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Du 9 au 11 avril, les maîtres du suspense prendront d'assaut la Bourse de Lyon...
En attendant, ne manquez pas les nombreux rendez-vous « avec préméditation » et retrouvez tout le programme de QUAIS DU POLAR 2010 en ligne:www.quaisdupolar.com
L' ÉQUIPE QUAIS DU POLAR
TÉLÉCHARGER LE GUIDE - PROGRAMME 2010 (en cliquant sur l'image)
EXPOSITION Empreintes,d’Edmond Locard Ouverture le mardi 6 avril aux Archives municipales
Hommage à Edmond Locard (1877 – 1966), le « Sherlock-Holmes français » médecin légiste et élève du professeur Alexandre Lacassagne qui fonde en 1910, dans les combles du Palais de justice de Lyon, le premier laboratoire de police technique moderne.
Archives municipales de Lyon 1, place des Archives - 69002 - Lyon Tél. 04.72.85.66.20
THÉÂTRE En série(s),Compagnie « Et si c’était vrai » Mardi 6 avril à 12h30 à la Médiathèque de Vaise Jeudi 8 avril à 19h30 au Théâtre Nouvelle Génération
Florian Santos a rassemblé différents artistes – comédiens, musiciens, danseurs, vidéastes, auteurs – et leur a confié la délicate mais passionnante mission de s’emparer de la figure du « tueur en série »...
Médiathèque de Vaise Place Valmy - 69009 - Lyon Tél. 04.72.85.66.20 --------------------------------------------- Théâtre Nouvelle Génération 23 rue de Bourgogne - 69009 - Lyon Tél.04 72 53 15 15
ANIMATIONS JEUNESSE DANS LES BIBLIOTHÈQUES
Bébé Polar Mercredi 7 avril à 9h30 à la bibliothèque du 6ème Pour les enfants de 2 à 3 ans. Sur inscription : 04.72.83.15.72
Cluedo, à toi de jouer ! Mercredi 7 avril à 14h à la bibliothèque du 7ème Entrée libre, dans la limite des places disponibles.
Enquêtes rue du crime Mercredi 7 avril à 15h30 à la bibliothèque du 1er À toi de venir exercer tes talents de détective ! Pour les enfants, dès 9 ans
PROJECTION Tout (ou presque) sur Maigret réalisé par Alain Ferrari (2009) Mercredi 7 avril à 18h30 aux Archives municipales de Lyon
Documentaire réalisé par Alain Ferrari (2009). En partenariat avec l’INA.
Archives municipales de Lyon 1, place des Archives - 69002 - Lyon Tél. 04.78.92.32.50
LECTURE de Volker KUTSCHER Jeudi 8 avril à 18h30 au Goethe Institut
Germaniste et historien, Volker Kutscher vit à Cologne. Il a débuté sa carrière comme journaliste avant de se tourner vers le roman policier. Le Poisson mouillé est son premier roman.
Goethe Institut 18, rue François Dauphin - 69002 - Lyon Tél. 04 72 77 08 88
CINEMA Soirée de projection et remise du prix COURTS DU POLAR Jeudi 8 avril à 20h30 au cinéma Le Zola
Le Festival s'ouvre cette année aux courts-métrages avec le Prix Courts du Polar. A cette occasion, une sélection des meilleurs films du genre réalisés ces trois dernières années sera projetée au cinéma Le Zola. Un jury de professionnels désignera le lauréat.
Cinéma Le Zola 117, cours Emile Zola - 69100 - Villeurbanne Tél : 04.72.43.28.30
Guy de Rougemont, membre de l’Académie des beaux-arts dans la section de peinture, est décédé ce mercredi 18 août à l’âge de 86 ans.
Mercredi 18 août, les membres de l’Académie des beaux-arts et son Secrétaire perpétuel Laurent Petitgirard ont annoncé la mort de Guy Rougemont, âgé de 86 ans. Membre de l’Académie des beaux-arts dans la section peinture, il avait été élu le 17 décembre 1997 au fauteuil de Jean Bertholle (1909-1996). La Compagnie déplore la perte de ce membre qui y « siégeait très régulièrement et activement ». Abolissant la frontière entre peinture et sculpture, il laisse derrière lui une œuvre picturale qui n’a pas hésité à investir les espaces publics français ; l’historien de l’art Adrien Goetz rapporte qu’il se définissait lui-même comme un « géomètre ludique ».
Du pictural à l’environnement
Né le 23 avril 1935 et ancien élève de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Guy de Rougemont a séjourné deux ans à la Casa de Velásquez (1962-1964) avant de participer à la Biennale de Paris en 1965 et au Salon de Mai en 1966. Il effectue ensuite un voyage à New York au cours duquel il se fait repérer, puis revient en France et engage des recherches sur l’insertion des formes et des couleurs à l’environnement. Ses œuvres urbaines trouveront leur place dans des commandes de villes ou bien au titre du « 1 % » artistique dans les constructions publiques. Il investit de nombreux espaces publics : places, parvis, rues, autoroutes. Il a notamment réalisé la mise en couleurs du Musée d’Art Moderne de la Paris en 1974, le parvis en mosaïque du musée d’Orsay en 1986, un tracé au sol de la station de R.E.R de Marne-la-Vallée en 1976 ou encore le Totem de la place Albert Thomas à Villeurbanne en 1981.
En parallèle de ces travaux monumentaux, Guy de Rougement poursuit son travail pictural durant sa carrière, participant à de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Son œuvre est donc clairement interdisciplinaire, en témoignent ses peintures, ses interventions dans l’espace urbain et ses éléments de mobilier sculpturaux. Néanmoins il se définit toujours comme un peintre avant tout : « On ne passe pas impunément du plan au volume, de l’objet au monumental, sans qu’un jour tout cela ne se fonde en une seule et même pratique. Je suis peintre : ma sculpture, mes meubles, mes tapis sont d’un peintre… ». Récemment il a fait l’objet d’une exposition intitulée « Rougemont. L’aquarelle et son double. » de septembre à octobre 2020 à la galerie Anne Clergue à Arles, puis d’une autre, « De la feuille au volume », à la galerie Diane de Polignac à Paris du 7 janvier au 20 février 2021.
L’opération-événement «Arts de l’Islam. Un passé pour un présent», à travers 18 expositions dans 18 villes, a pour ambition d’ouvrir le regard, la curiosité et le dialogue à partir du terrain artistique et culturel. Le seul mot « Islam » mérite d’être éclairci dans ses dimensions historiques et culturelles.
Ce sont les oeuvres, témoins matériels de cette civilisation islamique aux multiples cultures, langues et religions, qui parlent, nous instruisent et nous éclairent.
Dans chaque ville, 10 oeuvres exceptionnelles nous plongent dans des histoires et des mondes lointains, et pourtant si proches. Elles révèlent, dans tout leur éclat, les histoires des artistes qui les ont faites, des collectionneurs (califes, sultans, princes, passionnés) qui les ont possédées, et de leur arrivée en France dans nos collections publiques, au musée du Louvre, ou dans d’autres musées nationaux. Certains objets proviennent aussi de collections locales, de musées, de bibliothèques et d’églises, où ils sont conservés comme des trésors, parfois depuis des siècles. Cette exposition au dispositif particulier présente aussi un film immersif et poétique, intitulé Traversée, qui nous emmène en voyage en Orient.
Du 20 novembre 2021 au 27 mars 2022
Tarif
Accès libre
L’Échappée, 83 avenue de L’Europe, 69140 Rillieux-la-pape
La richesse de l’exposition présentée à la médiathèque de Rillieux-la-Pape est d’abord le fruit de la mobilisation exceptionnelle des prêteurs locaux : le musée des Beaux-Arts de Lyon, la bibliothèque municipale de Lyon, le musée des Confluences, le musée des Tissus et des Arts Décoratifs, et l’Institut d’art contemporain de Villeurbanne.
Le territoire lyonnais constitue en effet, après le musée du Louvre, le plus grand conservatoire français du patrimoine islamique. Les oeuvres exposées n’en sont que quelques exemples choisis pour leur caractère exceptionnel. Aussi est-ce par deux prêts non moins remarquables que le musée du Louvre s’est associé à cette présentation de chefs-d’oeuvre. L’exposition offre ainsi une découverte complète de la diversité artistique des arts de l’Islam.
Le fait religieux est évoqué de manière particulièrement passionnante. Deux représentations du prophète Mahomet sont ainsi exposées. L’une provient d’un manuscrit commandé par le sultan ottoman Murad III. Elle montre Mahomet avec l’archange Gabriel. L’autre figure le Voyage Nocturne, épisode majeur de la vie du Prophète. L’islam en tant que fait religieux est également présent à travers un coran médiéval d’Espagne ou du Maroc. Le christianisme en Orient est évoqué grâce à une oeuvre monumentale du musée du Louvre. Il s’agit d’un chandelier en métal incrusté d’argent, signé par un artiste – peut-être chrétien – de Mossoul, sur lequel est représenté un cycle de la vie de Jésus.
La vie profane de ces cultures de l’Islam est largement évoquée par ailleurs. Un chanfrein de cheval ottoman, en métal incrusté de filets d’or, et un tapis monumental iranien, montrent le raffinement décoratif et l’imaginaire d’une nature luxuriante, largement représentée dans l’art de ces contrées.
Trois oeuvres évoquent chacune dans leurs contextes la représentation de la femme. Une céramique iranienne du 19e siècle montrent des femmes musiciennes, très présentes dans l’élite de ce pays à l’époque. Une photographie de femme druze au Liban au 19e siècle apporte la lumière sur ce regard quasi ethnographique porté par les visiteurs européens en Orient à cette époque. Un autoportrait de l’artiste iranienne contemporaine Shirin Neshat tiré de la série Women of Allah fait écho à la place de la femme dans la société d'aujourd'hui.
Adresse : 17-21 bd du 11 novembre 1918 - 69100 Villeurbanne
Journée organisée en format hybride, en présentiel ou distanciel. Participation gratuite sur inscription
En application des dispositions gouvernementales, la présentation d’un passe vaccinal sera demandée aux participants et le port du masque sera obligatoire.
Chaque année, Quais du Polar organise une journée de formation au polar destinée aux enseignant.e.s, documentalistes et bibliothécaires. En lien avec le rectorat de Lyon, le réseau des bibliothèques municipales de Lyon et la DRAC Rhône-Alpes, cette journée, dont une partie est consacrée au polar jeunesse, a pour but de sensibiliser les enseignant.e.s et bibliothécaires au polar et de leur donner des pistes pour amorcer un travail sur le genre avec les adultes et les enfants.
Selon le dernier baromètre sur les Français et la lecture, un roman acheté sur quatre est un roman policier. Souvent considéré comme un genre à part, dévalorisé par rapport à la « littérature blanche », le roman noir est une littérature bien vivante, non seulement par son succès auprès d’un large public, mais aussi par la richesse des sensibilités artistiques qu’il donne à lire. Cette journée s’adresse aux acteurs de l’Éducation nationale, aux professionnels du livre et de la lecture et plus largement aux professionnels de la culture et de l’action culturelle : acteurs socioculturels, médiateur.trice.s, technicien.ne.s des collectivités, etc
Pré-programme
Matinée
9h-9h30 | Accueil des participants en présentiel.
9h30-10h30 | Panorama des nouveautés polar adulte 2021-2022 avec Page des libraires .
10h30-11h30 | Masterclass autour de la montée du thriller français. Masterclass animée par Vincent Raymond, avec la participation de Caroline Ripoll (éditrice chez Albin Michel) et Camille Racine (éditrice chez Laffont).
11h50-12h50 | Entretien avec un auteur ou autrice de thriller français (intervenant.e à venir).
Après-midi
14h30-15h30 | Panorama des nouveautés polar jeunesse 2021-2022, par Cédric Chaffard, libraire spécialisé jeunesse.
15h30-16h | Présentation du Prix des bibliothèques et du nouveau label « Pépites » de Quais du Polar.
16h-17h | Masterclass « Accueillir un auteur ou une autrice et organiser une rencontre en bibliothèque ». Aspects pratiques et outils pour réussir la modération d’une rencontre. Masterclass animée par Marc Fernandez, avec la participation de Joël Bouvier, chargé de mission auteurs et vie littéraire chez Auvergne-Rhône-Alpes livre et lecture et Vincent Raymond, journaliste au Petit Bulletin.
Les éléments de ce pré-programme seront précisés prochainement.
Du 24 au 26 février, la marque de mode lyonnaise Rethink Vintage revient pour la troisième fois à Saint-Etienne pour sa friperie géante de vêtements vintage et de seconde main vendus au kilo, 21 rue Pierre-Bérard près de la place Dorian.
La jeune entreprise Rethink Vintage créée près de Lyon en septembre 2022 par François Germain, Nathan Moreno et Olivier Dequidt, revient pour la troisième fois à Saint-Etienne après le succès des ventes organisées en septembre et en novembre 2022.
Dans un local commercial au 21 de la rue Pierre-Bérard d'habitude inoccupé à Saint-Etienne entre la place Dorian et la place Fourneyron, la friperie géante réinvestira les lieux du vendredi 24 au dimanche 26 février.
La friperie géante de retour pour la 3e fois à Saint-Etienne
Plus d'une centaine de catégories pour hommes, femmes et enfants, soit plus de 1 000 pièces de vêtements vintage et de seconde main vendus 35 € le kilo seront donc exposées tout le week-end.
Les clients intéressés peuvent réserver gratuitement leur place au préalable sur la plateforme en ligne Event Brite. L'intérêt de ce système est de réguler les entrées et les sorties dans la boutique.
Lancé en septembre 2022 à Saint-Genis-Laval près de Lyon, le concept développé par Rethink Vintage, repose sur l'organisation de friperies géantes éphémères tous les week-ends dans une ville différente en France ou en Espagne. Une quinzaine de ventes ont été réalisées à ce jour.
Pour chaque vente, environ cinq à six emplois (en CDD ou par intérim) sont mobilisés par la marque qui assure toute la logistique, de l'acheminement des vêtements à l'installation des portants, cabines d'essayage, balances et aménagement de la boutique où se tient la vente éphémère.
Des ventes de vêtements vintage et de seconde main en France et en Espagne
"Nous souhaitons démocratiser la consommation de vêtements de seconde main qui est un acte écologique. Acheter des vêtements neufs est juste une catastrophe pour l'environnement", partage François Germain.
Quant aux projets futurs, le co-fondateur de Rethink Vintage préfère cultiver la discrétion, "mais ils ne manquent pas. Nous préférons communiquer quand tout sera prêt".
Question modèle économique, ce dernier l'admet : "la rentabilité est très dure à aller chercher. Entre l'achat de la marchandise à des centres de tri, le transport, la location du lieu, les emplois et les charges fixes, nous sommes obligés d'écouler beaucoup de vêtements pour chaque vente, entre 500 kg et 1,5 tonne".
Parmi les prochaines dates en Auvergne-Rhône-Alpes, le Double Mixte à Villeurbanne accueillera une friperie géante les 15 et 16 avril.
Le Monde.fr |07.10.2013 à 21h12 • Mis à jour le07.10.2013 à 23h47
Portrait de Patrice Chéreau en 2006, lors de la sortie de "Gabrielle". | AFP/PEDRO ARMESTRE
Il était encore au lycée que sa réputation de metteur en scène de théâtre était faite à Paris. Ensuite, comme un jeune conquérant (il a incarné Bonaparte à l'écran), Patrice Chéreau a pris d'assaut l'opéra, le cinéma. Ce metteur en scène universel est mort lundi 7 octobre, à 68 ans. De ses premiers spectacles au théâtre de Sartrouville, alors que la France était prise dans les convulsions de mai 1968, à son triomphe cannois avec La Reine Margot, de sa mise en scène du Ring de Richard Wagner, qui révolutionna le monde de l'opéra, alors qu'il n'avait pas 30 ans, à son dernier spectacle, Elektra, opéra de Richard Strauss, créé à Aix-en-Provence en juillet (voir la retransmission, toujours accessible sur le site Arte live Web), Patrice Chéreau a laissé une empreinte profonde sur son temps.
Il naquit le 2 novembre 1944 à Lézigné, dans le Maine-et-Loire, dans une famille d'artistes. Au lycée Louis-le-Grand, de Paris, il rejoint la troupe de théâtre, dont il devient le metteur en scène, produisant des spectacles dont la renommée passe de loin les murs du vénérable établissement. A 22 ans, il prend la tête du théâtre de Sartrouville après avoir monté L'Affaire de la rue Lourcine, d'Eugène Labiche, d'une manière qui a profondément divisé public et critique. En banlieue parisienne, il assied sa renommée mais ne peut éviter la faillite de son théâtre.
Il part alors pour l'Italie où il travaille aux côtés de Giorgio Strehler, au Piccolo Teatro de Milan. Il met en scène Marivaux, ou le Toller de Tankred Dorst, autour de la figure du révolutionnaire allemand. Chéreau est alors au cœur du mouvement de contestation de l'ordre établi, tout en proposant des mises en scène construites sur des décors minutieusement conçus par Richard Peduzzi, qu'il a rencontré à Sartrouville, éclairées avec une science qui évoque forcément le cinéma.
EN SE FROTTANT À WAGNER, IL CONNAÎT LE TRIOMPHE
En 1971, Roger Planchon, qui dirige le Théâtre national populaire de Villeurbanne, lui demande de le rejoindre. Chéreau met alors en scène des spectacles qui font de lui un grand homme, presque universellement respecté : La Dispute, de Marivaux, Lear d'Edward Bond... Le compositeur et chef d'orchestre Pierre Boulez, qui dirige alors le festival de Bayreuth, fait appel au jeune homme (on est en 1976) pour lui confier la mise en scène de la Tétralogie de Wagner, sur les lieux mêmes de sa création un siècle plus tôt. L'irruption dans le monde de l'opéra de l'esthétique de Chéreau dans l'univers wagnérien est un séisme et un triomphe. Capté pour la télévision, ce Ring est diffusé dans le monde entier.
Patrice Chéreau en 1983, lors d'une réception au ministère de la culture. | AFP/GABRIEL DUVAL
En même temps, Chéreau se lance dans le cinéma, dirigeant Charlotte Rampling dans La Chair de l'orchidée (1974), Simone Signoret dans Judith Therpauve (1979), Jean-Hugues Anglade dans L'Homme blessé (1983) récit d'une liaison homosexuelle qui vaut à son metteur en scène d'être reconnu comme un cinéaste à part entière. Il est aussi acteur, incarnant Camille Desmoulins dans le Danton d'Andrzej Wajda, tenant le rôle-titre dans le Bonaparte en Egypte de Youssef Chahine ou jouant le général Montcalm dans Le Dernier des Mohicans de Michael Mann.
Il s'avance encore plus loin dans le domaine du cinéma, mettant en scène une énorme production française, La Reine Margot, que produit Claude Berri (qui a tenu un petit rôle dans L'Homme blessé) et qu'interprète Isabelle Adjani. Présenté à Cannes en 1994, le film reçoit le Prix du jury.
Chéreau ne tentera plus l'aventure du grand spectacle et ses films suivants, Ceux qui m'aiment prendront le train (qui lui vaudra le César du meilleur réalisateur en 1999), Intimité (Ours d'or à Berlin en 2000), Son frère, Gabrielle et Persécution ne quitteront pas la sphère privée. Son projet de Napoléon, avec Al Pacino dans le rôle de l'empereur exilé à Sainte-Hélèn,e ne verra jamais le jour.
Ce parcours de cinéaste n'empiète en rien sur celui de l'homme de scène. En 1982, Patrice Chéreau est devenu directeur du théâtre des Amandiers de Nanterre. Il y reste jusqu'en 1990, mettant en scène Bernard-Marie Koltès, Heiner Müller, et, toujours, Marivaux. En 1988, au Festival d'Avignon, il présente un Hamlet, avec Gérard Desarthe dans le rôle du prince du Danemark, qui devient pour quelques décennies l'aune à laquelle on juge une mise en scène de la pièce. Le Temps et la chambre, de Botho Strauss, en 1991, Phèdre, de Racine, avec Dominique Blanc, en 2003 sont d'autres jalons de ce parcours vertigineux qu'il poursuit aussi à l'opéra.
Avec Boulez il a mis en scène Lulu de Berg. Chéreau se tourne ensuite vers Mozart, montant Don Giovanni à Salzbourg, Cosi fan tutte à Aix. A partir de 2009, il prend l'habitude de donner une lecture de Coma de Pierre Guyotat. Un geste qu'il a réédité le 26 juillet en clôture du festival d'Avignon, lors d'une dernière rencontre avec le public.
Une dernière œuvre théâtrale de Patrice Chéreau, Les Visages et les corps, sera à l'affiche du Théâtre du Rond-Point à Paris, du 15 octobre au 10 novembre. Cette pièce, mise en scène et interprétée par Philippe Calvario, est tirée de l'expérience de Patrice Chéreau au musée du Louvre. Invité à l'automne 2010 à établir un parcours personnel à travers les collections du musée, Chéreau avait alors livré sa vision de l'art dans un journal intime aujourd'hui adapté au théâtre.
Dans le cadre de l'Année France-Russie,Culturesfrance et le Printemps des Poètes invitent 5 auteurs russes : Evgueni Bounimovitch, Sergueï Gandlevski, Olessia Nikolaeva, Lev Rubinstein et Maria Stepanova.
Les auteurs
Auteur de prose, l’un de ses romans a été traduit aux éditions Gallimard en 1993 (Olessia Nicolaïeva : L’infirme de naissance, traduit par Lily Denis). Théologienne, Olessia Nikolaeva a consacré de nombreux articles et essais aux problèmes de la conscience chrétienne moderne. Son œuvre est traduite en anglais, italien, allemand, français, japonais, chinois. Bourse du fonds Töpffer (1998) ; Médaille de la ville de Grenoble (1990) ; prix Pasternak (2002) ; prix de la revue Znamia (2003) ; prix Anthologia (2004) ; diplôme du prix Moskovski scet (2004) ; prix national de poésie « Poète » (2006).
La Tournée (détail du programme dans l'agenda poétique)
12/13/14 mars St Martin d'Hères, Maison de la Poésie Rhône Alpes
15 mars Villeurbanne, Théâtre national Populaire
16 mars Paris - La Scène du Balcon, Mairie du 2e arrd.
Maria Stepanova est née à Moscou en 1972, où elle vit. Elle a fait des études à l’institut littéraire de Moscou. A travaillé dans des agences de publicité, puis comme rédactrice à la télévision. Auteur de recueils de poèmes. Nombreuses publications en revues. Lauréate du prix de la revue Znamia (1993), du prix Pasternak (1995), du prix Andreï Biely (2005), du prix allemand Hubert Burda destiné aux jeunes auteurs d’Europe centrale et orientale (2006), du prix Moskovski Scet (2009). Ses poèmes sont traduits en anglais, hébreu, italien, allemand, serbo-croate, finlandais.
Olessia Nikolaeva est née en 1955 à Moscou, où elle vit. Elle a fait des études à l’institut littéraire de Moscou, où elle enseigne depuis 1989. Auteur des recueils de poèmes, elle a également de nombreuses publications en revues.
Lev Rubinstein est né en 1947 à Moscou. Il a fait des études de Lettres à l’Institut Pédagogique de Moscou. Bibliothécaire dans ce même Institut. 1970 : commence à écrire (poésie). Vers 1974 : invention du « genre » de l’« écriture sur fiches ». Désormais très actif dans le milieu de la Moscou non-officielle (peinture non conventionnelle, poésie). Nombreuses lectures–performances dans des clubs, appartements privés, etc. Avec Dmitri Prigov, forme le noyau du groupe dit des « Conceptualistes de Moscou ». Commence à être connu à l’étranger (revue A-IA, Paris, 1979). A partir de 1986, premières publications en Russie dans des revues et des anthologies. Premières traductions en allemand, anglais et français. Publie, avec des poètes et des graphistes unis par des liens amicaux l’Almanach Litchnoe delo (1991). Litchnoe delo II paraît en 1999.Nombreux voyages (USA, Allemagne, France, Angleterre, Suède). Un semestre à Berlin en 1998. 2000 : séjour à Saint-Brieuc pour la création par la compagnie Roland Fichet de son texte « Ça c’est moi » (mise en scène Robert Cantarella, avec la comédienne Delphine Simon). Reprises à Paris (Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis) et Dijon en 2001.Lev Rubinstein vit aujourd’hui à Moscou, où il est très présent dans la vie culturelle et artistique. Il a travaillé au secteur culturel de l’hebdomadaire Itogui, et il tient une chronique des faits culturels moscovites dans divers magazines culturels.
Sergueï Gandlevski est né en 1952 à Moscou où il vit. Il a fait des études à la faculté de Lettres de l’Université de Moscou.Il travaille à la rédaction de la revue Inostrannaia Literatura (Littérature étrangère).Dans les années 70, il a fait partie du groupe poétique « L’Heure de Moscou », avec notamment Alexeï Tsvetkov, Alexandre Soprovki et Bakhyt Kenjeev, il diffusait ses oeuvres en samizdat et dans des revues de l’émigration. Auteur des recueils de poésie, de romanas, de récits et d'articles. Nombreuses publications en revues. Ses poèmes sont traduits en anglais, français, allemand, italien, hollandais, finlandais, polonais et japonais. Sa prose est traduite en anglais, français, allemand et slovaque. Prix de la revue Znamia (1995) ; petit Booker (1995) ; Anti-Booker (1996) et Palmyre du nord (1999).
Evgueni Bounimovitch est né en 1954 à Moscou où il vit. Il a fait des études de mathématiques à l’Université de Moscou. Professeur de mathématiques au lycée, journaliste (notamment à Novaia Gazeta), il fut de 1997 à 2009 député de Moscou, représentant du parti d’opposition démocratique Iabloko. L’un des fondateurs du club Poésie, organisateur du Festival de poésie de Moscou. Également auteur d’articles, d’anthologies poétiques et de manuels de mathématiques. Nombreuses publications en revues. Ses poèmes sont notamment traduits en anglais, français, allemand et suédois. Prix de l’Union des journalistes (1998), Prix de la ville de Moscou (2001). Un recueil bilingue russe/français La Salle d’Attente (Lettres Russes 2002)
Vernissage en présence des artistes mardi 3 mars à 18h30
” La visite photographique d’un complexe universitaire doit nécessairement composer avec l’import péjoratif du terme « campus » lié au phénomène historique et social du « camp ». Même si la désinence « us » en relève le sens par allusion à la culture latine et par référence aux facultés américaines, il reste que les lieux qu’on appelle de ce nom sont des espaces d’enfermement, proches à certains égards des centres de détention ou de santé publique. Une même absence d’horizon unique favorise la multi-location de territoires aux superficies variables qui, pourtant, se ressemblent tous.
À l’encontre de ces évocations de monotonie et de sévérité architecturale auxquelles le mot seul fait penser, cinq photographes ont entrepris de rassembler dans une même exposition leur expérience visuelle du Campus de La Doua à Villeurbanne, prouvant par là-même que la pluralité des points de vue révélait une diversité esthétique tout à fait surprenante. Avec un style propre qui tient à leur pratique du paysage urbain ou naturel ou encore à leur technique particulière ils sont parvenus à montrer les aspects insoupçonnés de cet univers de béton que nous ne saurions voir…
____________________________________________________________________________ Marie Noëlle Taine
Les images de Marie-Noëlle Taine proviennent d’une délicate attention à la variété des couleurs. Les façades des grands bâtiments aux multiples fenêtres en nids d’abeilles présentent une large échelle de gris relevée par la verdure jaunâtre des pelouses ou, dans un plan rapproché, par le reflet d’une vitre qui ouvre sur un ciel bleu. Des préfabriqués auxquels on ne prêterait aucun regard sont cadrés de telle sorte qu’ils deviennent le support d’un bel assortiment de bleu, de rouge et de blanc. La couleur semble la préoccupation essentielle de ces prises de vue et, dans les variations d’une même tonalité, c’est elle qui délimite les formes géométriques.
Éric Le Roux_____________________________________________________________________________________
Éric Le Roux s’intéresse plus particulièrement aux couleurs naturelles, comme si le campus de son reportage émergeait en pleine nature. D’immenses gerbes d’herbe folles couvrent la vue des édifices rectilignes, un tronc d’arbre impressionnant, situé au premier plan d’une vue sur le bâti, impose l’entrelacs de ses écorces au parallélisme architectural. Cependant, la rigueur géométrique de la structure du campus donne au photographe l’occasion de réaliser un magnifique panoramique versaillais par référence aux multiples peintures et photographies des perspective du château de Versailles. Cette analogie, permise à cause de la puissance de l’objectif photographique, interroge le spectateur sur l’origine réelle ou visuelle de la beauté ainsi saisie.
Avec les photographies prises la nuit par Sandrine Laroche, le campus revêt une identité insolite. Il devient un théâtre nocturne où la lumière surgie des lampadaires se mue en feux de la rampe, découvrant dans l’obscurité des traces de couleurs bleue, jaune ou rouge. L’ombre de personnages au milieu des allées manifeste une présence de vie dans ces quasi-ténèbres couvertes de brouillard. L’art de la photographe consiste à privilégier de vagues nitescences qui permettent des contrejours lunaires où se découpent des arbres en ombre chinoise, qui montrent l’ossature des immeubles à partir de leur éclairage intérieur. Les quelques lueurs qui scintillent encore aux fenêtres paraissent accrochées au quadrillage des façades, comme des notes de musique pour une partition dans la nuit.
Christian Poncet_________________________________________________________________________________
La technique du sténopé, que Christian Poncet maîtrise de façon magistrale, transforme le campus en un monde étrange, comme issu des rêves ou de la science-fiction. Le temps de pose très important nécessaire à la prise de vue produit des effets perturbant la fidélité de l’image et il se dégage ainsi une atmosphère ouateuse qui rend la réalité des lieux incertaine et la fiction crédible. Dans chaque image une apparence humaine donne la mesure de l’immensité des murailles que sont devenues les buildings de La Doua. La parenté de ces photographies avec l’image mentale des souvenirs oniriques nous plonge dans une illusion de déjà-vu, lointaine bien que familière, étrange parce que reconnaissable. Le campus serait alors une figure contemporaine de Metropolis.
Jouant avec les perspectives architecturales, Pascal Michalon parvient à créer les lignes de force qui propulsent le regard au-delà du réel. Il déniche un contrefort de béton de forme pyramidale qu’il cadre de manière à le rendre semblable à un autel sacrificiel Maya. Son regard déréalise l’univers terne et maussade des allées avec des plans presque entièrement consacrés aux tonalités rose balais ou rose fandango du béton asphaltique qui recouvre des pistes. Les perspectives fonctionnelles sont déviées de leur finalité administrative pour découvrir le beau désordre clair d’un rêve en images. Des poteaux de toute sorte, des panneaux signalétiques s’interposent en gros plans au milieu des aires de circulation ; certains sont penchés, d’autres renversés, et le campus ressemble alors à ce musée en plein air des motels désaffectés de Las Vegas.
Comme tous les autres photographes de cette exposition, Pascal Michalon transfigure la complexité monotone de ces bâtiments universitaires. Dans ses dernières images inspirées par La Doua, il est allé jusqu’à insérer des images de paysages naturels provenues d’autres contrées. L’une d’entre elles est particulièrement attirante : le mur de fond d’un long corridor est remplacé par un paysage arboré dominant une mer calme. Par une étrange coïncidence, la mer calme que Vénus obtient pour Énée, celle qui lui permettra de cingler aisément jusqu’au rivage attendu prend exceptionnellement le nom de « campus » dans l’Énéide de Virgile. “
HÔTELS DE GUERRE (3/6) - Durant la guerre civile libanaise, les hôtels ont été successivement transformés en positions militaires. Après le Commodore et le Saint-Georges, le Cavalier sert de dernier refuge.
HÔTELS DE GUERRE (1/6) - L’arrivée annoncée des chars russes dans la capitale ukrainienne a entraîné la fermeture des hôtels. Un défi journalistique: trouver un refuge digne de ce nom!
HÔTELS DE GUERRE (4/6) - Les reporters retranchés dans l’hôtel étaient la cible des milices pro-Gbagbo. Ils ont été sauvés par le directeur de l’hôtel, qui a été assassiné.
Publié le 12 juil. à 18:45Mis à jour le 12 juil. à 18:55
Le constructeur tricolore va développer avec Vitesco (ex-Continental), un boîtier unique d'électronique de puissance, qui équipera les voitures électriques et hybrides de Renault à compter de 2026. Avec ce nouveau partenariat, il espère contrôler une part croissante de la valeur des véhicules à batteries.
Renault plombé par sa retraite de Russie et la pénurie de puces
Publié le 12 juil. à 8:58Mis à jour le 12 juil. à 19:06
Les ventes du constructeur tricolore ont chuté de 29,7 % au premier semestre de 2022. Cet effondrement est en grande partie lié au retrait de Russie : à périmètre comparable, le recul n'est « que » de 12 %. Dacia a de nouveau tiré les ventes du groupe.
L'Europe teste avec succès sa nouvelle petite fusée Vega C à Kourou
Publié le 13 juil. à 6:15Mis à jour le 13 juil. à 18:27
Avec deux ans de retard, la version modernisée du petit lanceur Vega, dénommée « Vega C », a décollé de Kourou ce mercredi. La fusée, plus puissante que sa version initiale, pourra reprendre une partie des tirs autrefois confiés à la fusée russe Soyouz.
Cinq choses à savoir sur Vega C, la « petite soeur » de la fusée Ariane qui a décollé de Kourou
Publié le 12 juil. à 15:30Mis à jour le 13 juil. à 17:52
Version survitaminée du lanceur léger italien conçu par Avio, Vega C doit muscler les capacités d'Arianespace pour des charges utiles ne dépassant pas 2,2 tonnes. Elle doit former le futur duo de fusées européennes, avec Ariane 6.
Milshtein, La tache de vin, Acrylique sur toile, 130 x 162 cm. 2010 Collection privée
À partir du vendredi 18 février prochain, la Fondation Renaud, fondation culturelle lyonnaise, aura l’honneur d’ouvrir au public l’exposition-rétrospective Zwy MILSHTEIN, Chant d’Est, au Fort de Vaise, jusqu’au dimanche 27 mars 2022. Ce sera l’occasion de découvrir ou de redécouvrir le peintre de tous les horizons et aux multiples talents qui nous a quitté en 2020.
Artiste international mais également artiste régional installé pendant près de quinze ans à Gleizé, dans le Beaujolais, dans un vaste atelier situé dans un ancien moulin-minoterie que la commune avait mis à sa disposition.
Artiste pluridisciplinaire, il travaille la peinture, le dessin, la gravure (sur des supports minuscules ou de grandes dimensions), écrit des livres, des contes (sur les épreuves de la guerre, qu’il arrive à rendre drôles et où il apporte une pointe de tendresse) et des pièces de théâtre. En région, il a notamment réalisé le rideau de scène de dix mètres sur douze du Théâtre des Célestins à Lyon, les vitraux et l’horloge de la synagogue de Villeurbanne.
Après son décès en 2020, les amis de Zwy ont souhaité rendre hommage à sa vie et à son oeuvre. S’associent alors le critique d’art parisien Alin Avila, historien et Directeur de la revue AREA, les soutiens locaux Jacques Fabry et Patrice Charavel de l’Association des Amis de la Fondation Renaud et la Fondation Renaud qui offre le lieu d’installation de l’exposition.
Venez découvrir une grande partie du travail de Zwy Milshtein, la peinture d’Europe de l’Est, et laissez-vous emmener par ses créations, comme dans un rêve éveillé.
AUTOUR DE L'EXPOSITION
AGENDA DES ACTIVITÉS CULTURELLES
Mardi 1er mars 2022 à 19h - Conférence
Milshtein de A à Zwy
Par Alin Avila co-commissaire de l’exposition, directeur de la galerie AREA et ami de Zwy.
«Klezmer Loshn» rassemble des musiciens de l’Orchestre national de Lyon qui se proposent de participer à la transmission et la résurgence d’une tradition du patrimoine populaire du Yiddishland voué à l’anéantissement par la barbarie nazie: la musique klezmer.
La spécificité de ce «Klezmer Loshn» est la création d’arrangements écrits et d’adaptations de mélodies et thèmes de ce riche répertoire, pour leur formation pouvant se décliner du solo au quatuor à cordes et clarinette.
Les musiciens du groupe, amis et également collègues à l’Orchestre national de Lyon, y partagent leur passion pour la musique sous toutes ses formes; ils affectionnent en outre particulièrement le répertoire des musiques traditionnelles.
Concert présenté par Elyot MilshteinTarif : accès avec le billet d’entrée de l’exposition (6€ / 3€)
Elyot Milshtein, musicien et compositeur (petit-fils de Zwy Milshtein)accompagnera en musique une lecture des textes de l’artiste interprétés par Lily Taïeb, comédienne. Un concert empreint de partage et de transmission pour clôturer l’exposition Milshtein, Chants d’Est.
Informations pratiques
Exposition Zwy Milshtein, Chant d’Est
18 février 2022 – 27 mars 2022 - Fort de Vaise (Lyon 9)
D’autres manifestations se tiendront dans la région :
- découverte du rideau de scène du Théâtre des Célestins, le samedi 19 février de 11h30 à 13h30
- exposition à la Galerie Chybulski à Ville-sur-Jarnioux dans le Beaujolais avec la présentation de dessins « malicieux », du vendredi 11 mars au samedi 2 avril.
et à Paris :
- la Galerie AREA présentera le parcours prodigieux de l’artiste à partir du jeudi 17 mars.
- le Théâtre de la Scala prépare une soirée spectacle qui mêlera projections de films et vidéos à la lecture de textes
Port du masque obligatoire – Passe vaccinal demandé
LES AUTRES RENDEZ-VOUS A VENIR EN 2022
>>Du vendredi 4 mars au dimanche 24 avril– Exposition LES BRUTS – André Robillard, Guy Brunet, Joseph Donadello, Yves-Jules Fleuri, Serge Delaunay et les autres...
>> Du lundi 28 février au dimanche 29 mai Résidence d'artiste - GUENAËLLE DE CARBONNIERES – Palimpestes, rêver la ville suivi de son exposition de sortie de résidence du vendredi 3 juin au dimanche 3 juillet 2022
>> Exposition d'automne - SILENCE ! ON POSE... de Patrice GIORDA
>> Et aussi : conférences, concerts, ateliers enfants, grands rendez-vous : Journées Européennes des Métiers d'Arts, Nuit des musées, Fort Rêveur (programmation d'été: Fort d'artifice, grands jeux, ciné en plein air), Journées Européennes du Patrimoine.
La 16e Biennale de Lyon investit tout le musée, découvrez le récit autour du personnage de Louise Brunet et l'âge d'or artistique à Beyrouth. Prolongez votre visite par les œuvres de Philippe Timischl et James Webb dans le hall. On vous raconte tout dans cette newsletter !
manifesto of fragility : Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet
Les commissaires Sam Bardaouil et Till Fellrath vous proposent un voyage dans le temps et l'espace avec comme fil conducteur le personnage de Louise Brunet et ses nombreuses incarnations imaginaires. Ils tissent un récit de fragilité et de résilience, qui relie notamment Lyon et Beyrouth, au travers de nombreuses œuvres prêtées par des institutions prestigieuses.
manifesto of fragility : Beyrouth et les Golden Sixties
Saviez-vous qu'il y a eu un âge d'or culturel à Beyrouth, bien avant la guerre du Liban ou plus récemment l'explosion du port ? Embarquez à la découverte de cette période florissante et découvrez la scène artistique des années 50 à 70 à Beyrouth.
Envie de découvrir les talents de demain ? C'est à l'IAC Villeurbanne que la jeune création internationale est exposée dans le cadre de la Biennale, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Onze artistes vous y attendent, choisi.es par le macLYON, la Biennale, l'ENSBA, l'IAC, deux artistes d'éditions précédentes ainsi que 5 commissaires étrangers.
Notre collection voyage jusqu'à Fontaines-sur-Saône ! Des habitant.es ont rassemblé 14 œuvres de la collection sous le titre « Fragilités : entre légèreté et performance », à voir à la Médiathèque et à la Salle des Fêtes du 3 au 29 octobre.
Rendez-vous à la Salle des Fêtes de Fontaines-sur-Saône pour le vernissage de l'exposition Fragilités : entre légèreté et performance, conçue par les habitant·es de la ville.
Le 12 octobre, c'est Visite-parcours entre les 2 lieux d'exposition à Fontaines-Sur-Saône. Conçue en deux parties sur le thème de la fragilité, cette exposition se regarde avec les yeux mais également avec le cœur. Rendez-vous devant la Salle des Fêtes pour le départ de la visite, sur réservation.
À l'occasion de l'exposition DANS LES MARGES. 30 ans du fonds Michel Chomarat à la Bibliothèque municipale de Lyon, vous êtes convié·es à un atelier de recherche et de création artistique autour du textile avec le collectif drag lyonnais « Les enfants de Diane ». Gratuit, inscription dès le 01 octobre.
Visite de la Biennale par la Ministre de la Culture
Madame Rima Abdul-Malak nous a fait l'honneur de sa présence au macLYON samedi 24 septembre, pour découvrir les expositions Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet et Beyrouth & les Golden Sixties. Retour en images avec les photos prises par Muriel Chaulet.
Déjà disponibles à Fagor et au macLYON : le guide du visiteur Biennale (15 €) et le catalogue de l'exposition Beyrouth & les Golden Sixties (38 €). Deux incontournables pour vous accompagner dans votre visite de la Biennale ou la prolonger ! À retrouver à la librairie-boutique.
D’après Michel-Ange Graveurs et copistes de la Renaissance au XIXe siècle
Giorgio Ghisi, Jérémie, détail, vers 1549, burin
Michel-Ange est un nom retentissant de notre culture, un artiste légendaire qui attire aujourd’hui les foules et transite, par le biais des images de ses créations, dans l’univers de la publicité et des médias. Mais pour Michelangelo Buonarroti (1475-1564), la renommée ne se fait pas attendre : deux biographes, Vasari et Condivi, exaltent son talent au milieu du XVIe siècle, alors que ses réalisations suscitent déjà une floraison de commentaires et de reproductions sous différentes formes. Cette production considérable de copies, réalisées d’après les compositions du maître, est très représentée dans les collections de la Bibliothèque municipale de Lyon. Elle permet de retracer l’évolution même du phénomène Michel-Ange et le rayonnement de son style, grâce à la circulation d’estampes qui diffusent un peu partout ses pièces maîtresses, avant la généralisation des procédés photographiques. L’exposition D’après Michel-Ange introduit ainsi à la réception de l’œuvre du grand artiste et invite, simultanément, à une relecture par étapes de son parcours. Les estampes de la Bibliothèque sont confrontées à d’autres supports et techniques de reproduction (dessin, moulage, peinture), avec un jeu de renvois qui montre souvent une dérivation indirecte d’après l’original michelangelesque (une « copie de la copie »), ou parfois en propose une réinterprétation personnelle.
Claudio Galleri Commissaire de l’exposition responsable de la collection d’estampes BM Lyon
Michel-Ange en quelques dates
Giorgio Ghisi (d’après Marcello Venusti), Portrait de Michel-Ange, vers 1564, burin
1475, 6 mars : Naissance à Caprese de Michelangelo Buonarroti, fils de Lodovico di Leonardo et de Francesca di Neri Miniato. 1487 : À Florence, Michel-Ange entre dans l’atelier des peintres Ghirlandaio. 1490-1492 : Il apprend la sculpture au jardin de San Marco, où il rencontre Laurent le Magnifique, qui l’accueille à sa cour. 1495-1496 : Il sculpte un Cupidon endormi et le fait passer pour une œuvre antique ; le cardinal Riario, admiratif, l’invite à Rome. 1498 : Il commence à sculpter la Pietà du Vatican. 1501-1504: Retour à Florence, où la République lui commande le David en marbre et la fresque de la Bataille de Cascina. 1505 : Le pape Jules II lui confie la réalisation de son tombeau. 1508-1512 : Michel-Ange peint le plafond de la chapelle Sixtine. 1513-1515 : Il sculpte les Esclaves et le Moïse pour le tombeau du pape. 1522-1534 : Il travaille à plusieurs reprises aux tombeaux des Médicis et à la Bibliothèque Laurentienne. 1529 : Michel-Ange est nommé gouverneur des fortifications de la République de Florence ; l’année suivante la ville capitule et il obtient le pardon du pape (Clément VII, de la famille des Médicis). 1535-1541 : Après le retourdéfinitif à Rome, ilpeint le Jugement dernier. 1542-1550 : Michel-Ange réalise les deux fresques de la chapelle Pauline. 1545 : Le tombeau de Jules II est achevé. 1552-1561 : Il se consacre de plus en plus à l’architecture et surtout à la fabrique de la basilique Saint-Pierre. 1564, 18 février : Michel-Ange meurt dans sa maison de Rome.
I. Graveurs et copistes : l'effort incessant de reproduire Michel-Ange
« Leur labeur a été utile au monde… permettant à ceux qui ne peuvent voir l'original là où il se trouve de connaître les inventions et les styles différents des peintres… », affirme en 1568 Giorgio Vasari, évoquant le travail des graveurs. Le marché de l'estampe, prisé par les amateurs d'art, est en pleine expansion à Rome et le nom de Michel-Ange est souvent présent dans les catalogues des éditeurs Salamanca et Lafréri. Armés de la pointe rigoureuse du burin, les meilleurs spécialistes reproduisent ses œuvres, de Giorgio Ghisi (1520-1582) à Nicolas Béatrizet (vers 1515-1565), de Cornelis Cort (1533-1578) à Cherubino Alberti (1553-1615). Ironie du sort, Michel-Ange ne s'intéresse guère, au contraire de Raphaël et de son graveur attitré Marcantonio Raimondi, à cette entreprise de multiplication de l'image par les techniques de l'estampe.
Après un oubli de plus d'un siècle, Domenico Cunego (1724-1803) et plusieurs générations de graveurs vont rétablir un rôle institutionnel pour Buonarroti, génie universel et modèle incontournable dans l'apprentissage artistique. La collection historique de l'École nationale des Beaux-Arts de Lyon, conservée à la Bibliothèque municipale, illustre parfaitement cet attrait du « divin » Michel-Ange, divulgué et offert en albums d'images à l'usage des élèves : la gravure classique alterne avec la lithographie, jusqu'à la première photographie comme document d'art de Charles Marville (1813-1879) et d'Adolphe Braun (1812-1877).
Page d'un cahier de reproductions d'après Michel-Ange, composé par le peintre Paul Chenavard.
Philippe Soye, Crucifixion avec la Vierge et saint Jean, détail, vers 1568, burin.
M.lle Bès, Etude de tête N°12, vers 1838-1843, lithographie.
Informations pratiques
EXPOSITION D’après Michel-Ange Graveurs et copistes de la Renaissance au XIXe siècle du 12 avril au 9 juillet 2011 La Galerie bibliothèque de la Part-Dieu
ouverte
du mardi au vendredi de 10h à 19h le samedi de 10h à 18h L’exposition, les rencontres, visites sont en entrée libre et gratuite.
accès
30 boulevard Vivier-Merle 69003 Lyon 2 accès : entrée Viver-Merle / entrée Cuirassiers (Centre commercial) métro : ligne B Part-Dieu tramway : T1 et T3 Vivier-Merle bus : C3 / 25 / 28 / 36 / 37 / 41 / 47 / 59 / 59E / 70 / 99
renseignements
Plus d’infos par téléphone au 04 78 62 18 00 ou par mail bm@bm-lyon.fr
Commissariat de l’exposition
Claudio Galleri, BM Lyon, responsable de la collection d’estampes avec la collaboration de : Alfa Arte, association culturelle ; Anne-Sophie Pillot et Nicolas Garrec, Master Cultures de l’écrit et de l’image, ENSSIB-Univ. Lyon 2
Remerciements aux prêteurs :
Musée Fabre de Montpellier Musée d'art et d'histoire-Cabinet des arts graphiques de Genève Musée d'Art moderne, Saint-Étienne Métropole Centre national des arts plastiques - Fonds national d'art contemporain Musée des Beaux-Arts de Lyon Musée des Moulages - Université Lyon 2 Musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon Institut d’Art contemporain de Villeurbanne
Réalisation :
Sylvie Bouteille ainsi que l’équipe de montage des expositions de la bibliothèque Amanda Allorge et Célinève Bosio : ateliers restauration Didier Nicole : photographies - numérisation Vanessa Fradet : site Web
Pierre Charly, apprenti cordier (peut-être d'origine italienne), né aux alentours de 1470, illettré au point de ne pas savoir signer, épouse Guillermette Decuchermois, sans doute âgée ; celle-ci est veuve depuis 1489 de Jacques Humbert, dit Labé (ou L'Abbé [forme la plus ancienne], l'Abé, Labbé, Labbyt), cordier installé rue de l'Arbre sec. Pierre reprend le surnom de Labé, qui est attaché au fonds. Il s'agit d'une raison sociale, et c'est bien ainsi que Louise l'utilisera, comme nom de plume.
Mort de Guillermette. Pierre Charly est alors propriétaire d'un atelier, d'une maison de trois étages et d'un vaste jardin sis rue de l'Arbre sec. Le couple ne semble pas avoir eu d'enfants.
1515
Pierre Charly épouse en seconde noces Étiennette (ou Estienne) Roybet, veuve Deschamps (alias Compagnon). Il en hérite une propriété, La Gella (« une maison tinailler, colombier, vignes, appelé de la Gela, contenant en vigne XX fosserés », Louise aimera cette propriété et c'est là que sera le jardin décrit par l'auteur des Louenges, mais ce sont ses frères qui en hériteront, de par la volonté de sa mère), et de deux maisons, l'une « tirant de saincte catherine à la porte Saint-Marcel », l'autre « joste le grand chemin de saint-Vincent à la croix Benoiste Gaignet ». La famille possède également une maison dans la « ruette tendant de l'Arbre Sec en rue Pizay », une autre dans la rue de l'Arbre sec et une demeure à Saint-Jean de Thurigneu.
Premiers écrits de Clément Marot. Naissance de Jean Goujon, sculpteur. Avènement de François Ier. Bataille de Marignan. Léonard de Vinci vient résider en France.
1519
Cortès au Mexique
1520
Lyon se veut la « Florence française ».
Naissance de Pernette du Guillet. Entrevue du Camp du Drap d'or entre François Ier et Henri VIII. Luther est condamné pour hérésie. La Sorbonne veut interdire l'étude du grec.
1521
Probable séjour d'Érasme à Lyon. Tour du monde de Magellan Excommunication de Luther Guillaume Budé dirige la Bibliothèque Royale.
1523-1524
Mort d'Étiennette, âgée au plus de 45 ans. Le couple a eu plusieurs enfants : Barthélémy, François, Mathieu, Claudine (religieuse ?) et très probablement Louise.
1520-1524
Naissance de Louise Labé, rue de L'Arbre-sec, au domaine de la Gella [le plus probable], ou à Parcieux-en-Dombes [sans doute pas], où la famille de sa mère avait une propriété, (à l'entour du domaine de la Grange blanche ?). Certains auteurs reculent sa date de naissance jusqu'en 1515, d'autres l'avancent à 1526. Si elle est née en 1524 ou avant elle est très probablement la fille d'Étiennette ; dans le cas contraire sa mère serait Antoinette [ce n'est sûrement pas le cas].
Traduction française de L'Éloge de la Folie d'Érasme
1524
Naissance de Joachim du Bellay Début de la construction du château de Chambord
1525
Pierre Charly épouse Antoinette Taillard, la [probablement jeune] fille d'un boucher (qui jouissaient d'une position sociale supérieure à celle des cordiers), qu'il semble avoir beaucoup aimée. Le couple aura deux enfants, Jeanne et Pierre II Charly, qui héritera du surnom de son père, Labé. Antoinette dictera son testament et mourra en 1571.
Naissance de Pierre de Ronsard. Bataille de Pavie et captivité de François Ier.
1528
Mort de Machiavel. Publication d'un traduction en latin des Dialogues de Lucien de Samosate (Louise s'en inspirera pour le Débat de Folie et d'Amour.)
1529
La grande Rebeyne, révolte des pauvres de Lyon (29 avril). Naissance de Brueghel. Paix des Dames à Cambrai.
1530
Entrée des enfants de François Ier à Lyon. Création du Collège des lecteurs royaux (futur Collège de France). Confession d'Augsbourg.
1531
Première édition des Triomphes de Pétrarque en français
Possible date de naissance de Clémence, fille de Claude de Bourges, seigneur de Villeurbanne, Lieutenant Général du Piémont, contrôleur des finances ; poétesse et musicienne, elle sera l'amie de Louise. Ses vers sont perdus. Publication du Pantagruel de Rabelais chez Claude Nourry Publication des Oeuvres Toscanes, un recueil d'élégies latines de Luigi Alamanni.
1533
En tant que « maître des métiers », Pierre Charly est un des quarante fondateurs de l'Aumône générale de Lyon. Il est également membre de la Confrérie du Saint-Esprit. Il contribue aussi à la création du Collège de la Trinité, où furent mis en application les grands principes de la pédagogie humaniste.
Pseudo-découverte d'un prétendu tombeau de Laure de Noves en Avignon par Maurice Scève. Naissance de Montaigne. Mort de L'Arioste. Publication du Platon de Marsile Ficin. Mariage du futur Henri II avec Catherine de Médicis. Prise de Cuzco par Pizarro.
1534
L'éducation de Louise semble avoir été particulièrement soignée, à l'italienne, peut-être par un précepteur [Antoine Fumée ?, ce dernier fut en tout cas son maître à un moment donné.], peut-être au couvent de La Déserte dans le quartier de La Gella. [Est-ce là qu'elle rencontra Clémence de Bourges et l'érudit Jean de Vauzelles ?] Elle apprit à lire et à écrire, le latin, l'italien peut-être l'espagnol, mais ni le grec ni l'allemand ; l'art de broder ; probablement l'escrime et l'équitation avec ses frères François et Mathieu, respectivement maître d'armes et cavalier/conducteur d'attelage. [Il est possible qu'elle ait plus tard participé à des tournois à Lyon.] Ce n'est sans doute qu'à partir de 16 ans qu'elle commença l'apprentissage de la musique.
Rabelais publie Gargantua. Fondation de la Compagnie de Jésus par Ignace de Loyola. Affaire des Placards : des affiches critiquant la Messe sont apposées jusque sur la porte des appartements du Roi à Amboise ; il s'agit d'une provocation des milieux catholiques extrémistes, mais les humanistes doivent être très prudents ou s'éloigner.
1535
Rabelais renvoyé de l'Hôtel-Dieu pour avoir quitté deux fois son poste sans avoir demandé de congé. Genève adopte la religion réformée
1536
Louise fait la connaissance de Marot dans le salon de Guillaume Scève, le frère de Maurice. Possible liaison entre eux, ou du moins amour de Marot envers la Belle Cordière.
Édition de l'Adolescence clémentine par Étienne Dolet. Ce dernier ne respecte pas les demandes de Marot, qui se brouille avec lui. Publication du Dictionnaire latin-françois de Robert Estienne
Louise revoit Marot lors d'un des passages de ce dernier à Lyon.
Mort de Jean Clouet. Naissance du Greco. Contrat d'édition entre Michel Servet et quatre libraires pour une Bible en six volumes. Calvin s'installe à Genève
1542
Selon un biographe contemporain (Guillaume Aubert ?), Louise aurait repoussé l'amour d'un vieux « poète romain » qui s'en alla mourir en Espagne [Luigi Alamanni ? Marot ?], et serait tombé amoureuse d'un « homme de guerre ». Certains auteurs identifient ce dernier avec le dauphin (futur Henri II), qui traverse Lyon pour aller assiéger Perpignan, ou [et c'est évidemment plus probable] avec un gentilhomme de la suite royale. Selon une légende, Louise aurait pris part, en habits masculins, au siège de Perpignan sous le nom de « capitaine Loys ».
Publication de La Parfaicte Amye d'Antoine Héroët ; mais le texte est écrit depuis 1536. Premiers vers de Ronsard
1543
Pierre Charly, malade depuis un an, fait son testament (15 août). Barthélémy est mort à cette date.
Mort de Copernic et parution de son De Revolutionibus orbium coelestium.
Publication d'une traduction des Azolains de Bembo en français (Louise en sera influencée pour le Débat de Folie et d'Amour). Traité de Crépy (fin de la guerre avec Charles Quint).
1545
Louise tient salon littéraire, comme avant elle Jean de Vauzelles, Guillaume et Maurice Scève et Pernette du Guillet. Participeront à son salon
des avocats, de riches Italiens, des savants et érudits, des capitaines, au moins un prêtre, etc.
Mort de Pernette du Guillet et publication posthume des Rymes. Massacre des Vaudois du Lubéron. Début du concile de Trente.
1546
Première édition du Tiers Livre de Rabelais Publication du De Amore de Marsile Ficin (Louise connaissait ce texte). Mort de Luther. Étienne Dolet pendu et brûlé place Maubert. Début de la reconstruction du Louvre
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