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Rechercher : cheveux

  • MICHEL LEGRAND plays and sings LES MOULINS DE MON COEUR 1969

    Comme une pierre que l´on jette
    Dans l´eau vive d´un ruisseau
    Et qui laisse derrière elle
    Des milliers de ronds dans l´eau
    Comme un manège de lune
    Avec ses chevaux d´étoiles
    Comme un anneau de Saturne
    Un ballon de carnaval
    Comme le chemin de ronde
    Que font sans cesse les heures
    Le voyage autour du monde
    D´un tournesol dans sa fleur
    Tu fais tourner de ton nom
    Tous les moulins de mon cœur

    Comme un écheveau de laine
    Entre les mains d´un enfant
    Ou les mots d´une rengaine
    Pris dans les harpes du vent
    Comme un tourbillon de neige
    Comme un vol de goélands
    Sur des forêts de Norvège
    Sur des moutons d´océan
    Comme le chemin de ronde
    Que font sans cesse les heures
    Le voyage autour du monde
    D´un tournesol dans sa fleur

     


    Tu fais tourner de ton nom
    Tous les moulins de mon cœur

    Ce jour-là près de la source
    Dieu sait ce que tu m´as dit
    Mais l´été finit sa course
    L´oiseau tomba de son nid
    Et voila que sur le sable
    Nos pas s´effacent déjà
    Et je suis seul à la table
    Qui résonne sous mes doigts
    Comme un tambourin qui pleure
    Sous les gouttes de la pluie
    Comme les chansons qui meurent
    Aussitôt qu´on les oublie
    Et les feuilles de l´automne
    Rencontre des ciels moins bleus
    Et ton absence leur donne
    La couleur de tes cheveux

    Une pierre que l´on jette
    Dans l´eau vive d´un ruisseau
    Et qui laisse derrière elle
    Des milliers de ronds dans l´eau
    Au vent des quatre saisons
    Tu fais tourner de ton nom
    Tous les moulins de mon cœur

  • Mon texte inédit sur ce blog: Une tête à chapeau

    Défi #396

    CHAPEAU !

     

    CHapeau de REINE

    Photo "Internet"

    Parlez-nous donc

     "couvre-chef"  à

    samedidefi@gmail.com

    Merci de vos réponses

    A tout bientôt !

    http://samedidefi.canalblog.com/archives/2016/03/26/33558441.html

    Elvis PompilioUne tête à chapeau

    J'ai toujours connu ma grand-mère coiffée et maquillée surtout pour sortir et ce jusqu'à quelques semaines avant sa mort vers 90 ans. Elle portait aussi souvent un chapeau. Dans la ville de l'Est où nous vivions, s'habiller comme elle de couleurs vives  avec un chapeau  distinguait- voire dérangeait- plus que dans certaines plus grandes villes dans d'autres coins que j'ai connues par la suite. C'est peut-être grâce à elle ou par opposition  à mes peu ouverts concitoyens que j'ai pris l'habitude de mettre des chapeaux et de m'habiller avec des couleurs vives. Ma grand-mère me disait que j'avais une "tête à chapeau" et personne ne m'a jamais dit le contraire. Si je n'ai pas  teint mes cheveux comme ma grand-mère et bien que je ne maquille guère, j'ai mis ma féminité dans des bijoux plutôt voyants et souvent colorés aussi. J'aime coordonner ou opposer les coloris entre mes vêtements, mes chapeaux et mes bijoux. J'avoue aller parfois vers le total look en nuances de roses ou verts par exemplaire, ma couleur préférée étant l'orange. Même dans la grande ville où je vis, on me regarde parfois de travers et à ce moment là, je pense à ma grand-mère avec sa veste et son chapeau bleu pervenche et je me dis: Tiens toi droite, souris et marche.

     

    28 mars 2016

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

  • LE CIEL, LE SOLEIL ET LA MER

    Allongés sur la plage
    Les cheveux dans les yeux
    Et le nez dans le sable
    On est bien tous les deux
    C'est l'ete, les vacances
    Oh, Mon Dieu, quelle chance!
    Il y a le ciel, le soleil et la mer
    Il y a le ciel, le soleil et la mer
    Ma cabane est en planches
    Et le lit n'est pas grand
    Tous les jours c'est dimanche
    Et nous dormons longtemps
    A midi sur la plage
    Les amis de notre age
    Chantent tous: le ciel, le soleil et la mer
    Chantent tous: le ciel, le soleil et la mer.

    Et le soir, tous ensemble

    Quand nous allons danser
    Un air qui te ressemble
    Viens toujours te chercher
    Il parle de vacances
    Et d'amour et de chance
    En chantant: le ciel, le soleil et la mer
    En chantant: le ciel, le soleil et la mer.
    Quelque part en septembre
    Nous nous retrouverons
    Et le soir dans ta chambre
    Nous le rechanterons
    Malgre le vent d'automne
    Et les pluies monotones
    Nous aurons: le ciel, le soleil et la mer
    Nous aurons: le ciel, le soleil et la mer.

    http://www.paroles-musique.com/paroles-Francois_Deguelt-Le_Ciel_Le_Soleil_Et_La_Mer-lyrics,p9579

  • Au Nord, c'étaient les corons

    Au nord, c'étaient les corons
    La terre c'était le charbon
    Le ciel c'était l'horizon
    Les hommes des mineurs de fond

    Nos fenêtres donnaient sur des f'nêtres semblables
    Et la pluie mouillait mon cartable
    Mais mon père en rentrant avait les yeux si bleus
    Que je croyais voir le ciel bleu
    J'apprenais mes leçons, la joue contre son bras
    Je crois qu'il était fier de moi
    Il était généreux comme ceux du pays
    Et je lui dois ce que je suis

    Au nord, c'étaient les corons
    La terre c'était le charbon
    Le ciel c'était l'horizon
    Les hommes des mineurs de fond

    Et c'était mon enfance, et elle était heureuse

     


    Dans la buée des lessiveuses
    Et j'avais des terrils à défaut de montagnes
    D'en haut je voyais la campagne
    Mon père était "gueule noire" comme l'étaient ses parents
    Ma mère avait les cheveux blancs
    Ils étaient de la fosse, comme on est d'un pays
    Grâce à eux je sais qui je suis

    Au nord, c'étaient les corons
    La terre c'était le charbon
    Le ciel c'était l'horizon
    Les hommes des mineurs de fond

    Y avait à la mairie le jour de la kermesse
    Une photo de Jean Jaures
    Et chaque verre de vin était un diamant rose
    Posé sur fond de silicose
    Ils parlaient de 36 et des coups de grisou
    Des accidents du fond du trou
    Ils aimaient leur métier comme on aime un pays
    C'est avec eux que j'ai compris

    Au nord, c'étaient les corons
    La terre c'était le charbon
    Le ciel c'était l'horizon
    Les hommes des mineurs de fond


    En savoir plus sur http://www.paroles.net/pierre-bachelet/paroles-les-corons#3YfECYr9Coydowv6.99

  • Paris romantique - La capitale des enfants du siècle (Gibert Paris)

    Ils s'appellent Hugo, Delacroix, Berlioz, Musset, Chopin, Sand, Liszt, Gautier... Cette génération « ardente, pâle et nerveuse » méprise les conventions d'un siècle trop étroit, leur préfère les plus vastes horizons qu'offrent le rêve, les tourments de l'âme, les rivages exotiques et ceux, plus lointains encore, de l'Histoire. Être romantique, c'est un style - se distinguer par son gilet rouge et ses cheveux longs comme Gautier, aller vêtue en homme comme George Sand -, c'est fréquenter les mêmes théâtres, les mêmes cafés, les mêmes salons, habiter les mêmes quartiers.

    Parmi ceux-ci, les abords de la rue Notre-Dame-des-Champs, les ruines du Doyenné ou la Nouvelle-Athènes. Au-delà de ces enclaves, les romantiques donnent le ton à toute la ville, y impriment leur marque, l'animent de leurs débats, de leurs fêtes et de leurs extravagances. Leur sensibilité triomphe alors qu'un Paris neuf sort des limbes et s'affirme en capitale des arts. Souffle un vent de liberté qui n'a pas fini d'inspirer d'autres enfants, d'autres siècles.

    http://www.boutiquesdemusees.fr/fr/beaux-livres/paris-romantique-la-capitale-des-enfants-du-siecle/9734.html

  • PARIS ET LA SEINE

     

     

    Toi, Seine, tu n'as rien. Deux quais, et voilà tout,

    Deux quais crasseux, semés de l'un à l'autre bout

    D'affreux bouquins moisis et d'une foule insigne

    Qui fait dans l'eau des ronds et qui pêche à la ligne

    Oui, mais quand vient le soir, raréfiant enfin

    Les passants alourdis de sommeil et de faim,

    Et que le couchant met au ciel des taches rouges,

    Qu'il fait bon aux rêveurs descendre de leurs bouges

    Et, s'accoudant au pont de la Cité, devant

    Notre-Dame, songer, cœur et cheveux au vent !

     

    Les nuages, chassés par la brise nocturne,

    Courent, cuivreux et roux, dans l'azur taciturne;

    Sur la tête d'un roi du portail, le soleil,

    Au moment de mourir, pose un baiser vermeil.

    L'hirondelle s'enfuit à l'approche de l'ombre

    Et l'on voit voleter la chauve-souris sombre.

    Tout bruit s'apaise autour. A peine un vague son

    Dit que la ville est là qui chante sa chanson.

     

    Paul Verlaine

     

  • Mon texte inédit sur ce blog:Paysages avec vent

    Alors, si nous parlions du vent ? 

    pour la page 89

    Dans les voiles, 
    dans les feuilles, 
    dans les cheveux, 
    bref dans ce que vous voudrez, 
    et dans tous ses états
    en haïlu, tanka, haïbun ou prose poétique. 
     
    https://imagesreves.blogspot.fr/

    Paysages avec vent

     

    Jean Béraud fait souffler le vent dans les jupes longues des quais parisiens.

    Le "coup de vent à Pontoise" a été saisi par Camille Pissarro

    René Magritte nous fait entendre "La voix des vents" à travers trois boules argentées surplombant un paysage verdoyant.

    Le "vent parmi les roseaux" a été représenté par le poète William Butler Yeats et l'artiste Miro.

    Gustave Caillebotte fait sécher le linge sous le vent au Petit Genevilliers.

    "Sous le vent" le paysage d'Henri Martin est coloré, jaune et bleu impressionnistes.

    Alfred Sisley nous offre un "Coup de vent" un "matin de mai", vert et frais comme les paradis baudelairiens de l'enfance .

    L'"Arbre dans le vent" est  peint à larges touches sombres par Chaïm Soutine.

    Piet Mondrian a présenté un des moulins à vent vu là-bas aux Pays-Bas: il a le orange de la Hollande.

    La "rafale de vent" de Corot courbe une femme dans un paysage vert-de-gris.

    Félix Vallotton emporte plusieurs femmes déséquilibrées par "le coup de vent.

    Le "Vent de décembre" de Vladimir Kush est représenté par un drap bleu qui s'échappe d'une maison, remplaçant le toit.

    Alfred Stevens représente le vent par une femme élégante tenant un parapluie.

     

    26 octobre 2017

     

  • J'ai fini hier soir:Paris romantique - La capitale des enfants du siècle

    Résultat de recherche d'images pour "Cazaux ThierryParis romantique La capitale des enfants du siècle"

    Ils s'appellent Hugo, Delacroix, Berlioz, Musset, Chopin, Sand, Liszt, Gautier... Cette génération " ardente, pâle et nerveuse " méprise les conventions d'un siècle trop étroit, leur préfère les plus vastes horizons qu'offrent le rêve, les tourments de l'âme, les rivages exotiques et ceux, plus lointains encore, de l'histoire. Etre romantique, c'est un style - se distinguer par son gilet rouge et ses cheveux longs comme Gautier, aller vêtue en homme comme George Sand - , c'est fréquenter les mêmes théâtres, les mêmes cafés, les mêmes salons, habiter les mêmes quartiers.
    Parmi ceux-ci, les abords de la rue Notre-Dame-des-Champs, les ruines du Doyenné ou la Nouvelle-Athènes. Au-delà de ces enclaves, les romantiques donnent le ton il toute la ville, y impriment leur marque, l'animent de leurs débats, de leurs fêtes et de leurs extravagances. Leur sensibilité triomphe alors qu'un Paris neuf sort des limbes et s'affirme en capitale des arts. Souffle un vent de liberté qui n'a pas fini d'inspirer d'autres enfants, d'autres siècles.

    https://www.decitre.fr/livres/paris-romantique-9782840965794.html

    Paris romantique sur ce blog

    voyage-ete-2019/

  • Dans ma lecture de ”Ruisdael,ciel ouvert”:”L'Astronome”, Jan Vermeer

    858109090.jpg

     

    photo Erich Lessing 

    L'Astronome, Jan Vermeer

    "L'Astronome" ou "le Philosophe", "le Géographe", "l'Astrologue" comme on l'a appelé à travers les années, est une oeuvre signée et datée de 1668 sur l'armoire au fond à gauche. Beaucoup d'historiens doutent de la signature et de la date. Le tableau représente un jeune astronome habillé comme un mage assis devant une table sur laquelle sont disposés un globe, identifié comme l'oeuvre de Hondius crée en 1618, et un livre qu'on attribue à Adriaen Metius et qui se nomme "De l'exploration et de l'observation des étoiles". Des identifications du jeune homme ont aussi été proposées : certains ont reconnu Spinoza grâce au visagecimberbe et aux cheveux longs de l'Astronome ici représenté, d'autres le naturaliste Van Leeuwenhoek de Delft et d'autres Vermeer lui même. La sphère pourrait être recouverte de la carte stellaire de Celliers de 1660. La toile accrochée à droite du mur représente une femme, un enfant et un homme qui s'habille. On l'interprète comme un Moïse sauvé des eaux. La carte nautique de l'Europe accrochée serait celle de Willem Jansz. L'homme travaille dans un intérieur et semble mesurer une distance sur le globe disposé sur la table. Il
    ne regarde pas le ciel par la fenêtre comme l'Astronome de Gérard Dou. L'activité astronomique avait une énorme importance pour le commerce maritime, à qui les Pays- Bas devaient leur progression économique. L'oeuvre est en quelque sorte un éloge de la navigation.

    http://www.ac-nancy-metz.fr/Pres-etab/JeanLurcatBruyeres/lyceejeanlurcat/louvre/astro.html

  • Mon paysage de Cannelle” inédit sur ce blog: Ne me quitte pas pour Les Plumes Chez Emilie 21-06

    Les Plumes Chez Emilie 21-06 – La récolte

    Une belle récolte aujourd’hui ! À croire que vous vouliez me mettre au défi de dompter ce nouvel éditeur par blocs qui me

    Cette récapitulation sera donc un peu différente. L’essentiel (notion quelque peu dévoyée de nos jours) étant que je n’oublie aucun des mots que vous avez eu la gentillesse de déposer dans mon escarcelle.

    Cette semaine, le thème était SEPARATION.

    Marlabis est arrivée la première ce matin, prête à en découdre en prenant le contre-pied du thème !

    Lydia, à fond dans ses révisions, est dans les starting blocks !

    Marinadedhistoire, en très grande forme également (et en plein travaux apparemment) cloisonne (ou pas).

    Il faudrait qu’elle contacte Iotop pour la plomberie .

    Jacou et Ghislaine papotent « chiffon » (Elles m’ont fait rêver).

    Vraiment rêver…

    C’est avec un grand plaisir que La Licorne est venue nous rendre visite.

    Malgré les distances et les gestes barrières, les retrouvailles ( ce n’est pas Lyssamara qui me contredira) n’en sont plus que joyeuses…

    C’est une blague…

    Vous ne le sentez peut-être pas mais Emilie est en train de s’arracher les cheveux ! Ce n’est même plus l’éditeur par bloc mais la bande passante qui est, au cas particulier bien nommée…

    Comme la rivière d’Annick SD, en somme…

    (Je n’accuse personne mais ce serait bien à cause des enfants au milieu de tout ça, pour citer Laura)

    Sans rompre avec le thème, Laurence s’emmêle

    Non pardon s’en mêle !

    Lilou cherche l’équilibre

    Et apparemment ce n’est pas facile…

    Marie-Jo débarque avec partager ( Et la Pelote, on en parle ? :D)

     

    Je tâcherai de ne pas oublier les instructions d’Adrienne

    Et le sourire de Jacou.

    Ne me quitte pas[1]

    Cannelle avait rencontré Patrick en sa baladant dans sa ville natale; la deuxième fois qu'elle le vit, elle s'était fait accompagner par une copine. Ils s'étaient regardé intensément à distance. Un sourire coquin de chaque côté. La troisième fois, il l'invita à boire un verre; elle avait prévu, elle était seule. Elle avait tendance à cloisonner: ses copines, ses chéris, sa famille. Elle avait bien vu qu'il était plus âgé qu'elle mais elle avait pris ce jour-là qu'il avait divorcé une fois et était séparé d'une deuxième femme. Jusque là, Cannelle avait la maîtrise de la situation au milieu de cette terrasse ensoleillée comme ça l'était souvent en septembre dans sa région. Patrick avait eu un enfant avec sa première femme. Il ne mit pas de frontière entre sa fille et Cannelle qui l'a rencontra rapidement, s'entendit bien avec elle. D'ailleurs, même après leur préparation, cette jeune fille fut agréable avec elle, une espèce de grande soeur. Patrick était loin de l'oubli par rapport à sa dernière relation qui avait une fille. Il ne supportait encre moins la distance avec cette dernière. C'était Pascale qui avait voulu rompre et Patrick aurait encore voulu tout partager avec elle comme l'éducation de l'enfant; c'était un bon (beau-)père. Plusieurs fois, Cannelle l'avait surpris à écouter "Ne me quitte pas" sur sa platine en pleurant comme une rivière, comme si une canalisation avait rompu. Leur lien lui paraissait fort  et cette image de lui fit mal. Mais Cannelle mettait une barrière entre elle et le statut de victime. Elle préférait qu'on la prenne pour un monstre, un mix d'ornithorynque et de méduse. Quand elle le surprit à sa fenêtre proche d'une femme, elle ne se dit que c'était sa cousine(comme il lui dit plus tard); elle préféra filer pour trouver quelqu'un pour le tromper.

    13 avril 2021

    Pour lire d'autres paysages de Cannelle, achetez mon livrepaysages-de-cannelle-nouvelles (1).jpg

     

    [1] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2017/09/03/ne-me-quitte-pas-5976456.html

  • 43 publications collectives dont:Racines(extrait) publié dans ”Des racines et des mots” Hors série Printemps 2018 des Am

    Le thème de la semaine

     
     

    Racines
     
    Après nous avoir dévoilé vos cheveux blancs, quoi de plus normal que de nous parler de vos racines, de celles qui vous relient à vos ancêtres, à un terroir ou une ville.
    Ne dit-on pas « Oublier ses ancêtres, c’est être un ruisseau sans source, un arbre sans racines ».
    En vers ou en prose, votre texte devra nous parvenir à l'adresse habituelle: impromptuslitteraires[at]gmail.com avant dimanche 30 octobre à minuit.
     
    http://impromptuslitteraires.blogspot.fr/p/le-theme-de-la-semaine.html

    Racines

    Racines m'évoque un livre dont a été tiré un feuilleton vu à la télévision dans les années Quatre-vingt; je tire le fil de mes souvenirs et je revoie en écho la couverture turquoise

    De La case de l'Oncle Tom  et à nouveau Tom Sawyer en feuilleton  à la télé, mêmes années

    Dans mon cerveau se mêle ainsi, comme une pelote indétricotable, mots et images.

     26 octobre 2016

     Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

  • Sport du 2 au 4 mai 2023, douleurs, vie quotidienne, pertes et profits

    PAYSAGES CHEZ LAMARTINE , DE BOHEMIENSLe sport comme tout ce que j'aime inspire ce que j'écris à acheter ici

    gare

    train

    avec la grève, j'ai pris le goût de la gare de ville

    qui me fait passer par la rivière

    et ce matin, j'ai même pris le train avant celui que je devais prendre

    (au lieu de celle du canal qui ne passe par le canal)

    midi: courses chez ACTION

    ananas hors saison

    + bifidus

    https://www.pharmaciengiphar.com/nutrition/alimentation-et-sante/quoi-servent-bifidus-et-lactobacilles

    7,01 km

    +squats

    abdos

    planche

    danse

    étirements

    3: presse du mercredi

    presque seule dans le train

    marché: fraises: miam

    +pain au levain et conversation:

    https://www.patisserie-et-gourmandise.com/recette/tarte-conversation/

    repas au bord de la rivière au soleil avec un collègue qui m'y emmène en voiture  alors que je lui fais découvrir le coin

    je prête "Paysages de Cannelle" à Myriam

    médiathèque

    7,01 km

    +squats avec haltères

    abdos

    planche

    danse

    étirements

    4: presse du jeudi

    Rhône

    5,76 en revenant au cdi

    train pris en faisant des gestes pour que le chauffeur attende que je monte

    tram

    BU: trouvé la presse récente que j'avais réservée à la médiathèque

    grand tour car  la fac est bouclé à cause des grévistes qui bloquaient

    rrrrrrrrrrrrrrrr

    profits: cheveux plus longs et maquillage

    9,99 km

    1h de marche

    40 minutes de vélo

    + planche, abdos, étirements

  • Le Ciel Le Soleil Et La Mer

    Paroles de la chanson Ciel, Le Soleil Et La Mer (la) par Francois Deguelt

    Paroles de Francois DEGUELT
    Musique de Francois DEGUELT
    © BEUSCHER ARPEGE

     
     
     
    Écoutez "Ciel, Le Soleil …"
    sur Amazon Music Unlimited (ad)
     
     
     

    Paroles de la chanson Ciel, Le Soleil Et La Mer (la) par Francois Deguelt

    Il y a le ciel, le soleil et la mer
    Il y a le ciel, le soleil et la mer
    Allongés sur la plage
    Les cheveux dans les yeux
    Et le nez dans le sable
    On est bien tous les deux
    C'est l'été les vacances
    Oh mon Dieu quelle chance !

    Il y a le ciel, le soleil et la mer
    Il y a le ciel, le soleil et la mer
    Ma cabane est en planches
    Et le lit n'est pas grand
    Tous les jours c'est Dimanche
    Et nous dormons longtemps
    A Midi sur la plage
    Les amis de notre âge
    Chantent tous :
    Le ciel, le soleil et la mer
    Chantent tous :
    Le ciel, le soleil et la mer
    Et le soir tous ensemble

    Quand nous allons danser
    Un air qui te ressemble
    Vient toujours te chercher

    Il parle de vacances
    Et d'amour et de chance
    En chantant :
    Le ciel, le soleil et la mer
    En chantant :
    Le ciel, le soleil et la mer
    Quelque part en Septembre
    Nous nous retrouverons
    Et le soir dans ta chambre
    Nous le rechanterons
    Malgré le vent d'automne
    Et les pluies monotones
    Nous aurons :
    Le ciel, le soleil et la mer
    Nous aurons :
    Le ciel, le soleil et la mer
    Nous aurons :
    Le ciel, le soleil et la mer
    Nous aurons :
    Le ciel, le soleil et la mer
    Nous aurons :
    Le ciel, le soleil et la mer.

     
     
     
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    Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)

  • J'ai fini hier soir: Les garçonnes(médiathèque de la cité du design)

    Les garçonnes

    Mode et fantasmes des Années folles

    Figure phare des « Années folles », la garçonne a gravé dans l’imaginaire collectif sa silhouette androgyne et ses cheveux courts. Symbole d’une émancipation controversée, elle cristallise les tensions d’une société ébranlée par la guerre, partagée entre fièvre de liberté et retour à l’… Lire la suite
    • Essais
    • Paru le 13/10/2021
    • Genre : Essais
    • 192 pages - 135 x 210 mm
    •  
    • Broché
    •  
    • EAN : 9782746762879
    •  
    • ISBN : 9782746762879

    AUTOUR DU LIVRE

    On en parle...

    « Un essai passionnant et engagé.»
    LE VIF L'EXPRESS
    « Une publication qui vient à point nommé, alors que les études sur le genre ont pris un nouvel essor.»
    LE MONDE DES LIVRES
    « L ’historienne Christine Bard revient avec brio sur cette figure mythique des Années folles.»
    TELERAMA
    « Une fantastique odyssée de la garçonne. Un livre captivant.»
    TERRAFEMINA
    « Tout en analysant la capacité du patriarcat à renverser les rébellions, Christine Bard nous montre aussi l'infinie créativité des femmes pour se réinventer.»
    CAUSETTE
     
  • Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai-Francis Cabrel

    Mon enfant nue sur les galets
    Le vent dans tes cheveux défaits
    Comme un printemps sur mon trajet
    Un diamant tombé d'un coffret
    Seule la lumière pourrait
    Défaire nos repères secrets
    Où mes doigts pris sur tes poignets
    Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
    Et quoique tu fasses
    L'amour est partout où tu regardes
    Dans les moindres recoins de l'espace
    Dans le moindre rêve où tu t'attardes
    L'amour comme s'il en pleuvait
    Nu sur les galets

    Le ciel prétend qu'il te connaît
    Il est si beau c'est sûrement vrai
    Lui qui ne s'approche jamais
    Je l'ai vu pris dans tes filets
    Le monde a tellement de regrets
    Tellement de choses qu'on promet
    Une seule pour laquelle je suis fait
    Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai
    Mais quoique tu fasses
    L'amour est partout où tu regardes
    Dans les moindres recoins de l'espace
    Dans le moindre rêve où tu t'attardes
    L'amour comme s'il en pleuvait
    Nu sur les galets

    On s'envolera du même quai
    Les yeux dans les mêmes reflets
    Pour cette vie et celle d'après
    Tu seras mon unique projet
    Je m'en irai poser tes portraits
    À tous les plafonds de tous les palais
    Sur tous les murs que je trouverai
    Et juste en dessous, j'écrirai
    Que seule la lumière pourrait

    Et mes doigts pris sur tes poignets
    Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai

    https://www.paroles-musique.com/paroles-Francis-Cabrel-Je-t-aimais-je-t-aime-je-t-aimerai-lyrics,p01009644

  • Mon acrostiche inédit sur ce blog: Coquillage pour le défi 269 des Croqueurs de mots

     

    Ohé Mâtelôts !!!

    Pour cette nouvelle quinzaine, c’est Renée (Envie2) qui s’est proposée de prendre la barre.

    Merci à elle et bienvenue pour ce premier défi !

    Voici le thème qu’elle propose :

    Un poème de votre cru sur le thème : Chemin (pour 1er jeudi poésie le 6 octobre)

    Un acrostiche avec le mot pèlerins et un autre dans le sens inversé *snirelèp*

    (pour le défi du lundi le 10 octobre)

    Un poème sur le thème *coquillage* en incluant le nom de Domi (Dominique) dedans,

    (pour le 2ème jeudi poésie le 13 octobre).

    http://croqueursdemots.apln-blog.fr/defi-269-sur-le-chemin/?

    Sandro Botticelli - La nascita di Venere - Google Art Project - edited.jpg

    COQUILLAGE

    Coquille, symbole du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle

    On l’associe au chemin de Dominique, notre capitaine

    Qui la relie aussi à Vénus ? employé en nom commun, un mollusque

    Une divinité romaine assimilée à la grecque Aphrodite

    Il est là question d’amour et de renouveau, du Printemps

    L’art la magnifia, Botticelli notamment la peignit

    Le coquillage est sa crèche et ses cheveux la couvrent un peu

    Aller les voir à Florence à la Galerie des Offices

    Gagner avec ce coquillage, un peu de cette divine beauté

    Enfouie à Compostelle et dans les défis de Dominique

    Source de l'image: wikipédia

    Pour lire d'autres textes de moi, achetez "acrostiches"

     

  • J'ai lu:Le mal que font les hommes / Sandrone Dazieri

    Le mal que font les hommes par Dazieri

    Livre

    Dazieri, Sandrone (1964-....)

    Edité par Robert Laffont. Paris cedex 13 - 2023

    Il y a trente ans, Itala Caruso, une policière respectée, a été chargée de trouver des preuves pour envoyer en prison un homme accusé d'avoir kidnappé et étranglé trois adolescentes. Aujourd'hui, un homme aux longs cheveux blancs enlève Amala Cavalcante, seize ans, devant le portail de sa maison et l'emprisonne dans le sous-sol d'un vieil immeuble. Amala comprend qu'elle ne s'en sortira pas vivante à moins qu'elle ne trouve un moyen de s'échapper. Francesca Cavalcante, avocate, est la tante d'Amala. Trente ans plus tôt, elle a défendu sans succès un homme que tout accablait. Elle sait que son client était innocent et que le vrai tueur est toujours là. Et que c'est peut-être lui qui a kidnappé sa nièce. Gershom Peretz, connu sous le nom de Gerry, prétend être un touriste israélien, mais il est arrivé immédiatement après l'enlèvement d'Amala et semble prêt à tout pour la retrouver. Même à tuer...

    https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/3216773/le-mal-que-font-les-hommes-sandrone-dazieri

    https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9guev

    https://fr.quora.com/Quelle-est-la-similitude-entre-lh%C3%A9breu-et-larabe

  • Les Inconnus reviennent, c'est leur destin!

    Les Inconnus reviennent, c'est leur destin!

    VIDÉO - Le trio se reforme le temps d'un film réalisé par Campan et Bourdon. Les Trois Frères, le retour sortira en février prochain.

    Bernard Campan entre dans l'église, les cheveux en bataille et la dégaine mal assurée. «Ça fait un bail qu'on s'était pas vus!» Didier Bourdon lui lance à peine un regard, pressé d'en finir. Visiblement agacé, il refuse de parler de leur troisième «frère», celui que tout le monde attend pourtant.

    Pascal Légitimus pénètre enfin dans le champ, et la magie opère immédiatement. Ce n'est plus une information à mettre au conditionnel: Les Inconnus sont bien de retour. L'un a quelques cheveux en moins, l'autre quelques rondeurs en plus, mais leurs visages restent les mêmes. Et nous voilà dix-huit ans en arrière.

    Dans leur prochain film Les Trois Frères, le retour, Bernard, Pascal et Didier «Latour» sont une nouvelle fois réunis suite au décès de leur mère. À la fois pathétiques et émouvants, les trois personnages se montrent plus égarés que jamais.

    Une complicité intacte

    «La société a changé, pas eux», résume Pascal Légitimus. Les ressorts comiques sont là pour en attester. Comme cette scène, à l'intérieur de l'église, dans laquelle un prêtre (l'excellent Christian Hecq) reste sans voix lorsque Pascal se présente comme le frère de ses deux comparses «caucasiens». Que l'on se rassure, Les Trois Frères, le retour, ne sera pas seulement une pâle copie de leur précédent film. Les personnages ont évolué. Bernard apprend qu'il est papa d'une adolescente. Pascal se fait entretenir par une vieille dame fortunée. Didier, toujours plus cynique, attend la mort de sa belle-mère pour toucher son héritage. Trois frères que tout oppose, incarnés par trois acteurs qui ne se sont jamais vraiment quittés.

    Si Légitimus et Bourdon étaient partants depuis un moment pour se lancer dans ce projet, Bernard Campan a, un peu, traîné les pieds. Il s'est décidé après être remonté sur scène à l'Olympia en 2011, aux côtés de ses amis de trente ans. Un «déclic» pour le comédien. «Mille sept cents personnes debout, à nous applaudir… Certains pleuraient, on ne pouvait plus parler. Là, je me suis dit: “OK, on peut repartir”», confiait-il au Journal du Dimanche en juillet.

    Pascal Légitimus n'hésite pas à promouvoir ce retour à grands coups de messages sur la Toile. De son compte Twitter, il distille depuis quelques mois des informations sur le tournage du film, dont la sortie est programmée le 19 février 2014.

    Une chose est sûre: les acteurs n'auront pas à faire beaucoup de promotion pour leur come-back. Ils n'ont pas tourné ensemble depuis Les Rois mages, en 2001, mais leur public, lui, n'a jamais cessé de les attendre. Espérons qu'il ne soit pas déçu. La complicité des trois quinquagénaires et leur humour ne semblent pas avoir pris trop de rides.

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  • Histoires de champagne par Bertrand de Saint Vincent

    Publié le 14/12/2013 par Le Figaro Vin
    Coupe de champagne
    Photo : DR / Le Figaro



    En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-fetes/o109952-histoires-de-champagne-par-bertrand-de-saint-vincent#ixzz2nv6EiuzE

    "We never know"

    Je venais d'avoir 16 ans. On sortait de 1re. C'était l'été. Nos parents nous avaient envoyé dans une station balnéaire irlandaise pour un séjour linguistique : un mois dans une famille qui nous hébergeait. Des cours la journée, quartier libre le soir. On traînait dans les pubs en écoutant des guitaristes aux cheveux longs fredonner des complaintes qui nous brisaient le coeur. Nous étions deux amis. Dans la même soirée, chacun d'entre nous avait séduit une lycéenne locale. La mienne était une jolie brune, avec de longs cheveux ; presque aussi timide que moi. À leurs yeux, nous étions des produits exotiques. Nous portions des jeans délavés, des Clarks au pied. Cela nous donnait une démarche élastique. Nils était fan de Jim Morrisson, moi de Mick Jagger ; il avait tort, c'est lui qui allait mourir le premier. Le soir de notre conquête, nous étions allés nous promener le long des dunes. On s'était assis sur le sable, on avait flirté ; je passais la main sous le tee-shirt de mon Irlandaise. Elle avait la peau douce. La nuit aussi. On était des nouveaux romantiques. Sur le chemin du retour, en les raccompagnant chez elles, nous étions tombés sur une bande d'adolescents éméchés.

    Ils étaient trois, un peu plus âgés que nous. Le plus grand s'est approché de moi, m'a bousculé. Il était furieux qu'on lui vole ses petites amies. D'un geste brusque, il a brisé contre un mur la bouteille de bière qu'il tenait à la main et a approché le tesson de ma gorge. J'avais une peur bleue. Il puait la bière. Nils essayait de parlementer : "Pourquoi voulez-vous vous battre ?" Je sentais la pointe du verre brisé sur ma pomme d'Adam. Soudain, une idée m'a traversé : "Attendez : j'ai quelque chose pour vous !" Avant qu'ils aient eu le temps de réaliser, je suis parti en courant. Nils a du penser que j'étais un salaud. Non : il savait que je reviendrai. C'était vraiment mon meilleur ami. J'ai foncé jusqu'à la maison. Ma chambre donnait sur l'extérieur. Je suis rentré sans bruit et dans ma valise, j'ai pris la bouteille de champagne que j'avais apportée de Paris et que je n'avais jamais donnée à mes hôtes. Avant de repartir, dans un dernier réflexe, j'ai attrapé un verre dans la salle de bains. J'ai couru comme un dératé pour revenir sur le champ de bataille. Les agresseurs n'avaient pas bougé. La tension était extrême : "Champagne !" ai-je crié en exhibant ma prise.

    J'ai fait sauter le bouchon qui a dû toucher la lune. Un flot de mousse a jailli. J'ai rempli un verre et l'ai tendu au chef de la bande. Il l'a pris, l'a humé, l'a vidé d'un trait. Tout le monde se taisait : "Shit ! a-t-il fini par lâcher en rotant, c'est meilleur que la bière !" On était sauvé. La bouteille est passée de main en main, tout le monde a bu au goulot. Il y avait un parfum d'équipée sauvage. Après la dernière goutte, je l'ai rendue à mon adversaire : "Je te la donne, mais à une condition : tu ne la casses pas !" Il l'a brandie vers le ciel comme un trophée. J'ai regardé Nils : c'était le moment de s'éclipser. On a filé sans demander notre reste. Quand on s'est retourné, les garçons n'avaient pas bougé : "Bye, guys !", clamaient les filles en agitant la main. Le lendemain, dans le pub où nous avions nos habitudes, j'étais devenu "Mister Champagne". Depuis, j'en garde toujours une bouteille au frais : we never know.

    Dernier ouvrage paru : "Tout Paris", Grasset.



    En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/vins-fetes/o109952-histoires-de-champagne-par-bertrand-de-saint-vincent#ixzz2nv6Kl9z0

  • Avec la lecture, on ne s'ennuie jamais, croyez-moi(pour lire d'autres textes de moi, achetez mes 14 livres par les banni

    DECLARATION D’AMOUR A LA LECTURE


    J’ai commencé à lire comme la majorité des gens –je suppose- à l’école, en primaire, vers six ans. Je n’étais pas précoce, pas surdouée ni débile ou retardée mais normale, monstrueusement normale.
    Par contre, j’étais anormalement timide et « les autres »m’effrayaient. Alors, j’étais souvent seule par goût peut-être mais surtout (peut-être) par peur.


    Les seuls « autres » qui me plaisaient, c’étaient les héros des contes que ma mère me lisait puis ceux des petits romans quand je fus capable de lire seuls. C’étaient OUI-OUI ou Jojo le lapin dans la bibliothèque rose.
    Puis ce furent Alice, la détective avec ses longs cheveux blonds (qui me faisaient rêver) dans la bibliothèque verte ou les sœurs Parker, détectives elles-aussi mais brunes aux cheveux courts.
    C’étaient des amis, mes seuls vrais amis. Je n’aimais rien tant que rester dans ma chambre bien au chaud sous les couvertures pour savoir avant le dîner qui avait volé le chandelier et comment la blonde Alice et ses amis allaient le démasquer. Pour moi, ces histoires et ces univers étaient bien plus réels que le monde extérieur.
    A la campagne, je ne regardais pas la nature (ou si peu) mais je m’asseyais à l’écart de ma famille et reprenais le fil de l’histoire que rompait l’appel : « On rentre à la maison. » Je n’avais qu’une seule hâte : retrouver ma maison et mon livre (lire en voiture me donnait mal au cœur).
    A l’adolescence, outre les lectures scolaires, j’aimais les romans d’amour style Harlequin que je partageais avec ma mère et ma grand-mère maternelle. Je rêvais d’un beau blond ou d’un brun ténébreux qui m’emmènerait comme l’héroïne en voyage au bout du monde. Je rêvais à beaucoup de choses mais j’aimais plus que tout lire dans ma (toute) petite chambre.
    Je rêvais de devenir paléontologue en lisant des livres sur les dinosaures, archéologue avec des documentaires sur les mayas … Je ne suis devenu rien de tout ça mais je lis toujours … en rêvant un peu moins.
    Au moment du bac français, j’ai découvert les Romantiques (avec un grand R) qui m’ont inspiré des amours impossibles et des poèmes … romantiques (avec un petit « r »).
    J’ai appris par cœur des poèmes de Lamartine, Hugo ou Nerval.
    Il y eut aussi des lectures érotiques que l’ont fait d’une seule main. C’était aussi des lectures révolte face à une famille bien-pensante.
    Par contre, je suis passée complètement à côté de la philosophie en terminale (et au bac d’ailleurs) que je trouvais ennuyeuse.
    Je ne l’apprécierais que plus tard, plus mûre peut-être, plus sociologique aussi avec la littérature aussi du vingtième siècle que je découvrais dans ma petite chambre de bonne parisienne. Là, je me retrouvais seule, sans ma famille mais aussi sans mon univers quotidien, la télévision qui concurrençait la lecture. La lecture m’a tenu compagnie et je pense que je n’ai jamais autant lu qu’à cette période. J’accostai au rivage des Syrtes de Gracq, m’informais de la marche du Monde, des indices des bourses mondiales dans Figaro, des films que je ne verrais pas dans Télérama. Je trouvais plus de plaisir là qu’à mes cours de mathématique ou d’économie.
    Je pourrais aussi parler des lectures érotiques à quatre mains, de la lecture de romans pendant les cours de droit, de la redécouverte de Molière avec la reprise des études de lettres, des romans policiers qui sont le prolongement de mon « Alice détective » de la bibliothèque verte.
    Je pourrais citer des noms, des titres mais le plus important est que la lecture était là à chaque instant de ma vie comme l’ami fidèle (que je n’ai jamais eu), est toujours là et ne risque pas de me quitter avant que moi-même soit dans l’incapacité de la pratiquer. Je ne me souviens pas d’un jour ou d’une nuit sans elle. Elle me réveille ou m’endort, m’excite ou me calme, me sauve ou me perd, me tient compagnie ou m’isole. Elle me constitue profondément après mes gènes peut-être mais avant mes amitiés ou mes amours.


    Jules Renard : « Quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux. »

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 15 livres en vente sur ce blog

  • Mon texte inédit sur ce blog:Mes grand-mères

    Steve McCurry - clic et clic

     

    Le mot à insérer facultativement est : CHARIVARI

     

    Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse : les40voleurs(at)laposte.net

    Mode de fonctionnement du blog : clic

     

    -------------

     

    Belle semaine,

     

     Mil et une

     

    http://miletune.over-blog.com/-26

    Mes grand-mères

     

    Mes deux grand-mères ressemblaient à des grands-mères. Elles appartenaient à une génération  où les coiffures, la mode et la photographie faisaient que les femmes n’avaient jamais l’air vraiment jeune.

    L’une était une dame qui ne ressemblait pas à une grand-mère. Elle se tenait toujours droite malgré le deuil qui avait marqué ses jeunes années et elle s’habillait de couleurs vives. Son arthrose déformant ses mains et ses pieds lui faisait dire que les douleurs faisaient souffrir mais pas mourir. Ses cheveux  courts teints étaient toujours impeccablement coiffés. Elle aurait pu s’acheter des vêtements plus chers mais elle faisait de vêtements peu chers un chic qui lui était propre et qu’on jalousait. Avec un physique moyen, on la remarquait malgré tout et après la mort de son mari, elle avait eu plusieurs demandes en mariage. Elle respirait la vie avec son sourire, politesse du désespoir. Avec deux de ses sœurs (fausses jumelles), elle était survivante d’une fratrie de  treize enfants. Les trois sœurs s’asseyaient-elles sur un banc pour  un charivari ? Je ne sais pas. Je me souviens par contre du charivari qui régnait parfois dans son appartement quand j’étais avec elle : nous dansions, chantions, riions. C’était une grand-mère dans la mesure où elle prenait le temps de m’écouter, de me donner des conseils, m’encourager en disant que j’étais belle et intelligente, sans jamais me juger.

    Quand elle n’était pas avec sa famille  bien qu’elle ait des ami(e)s qui l’appréciait. Je crois qu’elle aimait comme moi s’asseoir sur un banc pour regarder le paysage sans charivari de conversations avec des copines.

    Mon autre grand-mère  ressemblait beaucoup plus à une grand-mère avec ses longs cheveux gris retenus par des pinces, son dos voûté, son teint marqué par toutes les maladies et soucis de santé qu’elle avait eu tout au long de sa vie : tuberculose, pleurésie, deux hanches artificielles, un œil complètement aveugle. etc. Elle marchait avec difficulté et une canne.  Elle s’habillait comme une grand-mère avec des couleurs sombres et/ou éteintes. J’ai passé beaucoup de moins avec elle qu’avec l’autre et il n’y a jamais eu de charivari entre nous. Elle était trop mesurée pour avoir elle d’autres éclats que les disputes que provoquait chez une adolescence sa vie trop calme à son goût. A part sa naissance et une partie de sa vie à Paris, elle était depuis longtemps une souris des champs alors que je partageais ailleurs mon goût de la ville. Elle était respectée pour sa spiritualité que je partageais avec elle. On aimait aussi sa bonté et sa générosité. Elle s’asseyait sur son banc devant sa maison après avoir enlevé quelques mauvaises herbes. Des dames venaient pour discuter avec elle. On lui téléphonait beaucoup et elle avait des correspondantes fidèles. J’étais parmi elles. Je lui racontais mes peines de jeune fille loin de mon charivari de flirts.

    J’ai eu des troisièmes grand-mères avec lesquelles j’aimais me livrer à un charivari de confidences.

     

    23 mai 2017

  • Ogme

     

    Dans la mythologie celtique, le dieu Ogma est connu sous de nombreuses variantes orthographiques : Ogm, Ogme, Ogmios, Ogmius. Un h est parfois accolé au g montrant qu’il est quasiment inaudible en irlandais.

    Jules César qui écrit Ogmios l'assimile à Mars et Lucien de Samosate (IIe siècle) le rapproche d’Héraclès. Il le décrit comme un vieillard à demi-chauve avec de longs cheveux blancs qui lui retombent dans le dos. Il a une peau de lion, une massue, un arc et un carquois. Enfin il retient par des chaînes d'or fixées aux oreilles, une multitude d’hommes. Selon Georges Dumézil, l’idéologie tripartite des Indo-européens le rend comparable au dieu védique Varuna.

     

    Dans la hiérarchie du panthéon irlandais Ogma se place en troisième position derrière Lug, le dieu polytechnicien suprême, et le Dagda, le dieu-druide, dont il est le frère et le complément. Il est au même rang que Nuada et fait donc partie des Tuatha Dé Danann (les Gens de la déesse Dana) et relève de la deuxième classe guerrière dont la fonction est de diriger les héros et les guerriers. Dans ce rôle martial, il est vêtu d’une peau de lion et il est armé d’un arc et d’un carquois ainsi que d’une massue. En tant que dieu de la magie, il a le pouvoir de paralyser ses ennemis.

    Inventeur mythique de l’écriture, on lui attribue la création des Ogam qui constituent l’alphabet des druides. Par conséquent, l'éloquence et la poésie entrent également dans ses attributions. On le représente alors comme un vieillard dont la bouche, d’où jaillissent l’or et l’ambre précieux, fascine la foule. On le montre aussi muni d’une langue reliée aux oreilles des hommes par une chaîne qui symbolise son rôle de rassembleur et de civilisateur.

    La racine de son nom signifie « chemin, sentier », il indique la juste direction aux vivants et devient psychopompe pour les morts qu’il accompagne dans l’Autre Monde.

    On peut le rencontrer sous l’un de ses trois avatars :

    • Elcmar « envieux, jaloux », contraire du Dagda le dieu-bon ;
    • Labraid « le parleur », symbole de l’éloquence, il est bègue ;
    • Celtchar « le rusé ».

     

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Ogme

  • L'actrice Lois Maxwell, qui s'est fait connaître dans le rôle de la secrétaire du chef des services secrets, Miss Moneyp

    6e770cc9a50a287309f5c412739c403f.jpgAFP - Dimanche 30 septembre, 16h50

    Elle est décédée le 29 septembre à 23H40", a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'hôpital de Fremantle en Australie occidentale.

    La porte-parole n'a pas souhaité préciser la cause de la mort de Lois Maxwell, à l'affiche des James Bond de "Dr. No" en 1962 à "Dangereusement vôtre" en 1985.

    L'actrice d'origine canadienne vivait en Australie occidentale depuis plusieurs années auprès de son fils et de sa famille.

    Déjà actrice confirmée quand elle a endossé le rôle de Miss Moneypenny, Lois Maxwell avait déclaré en 2005 à l'Australian Broadcasting Corporation qu'elle avait accepté ce rôle à un moment difficile de sa vie.

    "J'avais un mari qui était très malade avec deux enfants en bas âge et pas d'argent, j'ai donc appelé les producteurs avec lesquels j'avais travaillé dans le passé et je leur ai dit +aidez-moi+", avait-elle expliqué.

    Le réalisateur de James Bond, Terence Young, lui avait alors offert deux rôles dans James Bond et elle avait choisi Miss Moneypenny en insistant auprès du réalisateur pour qu'il ne lui "coiffe pas les cheveux en chignon et qu'elle n'ai pas à porter de lunettes à monture d'écaille".

    Elle a tenu à 14 reprises le rôle de la secrétaire de "M", le chef des services secrets, sensible aux charmes de OO7 -qui n'hésitait jamais à flirter avec elle- mais sans jamais y succomber.

    Interrogée sur son James Bond préféré, Lois Maxwell avait choisi "Au service secret de sa Majesté" (1969), le seul film de la série des James Bond avec l'acteur australien George Lazenby dans le rôle de 007.

    "Je pense que c'est le meilleur film, je veux dire que c'est un film excellent", avait-elle déclaré dans son interview de 2005 à l'Australian Broadcasting Corporation.

    "Si il n'avait pas été un film de la série des James Bond, s'il n'avait été qu'un film, il aurait été fabuleux", avait-elle estimé.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20070930/ten-cinema-australie-bond-maxwell-1dc2b55_1.html

  • ”La Ballade de la mer salée ” d'Hugo Pratt

    La Ballade de la mer saléeCostume de marin, cheveux bruns, anneau à l'oreille gauche. La silhouette élancée et élégante. Une lueur d'amusement et d'ironie bienveillante dans le regard. L'air de se tenir à distance. L'art d'observer choses et gens avec détachement. Certains le disent pirate. Lui se prétend gentilhomme de fortune... Ainsi apparaît Corto Maltese, fils d'une gitane andalouse et d'un marin des Cornouailles. Une gueule, une personnalité, un destin. Une légende de la bande dessinée devenue légende tout court. Certes, Corto est une créature de papier, inventée par le grand Hugo Pratt. Mais à force de le voir hanter notre imaginaire, on finit par s'interroger. Et s'il avait réellement existé ? Et si Pratt ne s'était fait que le dépositaire de ses souvenirs, l'humble biographe d'une destinée trop belle pour n'être qu'une simple fiction ?

    Corto Maltese voit le jour en 1967, dans La Ballade de la mer salée. Piètres débuts : quand le lecteur fait sa connaissance, il est torse nu, pas rasé, pieds et mains attachés à un radeau grossier, en train de dériver au gré des courants du Pacifique. Mais très vite, Hugo Pratt en fait son personnage fétiche et lui offre une vie hors du commun. Corto a traversé le siècle et parcouru le vaste monde. Sa route a croisé celles de grandes figures de l'Histoire. Il s'est initié aux mystères de l'ésotérisme, frotté aux secrets de la kabbale et de la franc-maçonnerie. Mais s'est toujours voulu un homme libre, refusant tout embrigadement, gardant ses distances avec les dogmes et les drapeaux de toutes sortes. Un homme également libre de tout engagement avec les femmes, même si elles occupent une place essentielle dans l'existence de cet incorrigible romantique. Et puis, un jour des années trente, quelque part du côté de l'Espagne, alors que tonnent les canons de la guerre civile, on perd sa trace. Corto, pourtant, n'est pas mort. Il s'est simplement retiré pour achever sa vie près de l'océan Pacifique, à l'abri du tumulte du monde.

    Mais Corto Maltese reste à jamais présent pour ses lecteurs, qui puisent dans les livres d'Hugo Pratt de quoi nourrir leurs rêves d'ailleurs. --Gilbert Jacques

    http://www.amazon.fr/Ballade-mer-sal%C3%A9e-Hugo-Pratt/dp/220333228X