humanistes doivent être très prudents ou s'éloigner.
1535
Rabelais renvoyé de l'Hôtel-Dieu pour avoir quitté deux fois son poste sans avoir demandé de congé. Genève adopte la religion réformée
1536
Louise fait la connaissance de Marot dans le salon de Guillaume Scève, le frère de Maurice. Possible liaison entre eux, ou du moins amour de Marot envers la Belle Cordière.
Édition de l'Adolescence clémentine par Étienne Dolet. Ce dernier ne respecte pas les demandes de Marot, qui se brouille avec lui. Publication du Dictionnaire latin-françois de Robert Estienne
Louise revoit Marot lors d'un des passages de ce dernier à Lyon.
Mort de Jean Clouet. Naissance du Greco. Contrat d'édition entre Michel Servet et quatre libraires pour une Bible en six volumes. Calvin s'installe à Genève
1542
Selon un biographe contemporain (Guillaume Aubert ?), Louise aurait repoussé l'amour d'un vieux « poète romain » qui s'en alla mourir en Espagne [Luigi Alamanni ? Marot ?], et serait tombé amoureuse d'un « homme de guerre ». Certains auteurs identifient ce dernier avec le dauphin (futur Henri II), qui traverse Lyon pour aller assiéger Perpignan, ou [et c'est évidemment plus probable] avec un gentilhomme de la suite royale. Selon une légende, Louise aurait pris part, en habits masculins, au siège de Perpignan sous le nom de « capitaine Loys ».
Publication de La Parfaicte Amye d'Antoine Héroët ; mais le texte est écrit depuis 1536. Premiers vers de Ronsard
1543
Pierre Charly, malade depuis un an, fait son testament (15 août). Barthélémy est mort à cette date.
Mort de Copernic et parution de son De Revolutionibus orbium coelestium.
Publication d'une traduction des Azolains de Bembo en français (Louise en sera influencée pour le Débat de Folie et d'Amour). Traité de Crépy (fin de la guerre avec Charles Quint).
1545
Louise tient salon littéraire, comme avant elle Jean de Vauzelles, Guillaume et Maurice Scève et Pernette du Guillet. Participeront à son salon
des avocats, de riches Italiens, des savants et érudits, des capitaines, au moins un prêtre, etc.
Mort de Pernette du Guillet et publication posthume des Rymes. Massacre des Vaudois du Lubéron. Début du concile de Trente.
1546
Première édition du Tiers Livre de Rabelais Publication du De Amore de Marsile Ficin (Louise connaissait ce texte). Mort de Luther. Étienne Dolet pendu et brûlé place Maubert. Début de la reconstruction du Louvre
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