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Avons-nous gardé notre capacité d’émerveillement ? Dieu se fait homme et il veut naitre d’une femme ! Quelle nouvelle extraordinaire ! Cet événement tout simple change le cours du monde et peut changer notre vie. Car Dieu s’est fait homme pour nous apprendre que la gloire de Dieu, c’est l’homme ; il est né d’une femme pour nous montrer sa proximité, sa communion intime jusque dans notre chair. Dieu veut grandir en nous comme dans le sein de la Vierge Marie. Dieu veut naitre par nous, pour que nous puissions partager sa vie à nos proches, à nos voisins.
L’amertume, le ricanement, la déception étendent leur pouvoir mortifère autour de nous. Mais Dieu vient ! Il fait toute chose nouvelle ! Il veut renouveler nos vies en grandissant dans le ventre de Marie, en prenant plus de place dans nos cœurs ! Notre retraite de l’avent avec Joseph, avec Marie, accompagné par la sœur Marie-Lys et les frères Charles, Grégoire et Philippe va enchanter notre mois de décembre.
Émerveillons-nous dès maintenant grâce à ce dialogue profond et tendre entre sœur Anne Lécu, dominicaine, médecin en prison et le jeune philosophe Martin Steffens. Ils nous disent que Dieu veut faire de nos vies sa maison. Il y a de la place dans notre corps pour Dieu ! Marie nous apprend que si Dieu se fait cadeau pour nous et en nous, nous pouvons alors être un cadeau pour les autres !
Regardez la 1ère partie de leur entretien dès maintenant :
Le dialogue entre nos deux amis continuera chaque samedi de l’avent.
Écoutons aussi le frère Sylvain nous avouer comment Marie l’aide à croire. Chaque jour de notre retraite, un jeune, un frère, une sœur, un laïc, une femme nous racontera comment Marie l’a cueilli :
Quelle magnifique retraite de l’avent ! Nous avons préparé nos cœurs pour contempler le Fils de Dieu « né d’une femme » (saint Paul aux Galates 4, 4).
L’équipe d’Avent dans la ville a prié pour vous et avec vous pendant tout ce mois de décembre. Avec les frères dominicains du couvent de Lille, nous avons célébré la messe du 24 décembre à midi spécialement pour vous et vos familles.
Merci pour tous vos témoignages de sympathie qui nous vont droit au cœur et qui sont des encouragements pour notre mission d'évangélisation sur internet. Voici deux messages que nous sommes heureux de partager :
«Un immense MERCI pour votre retraite de l'Avent. C'est une très grande richesse pour la prière. On échange avec un groupe œcuménique à partir des méditations. J’aime aussi beaucoup les laudes avec les frères dominicains de Bordeaux ! En communion bien fraternelle.» sr M. Bernadette
«Merci à Avent dans la ville qui m'a permis dans ma solitude d'avoir un office tous les jours, et la méditation pour me préparer à la venue du Seigneur. Joyeux Noël à toute l'équipe et à bientôt pour le Carême.» Marie
Avec près de 100.000 inscrits, nous avons pu faire rayonner le message de l’incroyable bonne nouvelle auprès d'un large public. Vous le savez laura, toutes nos retraites en ligne existent grâce à la fidélité de nos donateurs. Pour l’avent, chaque année, nous sommes à l’œuvre dès le mois de juin pour préparer les méditations, enregistrer les prédicateurs et les chanteurs, puis, à partir d’octobre, nous déployons une logistique informatique impressionnante : maquette du site, envoi de centaine de milliers de mails chaque jour, accueil de vos remarques et commentaires... Votre générosité nous est donc vitale : nous avons besoin de vous pour transmettre la bonne nouvelle : Dieu s’est fait homme et il vit parmi nous !
laura Merci de bien vouloir faire un don en ligne en cliquant ici. D'avance, je vous remercie pour votre générosité.
Dieu se fait tout petit pour que nous ayons le cœur grand !
frère Philippe Verdin, op Responsable de Avent dans la ville
PS : Pour continuer à innover et améliorer nos propositions, nous avons aussi besoin de votre avis. Répondez à notre sondage.
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Retraite dans la Ville - Couvent des Dominicains - 7 avenue Salomon 59000 Lille
« Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Commentaire de la parole :
« Les hommes mourront de peur… » Si l’on pouvait être ailleurs le jour où cette parole se réalisera, cela nous arrangerait bien. Dans La Promesse de l’aube, Romain Gary raconte que son père, juif déporté, n’a pas eu le temps d’arriver à la chambre à gaz. Il est mort de peur juste au seuil.
Serions-nous plus intrépides si nous devions être plongés dans une situation aussi dramatique ? Lorsque nous entendrons parler de guerre, d’épidémies prêtes à emporter ceux que nous aimons, ne tremblerons-nous pas ? Et pourtant c’est bien à nous, pas plus braves que les autres devant la souffrance et la mort, que cette parole s’adresse.
Le Christ nous demande de façon impérieuse de discerner, y compris à travers les événements angoissants de l’histoire, un signe de sa venue, de l’apercevoir avec les yeux de la foi, de le voir venir, victorieux des plus épaisses ténèbres. Alors, nous nous dresserons sur notre effroi et nous poserons l’acte de foi étrange et obscur : Il vient celui qui nous sauve ! Et nous levant comme tant d’autres avant nous, nous prononcerons une fois de plus notre « fiat ».
Bénédicte Delelis
Que le Seigneur nous bénisse et nous garde en son amour tout au long de ce temps de l’Avent
Pour proposer à vos proches de vivre cette retraite de l'Avent avec vous,
Peuple de Sion, toi qui habites Jérusalem, tu ne pleureras jamais plus. À l’appel de ton cri, le Seigneur te fera grâce. Dès qu’il t’aura entendu, il te répondra. Le Seigneur te donnera du pain dans la détresse, et de l’eau dans l’épreuve. Celui qui t’instruit ne se dérobera plus et tes yeux le verront.
Commentaire de la parole :
Nous entendons un écho de ce passage du livre d’Isaïe dans le familier Sermon sur la montagne : « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés ; ceux qui ont faim et soif, ils seront rassasiés ; les miséricordieux, on leur fera grâce ; les coeurs purs verront Dieu » (Mt 5, 4.6.7.8).
Mais quand cela arrivera-t-il ? Quand surviendra ce temps béni des larmes essuyées pour toujours, de la grâce définitivement victorieuse, de notre vaste et insatiable faim rassasiée ?
Toutes les béatitudes, sauf deux, conservent encore le temps du futur qui est celui du livre d’Isaïe. Le Fils de Dieu marche sur la terre des hommes, se donne à voir et à toucher et demeure au milieu de nous, mais quelque chose reste encore inaccompli. Pourtant, avançant à tâtons au milieu des tribulations, nous sommes déjà dits heureux puisque nous sommes certains du terme du chemin et qu’avec le Christ, nous le possédons déjà, en promesse, en prémices.
Nous pleurons, mais nous avons le Consolateur, nous péchons, mais la grâce ruisselle sur nous ; nous avons faim et soif, mais nous possédons le pain de vie.
Benedicte Delelis
Vivre l'Avent :
La crèche mais également la couronne ou le sapin, qui manifestent notre attente de la venue de Jésus, sont autant d’invitations à prier, à accueillir les autres et à annoncer Noël.
Heureux sommes-nous de te connaître, Seigneur ! Heureux d’espérer ta venue, certaine comme l’aurore !
Pour proposer à vos proches de vivre cette retraite de l'Avent avec vous,
Quand il fut entré dans la maison, les [deux] aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : « Croyez-vous que je peux faire cela ? » Ils lui répondirent : « Oui, Seigneur. » Alors il leur toucha les yeux, en disant : « Que tout se passe pour vous selon votre foi ! »
Commentaire de la parole :
Un journal satirique bien connu a pris pour devise : « La liberté de la presse ne s’use que quand on ne s’en sert pas. » On pourrait en dire autant de la foi ! Elle ne s’use que quand on ne s’en sert pas. Et à quoi sert donc la foi ? À recevoir le salut. La foi authentique ose tout et elle obtient tout.
Voici donc deux aveugles qui croient « aveuglément » à la puissance de Jésus et l’expriment en l’appelant « Seigneur » – non pas une banale formule de politesse, mais une véritable profession de foi. Car Israël ne connaît qu’un seul Seigneur, qui est son Dieu et son Créateur. En ouvrant les yeux des aveugles, Jésus, le Fils bien-aimé, vient restaurer la création dans sa splendeur première : l’homme n’a-t-il pas des yeux pour voir ? Les regards morts s’ouvrent à la lumière de la vie et contemplent le visage de leur sauveur.
« Croyez-vous que je peux faire cela ? », leur a demandé Jésus. Et pour nous aujourd’hui, quel est-ce « cela » que je lui demande comme une grâce ? Une conversion, une réconciliation, une guérison, une délivrance… Osons demander l’impossible, c’est le moment !
CJ
Jésus qui rends la vue aux aveugles,
fais que nous voyions !
Pour proposer à vos proches de vivre cette retraite de l'Avent avec vous,
Sophie de Villeneuve, rédactrice en chef de Croire
ÉDITO
Morts pour rien ?
Ils étaient passionnés par leur Église. Ils en étaient les serviteurs, peu nombreux certes, mais efficaces et zélés. De 1994 à août 1996, 19 religieuses et religieux ont donné leur vie. Toutes et tous avaient fait le libre choix, en ces années noires, de rester fidèles à l’Église d’Algérie et à leurs amis et voisins algériens. Ce 8 décembre, ils seront béatifiés à Oran. Parmi ces martyrs figurent les sept moines de Tibhirine, enlevés et assassinés au printemps 1996, ainsi que Mgr Pierre Claverie, ancien évêque d’Oran. Cette semaine, croire vous fait découvrir la figure de Christian de Chergé, prieur de Tibhirine, dont la lente acceptation du martyre s’est réalisée en communion avec la liturgie de l’Avent. "On sait que le bois du berceau ne peut pas être dissocié du bois de la croix". En ce temps de préparation à Noël, lisez cet entretien avec le père Thomas Georgeon, postulateur de la cause des 19 martyrs d’Algérie.
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Video La vidéo de la semaine
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Video TEMOINS "J’ai vécu une résurrection"
Sœur Bernadette Moriau, Franciscaine oblate du Sacré-Cœur de Jésus, 70e miraculée de Lourdes, témoigne de son expérience intime de l’attente et de l’espérance.
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SPIRITUALITE L'Avent a-t-il encore du sens ?
Nous entrons dans le temps de l'Avent, le temps de la mémoire de la venue du Seigneur, de son invocation et de son attente, avec Enzo Bianchi, prieur de la communauté de Bose, en Italie.
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hors-série Vatican lecture Coran VIDEO Méditer l'Annonciation
Le texte de l'Annonciation présente la rencontre de la Vierge Marie et de l'archange Gabriel. Entrons en méditation.
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L’ÉVANGILE DU DIMANCHE COMMENTÉ
Dimanche 9 décembre 2018
Une parole dans l'histoire
Par Agnès von Kirchbach, pasteure de l’Église réformée de France.
La ville aux gondoles rend honneur à l'artiste Rudolf Stingel dans une intégrale qui reconstitue les séries complètes de ses plus grands succès.
La dernière fois que nous avions vu Rudolf Stingel à Venise, il était une énorme statue de cire au camaïeu pastel qui se consumait doucement, comme une chandelle de l'avent. Cette œuvre de son jeune pair et ami, le Zurichois...
Tous n’ont pas obéi à la Bonne Nouvelle. Isaïe demande en effet : Qui a cru, Seigneur, en nous entendant parler ? Or la foi naît de ce que l’on entend ; et ce que l’on entend, c’est la parole du Christ. Alors, je pose la question : n’aurait-on pas entendu ? Mais si, bien sûr ! Un psaume le dit : Sur toute la terre se répand leur message, et leurs paroles, jusqu’aux limites du monde.
Commentaire de la parole :
La parole du Christ se confie à des voix humaines pour être répandue sur toute la terre. Or elle rencontre la méfiance, la résistance ou l’indifférence. Telle est l’expérience décourageante des prophètes, porte-parole de Dieu. Bien des siècles plus tard, l’Apôtre Paul, envoyé pour prêcher l’Évangile, se heurte à la même difficulté. Nous aussi, nous pouvons avoir l’impression que la naissance prochaine du Christ intéresse beaucoup moins nos contemporains que l’annonce d’une promotion sur le foie gras ou le champagne… Alors à quoi bon ? L’Avent nous invite à raviver la flamme de notre propre foi avant d’espérer convertir autrui.
Si ce temps liturgique ne représente pour nous qu’un ensemble de rites – installer la crèche, décorer le sapin, etc. – sympathiques et rassurants dans une époque troublée, il ne sert à rien. C’est une autre manière d’émousser la parole du Christ, de la transformer en berceuse inoffensive.
Puisqu’il s’agit de Bonne Nouvelle, quelle nouveauté sommes-nous prêts à accueillir en cet Avent 2021 ? Que l’inattendu de Dieu résonne à nos oreilles et vienne frapper à la porte de notre coeur !
Christelle Javary
Nous fêtons aujourd'hui ... Saint André :
André, frère de Pierre et pêcheur comme lui à Bethsaïde, rencontre Jésus au bord du Jourdain après son baptême. Selon l’Évangile de saint Jean, c’est en effet André qui conduit Pierre à Jésus. Plus tard, au bord de la mer de Galilée, le Seigneur les appelle à le suivre pour devenir pêcheurs d’hommes. Dans son culte, l’Église romaine lui rend ainsi honneur : « André, Apôtre de Dieu et disciple du Christ ! Pour lui, comme ton frère, tu as subi le martyre. » Saint André est le patron de l’Église de Constantinople.
Seigneur Jésus, toi qui es venu appeler les malades et non les bien portants, fais de nous des témoins de ta force qui transforme nos vies.
Pour proposer à vos proches de vivre cette retraite de l'Avent avec vous, cliquez ici.
Inspirée du Compagnon de l'Avent 2021, cette retraite en ligne vous est proposée par :
Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple.
Commentaire de la parole :
Veiller et espérer, deux attitudes qui nous conduiront à posséder les biens qu’il nous a « promis et que nous attendons en veillant dans la foi » (1re préface de l’Avent I).
Vivre l'espérance :
Autour de nous, nous rencontrons beaucoup de détresses. Manifester que le Seigneur vient parmi nous passera peut-être par des gestes simples : attention, sourire, silence, pardon, etc.
Vivre la fraternité :
De quelle manière accueillerai-je aujourd’hui l’inattendu de Dieu dans ma vie ? Sous quelle forme se manifestera-t-il ? Une personne, un événement…
Réjouissons-nous car le Seigneur vient à notre rencontre !
Ces méditations sont inspirées du Compagnon de l'Avent 2020.
La religion
comme tout(s) ce (ux) que j’aime (2 e partie de ce blog)
« Nous pouvons rechercher la vérité ensemble dans le dialogue, dans une conversation sereine ou dans une discussion passionnée. C’est un cheminement qui demande de la persévérance, qui est également fait de silences et de souffrances. » Fratelli Tutti §50
MÉDITONS ENSEMBLE LA PAROLE DU PAPE
Par P. Sébastien Antoni, a.a.
Dialoguer n’est jamais simple. Combien sont nombreux les malentendus qui empêchent un échange, une conversation, une amitié ? ou qui stoppent net un amour naissant ? Notre relation à Dieu ne fait pas exception. Qu’est-ce que Dieu veut nous dire ? Il attend que nous répondions à son appel : « Où es-tu ? » C’est la question éternelle, lancée au jardin des origines à Adam jusqu’à cette heure, pour moi, aujourd’hui. Loin de se résigner, Dieu nous écoute et ne cesse de créer de nouvelles possibilités de rencontres. Apprenons de lui l’art du dialogue qui conduit, à travers silences et souffrances, à la fraternité et à la paix.
Comment avancer grâce à Dieu dans l’art du dialogue ?
PAROLE DE DIEU
Évangile selon saint Jean 4 ,7-15
Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
Debout, Jérusalem ! tiens-toi sur la hauteur, et regarde vers l’orient : vois tes enfants rassemblés du couchant au levant par la parole du Dieu Saint ; ils se réjouissent parce que Dieu se souvient.
Commentaire de la parole :
La morosité et le découragement ne sont pas propres au temps du prophète Baruc. C’est bien la même tentation qui guette notre époque où notre foi est bousculée, contestée, remise en cause. Alors, comme autrefois aux communautés juives qui souffraient de vivre éloignées de Jérusalem, le Seigneur nous invite à nous tenir debout, à tourner nos regards et nos coeurs vers lui. Dieu se souvient de ses enfants. Il est toujours fidèle à ses promesses, il est toujours à l’oeuvre et mène notre histoire et nos vies. Dès lors, rien ne peut entamer notre espérance et notre joie, rien ne peut affadir notre foi en la promesse. Dieu trace pour nous ses chemins, aplanit toutes les aspérités ; il tourne vers lui nos regards et nos désirs. Alors, debout ! Marchons sans trébucher à sa rencontre.
Temps de la promesse, l’Avent nous est donné pour que la parole de Dieu vienne aplanir ce qui nous tourmente et ravive en nous la foi en ce Dieu fidèle qui tient ses promesses. Quels que soient les malheurs du temps, réjouissons-nous : Dieu nous conduit à sa lumière.
Serge Kerrien
Avançons avec confiance, et ne craignons pas de porter nos fardeaux jusqu’à la crèche !
Pour proposer à vos proches de vivre cette retraite de l'Avent avec vous,
Comme le peuple attend la venue du Messie et va à la rencontre de Jean Baptiste au bord du Jourdain, Marie attend celui qui doit venir. Elle l’attend depuis bientôt neuf mois. Mystère étonnant et merveilleux que d’attendre un enfant !
Accueillir dans sa chair un petit être nouveau et unique. Sans le voir encore, le laisser prendre de plus en plus de place en nous et dans toute notre vie ; sentir sa présence, se préparer à le rencontrer face à face au jour de sa naissance ; moments merveilleux pour la femme enceinte et particulièrement uniques pour Marie :
celui qu’elle porte en elle, l’univers ne peut le contenir.
Celui qui pèse seulement quelques centaines de grammes dans son ventre existe de toute éternité.
Celui qui grandit en silence est la Parole éternelle du Père.
Ce que vit Marie, c’est aussi un peu ce que nous vivons. Par la foi, nous avons entendu la voix de celui qui nous appelait et nous avons ouvert la porte de notre cœur à celui qui frappait. Alors, comme il l’avait promis, il est entré et a fait sa demeure en nous. C’est ce que saint Paul dit avec force aux Corinthiens : « Vous êtes le temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en vous. »*
Il est donc bien là présent, invisible et silencieux. Sommes-nous attentifs à sa présence discrète, mais réelle ? Savons-nous prendre le temps de goûter cette présence ?
Et si, plusieurs fois aujourd’hui, nous nous arrêtions quelques instants pour, simplement, prendre conscience que le Christ vit en nous et goûter ce mystère en silence ?
* Première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens ch. 3, v. 16
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