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  • [VIDÉO] SAINT-ÉTIENNE : UN CÂBLE LÂCHE, DEUX LIGNES DE TRAM À L'ARRÊT

    Vendredi 17 Juin - 09:25

    Actu. locale

     
     
     
    Un tramway, à Saint-Étienne - © Anthony Perrel
    Ce vendredi 17 juin, deux lignes de tram sont à l'arrêt à Saint-Étienne.

    Mise à jour à 10h

    Selon nos informations, un câble a lâché, ce vendredi matin, sur la ligne de tram près de l'arrêt Jean Moulin, devant l'atelier Google, à Saint-Étienne.

    La circulation des trams est interrompue sur les lignes T2 et T3. Des techniciens sont sur place depuis 9h30 pour résoudre l'incident. Le trafic devrait reprendre à la mi-journée.



    Article d'origine

    À cause d'un incident sur les voies, les lignes de tram T2 et T3 de Saint-Étienne sont immobilisées.

    La ligne du tram T1 est retardée. Un bus de remplacement a été mis en place entre les arrêts Terrasse, Technopôle, Châteaucreux et la Place du Peuple par l'itinéraire de la ligne T3.

  • Lyon capitale,février 2023

    PAYSAGES DE CANNELLE- NOUVELLESLa presse comme tout ce que j'aime,

    inspire ce que j'écris à acheter ici

    https://www.lyoncapitale.fr/economie/grandes-sagas-dentreprises-lhorloger-de-la-croix-rousse-lexcellence-a-la-lyonnaise

    https://www.lyon-partdieu.com/operations/to-lyon/

    https://www.lyoncapitale.fr/culture/expo-a-la-galerie-manifesta-la-nature-de-toutes-les-matieres

    https://www.lyoncapitale.fr/culture/les-secrets-de-l-architecture-lyonnaise-lart-deco

    https://www.lyoncapitale.fr/a-table/les-grandes-figures-de-la-gastronomie-lyonnaise-mathieu-varille

    https://www.lyoncapitale.fr/actualite/le-mot-du-mois-a-lyon-adelphe

    entendu aussi aux GROSSES TETES

    https://www.lyoncapitale.fr/actualite/lyon-se-reveille-avec-les-stigmates-du-1er-mai

    https://www.lyoncapitale.fr/actualite/etre-boucher-et-respecter-le-bien-etre-animal-ce-nest-pas-incompatible

    https://www.lyoncapitale.fr/actualite/les-ecologistes-misent-tout-sur-le-tramway-a-lyon

     

  • Voyage dans le temps à Istanbul

     

    À Istanbul, il y a un vieux tramway rouge. Sa cloche résonne entre les façades de l'avenue piétonne qui traverse le quartier Beyoglu. Où reste-t-il encore des tramways comme ça, à part Lisbonne ou San Francisco? C'est comme si les transports en commun avaient gardé une âme, une dose de poésie. Istanbul ressemble à ces albums pour enfants dont les pages se déplient quand on les ouvre, présentant mille surprises. En trois secondes, on s'imagine dans un James Bond. Les taxis sont jaunes, comme à New York. Ils klaxonnent sans arrêt. Les embouteillages font presque partie du charme. Entre les voitures qui avancent au ralenti, des vendeurs à la sauvette brandissent des bouteilles d'eau minérale, des jouets gonflables en forme d'avions. Les panneaux publicitaires sont les mêmes que partout ailleurs. Cela nuit à la couleur locale. On joue la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Les kiosques à journaux débordent de quotidiens. Spectacle rassurant. Des librairies surgissent à chaque carrefour. Dans les vitrines se récapitulent des ouvrages sur la ville, des essais de philosophes aussi morts que sérieux, des policiers aux couvertures multicolores. Pas un seul auteur français. Que fabrique Mme Filippetti? Le musée de l'Innocence est peint en rouge. Les visiteurs y arrivent avec le roman d'Orhan Pamuk sous le bras. Cela leur permet d'entrer gratuitement. Les rues sont tellement en pente qu'on est sûr de ne jamais y croiser de Vélib'. Ils ont refait le Pera Palace

    L'Hôtel Londra, avec ses lustres un peu las, son mobilier démodé, a tout d'un décor pour Wes Anderson. Sur la mer, les pétroliers attendent sagement, comme des candidats à l'oral d'un examen. Des réfugiés syriens tendent la main, assis en tailleur sur le trottoir. Il y a des grands cafés et des petits restaurants. Le raki coule à flots. Le thé refroidit dans des verres tulipes. A une terrasse, le fantôme de Pierre Loti commande un kebab. On ne dénombre pas plus de femmes voilées que sur les Champs-Elysées. Tôt le matin, le muezzin réveille le touriste fatigué. Ce dernier ouvre des yeux hagards. Il ne sait plus où il est. Il a avancé sa montre d'une heure. Difficile de se prendre pour Paul Morand. On voyage trop vite. Plus rien n'est loin. Les compagnies aériennes perdent vos valises. C'est pour les retrouver le lendemain. Aucun suspense. A Paris, il pleut de nouveau. Il n'y a même plus d'autobus à plate-forme.

  • Maroc

    Tanger envisage le tramway  

    Une ligne de tramway à Tanger ? C'est en tous cas la toute dernière composante du méga-projet Tanger Métropole, qui fait parler d’elle dans la ville. En effet, la mairie de la ville espère intégrer prochainement un chemin de fer électrique dans son schéma de transport urbain. Selon des sources informées au Conseil de la ville, l’étude de faisabilité aurait déjà été lancée par une société publique créée à cet effet. Premier enjeu, installer un chemin électrique sur un territoire de montagne.

    RMA Watanya se renforce dans le capital de Risma  

    RMA Watanya poursuit sa montée dans le capital de l’opérateur hôtelier Risma. La compagnie d’assurance affirme en effet avoir acquis sur le marché central le 1er décembre 2014, 100.240 actions Risma au cours unitaire de 279DH. À la suite de cette transaction, RMA Watanya franchit à la hausse le seuil de participation de 5% dans le capital de ladite société. Ainsi, RMA Watanya détient directement 405.540 actions Risma, soit 5,09% du capital de la société et indirectement 380.740 actions Risma, soit 4,78% du capital à travers sa filiale et 1.566.091 actions Risma, soit 19,67% du capital à travers les FCP RMA. Avec ces participations directes et indirectes, RMA Watanya contrôle près de 29,63% du capital de Risma. De plus, RMA Watanya ne compte pas s’arrêter à ce niveau de participation. La compagnie d’assurance a annoncé sa volonté de poursuivre ses achats sur le titre dans les douze mois qui suivent ce franchissement de seuil.

    Archives du Maroc: un Conseil national en préparation 

    Jamai Baida, le directeur des Archives du Maroc, a fini par avoir gain de cause. Après plusieurs mois de forcing, cet établissement va se doter enfin d’un Conseil national des archives. Le Conseil d’administration de cet établissement tenu le 23 décembre dernier a appelé à l’élaboration d’un décret concernant la mise en place d’une commission interministérielle faisant office de Conseil national. Lors de ce Conseil d’administration, les rapports moral et financier ainsi que le projet de budget de l’institution pour l’exercice 2015 ont été adoptés. Le projet de construction du nouveau siège de l’institution à Technopolis à Salé n’a pas été définitivement tranché.

  • Sytral

    + de rames

    + DE RAMES !

    A travers le programme "Avenir Métro" budgété à 430 millions d’euros, le SYTRAL répond à la hausse de fréquentation du métro (+20% depuis 2010) en achetant de nouvelles rames et garantit la pérennité des équipements et des matériels roulants.

    Pour répondre à la forte hausse de fréquentation du tramway (près de 80% entre 2009 et 2015), et en vue de la prochaine mise en service du tram T6, le SYTRAL va investir 60 millions d’euros dans le projet "Capacité Tramway" qui prévoit notamment l’achat de 18 nouvelles rames.

     

     

     

    + DE CO+ de confortNFORT !

    En 2019, la ligne C3, qui compte chaque jour 55 000 voyages, sera entièrement exploitée en site propre, grâce au projet d’amélioration d’aménagement d’une double voie réservée aux bus entre le pont Lafayette et la station Laurent Bonnevay.

    D'autre part, 30 nouvelles rames de métro accessibles, climatisées et bénéficiant des dernières avancées technologiques, seront mises en service sur la ligne B dès 2020 et exploitées en pilotage automatique sans conducteur.

    Dès fin 2019, le SYTRAL offrira aux voyageurs du métro un accès en continu à la 4G dans l’ensemble du réseau souterrain : les stations, les rames et les tunnels des 4 lignes de métro et du funiculaire.

     

     

    + de lignes+ DE LIGNES !

    En 2019, le SYTRAL mettra en service la 6ème ligne de tram de l'agglomération entre Debourg et Hôpitaux Estde 6,7 km , empruntera les 3ème, 7ème et 8ème arrondissements lyonnais ainsi que les villes de Bron et Vénissieux.


    A la rentrée 2018, le SYTRAL démarrera les travaux du prolongement de la ligne B du métro à Saint-Genis-Laval / Hôpitaux Sud. D’une longueur de 2,5 km, le projet prévoit la création de 2 stations à Oullins et Saint-Genis-Laval, ainsi qu’un pôle d’échange multimodal doté d’un parc relais de 900 places.
    La mise en service du prolongement de la ligne B, budgété à 391 M€ est prévue pour 2023.

    http://www.sytral.fr/TPL_CODE/TPL_ACTUALITE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/5040/20-actualites.htm

  • Maroc

    A la une

    Le rapport d’Amnesty ne reflète pas la réalité  

    "Ce rapport est injuste. Il ne reflète pas la réalité car il ne reconnaît pas le processus de consolidation des libertés engagé par le Maroc. Nous sommes dans une tendance générale au progrès", a déclaré le ministre de la Communication, Mustapha El Khalfi. En effet, le rapport d'Amnesty affirme que la torture est toujours pratiquée au Maroc. Or El Khalfi prend soin de rappeler que le Maroc a ratifié le protocole facultatif relatif à la convention internationale de lutte contre la torture et qu’il a également mis en place un mécanisme permettant d'ouvrir des enquêtes sur les allégations de torture.Selon le ministre, il existe encore des défis à relever, mais il faut reconnaitre que le Maroc avance d'un pas sûr.

    Chambre des Conseillers : 21 membres ponctionnés sur leur salaire pour cause d’absentéisme  

    Les sanctions sont enfin tombées. Des conseillers ont été ponctionnés sur leur salaire par la direction de la Chambre des Conseillers pour absences régulières et non-justifiées. 21 membres ont ainsi vu leur salaire rogner à hauteur de 7 800 DH. Mohamed Cheikh Biadillah tient ses promesses dans son combat contre l’absentéisme. Il avait commencé par annoncer en 2009 la mise en place de sanctions contre les absentéistes et avait assuré mi-janvier sa mise en place effective.Selon un membre de l’institution parlementaire, cité par le Huffington Post, la mesure porte ses fruits. « Nous avons, désormais, entre 170 et 190 conseillers présents lors des séances de travail ».
    Chambre des Conseillers : 21 membres ponctionnés sur leur salaire pour cause d’absentéisme  

    Les sanctions sont enfin tombées. Des conseillers ont été ponctionnés sur leur salaire par la direction de la Chambre des Conseillers pour absences régulières et non-justifiées. 21 membres ont ainsi vu leur salaire rogner à hauteur de 7 800 DH. Mohamed Cheikh Biadillah tient ses promesses dans son combat contre l’absentéisme. Il avait commencé par annoncer en 2009 la mise en place de sanctions contre les absentéistes et avait assuré mi-janvier sa mise en place effective.Selon un membre de l’institution parlementaire, cité par le Huffington Post, la mesure porte ses fruits. « Nous avons, désormais, entre 170 et 190 conseillers présents lors des séances de travail ».

     

     

    Tourisme: les chiffres de la SNAV contestés par le Maroc  

    L'organisation nationale des professionnels du voyage de France, la SNAV, a édité un rapport sur l'activité touristique du mois de janvier dont les chiffres donnent le vertige. En effet, le rapport affiche une forte baisse de 60% en passagers et 63% en volume d’affaires pour les touristes français, ce qui a été contesté par les professionnels marocains, qui affirment que la situation n'est pas si catastrophique et qu'une reprise est en vue pour ce mois de mars. De même, ces chiffres ne seraient pas représentatifs si l'on dressait une analyse globale du marché car, selon l'ONMT, le Maroc a réalisé une progression, notamment pour la destination Marrakech qui demeure en tête de liste.

    Feu vert pour l'extension du tramway de Rabat  

    Le Conseil communal de Rabat vient d'approuver à l'unanimité, jeudi 26 février, le projet d'extension de la ligne 2 du tramway reliant les quartiers de Bettana à Salé et Akkari à Rabat. Cette ligne du réseau du tramway sera ainsi prolongée sur une distance de 2,3 km, du quartier Akkari du côté de l'hôpital Moulay Youssef pour atteindre l'intersection des boulevards Assalam et El Kifah, en passant par le boulevard Assalam. Suite ...

     

    Hachim Mastour rejoindra les Lions de l’Atlas  

    Le jeune Hachim Mastour, attaquant de l'AC Milan, a pris la décision de jouer pour le Maroc en équipe nationale, selon les dires des sources de le360.ma. Abdelkrim Medhoune, fonctionnaire du club milanais, a ainsi joué un grand rôle dans la décision du joueur à peine âgé de 16 ans, qui a signé l'été dernier son premier contrat professionnel. Il est également convoité par le Real Madrid depuis six mois, Mastour pourrait rejoindre la capitale espagnole l'été prochain. Les Merengues tentent par tous les moyens de profiter de la crise économique et sportive de l'AC Milan pour enrôler le prodige marocain.

     

     

  • Marc Mimram, tête de pont du prix Aga Khan

    Le prix Aga Khan d’Architecture 2013 pour son projet au Maroc : le pont Hassan II entre Rabat et Salé.

     

    Le prix Aga Khan d’Architecture 2013 pour son projet au Maroc : le pont Hassan II entre Rabat et Salé. (Photo agence Mimram)

    Jury. L’architecte français a reçu cette distinction remise tous les trois ans pour un ouvrage bâti au Maroc.

     

    Parmi les vingt nominés pour la récompense, c’est l’architecte et ingénieur Marc Mimram qui vient de recevoir le prix Aga Khan à Lisbonne. Celui-ci lui a été décerné pour le pont Hassan-II, au Maroc, entre Rabat et Salé. Mimram est le deuxième Français à recevoir cette distinction (qui honore l’architecture dans les sociétés musulmanes) après Jean Nouvel pour l’Institut du monde arabe (IMA), à Paris. Ce prix est remis tous les trois ans par un jury international pour une réalisation aux dimensions sociale et humaine et qui est déjà construite.

    Sur le même sujet

    «Balcon». Le projet de Marc Mimram, 1 200 mètres d’ouvrage d’art reliant les deux villes, est constitué d’un ensemble de quatre pièces : le pont Hassan-II, le pont base nautique, le viaduc de Salé et la rampe d’accès du tramway. Cette construction comporte trois tabliers distincts destinés à permettre la circulation du tramway dans les deux sens, celle des véhicules, ainsi que le passage des deux-roues et des piétons en balcon. «L’infrastructure imaginée répare la très grande césure historique, sociale et géographique qui existait entre la ville administrative, Rabat, et la ville ouvrière, Salé», nous expliquait hier l’architecte. Ajoutant : «Un pont, ça franchit souvent une frontière, ici c’est une frontière sociale.»

    Né à Paris en 1955, Marc Mimram est maître ès sciences mathématiques, ingénieur de l’Ecole nationale des ponts et chaussées, architecte diplômé par le gouvernement, titulaire d’un master in civil engineering de l’université de Berkeley et d’un DEA de philosophie. Il est le créateur de nombreux bâtiments, équipements sportifs, culturels, ainsi que d’une multitude de ponts, dont la passerelle Solférino à Paris - renommée passerelle Léopold-Sédar-Senghor. Un «balcon sur le fleuve» pour lequel, il a obtenu l’Equerre d’argent en 1999. Plus récemment, il a achevé l’extension et la réhabilitation de l’Ensas (école d’architecture de Strasbourg), dont l’inauguration doit avoir lieu le 20 septembre.

    Passerelles. A Paris, Marc Mimram doit sortir de terre en 2017 un «immeuble-pont» au-dessus des voies de chemin de fer de la gare d’Austerlitz, face à la Bibliothèque nationale de France, dans le XIIIe arrondissement. En attendant, il va construire les passerelles de la Coulée verte entre Créteil et Valenton, et une autre sur la Seine, entre Meulan et les Mureaux. Ce bâtisseur dit avoir le souci de «transformer l’équipement public en espace public», une des raisons pour laquelle, il aime se définir «comme un passeur», pour «offrir l’espace en partage».

    Dominique POIRET 11 septembre 2013 à 19:26

    http://next.liberation.fr/design/2013/09/11/marc-mimram-tete-de-pont-du-prix-aga-khan_931179

  • Le centre ville historique, « le futur quartier bobo »

    Début de notre série sur l'immobilier à Casablanca. Direction aujourd'hui le Casa historique, celui des appartements art déco magnifiques, derrière des façades qui ne payent pas de mine. Un petit trésor qui prend très vite de la valeur.

    Autrefois, des appartements comme ça, il y en avait partout. Au Maarif, à Gauthier, à Racine. Depuis, tout a été détruit, et les immeubles art déco, les vrais, ne survivent que dans ce qu’on appelle Le Centre ville, qui va de derrière le boulevard Zerktouni jusqu’à l’avenue des FAR.
    Fouzia Ejjawi est une militante pour la protection du patrimoine, une amoureuse du quartier, une agent immobilier spécialisée dans les appartements historiques. « Ici, tout a été construit entre 1912 et 1970, par des grands architectes de renom. » Les points forts du quartier : ses appartements « dans leur jus », avec des hauteurs de plafond impressionnantes, des parquets, d’immenses terrasses, et un cachet art déco, fer forgé, moulures, tout d’origine.

    Des prix raisonnables

    « Le problème, c’est que le quartier prend de la valeur, et que les propriétaires préfèrent souvent détruire pour reconstruire. C’est criminel. » En attendant, les immeubles sont souvent mal entretenus, pas toujours très propres, avec des syndics inexistants et des ascenseurs régulièrement en panne. « Ce que j’essaye de faire, c’est de louer ou vendre ces appartements à des prix raisonnables, de façon à ce que les propriétaires puissent entretenir les immeubles, les façades. » Résultat, comptez, pour une location, de 4.000 dirhams pour un appartement avec un salon et une chambre, jusqu’à 15.000 dirhams pour d’immenses et beaux appartements de 3 chambres avec terrasse. Le charme d’un appartement authentique, pour une superficie bien plus grande que dans un quartier comme Racine au même prix.

    Bienvenue au tramway

    Si vos souhaitez acheter, il faut miser entre 8.000 et 13.000 dirhams le mètre carré. « On trouve encore des choses à 4 ou 5.000 dirhams le mètre carré, mais c’est assez rare, et ce sont souvent des immeubles qui sont mal entretenus, sans syndic, etc., même si l’appartement peut avoir un potentiel extraordinaire. Et puis dans certaines résidences de très haut standing, restaurées, avec un bon syndic, des appartements qui appartenaient à des banques ou des compagnies d’assurance, les prix peuvent aussi très vite monter. »
    Le quartier peut aussi compter sur le tramway, qui arrive, pour redorer son blason et avancer. « Le boulevard Mohammed V va être restauré, ajoute Fouzia Ejjawi, et certaines boutiques commencent à s’installer, des chausseurs de luxe, des petits restaurants. A terme, on peut se diriger vers un quartier bobo, comme le Marais, à Paris, avec beaucoup de cachet. » Mais si vous voulez en profiter, il faut vous dépêcher. « Les prix ont été multipliés par plus de 4 en 5 ans, et ça va continuer ».

    Texte & photo
    Mathias Chaillot

    http://casablanca.madeinmedina.com/fr/article-vivre-a-casa-14-le-centre-ville-historique-le-futur-quartier-bobo-260.html

  • J'ai aimé hier à Lyon:Les 25 murs peints du Musée urbain Tony Garnier

    Murs peints musée Tony Garnier, Cité idéale du Mexique par Marisa Lara et Arturo Guerrero, mur n°21 - Lyon-visite.info

    Cité idéale du Mexique par Marisa Lara et Arturo Guerrero, mur peint n°21

     

    D’habitude, les tableaux sont à l’intérieur des musées. Dans le musée urbain Tony Garnier c’est le contraire, ils sont dehors :

    • 25 fresques murales de 230 m² peintes sur des pignons d’immeubles,
    • dont une dizaine reprenant les croquis du jeune architecte Tony Garnier esquissant sa vision de la future cité idéale,
    • et des murs peints des 5 continents réalisés par des artistes d’Egypte, de l’Inde, du Mexique, de la Côte d’Ivoire, de Russie et des USA.

    Ce musée Tony Garnier « en plein air » et en pleine ville est une balade faisable à pied ou à Vélo’v en groupes ou en famille. Le quartier lui-même participe de la visite puisqu’il a été  la première approche de la   »cité idéale » rêvée, théorisée et détaillée par l’architecte urbaniste Tony Garnier (lauréat du prix de Rome, il a séjourné à la Villa Médicis entre 1899 et 1904).

    C’est cette cité idéale  et ses autres vues mondiales que vous allez visiter à travers ces 25 oeuvres.

    On y va.

    Infos pratiques :

    • Accessible en tramway : Ligne T4 arrêt Etats-Unis Musée Tony Garnier.
    • Durée : environ 2 heures.

    http://www.lyon-visite.info/musee-tony-garnier-murs-peints/

  • Nous avons aimé hier soir:Circulez ! Petite histoire des moyens de locomotion stéphanois(Journées du patrimoine)

    19771826_jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20110704_050731.jpgarchives municipales 17 septembre 2011 - 20 janvier 2012

    Saint-Etienne, pionnière pour le chemin de fer, le tramway, ou le cycle est confrontée dès le XIXe siècle aux difficultés et aux nuisances de la circulation, encore accentées au XXe siècle par l’essor de l’automobile. Il faut notamment organiser au mieux la cohabitation entres les modes de locomotion, sans oublier les piétons. Les premiers plans de circulation dans les années 1970 limitent les flux automobiles dans la ville au profit de la locomotion naturelle et des transports en commun. Il faut rendre la cité aux piétons et aux cycles tout en améliorant l’attractivité du centre-ville.

    L'exposition conduit le visiteur dans le jardin des archives où il peut découvrir quelques projets non-aboutis, visages improbables de Saint-Étienne. Une voie verte miniature permet de repérer son tracé dans la ville.

    Autour de l'exposition...

     

     

     

     

     

     

     

    Visites tous publics :
    horaires d'ouverture du service. Groupes sur rendez-vous.

    Animations jeunes publics :
    visites commentées, ludiques et accompagnées d'un quizz pour les plus jeunes, groupes et scolaires. Sur rendez-vous.

    Guide de l'exposition... disponible sur demande aux archives municipales.

    Passeport éco-mobile :
    découvrez les structures partenaires du passeport et jouez au jeu de l'éco-mobilité du 17 au 31 octobre.

    Visites et animations gratuites

    http://archives.saint-etienne.fr/site/index.asp?rubrique=actualites&affichage=fiche&id=335

  • Mes gares

    30 août 2010 002.jpg  

     

    La gare de mon enfance

     

    Des petites escapades

     

    Vers la capitale.

     

    La même gare

     

    Vers la même ville

     

    Mais pour les études.

     

    La même ville

     

    Mais la gare routière

     

    Pour d’autres études.

     

    Longtemps la même ville

     

    Puis tant d’autres

     

    Des petites gares

     

    De campagne

     

    Aux grands complexes

     

    Des métropoles.

     

    Des trains, des bus

     

    Des tramways

     

    Des métros.

     

    Mais toujours des gares

     

    Des quais et des départs

     

    Des wagons et des retours.

     

    Des paysages ch’tis

     

    Pas encore à la mode.

     

    Le grand Lille.

     

    Et  des études

     

    Par correspondance

     

    Entre droit et lettres

     

    Entre la maison et la capitale.

     

    D’autres maisons et d’autres gares.

     

    Entre la sauvage Ariège

     

    Et la rose Toulouse.

     

    Entre la profonde Haute-Loire

     

    Et Lyon la si fière.

     

    Ma chère Saint-Étienne.

     

    Des aéroports

     

    Des avions

     

    Vers ici.

     

    Mais toujours dans mon cœur.

     

    Mes trains, mes wagons

     

    Où j’ai lu, pleuré, ri, aimé

     

    Mangé, regardé des paysages

     

    Mais toujours dans mon cœur

     Mes gares.

     

    Suite à une consigne de la Petite fabrique d'écriture.

    Pour lire d'autres poèmes de moi, cf. mes recueils en vente sur ce blog.

    Photo perso de la gare de Saint-Vallier vendredi matin

  • Mon poème inédit sur ce blog:Adieu, veau, vache, cochon, couvée, sonnailles

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    Sujet semaine 39/2016

    peinture de Steve Mills - clic et clic

     

     

    Le mot à inclure est : SONNAILLES

     

    --------------

     

    Bonne semaine,

     

    Mil et une

    http://miletune.over-blog.com/2016/09/sujet-semaine-39-2016.html

    Adieu et bonjour,

    Adieuveauvachecochoncouvée, sonnailles

    Je quitte  la campagne pour la grande ville

    Adieu au chant du coq du petit matin blême

    Bonjour  coups de  klaxon, sirènes hurlantes

     

    Adieuveauvachecochoncouvée, sonnailles

    Bonjour les bouchons de voiture et de champagne

    Qui claquent comme des coups de promesses

    Derrière les comptoirs des bars où l’on se regroupe

     

    Adieuveauvachecochoncouvée, sonnailles

    Je reviendrais voir le poulailler et le bétail

    Je regretterais l’odeur des foins et la volaille

    Adieu au silence qui gagne le paysage et mon âme

     

    Bonjour le bouchon de champagne, symbole

    D’une ville dont le centre en a la forme

    Combien de bouchons ont sauté  en fanfare

    Lorsque je prenais la clé des chants de fête.

     

    Adieuveauvachecochoncouvée, sonnailles

    Bonjour sonnerie du tramway qui me transporte

    Adieu calme et solitude, adieu champs et sentiers

    Bonjour clameur de foule un soir de fête de la musique

     

    27 septembre 2016

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

     

     

  • 43 e publication collective et 9 e de 2018 pour Mangeuse de cochon publié dans les ”Poèmes choisis Hors série d'automne

    Je l'ai lu hier:

    Défi #518

     

    Nous allons voir la vie en rose...

    Cochon qui s'en dédit !

    Eguisheim mai 2018Eguisheim mai 2018

     
    Posté par Walrus à  -  - Commentaires [6] - Permalien [#
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    http://samedidefi.canalblog.com/archives/2018/07/28/36591384.html

    P1290855.JPGMangeuse de cochon

    Lorsqu'on me traitait dans le tramway stéphanois de "mangeuse de cochon", je ne pouvais pas imaginer que quelques mois plus tard, de l'autre côté de l'Atlantique, j'allais me transformer sans m'en rendre compte en mangeuse de hallal. C'était à une époque où il n'y avait pas en France de kebab hallal à tous les coins de rue. Je mangeais alors beaucoup plus de cochon qu'aujourd'hui.

    Lorsque nous atterrîmes à Casablanca, les nouveaux patrons juifs marocains de mon mari nous attendaient et nous emmenèrent manger au Cercle de l'Alliance. J'y mangeais alors pour la première fois de ma vie de la nourriture casher sans penser qu'à partir de ce jour, je ne mangerais plus de cochon.

     

    La suite ici

    2 août 2018

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  • Mon texte inédit sur ce blog: Un train pas comme les autres pour Une photo, quelques mots n° 397 de Bic a book

    Une photo, quelques mots n° 397

    @ JK

    Et voici la nouvelle photographie de l’atelier d’écriture !

    A vos claviers !

    http://www.bricabook.fr/une-photo-quelques-mots-n-397/#comments

    Un train pas comme les autres

    Quand mon mari était vivant, il nous arrivait de regarder "Un train pas comme les autres" mais l'amoureux des trains se laissait vite quand l'émission évoquait les habitants ou leur mode de vie; non pas qu'il ne s'intéressait pas à la sociologie des pays traversés par le train. En fait, comme moi, je découvre les gens par leurs paysages, lui devinait un pays par ses transports en commun surtout quand nous les prenions.

    La suite là-bas

    14 mars 2021

     

    [1] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2014/12/19/casablanca-c-est-parti-pour-la-2e-ligne-du-tramway-5516633.html

    [2] https://fr.wikipedia.org/wiki/Gare_de_Casa-Voyageurs

    Bonjour, 

    A partir de mardi, nous aurons 3 jours et de demi de cours en distanciel
    puis 15 jours de vacances unifiées
    et la rentrée en distanciel pendant 15 jours 
    pour mes 2 collèges
    Parallèlement au télétravail, je vais m'occuper de mon entreprise d'écrivaine publique
    que je n'ai pas eu le temps de développer car je l'ai ouverte en même temps que s'est fait le déménagement

    Achetez mes livres
    J'en ai besoin
    financièrement
    pour faire tourner mon entreprise
    et moralement

  • Frida Kahlo de A à Z, expo-évènement à Mexico pour son 100e anniversaire

    15 juin 12:14 - MEXICO (AFP) - Frida Kahlo aurait eu 100 ans cette année: au lieu de cent bougies, le palais des beaux arts de Mexico lui rend hommage avec une exposition extraordinairement complète qui rassemble toutes ses oeuvres majeures et des peintures habituellement éparpillées aux quatre coins du monde.

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    Auto-portrait de Frida Kahlo exposé au musée del Barrio en décembre 2004

    AFP/Archives -

     

     

     

     

     

     

     

    Les deux Fridas", "La colonne brisée" plongent instantanément le visiteur dans l'univers dramatique de Frida Kahlo et la souffrance qui a été la sienne du fait de son handicap après un accident de tramway et 33 opérations chirurgicales.

    Les 354 oeuvres, dessins, gravures, lettres de Frida et des photos de l'artiste, de ses proches sont distribuées dans huit salles du vieil édifice art-déco. C'est la première fois qu'on parvient à rassembler le patrimoine des musées mexicains et étrangers et celui des collectionneurs privés.

    Le parquet grince sous les pas des milliers de fanatiques ou d'écoliers en uniforme. D'habitude bruyants, les Mexicains observent un silence admiratif quand il s'agit de Frida Kahlo, fierté d'un pays.

    "Ce sont les gens qui l'ont rendue célèbre, comme (Pablo) Picasso. Elle appartient au peuple. C'est une icône universelle", commente Juan Coronel, un des organisateurs de l'exposition.

    L'exposition visible jusqu'au 19 août, retrace les grandes étapes de sa vie, ce qu'elle qualifie comme ses deux accidents --celui du tramway et sa rencontre avec le peintre muraliste Diego Rivera qui lui sera infidèle--, ses séjours aux Etats-Unis et son engagement politique du côté des communistes.

    Une série de dessins "Frida et la fausse-couche" la représentent nue, en larmes, un foetus à côté d'elle, et rappellent ses fausse-couche et son chagrin de ne pas pouvoir avoir d'enfant en raison des séquelles de son accident.

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    Léon Trotsky (g), accompagné de sa femme Natalia Sedova, est accueilli par Frida Kahlo (3e g) et Diego Rivera lors de son arrivée à Mexico, le 24 janvier 1937

    AFP/Archives -

     

     

     

     

     

     

    Dans un texte écrit en hommage au peintre, l'écrivain mexicain Carlos Fuentes voit en elle une "Cléopâtre brisée", "Frida est cassée, déchirée à l'intérieur de son corps", ajoute-t-il en soulignant qu'elle était pourtant gaie et enjouée.

    Après les autoportraits, une salle est dédiée aux natures mortes, avec une touche de surréalisme, une autre aux photographies, de nombreux clichés sont de son père, Guillermo Kahlo, immigré allemand.

    On la voit aussi avec Léon Trotski, qui fut son amant.

    Une cinquantaine de lettres écrites à la main ou à la machine à écrire sont suspendues au plafond par des fils. La plupart sont adressées à son médecin et confident Léo Eloesser et commencent par "mon très cher petit docteur" ou "joli petit docteur de mon coeur".

    André Breton, qu'elle a accueilli à Mexico, disait d'elle qu'elle était "une bombe avec un ruban autour".

    Riche en oeuvres, dont certaines sont présentées pour la première fois, mais du fait d'un montage classique, l'exposition n'a pas le cachet de celle de 2004, pour le cinquantenaire de la mort de Frida.

    Lors de l'inauguration de l'exposition mercredi, la politique s'est invitée à la fête. Le président Felipe Calderon a été conspué par des manifestants de gauche qui lui lançaient "Frida était communiste", "si elle était vivante, elle serait avec nous".

    Tout au long de l'année 2007, un hommage national est rendue au Mexique à Frida Kahlo (1907-1954), à l'occasion du centenaire de sa naissance, et à son époux Diego Rivera (1886-1957) pour le 50e anniversaire de sa mort.

    Le 5 juillet, le Musée Frida Kahlo a présenté quelques uns des "Trésors de la Maison bleue", 22.000 documents inédits (photos, dessins) découverts il y a trois ans, dans la maison de la famille des Kahlo-Rivera.

    © 2007 AFP
    AFP
    texte
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  • Histoire des transports à Lyon

    Afficher l'image d'origine

    D’abord responsable de la publicité et de la signalétique au sein de la compagnie des Omnibus et Tramways de Lyon (future société lyonnaise de Transports en commun), Jean Arrivetz est ensuite chargé du lancement commercial du métro de Lyon et de celui de Lille. Il participe aujourd’hui à la création de plusieurs chemins de fer touristiques. Passionné de longue date par l’histoire des transports à laquelle il a notablement contribué, il apporte, à l’occasion de cette exposition, un éclairage précieux sur le fonds de la société lyonnaise de Transports en commun, remis à titre de don, aux Archives municipales de Lyon par cette Société en 1995.

    * * *

    L’histoire des transports en commun constitue un témoignage très typique de chaque époque et de chaque région. Cette activité présente beaucoup d’intérêt du fait de sa présence au coeur des villes et parce que de nombreuses techniques y ont été employées. Son étude permet de comprendre l’évolution des déplacements de personnes, l’une des clés de l’urbanisme.

    À cheval sur la technologie et la sociologie, les archives des transports en commun s’adressent à deux sortes de publics :
    - d’une part, les chercheurs, tentant de voir clair dans l’évolution compliquée des méthodes et des structures. Ils sont peu nombreux mais souvent dotés de forts pouvoirs de préconisation ;
    - d’autre part, les " amateurs " généralement passionnés mais soucieux de se rattacher à une continuité historique, voire à se grouper en associations ou même en groupes de pression.

    Cette double clientèle induit deux types de demandes :
    - l’une portant sur un aspect technique, rigoureux, comptable de l’évolution du sujet ;
    - l’autre recherchant un aspect humain, populaire, voire sentimental de l’insertion des transports en commun dans la ville.

    Pratiquement, l’archivage de ceux-ci comprend :
    - des documents écrits : traités, licences, études. Ils sont souvent officiels et confinés dans les archives privées des entreprises intéressées (hélas !).
    - des plans et photographies. Ils sont soit d’origine commerciale ou professionnelle (presse), soit issus de collections particulières, souvent plus instructives que la perfection des sources officielles.
    - des films et vidéos, trop peu nombreux mais très instructifs vu le caractère dynamique des transports au coeur de la cité. C’est un problème différent.

    L’organisation de cette conservation après 150 ans de transports urbains peut paraître tardive, mais il est encore temps d’en sauvegarder l’essentiel. La présente exposition permettra de dresser un panorama clair de cette activité très populaire, trop longtemps considérée comme un regrettable sous-produit de l’urbanisme alors qu’elle peut en être l’une des gloires.


    Un enseignement par l’image ou cinq exemples de lecture à partir des archives photographiques de la société lyonnaise de Transports en commun.


    La machinerie du funiculaire Croix-Paquet (1891-1973)
    Type de la photo technique mais qui peut parfois être humanisée par l’apparition du machiniste. Cette photo montre un aspect inconnu du funiculaire sous le boulevard de la Croix-Rousse.


    Un autobus PCR
    Type de la photo officielle diffusée à la presse, montrant le dernier-né des autobus comme un véhicule avant-gardiste... alors qu’il était déjà dépassé techniquement et commercialement.


    L’avenue Berthelot le 26 ami 1944
    Type de la photo historique.
    L’absence de toute humanité souligne le drame : tous les voyageurs de la remorque ont été tués l’instant d’avant par une bombe.


    Fourvière vers 1910
    Type du document unique mais involontaire.
    Cette photo, qui se voulait touristique, est la seule où l’on voit la remorque corbillard du tramway de Loyasse. Or c’est un témoignage unique dans l’histoire funéraire mondiale : le seul endroit où la famille passait en tête du convoi (dans la motrice) alors que le défunt était placé en queue (dans la remorque).

    Bibliographie

    Jean ARRIVETZ, Histoire des transports à Lyon, Lyon, Graphisme, édition, réalisation, 1965, 150 p.

    Jean ARRIVETZ, " Les funiculaires de Lyon ", Rive Gauche, n° 138, septembre 1996, pp. 28-29.

    Jean ARRIVETZ, Lyon du tram au tram, Chanac, La Régordane, 2001, 120 p.

    http://www.archives-lyon.fr/static/archives/contenu/64parcours/Recherch/arrivetz/texte.htm

     

  • Partageons la culture : une campagne de communication de la BnF

    Vingt ans après sa création, la Bibliothèque nationale de France lance une campagne de communication pour actualiser son image.

    Le 20 mars 2014, la Bibliothèque nationale de France lance une campagne de communication conçue par l’agence BETC via un mécénat de compétence. À la suite de la construction d’une nouvelle entrée site François-Mitterrand, de la rénovation du hall d’accueil, des évolutions du Haut-de-jardin et vingt ans après sa création, la BnF a souhaité actualiser son image auprès du public.

    « La Bibliothèque entend mieux faire connaître ce qu’elle est aujourd’hui, une institution patrimoniale à la pointe de la révolution numérique, qui va à la rencontre de tous les publics et évolue sans cesse pour mieux répondre à leurs attentes », déclare Bruno Racine, président de la BnF.

    Cette campagne de communication grand public a été confiée à BETC (groupe Havas), l’une des agences les plus créatives et les plus innovantes (Canal +, Évian, Musée de l'histoire de l’immigration…).

    Quatre visuels seront déclinés dans le métro, sur les lignes de tramway, en affichage de surface, dans la presse et un clip vidéo sera diffusé sur France Télévisions.

    « À notre époque en manque de repères, la culture est devenue une préoccupation majeure pour donner du sens à notre vie et au monde. La force de la BnF est de rendre accessible à tous et de faire partager la culture dans ses multiples composantes. Nous avons conçu cette campagne en nous appuyant sur les valeurs qu’elle porte : la générosité, la passion, l’ouverture, l’universalité. » déclare Mercedes Erra, fondatrice de l’agence BETC et Présidente Exécutive de Havas Worldwide.

     

    Durée : 20 s

    Entretien avec Bruno Racine, président de la BnF

     

    Durée : 5 min 48 s

    http://www.bnf.fr/fr/la_bnf/anx_actu_bib/a.140418_com_bnf.html

  • Marc Barani, grand prix de l'architecture 2013

     

    Le Niçois de 56 ans a été récompensé, mardi soir, au ministère de la Culture, pour l'ensemble de son œuvre.

     

    Il est difficile de choisir un finaliste parmi cinq des meilleurs architectes français. Et pourtant, c'est Marc Barani qui a emporté, à l'unanimité, le grand Prix national de l'architecture 2013, devant Patrick Bouchain, Jean-Marc Ibos & Myrto Vitart, Odile Decq et Gilles Perraudin. Cette récompense qui a lieu tous les deux ans lui a été remise, hier soir, pour l'ensemble de son œuvre mêlant poésie et soucis du détail, par Aurélie Filippetti, dans les salons en boiseries de la rue de Vallois.

    La ministre de la Culture a salué «sa capacité à écouter aussi bien les forces naturelles, celles du paysage et de l'environnement, que les forces sociales. On les voit s'exprimer», a-t-elle ajouté «dans sa manière de transfigurer des projets qui semblent au départ très prosaïques bien que très utiles et même indispensables comme des gares de tramways ou plus tristes, des cimetières, des pôles d'échanges ou des parcs de stationnement. Ce sont autant de défis qui sont lancés à l'architecte par la ville d'aujourd'hui Au même titre que les ponts, les logements sociaux, la réhabilitation du centre de tripostal au Palais de Congrès à Nancy ou la somptueuse villa d'un riche commanditaire dans le sud».

    Ce dernier dont Aurélie Filippetti a évincé le nom n'est autre qu'Édouard Carmignac. L' homme d'affaires a créé en 2000 une Fondation ayant pour origine la collection d'entreprise de Carmignac Gestion dont les Basquiat, Warhol et Richter sont accrochés dans les bureaux de la Place Vendôme. Neuf ans plus tard, il a lancé le prix Carmignac Gestion du Photojournalisme. Et tout récemment, en pressentant peut-être que Marc Barani avait le vent en poupe, il vient d'annoncer le choix de l'architecte niçois pour sa future fondation qui ouvrira sur l'île de Porquerolles, au sein du parc de 15 hectares du Domaine de la Courtade.

    Imposant mas provençal impossible à modifier de l'extérieur, la villa La Courtade sera ainsi transformée de l'intérieur afin d'accueillir une importante collection d'art contemporain. L'intervention de Marc Barani consistera à remodeler les volumes en creusant des salles d'exposition dans la roche pour tenter de capter la lumière naturelle. Une lumière qui sera filtrée par des verrières translucides couvertes d'eau dans un dialogue entre ciel et terre.

    «L'architecture est un travail d'équipe, un engagement total pour ne pas arriver à des compromis peu souhaitables» a insisté Marc Barani dans son discours de remerciement. Ce Méditerranéen travaille en anthropologue avec son équipe pluridisciplinaire comme il l'a montré dans l'exposition «Patrimoine: héritage/hérésie», à l'Agora d'architecture de Bordeaux en septembre 2012. «Ce métier est très difficile, a-t-il renchéri. Il peut nous amener à douter. Mais pour moi, dès les premières années, le doute a été fondateur».

    «L'architecture est la science des correspondances subtiles»

    Né en 1957 à Menton, cet architecte niçois diplômé de l'École nationale supérieure d'architecture de Marseille en 1983 est parti faire des études d'anthropologie au Népal avant de se lancer dans la scénographie à la Villa Arson à Nice. Après avoir voyagé, notamment en Inde, il reçoit sa première commande publique, avec l'extension du cimetière de Saint-Pancrace, à Roquebrune-Cap-Martin. En 2008, la réalisation du pôle multimodal du tramway de l'agglomération niçoise lui vaut de recevoir le prix très prisé de l'Équerre d'argent.

    La gare de tramway de Nice, réalisée par Marc Barani.

    La gare de tramway de Nice, réalisée par Marc Barani. Crédits photo : VALERY HACHE/AFP

    L'architecture est cernée entre anthropologie et art plastique. C'est, selon Marc Barani, ce qui lui donne cette multitude de points de vue: «une porosité souhaitable et nécessaire pour faire face aux enjeux comme le montre le tramway de Nice ayant utilisé les trous noirs de la ville pour les mettre en synergie de manière positive». De ses bagages du Népal, il a ramené cette belle définition: «l'architecture est la science des correspondances subtiles». Elle s'inscrit parfaitement dans la situation actuelle ; «on n'est plus dans des positions arrêtées et doctrinales mais dans l'évaluation des champs de force à mettre en synergie de manière subtile, voir magique, comme le qualifient les hindous.»

    Ce touche-à-tout s'est illustré avec la Passerelle du Millénaire, avec le sculpteur Bernard Pagès en 2001 mais aussi le Pont Renault, à Boulogne Billancourt en 2009 et le Pont Eric Tabarly à Nantes en 2011. Il a également réhabilité le Centre d'art contemporain Les Églises avec le designer Martin Szekely à Chelles et rénové le Musée Fernand Léger à Biot. On attend de lui un Centre de congrès à Nancy.

    Devant l'énumération de cette liste de chantiers déjà accomplis, Marc Barani a rappelé combien ce métier était éreintant mais merveilleux: «Il permet de connaître le monde, d'y prendre part et de se connaître soi-même. Le plus grand luxe aujourd'hui».

  • Nous avons aimé hier soir au cinéma le dernier Woody Allen : “New York, les femmes et moi”

    Le réalisateur retrouve les États-Unis dans son nouveau film, “Blue Jasmine”, avec Cate Blanchett

    Par Richard Gianorio

    Woody Allen et Mia Farrow Photo Gamma

    Woody Allen et Mia Farrow dans Hannah et ses sœurs (1986).

    Dans le sensationnel Blue Jasmine, avec la grandiose Cate Blanchett, le réalisateur retrouve vigueur et âpreté. Rencontre avec un cinéaste légendaire qui enchaîne les films pour oublier la pesanteur de la vie.

    Le regard fixe derrière ses éternelles lunettes à monture épaisse, le frêle Woody Allen disparaît presque dans le canapé d’un palace parisien où il est sagement assis, courtois petit soldat qui reçoit, les uns après les autres, des journalistes éperdus d’admiration.

    Il y a de quoi être impressionné : à 77 ans, le réalisateur new-yorkais livre avec Blue Jasmine son meilleur film depuis des années, comédie cruelle, conte désenchanté sur la fin d’un chapitre du capitalisme et, surtout, extraordinaire portrait d’une femme brisée qui a déserté la réalité. Cate Blanchett, de tous les plans, belle ou ravagée, atteint ici des grandeurs qui en font une actrice au-delà des superlatifs.
    On n’espérait plus grand-chose de Woody Allen, égaré dans son tour d’Europe – Londres, Barcelone, Paris, Rome – et ses livraisons touristiques annuelles, divertissantes sans plus. Rentré au bercail – le film a été tourné à New York et San Francisco –, revigoré, il signe un film d’une incroyable âpreté, instantané de l’Amérique post-Madoff, qui prend le visage de Jasmine, antihéroïne en chute libre, grande bourgeoise new-yorkaise déclassée, totalement névrosée, lointain écho de Blanche DuBois (le personnage d’Un tramway nommé Désir), carburant à la vodka et au Xanax, qui échoue chez sa sœur, modeste divorcée, pensant pouvoir refaire sa vie, dans cette quête de la « seconde chance » chère aux Américains.

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  • Le pont Raymond Barre posé sur le Rhône, à Lyon

    Le pont Raymond Barre posé sur le Rhône, à Lyon

    EN IMAGES - Le public est venu nombreux assister aux impressionnantes manoeuvres qui ont accompagné la pose du pont Raymond-Barre qui relie le 7e arrondissement, sur la rive gauche du Rhône, à Lyon, au quartier de Confluence, dans le 2e arrondissement. Elles se sont achevées dans la nuit de mardi à mercredi.

     
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    Collection A/H 2013Robes, tops, sacs…

    Je craque
    5/5
     

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/04/01016-20130904ARTFIG00491-le-pont-raymond-barre-pose-sur-le-rhone-a-lyon.php

  • Journée en amoureux à Lyon

    Tram_lyon_01.jpgAprès ma balade à pied en solitaire d'il y a 15 jours:

    http://www.lauravanel-coytte.com/lyon/

    Nous prenons le tramway(en travaux) de la gare Perrache(tout en travaux) à 2:

    http://www.hautetfort.com/admin/posts/post.php?post_id=1753239&evnt=editPost

    Pour traverser le Rhône vers mon Lyon , ma faculté de DEA, la nouvelle bibliothèque universitaire(fermée en août; je reviendrais) et les quais du Rhône réaménagés que mon mari n'avait pas vus.

    Nous allons plus loin à 2 que moi seule(n'est-ce pas pareil dans la vie?); nous amirons les bâteaux qui font des croisières sur le Rhône, stationnés là avant de repartir vers le Sud.

    bâteau.jpg

     

     

     

     

     

     

    http://www.rhone-croisiere.com/

    Nous regardons un bâteau allemand faire demi-tour pour repartir. Impressionnant! 

    Nous nous arrêtons pour manger un morceau sur la terrasse d'une des péniches amarrées. Il ne fait pas très chaud mais ça ne m'empêche pas de prendre un beau coup de soleil....

    Il fait sec déjà contrairement aux deux jours précédents où nous avons eu des trombes d'eau.

    Place_du_pont_Lyon.jpgNous prenons le tam à la Guillotière pour la Part-Dieu.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Guilloti%C3%A8re

    Nous allons voir la Bibliothèque municipale où j'ai passé tant d'heures pour mon DEA et trouver la référence d'un livre que je recherche.

     

    Part-dieu.jpg

    http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Part-Dieu 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La nouvelle ligne de tram installée pendant notre absence.

    Puis nous repartons vers la place Bellecour.

    Petit tour chez Taschen(où il y a de magnifiques livres d'art pas chers) et Decitre.

    Nous traversons la Saône pour une petite virée dans le vieux Lyon.

    Un bouquiniste très sympa.

    Je montre à mon mari le jardin archéologique que j'avais découvert la dernière fois.

    Un verre place Bellecour.

    Nous récupérons notre voiture pour rentrer.

     

     

    quartier_Saint-Jean.jpghttp://fr.wikipedia.org/wiki/Vieux_Lyon

     

    Cette note a été selectionnée par Paperblog:

    http://www.paperblog.fr/985132/journee-en-amoureux-a-lyon/

  • Gaudi et la Sagrada Familia

    mercredi 25 mars à 16h25 (52 min)

    Déjà diffusé samedi 14.03 à 21h40

    Monument incontournable de Barcelone, l’édifice de la Sagrada Familia, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, reste nimbé de mystère. À sa mort en 1926, l'architecte Antoni Gaudí était loin de l'avoir achevé - il ne l’est toujours pas à ce jour. Une enquête digne du "Da Vinci code".

    Il faut avoir l’âme d’un détective pour tenter de comprendre ce que représente la Sagrada Familia. L’enquête commence avec l’étrange accident de tramway qui coûta la vie à son architecte en 1926. L’œuvre d’Antoni Gaudí est alors loin d’être achevée - elle ne l’est toujours pas à ce jour. Il a pris la direction du chantier en 1883, après avoir réussi à imposer son ambitieux projet, qui ne ressemblait en rien à celui de ses prédécesseurs. Son approche est moderniste-naturaliste, marquée par l’Art nouveau et ses décors végétaux, mais aussi bourrée de symboles liturgiques et bibliques. La basilique de la Sainte-Famille doit être la plus grande de la chrétienté. Composée de cinq nefs et de dix-huit tours - dont la plus haute mesure 170 mètres -, elle défie les lois de la pesanteur. Pour éviter que son plan ne soit remis en cause, Gaudí entame la construction des éléments extérieurs avant la partie centrale du bâtiment. Les solutions techniques qu’il utilise sont révolutionnaires (arcs paraboliques et voûtes hyperboloïdes notamment). Les calculs à la base de l’ensemble architectural se révèlent très sophistiqués. Les proportions sont ainsi établies à partir d'un carré de 7,5 mètres de côté, et toutes les mesures sont des multiples de ce quadrilatère. L’architecte n’ayant pas laissé de plan d’ensemble, ceux qui souhaiteraient achever l’édification du bâtiment sont confrontés à des difficultés titanesques. D’autant que l’atelier de Gaudí a été incendié pendant la guerre civile espagnole et que ses maquettes ont été détruites.

     

    http://www.arte.tv/guide/fr/047344-000/gaudi-et-la-sagrada-familia

  • Installation d'un nouveau panneau d'information près de mon 1 er lycée(photo perso de mardi dernier)

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    Saint-Etienne: du mobilier urbain unique et made in France

    Date : 22/03/2017 | Mise à jour : 13/04/2017 12:37
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    L’entreprise Philippe Védiaud Publicité a remporté le marché de la gestion du mobilier urbain publicitaire de la ville de Saint-Etienne. Un contrat d’une durée de 15 ans pour lequel Védiaud Publicité a fait appel à Prismaflex International pour la fourniture du matériel actuellement en cours d’installation dans toute l’agglomération stéphanoise.

    Débutée en novembre 2016, l’installation des mobiliers : panneaux déroulants et abris voyageurs, se poursuit également sur ce début d’année pour équiper l’ensemble de la commune. Pour cette opération, Prismaflex a du concevoir, produire et livrer le matériel, souvent créé sur-mesure, en suivant un planning très serré guidé par le démantèlement de la concession précédente.

    • 65 panneaux déroulants : avec 1 face déroulante et une face statique
    • 149 abris pour les tramways déclinés en différentes versions (simple baie, double baie et triple baie, retour pub, retour vitré, avec et sans borne wifi et DAT, port USB intégré dans les bancs...)

    Pour répondre aux demandes spécifiques de ce marché (comme la conception de 14 versions différentes des abris de tram, par exemple) Prismaflex a non seulement dû produire des éléments sur mesure (créés à l’unité pour respecter les plannings de pose et remplacer les anciens panneaux au fur et à mesure de leur démantèlement ) tout en maitrisant l’ensemble du processus : de la conception à l’usinage, en passant par la production ou encore l’assistance à la pose. La puissance industrielle (savoir-faire et outillage), associée à une triple compétence: mécanique, électrique et électronique, ont permis à Prismaflex de relever le challenge d’un délai de production très tendu.

    • Prismaflex International est l’un des seuls fournisseurs au monde à être à la fois un fabricant industriel de panneaux d’affichage et un imprimeur numérique grand format présent sur différents continents. Le groupe, dont le siège social est basé en France, compte 30 0 collaborateurs répartis dans 10 filiales à travers le monde.

    http://www.zoomdici.fr/actualite/Saint-Etienne-le-nouveau-mobilier-urbain-est-unique-et-made-in-France-id157267.html

  • Comment Casablanca veut changer d’ici 2020

                   

    Mobilité, voiries et infrastructures en priorité
    Le détail du plan de développement 2015-2020
    Huit conventions adoptées par les élus de la ville
          
    Comment Casablanca veut changer d’ici 2020

    Le conseil de la région du Grand Casablanca vient d’adopter, lors de sa session extraordinaire qui s’est tenue jeudi 23 octobre, huit conventions relatives au plan intégré de développement 2015-2020. Ces dernières font partie des 10 conventions, signées devant le Souverain vendredi 26 septembre (cf. édition du 29 septembre 2014) pour une enveloppe globale de 33,6 milliards de DH. Objectif: faire de la région un véritable hub financier international, améliorer le cadre de vie de ses habitants, et préserver son environnement et son identité.

    - See more at: http://www.leconomiste.com/article/961028-comment-casablanca-veut-changer-d-ici-2020#sthash.aQiLE0SM.dpuf

    Les 10 conventions couvrent, rappelons-le, quatre principaux axes. Il s’agit de l’amélioration des conditions de vie des habitants (2,6 milliards de DH). Ce 1er axe est dédié aux catégories sociales en situation de précarité et aux personnes à besoins spécifiques, en complémentarité avec les programmes de l’INDH. Le second volet vise, quant à lui, le renforcement de la mobilité au niveau de la région (27 milliards de DH) à travers l’extension de la ligne du tramway, le développement du parc d’autobus, l’aménagement des routes urbaines, provinciales et des autoroutes, et la réalisation d’ouvrages d’art et de tunnels. Le 3e axe est consacré à la restructuration des zones industrielles actuelles et l’aménagement de nouvelles zones, de services et de logistique ainsi que l’amélioration du climat d’affaire.
    Quant au 4e (2 milliards de DH), il vise la consécration de la place de la région en tant que destination nationale et internationale de commerce et de loisirs, et de zone d’accueil des grandes manifestations. Il est prévu dans ce cadre la construction d’un grand théâtre, d’un village de sport, la mise à niveau du Complexe Mohammed V et de l’espace «La Casablancaise», la réhabilitation du littoral, de la forêt Marchich ainsi que le zoo d’Aïn Sebaâ.
    A signaler que ce plan de développement complète les actions prévues dans le cadre du plan d’actions de proximité, lancées au début de l’année par le wali.
    Voici le détail des huit conventions adoptées par le Conseil de la région du Grand Casablanca:

     

    - Mobilité et circulation: 16 milliards de DH

    C’EST le volet qui s’est accaparé la part du lion dans le plan de développement 2015-2020. La convention a notamment concerné l’extension de la ligne actuelle de tramway vers Anoual, Hay Mohammadi et Aïn Sebaâ sur une longueur de 15 km. La réalisation en mode tramway ou BHNS (bus à haut niveau de service) des autres lignes prévues dans le cadre du PDU (plan de déplacement urbain) est également au programme. Il s’agit de la ligne Casa-port/Lahraouiyine, d’une longueur de 14 km et celle de Bd Mohammed VI/Hay Hassani (14 km). Au menu aussi, l’extension de la ligne de tramway actuelle vers Lisassfa (2 km). Quant au métro aérien, qui devait desservir Driss Harti, Mohammed VI et centre-ville, il sera remplacé par un autre mode actuellement à l’étude. Une quinzaine de parkings relais sont aussi prévus pour encourager les usagers à abandonner leurs véhicules. Au final, le réseau prévu pour Casablanca couvrira 80 km environ (en modes tram et BHNS). Le tout pour un coût global de 16 milliards de DH, dont 9,6 milliards en fonds propres et 6,4 milliards par des emprunts. Le financement des fonds propres sera assuré par l’Etat à travers le Fonds d’appui aux réformes du transport urbain et interurbain (FART) à hauteur de 6,7 milliards de DH, la commune urbaine de Casablanca (1,4 milliard de DH) et la région (1,4 milliard).

    - Plus de 10 milliards de DH pour les voiries et infrastructures routières

    Cette convention, dont le coût global est estimé à 10,2 milliards de DH, prévoit, entre autres, une liaison routière entre Casa Finance City et l’aéroport Mohammed V, des caméras de vidéosuveillance sur les principales artères de la ville, une autoroute Tit Mellil-Berrechid et l’élargissement de l’autoroute Casablanca-Berrechid (2x3). Une trémie, dont le coût s’élève à 600 millions de DH, sera aussi aménagée au niveau des boulevards Sidi Mohamed Ben Abdellah, Almohades et Zaid ou Ahmed (dans la zone de la Marina et de Casa-port).  De même, des projets d’aménagement de routes et de voiries sont programmés dans les provinces de Nouaceur, Médiouna et Mohammedia.  Un nouveau plan de déplacement urbain (PDU) sera élaboré à l’horizon 2020 afin de remplacer l’ancien qui arrive à échéance.

    - Lutte contre l’habitat précaire: 750 millions de DH

    LA convention relative à la construction des équipements publics projetés dans le cadre de la lutte contre l’habitat précaire concerne la réalisation de 123 équipements pour un coût global de 750 millions de DH. 425 millions de DH seront consacrés aux équipements nécessaires (écoles, mosquées, centre de santé, centre socio-sportifs…) dans le cadre de la résorption des bidonvilles, qui s’accapare le plus gros du budget de cette  convention. 125 millions de DH seront dédiés aux équipements dans le cadre du programme de lutte contre l’habitat menaçant ruine et 200 millions de DH à la restructuration des quartiers sous-équipés. Parmi les signataires de cette convention figurent notamment les ministères de l’Intérieur, des Finances, de la Santé, de l’Education nationale, du Sport et de la Culture, ainsi que la wilaya du Grand Casablanca, le conseil de la région et le conseil de la ville.

    - Qualification sociale: 1,8 milliard de DH

    Cette convention, d’une valeur globale de 1,8 milliard de DH, vise à améliorer l’intégration sociale à travers le renforcement des centres de proximité, l’accompagnement du secteur informel, la réhabilitation des infrastructures de santé, l’accompagnement social des opérations de relogement… Le plus gros du budget sera consacré à l’intégration sociale (plus de 1 milliard de DH), le reste sera réparti entre le développement du secteur de la santé (500 millions de DH), la lutte contre la vulnérabilité (360 millions de DH)… C’est la Direction générale des collectivités locales (DGCL)  et le conseil de la région du Grand Casablanca qui prendront en charge la majorité des financements (600 millions de DH chacun), suivis par le ministère de la Santé (250 millions), le ministère de la Jeunesse et du Sport (215 millions).

    - Marketing et promotion: 300 millions de DH

    Cette convention ambitionne notamment d’assurer la promotion et la gestion de l’image et du branding de la ville, la réalisation des différents chantiers de développement, l’animation structurelle de Casablanca, la promotion de l’attractivité de la métropole en tant que place financière régionale et internationale ainsi que l’accompagnement de CFC Autority pour la promotion de Casablanca Finance City. C’est «Casa Events et Animation», la SDL créée récemment, qui se chargera de la mise en œuvre de ce programme.
    - Mise à niveau des infrastructures culturelles et sportives: 1 milliard de DH
    LA convention relative à la mise à niveau des infrastructures culturelles, sportives et d’animation porte sur la construction du grand théâtre et d’un village sportif, la mise à niveau du Complexe Mohammed V, de l’espace Casablancaise, de la forêt de Marchich et du parc zoologique Aïn Sebaâ. Le tout pour un montant global de plus de 1 milliard de DH.

    - Sauvegarde et valorisation du patrimoine 

    LA sauvegarde et la valorisation du patrimoine s’effectueront à travers la création d’un centre urbain à l’échelle de Casablanca, ainsi que la réhabilitation de l’ancienne médina. C’est «Casa patrimoine» qui prendra en charge ce volet pour définir l’ensemble des actions à mettre en œuvre pour la préservation du patrimoine de la métropole.

    - Restructuration des quartiers sous-équipés: 2 milliards de DH
    La convention relative à la restructuration des quartiers sous-équipés et qui s’élève à plus de 2 milliards de DH, prévoit l’amélioration des conditions d’habitat et le renforcement des infrastructures. Sont concernées par ce programme plus de 56.000 familles qui bénéficieront notamment du renforcement du réseau de raccordement à l’eau, à l’électricité et à l’assainissement. L’éclairage public et le bitumage des voiries sont également au programme. Plusieurs préfectures de Casablanca contribueront au coût global de ces opérations.                            

    Aziza EL AFFAS

     

     

     

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