Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
La Voie Lyonnaise n°1 : le 1er kilomètre inauguré
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Les événements comme tout ce que j'aime(2 e partie ce blog) inspire ce que j'écris comme
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Le jeudi 27 avril 2023 de 11h30 à 12h00, les élèves et les professeurs assisteront à un concert découverte sur la cour du site de Givors.
Présence OBLIGATOIRE, merci d'accompagner vos élèves sur la cour en gravier (côté préau) pour 11h20 et de rester avec eux jusqu'à la fin du concert.
Pour la vie scolaire, merci d'accompagner aussi les élèves sur le même créneau et donc de ne pas faire manger les DP à 11h05. Ils attendront la fin du concert.
Évènement exceptionnel : le carillon ambulant de Douai s’invite fin avril à Saint-Thomas d'Aquin et dans la région lyonnaise pour toute une série de concerts accompagnée par la Maîtrise Saint-Thomas d'Aquin !
Cette année, quelques jours après Pâques, la Maîtrise Saint-Thomas d’Aquin propose un concert original et inédit avec un carillon ambulant de 53 cloches et plus de 130 chanteurs ! Une journée pédagogique afin de faire découvrir cet instrument original aux 4 200 élèves du Centre scolaire Saint-Thomas d’Aquin répartis sur 4 sites (Givors, Mornant, Oullins et Saint-Genis-Laval) (Voir pièce jointe)
Cette année, quelques jours après Pâques, la Maîtrise Saint-Thomas d’Aquin propose un concert original et inédit avec un carillon ambulant de 53 cloches et plus de 130 chanteurs ! Deux journées pédagogiques afin de faire découvrir cet instrument original aux 4 200 élèves du Centre scolaire Saint-Thomas d’Aquin répartis sur 4 sites (Givors, Mornant, Oullins et Saint-Genis-Laval) et une journée avec 2 concerts à Grézieu-la-Varenne puis sur l’esplanade de la Basilique Notre-Dame de Fourvière !
LE CARILLON AMBULANT DE DOUAI (59) est l'un des 18 carillons itinérants au monde. Fort de ses 53 cloches pour un poids total de 4 045 kg, il a été construit en 2004 et occupe la 3e place du podium mondial en termes de nombre de cloches ! Cet instrument de plein air peut s’adapter à des projets très divers, en solo ou en association, avec d’autres ensemble musicaux. La venue du carillon ambulant est la garantie d’un moment unique et original de poésie et d’émotion ! Un répertoire vaste et adapté allant de la musique de la renaissance à des musiques actuelles permet de découvrir les nombreuses facettes de l’instrument.
LA MAÎTRISE SAINT-THOMAS D’AQUIN (69) est une structure proposant un enseignement musical pour les chanteurs élèves et adultes du Centre scolaire Saint-Thomas d’Aquin ainsi que des écoles primaires Fleury Marceau à Oullins et Saint-Charles à Charly. La Maîtrise Saint-Thomas d’Aquin est la Maîtrise de la Basilique Notre-Dame de Fourvière et participe activement au rayonnement musical de la Basilique ainsi qu’à la vie culturelle lyonnaise avec la participation à de nombreux évènements. Ce sont plus de 130 chanteurs, qui, au-delà du savoir-faire vocal, se voient ouvrir les portes de la confiance en soi, de l’écoute, de l’autonomie, de l’esprit d’initiative et de la vie en groupe. De fait, l’aspect musical du chant est indissociable de l’aspect humain. À chaque âge son chœur : les Pré-Maîtrises (du CE1 au CM2), Les Petits Chanteurs (de la 6e à la 3e), Le Chœur d’adultes (à partir de 16 ans).
CLÉMENT PERRIER, direction musicale
Clément Perrier est le chef de chœur de la Maîtrise Saint-Thomas d’Aquin depuis 2019. Il entame l’étude de la musique avec l’accordéon et la pratique du chant choral à l’âge de 6 ans, à La Chanterie de Lyon, chœur d’enfants membre du mouvement À Cœur Joie. À l’âge de 10 ans, il commence à jouer en autodidacte sur le carillon de Grézieu-la- Varenne. Il a passé avec succès plusieurs examens de la Guilde des Carillonneurs de France et de la Classe de carillon du Château des Ducs de Savoie sur le grand carillon de Chambéry. En 2014, il accède à la fonction de chef de chœur à La Chanterie de Lyon. Deux ans plus tard, il réussit
l’examen de la liste d’aptitude des organistes du Diocèse de Lyon et est nommé organiste titulaire de l’orgue de l’église Notre-Dame de Bon-Secours à Lyon 3e. Il devient cette même année carillonneur titulaire du carillon de 36 cloches de Grézieu-la-Varenne et joue régulièrement le carillon de l’Hôtel de Ville de Lyon. Clément fait partie de la Commission d’Art sacré du Diocèse de Lyon depuis 2017. Organiste et carillonneur de formation, il est régulièrement invité à donner des concerts en France et à l’étranger. En 2022, il est nommé Maître de Chapelle de la Basilique Notre-Dame de Fourvière et assure la vie musicale de la Basilique
ÉLIZABETH VITU, carillonneur
Élizabeth Vitu a étudié le carillon pendant neuf ans avec Charles Chapman, carillonneur de Luray (Virginie). Durant cette période, elle a souvent assisté aux séances de travail avec les compositeurs Johan Franco et LaSalle Spier. Elle a poursuivi ses études à l’université de Hollins (Virginie) où a été créé spécialement pour elle, un diplôme de carillon. Durant ces quatre années, ses professeurs ont été Jammes Leland, Roy Hamlin Johnson, John Diercks ainsi que Milford Myhre lors d’un stage intensif en Floride. Après avoir obtenu son diplôme avec honneurs, elle a étudié avec Jacques Lannoy à l’École Française de Carillon de Douai (France). Depuis 1997, elle joue le carillon de la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan. En 2006, elle est nommée carillonneur-attitré par l’Évêque de
Perpignan-Elne. En 2014, elle est nommée assistante-carillonneur à l’église Saint-Vincent de Carcassonne. Élisabeth est chargée de la programmation du Festival international de carillon de Perpignan. Elle a publié et édité de la musique pour carillon en Angleterre et aux États-Unis. Elle est régulièrement invitée à donner des concerts en Europe et aux Etats-Unis. Depuis 2011, Élizabeth est professeur de carillon et campanologie au Conservatoire à rayonnement régional Perpignan- Méditerranée. Pour mieux apprendre les nouvelles techniques et se perfectionner, elle a repris ses études de carillon, campanologie, composition et improvisation à l’École Royale de Carillon de la ville de Malines (Belgique) avant d’obtenir son diplôme avec mention en juin 2016.
"Etaler le 8 décembre sur quatre jours, c'est un truc d'hérétique", s'agace notre contributrice Marie-Caroline Missir, journaliste chef des infos à L'Express. Cette lyonnaise d'origine déplore l'évolution, année après année, d'une fête autrefois confidentielle.
LYON- "Il y a une vingtaine d'années, les lyonnais mettaient discrètement sur leur fenêtre un petit lumignon. Nous seuls savions ce que ça voulait dire", se souvient notre contributrice. Depuis, la Fête des Lumières a pris de l'ampleur.
Pacmanise me - Place Sainte Anne - Theorz Crew
Quatre millions de visiteurs, quatre jours de festivités, un événement internationalement prisé: la Fête des Lumières, ce n'est plus ce que c'était. Et ça n'a plus grand-chose de lyonnais.
Parce que le lyonnais, si chauvin soit-il, aime la discrétion et fuit l'ostentation. En bonne lyonnaise, exilée dans la capitale, je veux plaider pour un retour aux origines. Certes, la Fête des Lumières a permis de parler de Lyon autrement que pour le saucisson ou les bouchons, mais où est passée l'âme du 8 décembre?
Pour commencer, le 8 décembre ce n'est pas le 9, le 10 ni le 7. C'est le 8. Point final. Etaler le 8 décembre sur quatre jours, c'est un truc d'hérétique.
Ensuite, le 8 décembre, pour tous ceux qui sont nés dans les années 70, consiste surtout à essayer de glisser un lumignon dans un pot de yaourt en verre pour les installer sur sa fenêtre. Tout lyonnais qui se respecte saura de quoi je parle. L'opération suppose surtout une consommation effrénée de laitages d'une marque bien connue, des semaines durant. Et tout lyonnais qui se respecte en garde une sainte horreur des yaourts nature.
Le 8 décembre, à l'origine, c'est une histoire de peste noire et de Vierge Marie
Il y a une vingtaine d'année, le 8 décembre était une fête pour initiés. L'idée que l'on puisse en parler dans les medias nationaux à grand renfort de communication et d'opération touristique était inenvisageable. Cela nous conférait, à nous lyonnais, une aura de mystère, un lien invisible et sacré, bien au delà du Parc de la Tête d'Or. Tous les lyonnais, partout dans le monde, mettaient discrètement sur leur fenêtre un petit lumignon. Et nous seuls savions ce que ça voulait dire.
Le 8 décembre dans les années 80 c'était l'occasion de manger des merguez et des marrons chauds, avec, les bonnes années, un concert de Jean-Michel Jarre. Personne ne savait ce que c'était, hormis de la Croix-Rousse à Bellecour, et c'était très bien comme ça.
Enfin, le 8 décembre, à l'origine, c'est une histoire de peste noire et de Vierge Marie. Cela n'a pas grand-chose à voir avec les plasticiens branchés et les cars de touristes australiens. Tous les lyonnais le savent: oui, la ville a été sauvée de la grande peste par la maman du petit Jésus (qui à Lyon est aussi un saucisson). Et c'est pour cette raison qu'un grand "Merci Marie" en lettre capitale est allumé aux pieds de la Basilique de Fourvière....J'ai longtemps cru que c'était moi qu'on remerciait.
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
"Lyon est mon Rimini à moi", annonce Bertrand Tavernier, allusion à la ville natale de Fellini. Il y est né en 1941, y a tourné trois films, deux fictions (L'Horloger de Saint-Paul, en 1973, d'après un roman de Georges Simenon, et Une semaine de vacances, en 1980) et un documentaire (Lyon, le regard intérieur, en 1988 pour FR3).
"Mes premiers souvenirs de cette ville sont des impressions liées à des sons. Le bruit des bombes pendant la guerre, qui provoquait notre repli dans un abri situé dans le jardin. Celui des fusées éclairantes qui annonçait l'entrée des troupes américaines, en 1944. Mes parents m'avaient fait monter sur la terrasse de la maison que nous habitions alors, rue Chambovet, à Montchat. Je n'ai jamais pu, par la suite, séparer la notion de lumière de toutes ces émotions, tout ce tumulte, toute une vie qui semblait renaître.
Lyon m'est aussi apparu comme une ville magique à cause de ses tramways. J'ai appris à lire et à compter avec eux, je connaissais par coeur leurs numéros, leurs lignes, les trajets, les arrêts : Tassin-la-Demi-Lune, les Cordeliers, le Gros-Caillou, les Trois-Renards. Enfin, Lyon est liée aux appartements ou aux propriétés où ont habité les gens de ma famille. Là encore, je me souviens des sons : les craquements de parquet, les échos venant des pièces un peu lointaines, le bruit de la machine à faire des bugnes... Et puis aussi les rais de lumière filtrés par les volets, les grands corridors désertiques et sombres. Toute une atmosphère que j'ai voulu recréer dans Un dimanche à la campagne.
Mes parents ont quitté Lyon quand j'avais 5 ans, mais j'y suis revenu souvent, et à chaque séjour je me replongeais dans un univers qui n'avait pas les mêmes valeurs que celles auxquelles j'étais habitué, une ambiance assez religieuse. Je me revois en train d'aider à faire des meringues pour des ventes de charité, ou des promenades au parc de la Tête-d'Or où je ramassais des marrons pour les donner à manger aux biches.
Henri Béraud disait à propos de Lyon : "C'est la ville des sentiments secrets et des amours fidèles." Moi j'aime faire des films qui, derrière leur exubérance, soient un peu secrets. Et je me sens à l'aise dans cette ville mystérieuse. Une ville dont on n'arrive pas à percer les murs. Au détour d'une rue qui ne paie pas de mine, vous tombez sur une cour aux couleurs florentines, vous découvrez des murs ocre, une tour rose. Lyon a mauvaise réputation à cause de sa bourgeoisie, mais au-delà de ses quartiers riches, c'est une ville extrêmement généreuse. Quand j'ai tourné L'Horloger de Saint-Paul, j'ai voulu détruire certains clichés. Montrer Lyon en évitant Fourvière ou la place Bellecour. J'ai voulu retrouver l'atmosphère de ces appartements aux plafonds hauts, de ces cours d'où l'on entend les enfants faire des gammes, de ces restaurants aux tables en marbre.
On associe trop souvent Lyon à la gastronomie, au gangstérisme, à la soierie. Dans Lyon, le regard intérieur, j'ai voulu évoquer un autre Lyon, de manière oblique, avec des voix, celle de mon père René (résistant, fondateur de la revue Confluences, comme l'atteste aujourd'hui une plaque à l'endroit de la maison de Montchat, rasée), un homme dont l'attitude, la pudeur, l'ironie me semblent incarner la ville, celle de Gabriel Chevallier, écrivain méconnu. Lyon s'est bonifiée ces dernières années, depuis Michel Noir. Elle s'est mise enfin à intégrer son passé. Longtemps par exemple, le seul hommage rendu aux frères Lumière était un monument érigé sur la place de Montplaisir, bâti à ses frais par le ferrailleur mécène Napoléon Bullukian."
D’abord responsable de la publicité et de la signalétique au sein de la compagnie des Omnibus et Tramways de Lyon (future société lyonnaise de Transports en commun), Jean Arrivetz est ensuite chargé du lancement commercial du métro de Lyon et de celui de Lille. Il participe aujourd’hui à la création de plusieurs chemins de fer touristiques. Passionné de longue date par l’histoire des transports à laquelle il a notablement contribué, il apporte, à l’occasion de cette exposition, un éclairage précieux sur le fonds de la société lyonnaise de Transports en commun, remis à titre de don, aux Archives municipales de Lyon par cette Société en 1995.
* * *
L’histoire des transports en commun constitue un témoignage très typique de chaque époque et de chaque région. Cette activité présente beaucoup d’intérêt du fait de sa présence au coeur des villes et parce que de nombreuses techniques y ont été employées. Son étude permet de comprendre l’évolution des déplacements de personnes, l’une des clés de l’urbanisme.
À cheval sur la technologie et la sociologie, les archives des transports en commun s’adressent à deux sortes de publics :
- d’une part, les chercheurs, tentant de voir clair dans l’évolution compliquée des méthodes et des structures. Ils sont peu nombreux mais souvent dotés de forts pouvoirs de préconisation ;
- d’autre part, les " amateurs " généralement passionnés mais soucieux de se rattacher à une continuité historique, voire à se grouper en associations ou même en groupes de pression.
Cette double clientèle induit deux types de demandes :
- l’une portant sur un aspect technique, rigoureux, comptable de l’évolution du sujet ;
- l’autre recherchant un aspect humain, populaire, voire sentimental de l’insertion des transports en commun dans la ville.
Pratiquement, l’archivage de ceux-ci comprend :
- des documents écrits : traités, licences, études. Ils sont souvent officiels et confinés dans les archives privées des entreprises intéressées (hélas !).
- des plans et photographies. Ils sont soit d’origine commerciale ou professionnelle (presse), soit issus de collections particulières, souvent plus instructives que la perfection des sources officielles.
- des films et vidéos, trop peu nombreux mais très instructifs vu le caractère dynamique des transports au coeur de la cité. C’est un problème différent.
L’organisation de cette conservation après 150 ans de transports urbains peut paraître tardive, mais il est encore temps d’en sauvegarder l’essentiel. La présente exposition permettra de dresser un panorama clair de cette activité très populaire, trop longtemps considérée comme un regrettable sous-produit de l’urbanisme alors qu’elle peut en être l’une des gloires.
Un enseignement par l’image ou cinq exemples de lecture à partir des archives photographiques de la société lyonnaise de Transports en commun.
La machinerie du funiculaire Croix-Paquet (1891-1973)
Type de la photo technique mais qui peut parfois être humanisée par l’apparition du machiniste. Cette photo montre un aspect inconnu du funiculaire sous le boulevard de la Croix-Rousse.
Un autobus PCR
Type de la photo officielle diffusée à la presse, montrant le dernier-né des autobus comme un véhicule avant-gardiste... alors qu’il était déjà dépassé techniquement et commercialement.
L’avenue Berthelot le 26 ami 1944
Type de la photo historique.
L’absence de toute humanité souligne le drame : tous les voyageurs de la remorque ont été tués l’instant d’avant par une bombe.
Fourvière vers 1910
Type du document unique mais involontaire.
Cette photo, qui se voulait touristique, est la seule où l’on voit la remorque corbillard du tramway de Loyasse. Or c’est un témoignage unique dans l’histoire funéraire mondiale : le seul endroit où la famille passait en tête du convoi (dans la motrice) alors que le défunt était placé en queue (dans la remorque).Bibliographie
Jean ARRIVETZ, Histoire des transports à Lyon, Lyon, Graphisme, édition, réalisation, 1965, 150 p.
Jean ARRIVETZ, " Les funiculaires de Lyon ", Rive Gauche, n° 138, septembre 1996, pp. 28-29.
Jean ARRIVETZ, Lyon du tram au tram, Chanac, La Régordane, 2001, 120 p.http://www.archives-lyon.fr/static/archives/contenu/64parcours/Recherch/arrivetz/texte.htm
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Le Musée de l'Imprimerie est l'un des cinq musées de Lyon. Ses missions principales sont d'enrichir, de conserver, de documenter et de valoriser auprès de divers publics le patrimoine livresque et graphique.
Il est situé dans l'ancien Hôtel de la Couronne qui fut le premier Hôtel de Ville de Lyon.
Cour Maurice Scève, ramenée en cartes postales
Édifié au milieu du XVe siècle, c’est à l’époque une demeure privée. La première trace écrite dans les archives date de 1493, le prieuré (monastère) de Charlieu étant alors cité comme propriétaire de la « Maison de la Couronne ». Le bâtiment appartient ensuite successivement aux familles de Varey, de Faye, de Thou, toutes grandes familles marchandes lyonnaises.
Le prévôt des marchands (comparable à un maire actuel) et les échevins (équivalents aux conseillers municipaux d’aujourd’hui) en font l’acquisition en 1604, afin d’y installer la Maison de Ville. La première était alors située au 3, rue de la Fromagerie toute proche, mais elle devenait trop exigüe. Cette nouvelle maison commune abrite les bureaux de police et de santé ; on y organise également les préparatifs des visites royales, comme celle de Louis XIII en 1622.
Le 12 mars 1643, on y rédige le fameux vœu à Notre Dame : la peste menaçait et les échevins demandèrent sa protection à la Vierge en faisant voeu d’aller... « toutes les fêtes de la nativité de la Vierge, qui est le huitième jour de septembre, sans robes, néanmoins avec leurs habits ordinaires, en la chapelle de Notre-Dame de Fourvière, pour y ouïr la sainte messe, y faire leurs prières et dévotions à ladite Vierge, et lui offrir, en forme d’hommage et reconnaissance, la quantité de sept livres de cire blanche en cierges et flambeaux, et un écu d’or au soleil. Et ce pour disposer ladite Vierge à recevoir en sa protection particulière la ville de Lyon ».
L'Hôtel de la Couronne, devenu à son tour trop petit, est vendu en 1646 à l’architecte de la ville Simon Maupin, à qui l’on doit les plans du nouveau et beaucoup plus vaste Hôtel de Ville, sis place des Terreaux. Le consulat des échevins quitte la rue de la Poulaillerie en 1654. Peu d'informations subsistent de cette époque jusqu'au XIXe siècle. On sait cependant qu’un imprimeur s’installe dans la cour. Quelques aménagements sont réalisés en 1860 suite au percement de la rue de l’Impératrice (actuelle rue du Président Edouard Herriot). Le Crédit Lyonnais s’installe dans cet îlot urbain en 1863 et classe ses archives dans l’Hôtel de la Couronne.Il cède le bâtiment à la Ville de Lyon en 1956, et des travaux sont alors effectués en vue de l’ouverture d’un musée. C’est ainsi que le maire Louis Pradel inaugure le Musée de la banque, à l’occasion du centenaire du Crédit Lyonnais (1963).
Un an plus tard, en 1964, c’est l’ouverture au public du Musée de l’imprimerie et de la banque, dirigé jusqu’en 1975 par Maurice Audin, maître-imprimeur et spécialiste lyonnais de l’imprimerie, avec le concours d’André Jammes, librairie Paul Jammes à Paris, et d’Henri-Jean Martin, conservateur en chef des bibliothèques de Lyon.La création d’un tel musée à Lyon se justifiait par l’importance de la ville comme centre de production et de commerce de livres aux XVème et XIXème siècles. Les collections concernant la banque étant restées très modestes, la salle de la Banque est supprimée dans les années 1990.
L’ensemble est organisé entre la rue des Forces (anciens ciseaux pour tondre le drap), relié par une traboule à la rue de la Poulaillerie (on y échangeait les volailles, ou, plus précisément, les poulailles, jusqu'au milieu du XIXe siècle), autrefois nommée rue Maudicte (ainsi, sur le plan de 1550) en souvenir du marchand drapier Pierre Valdo, prêchant la foi vaudoise, considérée comme hérétique.
Le Musée se trouve proche du quartier historique des imprimeurs lyonnais (autour de la rue Mercière, dès le XVe siècle) et, depuis 1998, au sein de la zone classée Patrimoine mondial par l’UNESCO, dans un tissu urbain très dense, le Musée étant lui-même installé dans deux immeubles mitoyens autour de la cour.
Vital de Valous décrit l’ensemble dans son ouvrage Les Anciens Hôtels de Ville ou Maisons Communes de Lyon, paru en 1862 : « Cet immeuble, situé entre la rue des Forces et la rue de la Poulaillerie, contenait cinq corps d’hostel avec deux cours, jardin clos de haultes murailles, estables, et fenières, sa principale issue était sur la rue de la Poulaillerie. Les restes de cet édifice sont encore dignes de fixer l’attention des curieux, non seulement à titre de témoignage matériel, le seul subsistant, d’une demeure municipale, mais comme spécimen de plus en plus rare de l’architecture privée de la fin du XVe siècle ».
L’édifice présente toujours de nos jours une allée avec une voûte entrecroisée de belles nervures, une cour à galeries ovales supportées par deux arcs, une tour abritant un escalier à vis éclairée par des fenêtres à meneaux et surmontée d’un toit polygonal. Plus récente est la grille d’entrée, décorée de caractères d’imprimerie.
Sur un mur de la cour, une oeuvre du sculpteur Philippe Lalyame (XVIIIe siècle) présente des lions et les figures du Rhône et de la Saône sur un fronton brisé. Au centre, une inscription en latin gravée sur pierre rappelle que le consulat de ville a tenu assemblée ici dès 1604.
En 1611, les Tables Claudiennes sont installées dans la cour ; elles correspondent à une plaque de bronze en deux fragments retrouvée en 1528 sur les pentes de la Croix-Rousse, et présentant le texte du discours de l’empereur Claude (natif de Lugdunum) en 48 : il s’y prononce pour l’admission des Gaulois au sein du Sénat romain. Gravée à Lyon, cette plaque était exposée dans le sanctuaire des Trois Gaules. Une fois retrouvée, elle a d’abord été placée dans la Maison de Ville rue de la Fromagerie, puis ici dans la cour, ensuite à l’Hôtel de Ville des Terreaux, avant d’être définitivement déposée au musée gallo-romain de Fourvière. C’est une copie qui est désormais visible dans la cour Maurice Scève (vers 1501-1570), nommée ainsi en l’honneur du chef de file de l’école lyonnaise de poésie.
Le Musée a reçu en 2005 l’appellation Musée de France. Il est aujourd’hui l’un de grands musées d’Europe dans son domaine. Le Musée a considérablement enrichi ses collections au cours de son demi-siècle d’activité et occupe presque le double de l’espace au moment de son ouverture. 1.200 m2 sont consacrés aux expositions permanentes et temporaires et aux activités pédagogiques, qui mobilisent une dizaine d’intervenants spécialisés, accueillant jeunes et adultes tout au long de l’année pour des ateliers graphiques et des visites scolaires.
Entre autres richesses, le musée dispose de fonds documentaires spécialisés :
http://www.imprimerie.lyon.fr/imprimerie/sections/fr/documentation/fonds
Le musée a aussi fait mettre en ligne le corpus typographique français recense les polices de caractères dessinées en France entre 1850 et aujourd’hui :
http://collections.bm-lyon.fr/mil/search
Information sur les exposition, événements, ateliers, conférences :
http://www.imprimerie.lyon.fr/imprimerie/sections/fr/activites
Afin de préparer efficacement son anniversaire, le Musée de l’imprimerie travaille actuellement à renouveler tant sa signalétique que la présentation de ses collections permanentes. La refonte muséographique, qui occupa l’équipe scientifique du Musée jusqu’au 2e trimestre 2014, permet à la collection permanente d’évoquer la chaîne graphique de façon chronologique et synthétique, en présentant conjointement, pour chaque époque, les imprimés et leurs usages. Dans ce nouveau parcours, le Musée intègre les XIXe, XXe et XXIe siècles, afin de répondre aux interrogations d’un public sensibilisé – grâce à la bureautique et à la PAO – à l’importance du design graphique dans la vie de tous les jours.
En 2014, le Musée prend l’appellation de Musée de l’imprimerie et de la communication graphique.
Il est membre de l'Association of European Printing Musems - www.aepm.eu/englisch/
MUSEE DE L'IMPRIMERIE
13 rue de la Poulaillerie 69002 Lyon
Tel : 04 78 37 65 98
www.imprimerie.lyon.fr
http://www.patrimoine-lyon.org/la-presqu-ile/terreaux-cordeliers-2/le-musee-de-l-imprimerie
La place des Terreaux | |||
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Le couvent bénédictin des Dames de Saint Pierre aux Terreaux s'installe juste au sud, autour de l'abbaye Saint-Pierre, fondée au 6ème siècle. Il accueille alors les filles de la noblesse, puis celles de la haute bourgeoisie de la ville. La renommée de ce couvent rayonne alors dans toute la région. Il comporte plusieurs édifices entrecoupés de cours et de jardins. Au sud, l'église s'élève sur un porche. Surmontée d'un clocher, elle est dôtée d'une belle nef, d'un transept au bord arrondi et d'une abside à 5 pans. A la Renaissance, les fortifications sont repoussées plus au nord ; les fossés sont comblés et deviennent un espace propice à l'entraînement : arquebuses et arbalètes s'y entrechoquent.. Des marchés - de porcs notamment - s'installent. Une grande boucherie les " concurrence ". Le XVIIème siècle amène de nombreux changements : le terrain est pavé et devient une place publique. C'est notamment là qu'ont lieu les peines capitales. Des noms célèbres perdent la tête sur cette place, la Place de Grève. Cinq-Mars et de Thou sont exécutés le 22 septembre 1642. Le quartier devient aussi le centre de la vie administrative avec la construction, sur le côté est de la place, de l'admirable Hôtel de Ville (1645-1651) par Simon Maupin. Aidé du mathématicien Girard Desargues, il réalise un édifice de plan rectangulaire composé de 4 pavillons avec un beffroi enserrant une cour d'honneur. Il y adjoint une cour basse ainsi qu'un étonnant escalier à vis sans noyau central. Malheureusement, le bâtiment est partiellement ravagé par un incendie , l'escalier est détruit et, en 1700, l'architecte Jules Hardoin-Mansart, dont le nom est associé au chef d'œuvre architectural français, Versailles,. surélève d'un étage la façade rénovée est. Au siècle des travaux, succède celui de la richesse. Avec le XVIIIème siècle, le quartier se peuple de bourgeois, négociants et autres affairistes se retrouvant dans les cafés nouvellement ouverts sur la place. Trois siècles plus tôt, la Place est déjà le lieu à la mode ! Il faut s'y montrer et, bien sûr, être vu. Brandissant l'étendard de l'hygiènisme et de l'assainissement, le préfet Vaïsse - à qui l'on doit le percement de la rue imperiale qui deviendra, par la suite, la rue de la République - entreprend de grands travaux au XIXème siècle, Les Terreaux sont reliés à Bellecour par l'aménagement des rues Paul Chenavard et Edouard Herriot. A l'ouest, des immeubles sont démolis. Peuvent être alors créées les rues (actuelles) de Constantine et d'Algérie. Cent ans plus tard, nous sommes en 1992, elle est à nouveau déplacée, cette fois-ci, au nord de la place, en face de l'entrée du musée des Beaux-Arts. Cette modification d'emplacement est liée à la construction d'un parc automobile souterrain et à la rénovation complète de la place par Christian Drevet et Daniel Buren. Des colonnes faisant face au Palais Saint Pierre , 69 mini fontaines - Lyon n'est-elle pas la préfecture du Rhône ! - de lumière et de marbre, une harmonie des couleurs gris, blanc et noir ainsi qu' un jeu de lumière, changeant en fonction de l'heure de la journée, sont quelques élements de la scénographie retenue. C'est donc un ensemble très homogène, et ce malgré des bâtiments d'époque et de style différents, que le passant découvre et admire aujourd'hui. Plus qu'un des lieux emblématique de la ville de Lyon, la place des Terreaux est un veritable sujet de discussions. D'aucuns lui prêtent des propriétés magiques, voire sataniques… : en opposition symbolique avec Fourvière, il faudrait la traverser en diagonale pour eviter les affres du destin. D'autres continuent à remettre en question les travaux réalisés par Buren. Pour se faire une idée, rien de mieux qu'un détour par cette place. Stéphanie Bernardy |
http://www.lyon-passionnement.com/decouverte/terreaux/index.htm
Par Lena Lutaud
04/06/2010 | Mise à jour : 10:46 Réactions (12)
Quelques mois après avoir enflammé deux Bercy, le Vélodrome de Marseille et le Stade de France, AC/DC revient jouer devant plus de 122 000 personnes à Nice et au Stade de France, les 15 et 18 juin prochains. Si les fans historiques sont sur la pelouse, les gradins sont pleins d'adolescents qui connaissent par cœur Highway to Hell (1979) . Les plus jeunes ont 12 ans. « Ils s'identifient au guitariste Angus Young, 55 ans, qui arpente la scène en culotte courte de collégien», s'amuse Pierre Diéterlé, dont le site highwaytoacdc.com oscille entre 6 000 et 12 000 jeunes visiteurs par jour. Pour Godefroy Pizon, chef de projet chez Sony-Columbia, qui a vendu 500 000 CD de leur dernier album , Black Ice , «AC/DC a profité de ses huit ans d'absence sur scène et dans les bacs pour polir son image. À leur retour fin 2008, on a vu plein de jeunes porter leurs tee-shirts et coller leur logo sur leurs sacs à dos. »
Si AC/DC est le groupe vintage préféré des ados, d'autres légendes du rock, comme les Rolling Stones, Neil Young, Led Zeppelin, Iron Maiden et les Ramones, sont subitement devenues aussi populaires que Lady Gaga. Cet engouement se mesure à la programmation des concerts. Aerosmith sera à Bercy en juin. ZZ Top fait dix dates en juillet. Iggy Pop et Mark Knopfler seront les stars des Nuits de Fourvière.
À la rentrée, Paris attend Santana, Ozzy Osbourne et Deep Purple, tandis que Roger Waters, le messie de Pink Floyd, présentera son opéra rock, The Wall, à Bercy, le 30 mai 2011. «Les jeunes viennent admirer des artistes qui n'ont pas abdiqué et représentent toujours la jeunesse conquérante», constate Michka Assayas, auteur du Dictionnaire du rock (Bouquins), qui sera réédité fin 2011.
«Comme les maisons de disques ne signent plus de jeunes groupes, le robinet est fermé, dénonce Philippe Manœuvre. Mais les gamins ne veulent pas lâcher le rock. Ils sont fascinés par le message de liberté qui passe à travers cette musique. Ils ont remplacé Sid Vicious par un autre délabré en transit, Pete Doherty. Il leur faut d'autres héros destroy. Comme on ne leur donne plus de rebelles, ils vont chercher ceux du passé.»
Vinyles et playlists
Pour Michka Assayas, Led Zeppelin & Co bénéficient d'un autre phénomène très récent:l'intense pratique du rock en France. «Des quantités de gamins s'achètent une guitare, montent un groupe au lycée et veulent savoir d'où vient cette musique. » Pour se renseigner, ils se prêtent le magazine Rock & Folk, devenu d'un seul coup très branché. Ils connaissent par cœur les 1 200 pages de la «Bible» de Michka Assayas et écoutent les vinyles prêtés fièrement par leurs parents.
Mais, pour s'inventer leur propre culture, rien ne vaut Internet. Ils vont y chercher tout ce qu'ils veulent. Les concerts, mêmes ceux des années 1950, sont sur YouTube. Et les arborescences d'iTunes permettent de rebondir de groupe en groupe. «En quelques mois, ces autodidactes sont au niveau des grands collectionneurs », constate Philippe Manœuvre. «C'est en surfant sur le Net que les Plasticines ont eu l'idée d'une reprise de You're No Good, de Linda Ronstadt. Elles écoutent aussi beaucoup les Stones», confie leur producteur, Maxime Schmitt.
À cela s'ajoutent les nombreuses reprises mainstream qu'on entend sans le vouloir dans les publicités, dans les films (AC/DC apparaît dans la bande originale d'Iron Man 2) et dans les ascenseurs des hypermarchés, comme I Was Made for Loving You, de Kiss, par les Enfoirés.
Regardée chaque semaine par 3,5 millions de spectateurs, «Nouvelle Star» (M6) joue aussi un rôle important. «Après la période sirupeuse des années 1990, les jeunes veulent de la musique plus âpre. Nous programmons au minimum un titre mythique par émission, témoigne le producteur Renaud Rahard. Le lendemain, il est numéro 1 des ventes de singles.» Aerosmith et les Stones peuvent aussi remercier Guitar Hero, qui connaît un succès monstre en France avec 1,3 million de jeux vidéo vendus depuis 2006. «Les sexagénaires du rock représentent un tiers de nos playlists. Guitar Hero a remplacé la radio », sourit Gautier Ormancey, responsable marketing Europe du Sud.
«Ce phénomène est très particulier, conclut Roger Pouivet, anthologiste de la musique et auteur de la Philosophie du rock (PUF). Dans le rock, l'œuvre et l'enregistrement ne font qu'un. L'oeuvre passe facilement du vinyle au fichier MP3. Cette spécificité va jouer pour le maintien du rock en France. » Pour Gérard Drouot, qui fait venir toutes ces stars du «classic rock» en France, il y a toutefois deux différences majeures entre la jeunesse de 2010 et celle des années 1960:«Ils viennent avec leurs parents, alors qu'avant on allait au concert rock en cachette. Et ils veulent bien s'offrir les places, alors qu'à mon époque on achetait les disques, mais on resquillait pour entrer !»
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plaque vue vendredi 13 juillet 2019
balade-du-12-juillet-2019-a-lyon/
De Louise Labé –surnommée la Belle Cordière- on sait assez peu de choses, au point que certains se sont demandé si cette égérie de ‘L’École lyonnaise’ avait vraiment existé. Même si sa biographie est sommaire, on sait qu’elle est née à Lyon en 1524 dans une famille aisée et qu’elle épousa un nommé Périn, riche marchand de cordes et propriétaire foncier. Elle mourut encore jeune à l’âge de 42 ans le 25 avril 1566 dans sa propriété de Parcieux-en-Dombes située entre Lyon et Bourg-en-Bresse.
Ce surnom de ‘Belle Cordière’ lui vient certainement de sa famille de cordiers, en particulier du mari de la première femme de son père, un nommé Labé dont il reprit le nom. Elle passait pour être très belle, fine et sensible, volontaire aussi pour une fille de son époque qui voulait se faire un nom. On ne connaît d’elle qu’un portrait authentifié, un profil au visage gracieux, un menton à l’ovale parfait.
Sa beauté fut célébrée par Clément Marot dans une épigramme célèbre commençant par ces vers :
« Louïze est tant gracieuse et tant belle,
Louïze à tout est tant bien avenante,
Louïze ha l’œil de si vive esticelle,
Louïze ha face ou corps tant convenante… »
Louanges lyriques de poète sans doute, mais largement entérinés par ses contemporains et ses amis de ‘L’École lyonnaise’.
Comme toute jeune femme de la haute bourgeoisie, elle mena une vie de châtelaine, s’adonnant à l’équitation dans ses vastes jardins situés près de la Place Bellecour. Lyon, à cette époque de la Renaissance, est encore largement la Lugdunum romaine lovée autour de la primatiale Saint-Jean [1] dans le Vieux-Lyon et fièrement plantée sur la colline de Fourvière, la presqu’île alors en voie d’urbanisation. L’élite intellectuelle y est active, un imprimeur comme Jean de Tournes ratonne dans tout le pays et, avec Pernette du Guillet, Louise Labé va s’agréger tout naturellement à ce mouvement, L’École lyonnaise, que domine Maurice Scève.
Sur le plan littéraire, son inspiration tirée d’abord de Pétrarque et d’Ovide, s’éclot dans des élégies et des sonnets expriment les tourments de la passion amoureuse dont le plus connu commence ainsi :
« Je vis, je meurs ; je me brûle et me noye ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie. »
Si ses élégies marquent l’influence des Héroïdes d’Ovide, Louise Labé trouve son propre style dans ses Sonnets où La Fontaine puisera le sujet d’une fable. Partisante d’une littérature symbolique et même précieuse qui élève l’âme, elle goûtera peu la façon plus prosaïque dont Jean de Meug usera pour continuer le Roman de la rose. Ainsi s’opposent deux conceptions de l’écriture, plus ou moins orientée vers le réalisme chez certains ou vers le lyrisme chez Louise Labé et L’École lyonnaise.
Si la place Bellecour a perdu depuis longtemps l’aspect champêtre qu’elle avait alors, avec la statue de Louis XIV qui trône en son centre [2], la rue de la Bellecordière n’est pas loin, juste derrière l’ancien Hôtel-Dieu, et depuis la restructuration du quartier des Terreaux au pied de La Croix-Rousse, Lyon a fait ériger une statue moderne en bronze de Louise Labé sur la place Louis Pradel, due au sculpteur Ipoustéguy. [3]
Christian.broussas at orange.fr
Repères bibliographiques :
Madeleine Lazard, "Louise Labé lyonnaise", éditions Fayard, 2004
François Pédron, "Louise Labé la femme d’amour", éditions Fayard, 1984
Enzo Giudici, "Louise Labé", éditions Nizet, 1981
Daniel Martin, Isabelle Garnier-Mathez, "Les œuvres de Louise Labé", éditions Atlande, 2004
Autres fiches sur ce site (Lyon et sa région) :
Maurice Scève à Lyon
Jean-Jacques Rousseau à Lyon : http://www.terresdecrivains.com/Jean-Jacques-ROUSSEAU-a-Lyon
Stendhal à Lyon : http://www.terresdecrivains.com/STENDHAL-a-Lyon
Bernard Clavel : http://www.terresdecrivains.com/Bernard-CLAVEL-a-Courmangoux-dans
Roger Vailland : http://www.terresdecrivains.com/Roger-Vailland-aux-Allymes-dans-le
[1] La cathédrale Saint-Jean porte le titre de primatiale, l’archevêque de Lyon portant le titre de Primat des Gaules (comme celui de Vienne).
[2] Statue équestre due au sculpteur lyonnais Le Mot.
[3] Louise Labé est aussi représentée sur le mur peint du quai Saint-Vincent, dit "mur des Lyonnais", en compagnie de Maurice Scève.
Un double anniversaire, ça se fête: Etienne Daho se décline en rééditions et nouveautés, l'année des 40 ans de son premier album et des 10 ans de la tournée du "Condamné à mort", avec Jeanne Moreau.
Les célébrations débutent vendredi par une réédition du Condamné à mort (album original enrichi de deux lives inédits, en différents formats CD, DVD et Blu Ray). Sur scène, au milieu de ses propres titres, Daho chantait Sur mon cou..., mise en musique d'un passage d'un long poème de Jean Genet, Le condamné à mort. Un soir, Jeanne Moreau vient le féliciter dans les loges.
"C'est la plus grande actrice française, c'est 'La Notte' d'Antonioni (film-référence de 'La notte, la notte', titre du 2e album de Daho). Jeanne Moreau c'est la tête chercheuse, toujours aux avant-postes pour imposer des nouveaux réalisateurs, initier des projets avec courage", rembobine le chanteur auprès de l'AFP.
Dans l'euphorie post-concert, il lui propose de reprendre en duo l'intégralité de ce texte saupoudré de fulgurances érotico-gay. Elle accepte. Il chante, elle récite. Contre toute attente, c'est un succès public qui les emmène jusqu'à la Cour d'honneur du Palais des papes au festival d'Avignon. La comédienne, qui pose sa tête entre les omoplates de Daho et l'enlace délicatement, au festival des Nuits de Fourvière, reste l'image iconique de cette tournée.
C'est du Daho tout craché: un titre pour danser en filant la métaphore entre pandémie et relation sentimentale toxique (du vécu, évidemment). C'est Virus X, nouveau single qui irrigue un mini-album de versions remixées (CD et édition limitée vinyle de couleur, le 19 novembre).
Tout est parti d'une invitation du duo Italoconnection à chanter sur leur disque. Et on arrive aujourd'hui à ce morceau qui balance entre "toxicité, léger et sexy" comme le dépeint Daho.
Parmi les remixes proposés, il y a ceux de Sage (également collaborateur de Clara Luciani), de la DJ Chloé et de Unloved, groupe californien couvé par Daho, avec "dix minutes folles qui vont donner lieu à un mini-film". Attention, la version de St Vincent n'est pas signée de l'artiste américaine du même nom, c'est un pseudo de Daho, en hommage "à la cathédrale de Saint-Malo et à Jade Vincent (la moitié de Unloved)".
Pour le coup d'après, Daho est en ce moment en train de composer un nouvel album qu'il espère "sortir en 2022".
Le 3 décembre, il y aura un double événement. L'Académie française lui remettra la Grande Médaille de la chanson française. Une sacrée revanche quand il se remémore ce ponte du festival d'Avignon qui, juste avant son entrée en scène pour Le condamné à mort, lui lance perfidement que "les spectateurs ici peuvent être très hostiles". Pour lui faire sentir qu'il venait de la pop et était étranger à ce monde de la culture dite classique... "Je ne l'ai pas revu après", cingle Daho en serrant le poing.
Le même jour sortira également Il ne dira pas (CD et édition limitée vinyle de couleur), un mini-album de versions remixées de titres issus de son premier album Mythomane, paru il y a 40 ans.
Ce premier opus est une affaire de "famille choisie", comme le brosse Daho. C'est au duo Elli et Jacno qu'il annonce en premier dans son appartement rennais qu'il fait de la musique. "Et c'est à Elli (Medeiros) que j'ai fait écouter la première maquette - l'album lui était destiné, mais je ne lui avais pas dit (rires)".
On retrouve aussi parmi les musiciens de l'aventure Frank Darcel, de Marquis de Sade, groupe mythique de Rennes. "Tous des gens que j'aimais, des proches ou en passe de le devenir", résume Daho. Pour la petite histoire, la veste rouge qu'il porte sur la pochette était celle d'Elli, qu'elle lui avait donné. "Je ne l'ai pas quittée, j'ai dormi avec pendant des années (rires)".
Caroline Duchatelet, « Mercredi 5 juin », vidéo HD, 5’30’’ - 2020 © Caroline Duchatelet (exposition à la Tourette - commissariat Fr. Marc Chauveau) « Quand on va au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore ».
Afin de rester en immersion dans l’œuvre si subtile de Caroline Duchatelet – dont l’exposition à la Tourette vient tout juste de s’achever – nous vous invitons à explorer son univers intemporel et cependant suspendu au rythme du cycle des nuits et des jours, et son infinie fascination de cette brèche inouïe qu’est l’avènement de l’aube. A travers deux publications de notre rubrique Portraits d’artistes, nous pénétrons dans le mystère de son atelier dans un premier temps, avant de découvrir dans un second temps l’installation in situ de ses œuvres lors de l'exposition au couvent de la Tourette… Avec notre blog Ecrits mystiques, nous poursuivons l’étude de la patristique des premiers siècles avec Grégoire de Nazianze le Théologien (330-390), fin lettré et poète, et sa vision de l’Orient chrétien de son temps. Enfin pensez à commander votre exemplaire de la publication du Colloque des 10 ans de Narthex, « L’Eglise et les artistes, quels enjeux pour demain ? » sur le site narthex.fr ! Belle route artistique ! Valérie de Maulmin | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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