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  • Poussin : Une journée en Arcadie

    « Et in Arcadia ego », ce rappel inquiétant de la Mort dans l’Arcadie idyllique reste lié aux tableaux de Nicolas Poussin et à ses bergers découvrant avec frayeur le memento mori à l’orée d’une forêt paisible. Au centre de l’œuvre du peintre savant, il y a bien l’Arcadie, cette terre mythique qu’il a arpentée et construite de tableaux en tableaux, et dans laquelle le philosophe Vincent Delecroix nous mène le temps d’une journée. De l’aube au crépuscule, c’est un « paysage de pensée » qui apparaît, « un nom de pays » qui se lit autant qu’il se voit, sans que l’on passe « de la jouissance sensitive à la théorie », mais en se faisant « regardant ». Si Poussin est l’inventeur d’un classicisme qui nous paraît dépassé, c’est pourtant bien, selon le philosophe, des représentations de son Arcadie lointaine que nous sommes faits : tels son Narcisse, qui meurt de ne pouvoir rejoindre son reflet, ou ses bergers, qui déchiffrent les traces de la Mort, Poussin met en scène notre propre regard et nous apprend non pas à « voir des idées » mais à nous voir avec esprit.

    À voir :  l’exposition Poussin et Dieu, jusqu’au 29 juin, au musée du Louvre, à Paris.

    http://www.philomag.com/les-livres/notre-selection/poussin-une-journee-en-arcadie-11455

  • J'ai fini hier:Le Journal des Arts N°490 1er décembre 2017

    Le Journal des Arts

    Regardons les choses de près. Dès lors que la valeur d’un objet ne repose pas sur sa valeur d’usage mais sur sa désirabilité, la seule limite est la fortune des acquéreurs. Or on compte au moins 500 milliardaires dans le monde dont la fortune est supérieure à 3,5 milliards de dollars. Et ces riches savent lire et compter. Ils ont lu dans la presse qu’un tableau de Cézanne s’est vendu il y a quelques années 250 millions de dollars et qu’un tableau de Gauguin a été acheté – paraît-il par le Qatar – 300 millions de dollars il y a deux ans. Et ils ont calculé que Cézanne a peint plus de 300 tableaux et Gauguin au moins 600. De Léonard on ne recense que 15 à 20 tableaux. Et, si de nombreux tableaux de ces maîtres du postimpressionnisme circulent encore sur le marché, une seule æuvre de Léonard serait détenue en mains privées. Or, dans une économie de marché le prix est déterminé par l’offre et la demande, et la rareté. De ce point de vue, au vu des chiffres précédents, le Salvator Mundi n’est pas cher payé. Passons sur les motivations psychologiques des acheteurs, elles vont du narcissisme ou de l’orgueil à l’amour de l’art. On pourrait aussi relever la valeur reliquaire de ce tableau, qui porte un peu de l’empreinte de Léonard à ...

    Lire la suite >>

    http://www.lejournaldesarts.fr/jda/couvertures/numeros/parus_couverture/00773/jda-1er-decembre-2017.php

  • J'ai fini ce matin dans le train Jacobus Vrel : peintre du mystère(BU: je vais le rendre ce soir

    Jacobus Vrel : peintre du mystère : catalogue raisonné et commenté

    Il émane de ses tableaux une grande singularité, comme de ses personnages impénétrables et de ses rues aux allures de scènes de théâtre. Jacobus Vrel semble dépeindre la vie quotidienne des Pays-Bas au XVIIe siècle mais crée en même temps de mystérieux univers.

    Jacobus Vrel est une figure insaisissable. À l'exception de l'inventaire d'une prestigieuse collection de l'époque, pas la moindre source écrite sur sa personne, son existence n'est attestée que par les quelque cinquante oeuvres qui nous sont parvenues. Vrel fut un pionnier. Très différents des tableaux de ses contemporains, les siens paraissent austères et silencieux, singulièrement modernes aussi.

    Ils sont d'ailleurs souvent rapprochés des peintures de Vilhelm Hammershøi. Résultat d'une enquête scientifique au long cours et d'analyses techniques approfondies de ses tableaux, cette monographie explore les oeuvres énigmatiques du peintre, que le XIXe siècle attribuait encore à Vermeer. Un catalogue raisonné et commenté permet de mieux comprendre le travail fascinant de l'artiste.

    https://catalogue-brisees.univ-st-etienne.fr/

    L'art et les bibliothèques, comme tout(s) ce(ux) que j'aime(première partie de ce blog), qui m'intéresse, inspire ce que j'écris(deuxième partie de ce blog) comme "mes-paysages-de-nerval-et-baudelaire" à acheter ici

  • Claude Joseph Vernet(que Nerval évoque dans le ”Voyage en Orient”)

    809141148.jpgClaude Joseph Vernet, né à Avignon le 14 août 1714 et mort à Paris le 3 décembre 1789, est un peintre, dessinateur et graveur français.Sommaire * 1 Biographie * 2 Œuvres * 3 Sa cote * 4 Bibliographie * 5 Peintres de marines inspirés par Vernet * 6 Galerie d'images Il est formé dans le Sud de la France. On lui donne comme maître Adrien Manglard. En 1734, Vernet part pour Rome pour y étudier le travail des précédents paysagistes et peintres de la marine comme Claude Gellée, dont on retrouve le style et les sujets dans les tableaux postérieurs de Vernet. Il admire également Poussin. Il crée cependant, à force de travail, son propre style.Il représente en général la nature en accordant beaucoup de place au ciel (les deux tiers du tableau) et les personnages et scènes de la vie quotidienne qui animent les lieux.En 1753, Le Marquis de Marigny, futur directeur des Bâtiments de Louis XV, lui commande 24 tableaux de Ports de France pour informer de la vie dans les ports, mais seuls quatorze tableaux seront réalisés de 1753 à 1762. Ces peintures sont de véritables témoignages de la vie dans les ports il y a 250 ans et font de lui un des plus grands peintres de la marine. Ils lui vaudront une reconnaissance de son vivant de la plupart des nobles les plus attachés à la marine, comme le comte Jean-Joseph de Laborde.Notons encore que son fils, Carle Vernet et son petit-fils Horace Vernet, seront également peintres.Œuvres * À Avignon la Fondation Calvet présente au Musée Calvet plusieurs de ses œuvres. * À Paris, le musée de la Marine présente, déposés par le musée du Louvre en 1943, treize tableaux de la série des 15 ports de France. Le Musée du Louvre expose de cette série L'entrée du port de Marseille et La ville et la rade de Toulon.Sa cote * En 1999, une paire Le Soir et Au clair de lune a été vendue pour l'équivalent de 1,98 million d'euros. * En 2003, une paire de tableaux : Un Calme et une Tempête (huiles sur toile, 114 x 163 cm, signées et datées de 1773, lot n° 65), ont été vendues chez Sotheby's à Londres le 10 juillet, pour 2 357 600 £ * En 2007, le tableau Un port méditerranéen (huile sur toile, 64,9 x 80,8 cm, signée, lot 64), a été vendu à Londres chez Sotheby's le 4 juillet, pour 1 028 000 £.Bibliographie * Léon Lagrange, Joseph Vernet et la peinture au XVIIIe siècle, Paris, 1864 (deuxième édition). Les documents et pièces justificatives publiés sont des références essentielles. * Florence Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet, Peintre de marine, Étude critique et catalogue raisonné..., Paris, 1926, deux volumes. Ouvrage ancien, mais indispensable.Peintres de marines inspirés par Vernet * Charles-François Grenier de Lacroix dit Lacroix de Marseille. * Jean Henry dit Henry d'Arles. * Alexandre Jean NoëlGalerie d'images Vue de Naples avec le Vésuve (vers 1748).Source:WIKIPEDIA

  • Paysages vécus, paysages rêvés

    02 juin 2011 au 24 mai 2014

    Après l’Antiquité et le portrait, le paysage sera à l’honneur sur les murs du Grand Salon du Musée de Picardie à partir du 7 avril 2011.

    91 tableaux, tous appartenant aux collections des musées d’Amiens, sont présentés en 8 ensembles donnant un large panel des différentes représentations du paysage.
    Cette riche thématique permet la redécouverte de tableaux restés en
    réserves depuis des années ainsi que la présentation de tableaux de maîtres et de peintres renommés.

    La rénovation du premier étage étant aujourd’hui à l’étude, le Grand Salon reste le seul espace dédié pour le moment aux peintures au sein du Musée de Picardie. Le renouvellement périodique de son accrochage offre l’occasion de faire redécouvrir aux visiteurs des oeuvres conservées en réserve depuis la fermeture de l’étage, mais également de faire découvrir des tableaux invisibles depuis plusieurs décennies. Sur les quatre-vingt-dix nouveaux tableaux accrochés dans le Grand Salon à partir du mois d’avril, quinze toiles et cinq cadres ont ainsi fait l’objet d’une intervention de restauration, qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne pluriannuelle de restauration de tableaux en prévision de la réouverture du premier étage.
    Comme le précédent, consacré au portrait, le nouvel accrochage illustre une vaste thématique, particulièrement bien représentée dans les collections du Musée de Picardie : le paysage. C’est en particulier grâce à une donation et un legs extrêmement importants pour le musée que le genre peut être mis à l’honneur. La donation Lavalard, tout d’abord, faite en 1890, effective en 1894, dota le Musée de Picardie, entre autres chefs-d’oeuvre, de plusieurs dizaines de paysages flamands et hollandais du XVIIe siècle (de Jan Fijt, Salomon van Ruysdael ou encore Jan Baptist Weenix, notamment) et, en guise de pendants, d’un nombre également considérable de charmants paysages savamment composés par des maîtres français du XVIIIe siècle (Jacques de Lajoüe, François Lemoyne, Hubert Robert). Ce fut ensuite le legs du chanoine Dumont, en 1926, qui fit entrer au musée un ensemble significatif de paysages du XIXe siècle, sa préférence allant aux représentants de l’école de Barbizon (Théodore Rousseau en est un bon représentant dans cet accrochage). Si elle présente des lacunes importantes au regard de l’histoire de l’art, la collection de paysages du Musée de Picardie témoigne néanmoins d’une certaine histoire du goût et recèle d’innombrables trésors, parmi lesquels des tableaux de Pierre Patel, Francesco Guardi, Jean-Honoré Fragonard, Gustave Courbet, Johan Barthold Jongkind, etc. Suivant un plan relativement chronologique, cet accrochage ne se départit pas d’une logique thématique. Ce sont naturellement les collections elles-mêmes qui ont dicté les thèmes dégagés sur les murs : ce sont elles qui guident le visiteur du paysage de convention du XVIIe siècle, écrin fastueux pour des figures ou des natures mortes, jusqu’au paysage fidèlement reproduit d’après nature et pourtant éminemment subjectif, des peintres de Barbizon au XIXe siècle. Paysages vécus, paysages rêvés… Pour tout paysage peint se pose la question de l’idéal et de la réalité, de l’imagination et de la vérité. Plus ou moins fidèle à la réalité observée selon les époques et les peintres, un paysage revêt toujours une forte dimension subjective et reflète par là même un regard singulier porté sur le monde.

     
     
  • La nature idéale débarque au Grand Palais

    "Paysage lacustre avec troupeaux" de Salvatore Rosa (1640)
    "Paysage lacustre avec troupeaux" de Salvatore Rosa (1640)
    The Cleveland Art Museum
    Par Siegfried Forster

    Après Monet, l’exposition de tous les superlatifs, le Grand Palais à Paris tente l’inconnu avec Nature et idéal. L’occasion de découvrir la peinture de paysage du XVIIe siècle à Rome. Ce n’est pas gagné d’avance d’attirer les foules avec un tel sujet, malgré l’effort scénographique déployé avec des cimaises en rouge vif qui contrastent avec les paysages de la campagne romaine idéalisés. Entre 1600 et 1650, Rome était le creuset de l’art contemporain en Europe.Parmi les 33 artistes présentés dans l’exposition, seuls deux sont originaires de Rome, les autres viennent d'Allemagne, de France, d’Espagne, des Flandres, d’Italie. 80 peintures et une trentaine de dessins démontrent l’émancipation de la peinture de paysage qui, à cette époque, devient un genre à part entière. Jusqu’à aujourd’hui, notre vision de la nature reste imprégnée par ces tableaux d’Annibal Carrache, Paul Bril, Nicolas Poussin ou Claude Lorrain. Entretien avec Stéphane Loire, commissaire général de l’exposition.

    RFI : Un jeune habitué aux jeux vidéos, écrans tactiles, images interactives, arts numériques, qui entre dans cette exposition et voit ces paysages d’un académisme pur, peints au XVIIe siècle, il va être choqué, interloqué et bayer aux corneilles ?

    Stéphane Loire : Ces tableaux ne sont pas ennuyeux parce qu’ils présentent tous une vision idéale de la nature, une vision reconstituée par des peintres qui ont été présents à Rome dans la première moitié du XVIIe siècle. Ce sont souvent des tableaux qui racontent une histoire. Les peintres du XVIIe siècle ont très souvent peint des paysages par pairs, par série de quatre, pour raconter une histoire, pour avoir un fil narratif qui se déroule dans plusieurs tableaux.

    RFI : Pour vous, c’était le cinéma de l’époque, avec des fictions, des documentaires, des séries ?

    S.L. : On verra par exemple dans l’exposition trois tableaux représentant la fable de Latone. C’est un des récits des métamorphoses d’Ovide. C’est l’histoire de Latone, la fille de Jupiter à laquelle les paysans avaient refusé de boire dans une mare, alors qu’elle avait dans ses bras ses deux enfants. Latone, pour les punir, les a privés de leur pouvoir magique en transformant ces paysans de Lycie en grenouilles. On voit dans trois tableaux de l’exposition les paysans, dont certains sont déjà transformés en grenouille, chez d’autres, la transformation est en cours. Dans chacun de ces trois tableaux, la scène prend place d’une manière très différente dans les paysages solaires, lumineux, inspirés de Rome. Des paysages qui servent de cadre tout à fait heureux à cette action tout à fais tragique.
     

     
    "Nymphes et satyres" de Nicolas Poussin (1627)
    The National Gallery
    Le génie de Nicolas Poussin, expliqué par Stéphane Loire, commissaire de l’exposition « Nature et idéal »
     
    09/03/2011
    par Siegfried Forster
     
     

    RFI : Est-ce que c’était un hasard ou le résultat des révolutions techniques que l’histoire de la peinture du paysage débute véritablement à cette époque ?
     
    S.L. : Nous sommes assez mal informés sur les connaissances que les peintres pouvaient avoir concernant les transformations techniques. Le début du XVIIe siècle en Italie voit par exemple l’invention du télescope. Galilée a été condamné par l’Inquisition parce qu’il avait mis en cause la thèse du mouvement des astres selon laquelle la terre était le centre du monde. Il y a des théories scientifiques très intéressantes, en particulier dans l’approche très précise, très attentive à la réalité de la nature qu’on trouve dans les tableaux d’Adam Elsheimer. Il y a certainement une vision parallèle à celle des scientifiques qui découvraient avec une attention nouvelle les nuances de la végétation, les nuances de l’incidence sur le soleil. Il y a donc peut-être des incidences des transformations de la pensée scientifique sur les artistes.
     
    RFI : Des révolutions idéologiques ont-elles également joué un rôle décisif ?
     
    S.L. : Les transformations de la pensée spirituelle sont indéniables. Notamment cette évolution de la pensée religieuse et de la place que l’Eglise catholique reconnaît aux arts. Elle redéfinit la place dévolue aux arts en donnant des règles pour représenter les sujets religieux. En parallèle, elle laisse la liberté aux peintres de représenter la nature, des œuvres qui mettent en relief la création divine, mais qui permettent aussi aux peintres de représenter la nature d’une manière nouvelle en lui donnant davantage d’importance dans la peinture à travers aussi bien des décors peints dans les palais romains que dans des tableaux comme ceux qui sont présents dans l’exposition.
     
    RFI : Tout au début de l’exposition, on voit deux paysages d’Annibal Carrache. Le sacrifice d’Abraham au format portrait, Paysage fluvial au format paysage. Est-ce que la peinture de paysage a changé les formats des toiles utilisées dans la peinture ?
     
    S.L. : Ce qui est certainement nouveau au XVIIe siècle, c’est le fait que la peinture de paysages est devenue un objet commercial. Les peintres exécutent des tableaux de petit format qu’ils ont dans leur atelier. Ils peuvent les vendre à des amateurs de passage et ils reçoivent des commandes de tableaux. Quelquefois, notamment chez Claude Lorrain, la représentation de la nature peut occuper des toiles de très grand dimension, parce que les commanditaires étaient des personnes importantes : le pape, le roi d’Espagne, des personnages capables de payer très cher des tableaux. Ces commanditaires jugeaient que la peinture de paysages méritait de figurer dans leur collection, au même titre que le tableau de figure qui avant était considérer plus difficile à peindre.
     
    RFI : Quand on voit aujourd’hui une peinture moderne ou un photographe de paysages contemporains, peut-on encore observer des traces laissées par l’approche de la peinture de paysages du XVIIe siècle à Rome ?

    William Turner, l’héritier de Claude Lorrain, expliqué par Stéphane Loire, commissaire de l’exposition « Nature et idéal »
     
    09/03/2011
    par Siegfried Forster
     
     
    S.L. : Ces tableaux peints à Rome ont certainement conditionné la vision que nous avons de la nature. Un paysage est un morceau de la réalité, vu à travers d’une sorte de fenêtre, avec un angle plus ou moins large, avec des plans plus ou moins rapprochés. Au XVIIe siècle, des artistes ont expérimenté des différentes façons à représenter la nature. Même si c’était le plus souvent avec la volonté de transcrire une quête de l’idéal qui est un élément très fort dans la pensée artistique de cette période. Mais il y a dans l’exposition des œuvres qui certainement ont très fortement marqué les artistes des générations à venir, jusqu’à Picasso, jusqu’à des artistes encore de notre époque dont l’esprit a été – sans doute parfois à leur insu – conditionné par cette vision de la nature telle qu’on la voit dans ces paysages romains de l’exposition.  

    "Paysage fluvial" d'Annibal Carrache (c. 1590)
    National Gallery of Art, Wasington
    Le Grand Palais privé d'une œuvre majeure d'Annibal Carrache

     

    La fuite en Egypte, réalisée vers 1603, « véritable texte fondateur du paysage classique », selon le commissaire Stéphane Loire, devait être la pièce maîtresse de l’exposition Nature et idéal. Un procès devant la justice italienne a décidé autrement. Il oppose les héritiers Doria Pamphilj, qui devaient prêter cette œuvre. Les Doria Pamphilj sont une grande famille noble italienne qui possède une collection de peintures remarquables (Raphaël, Caravage, Titien, Velasquez). Les enfants adoptifs d'Orietta Doria Pamphilj, décédée en 2000, se déchirent depuis 2007 sur la question de la future transmission des biens aux petits-enfants. La fille, Gesine, 46 ans, épouse d'un expert en art et mère de quatre enfants, s'oppose à son frère Jonathan, homosexuel déclaré, qui a deux jeunes enfants nés de mères porteuses différentes, l'une du Kansas, l'autre d'Ukraine. Or la loi italienne ne reconnaît pas ce type de fécondation. Elle reconnaît en revanche les droits de la personne ayant porté la grossesse à son terme. Les avocats de Gesine Doria Pamphilj font valoir qu'il y a un risque que les mères porteuses demandent un jour une part de l'héritage et donc des tableaux. La princesse a introduit une action en justice pour « désaveu de paternité » à l'encontre de son frère afin que les enfants de celui-ci ne puissent pas hériter de la fortune des Doria Pamphilj. Jusqu’à la décision du tribunal civil de Rome, les œuvres, dont La Fuite en Egypte, ne peuvent plus quitter la Galeria Doria Pamphili.

     

     

    Nature et idéal: le paysage à Rome 1600-1650, Carrache, Poussin, Le Lorrain..., du 9 mars jusqu'au 6 juin au Grand Palais à Paris

    http://www.rfi.fr/france/20110309-nature-ideale-debarque-grand-palais

  • ”Puberté”

    © Munch-museet/Munch-Ellingsen-gruppen/BONO

    Move right

    La version du musée Munch de l’œuvre expérimentale de 1894 d’Edvard Munch Puberté vient de subir une analyse et un processus de conservation approfondis. Pour la première fois depuis plus de dix ans, l’œuvre peut être exposée. Puberté a inspiré la sélection d'œuvres qui sont exposées dans les cinq salles du musée cet été.

    L’exposition apporte une interprétation et une réflexion sur le motif de Puberté à travers une sélection d’œuvres de Munch, organisées de manière thématique dans les cinq salles du musée. Une des salles d’exposition s’inspire par exemple de l’angoisse qui est perceptible dans le tableau. Les célèbres motifs de Munch comme le Cri et Angoisse y sont notamment exposés. Une autre salle est consacrée à l’aspect érotique du tableau, avec de nombreuses variations autour d’un thème cher à Munch, les rapports entre l’homme et la femme.

    Au total, quatre-vingt œuvres des collections du musée Munch sont exposées, avec des tableaux, des œuvres graphiques et des dessins.

    Munch-museet fasade © Astrid Westvang (CC BY-NC-ND 2.0)

    L’art de Munch à Oslo

    Oslo possédant la plus grande collection d’œuvres de Munch au monde, c’est une destination artistique hors du commun.

    Munch-museet inne © Adeline Cuvelier
    Le Musée Munch
    Photo: Adeline Cuvelier
    Aulaen UiO © Norsk Kammermusikk Festival
    La salle Aula de l'Université
    Photo: Norsk Kammermusikk Festival

     

    Oslo n’est pas seulement la ville de Munch au sens biographique. La ville abrite également la majeure partie de sa production artistique. Alors que beaucoup d’autres artistes ne sont représentés que par de petits ensembles d’œuvres dans différents musées et chez des collectionneurs, des milliers d’œuvres de Munch sont rassemblées à Oslo.

     

    L’art de Munch peut être admiré dans deux musées d’Oslo. En plus, Munch a décoré plusieurs grandes salles de la ville qu’il est aussi possible de visiter en le prévoyant à l’avance.

     

    Munch au musée

    A sa mort en 1944, Munch avait légué toutes ses œuvres à la municipalité d’Oslo. Elles ont été réunies de manière permanente dans le Musée Munch, inauguré en 1963. Après beaucoup de discussions, il a été construit dans le quartier Tøyen, dans la partie est de la capitale, près de là où Munch avait grandi.

     

    Le Musée Munch est un des plus grands musées du monde consacré à un seul artiste. La collection compte notamment plus de la moitié des tableaux de Munch et tous ses thèmes graphiques. Elle illustre toute la diversité de l'art de Munch et comprend des tableaux de renommée mondiale tels que Madonne et deux versions du Cri. Toutes les œuvres ne peuvent bien sûr être exposées en même temps. En raison de l'espace disponible, de la fragilité des toiles et des prêts à d'autres musées, les expositions tournent, y compris pour les œuvres essentielles. Les visiteurs pourront cependant toujours voir des œuvres connues. Et ce qui est peut-être tout aussi important : la grande collection constitue un formidable point de départ pour des expositions spéciales ou thématiques, qui offrent des opportunités uniques et toujours renouvelées de mieux connaître l'art de Munch.

     

    La Galerie nationale a été le premier musée public à acheter une œuvre de Munch, Nuit à Nice, en 1891. Aujourd'hui, le musée renferme une collection importante de tableaux de jeunesse de Munch, couvrant la période jusqu'à 1920. Le musée possède une salle entièrement consacrée au peintre, avec des chefs-d’œuvre tels que Puberté (1894- 95), Cendre (1895), La danse de la vie (1899) et la version la plus connue du Cri, de 1893. La Galerie nationale permet également de comparer Munch à d'autres artistes norvégiens de la même époque. La salle voisine renferme ainsi notamment des tableaux de Christian Krohg, le mentor de Munch.

     

    Décorations : la salle Aula de l'Université et la salle Freia

    La salle Aula de l'Université se trouve dans Domus Media, un des bâtiments de l’Université d’Oslo en centre-ville. L’Aula a été construite à l’occasion du centenaire de l’université en 1911.

     

    Freiasalen

    La salle Freia

    © Jøran Pecher

         

    Le concours pour la décoration de cette nouvelle salle des fêtes fut à la fois long et mouvementé, mais le projet de Munch remporta finalement le concours. Il acheva son travail sur place en 1916. Peu d’autres travaux artistiques ont autant engagé Edvard Munch que la décoration de l’Aula. A l’époque, ses grands tableaux furent controversés par leur style expérimental et expressionniste. Aujourd’hui, ils sont considérés comme des expressions monumentales de ce que Munch appelait « les grandes puissances éternelles ».

     

    L’Aula est uniquement ouvert au public lors d’événements. C’est notamment une salle de concert appréciée. Avec un peu de chance, on peut trouver un concert dans le calendrier des concerts de l'Aula y admirer les tableaux de Munch. L’orchestre de la radiotélévision et l’Orchestre de chambre de Norvège figurent parmi les ensembles qui se produisent régulièrement dans la salle.

     

    La salle Freia est un autre lieu d’Oslo qui a été décoré par Munch. En 1920, le directeur de la fabrique de chocolats Freia, Johan Throne Holst, demanda au peintre de décorer un des trois réfectoires de la fabrique. Munch peignit une série de 12 tableaux, surnommés la Frise de Freia. Les tableaux sont optimistes, avec des motifs tirés de la vie quotidienne, et ont pour cadre Kragerø et Åsgårdstrand, deux petites villes balnéaires où Munch passait souvent les mois d’été. La salle Freia remplaça les anciens réfectoires en 1934 et la frise y fut déplacée. La salle est aujourd’hui encore utilisée comme cantine pour la chocolaterie. Pour la voir, des visites guidées sur rendez-vous sont organisées. On peut aussi assister à des concerts et événements publics.

     

    Munch au centre commercial

    Pour découvrir facilement Munch, une visite au centre commercial Paleet est recommandée. Au rez-de-chaussée se trouve le tableau de Munch Karl Johan (vers 1885). C’est le premier d’une série de tableaux des façades du haut de l’avenue Karl Johan que peignit le jeune Edvard Munch. Pour en savoir plus sur les liens de Munch avec ce quartier, lire l’article Motifs d'Oslo dans l'art de Munch.

    Munch-museet fasade © Astrid Westvang (CC BY-NC-ND 2.0)

    L’art de Munch à Oslo

    Oslo possédant la plus grande collection d’œuvres de Munch au monde, c’est une destination artistique hors du commun.

    Munch-museet inne © Adeline Cuvelier
    Le Musée Munch
    Photo: Adeline Cuvelier
    Aulaen UiO © Norsk Kammermusikk Festival
    La salle Aula de l'Université
    Photo: Norsk Kammermusikk Festival

     

    Oslo n’est pas seulement la ville de Munch au sens biographique. La ville abrite également la majeure partie de sa production artistique. Alors que beaucoup d’autres artistes ne sont représentés que par de petits ensembles d’œuvres dans différents musées et chez des collectionneurs, des milliers d’œuvres de Munch sont rassemblées à Oslo.

     

    L’art de Munch peut être admiré dans deux musées d’Oslo. En plus, Munch a décoré plusieurs grandes salles de la ville qu’il est aussi possible de visiter en le prévoyant à l’avance.

     

    Munch au musée

    A sa mort en 1944, Munch avait légué toutes ses œuvres à la municipalité d’Oslo. Elles ont été réunies de manière permanente dans le Musée Munch, inauguré en 1963. Après beaucoup de discussions, il a été construit dans le quartier Tøyen, dans la partie est de la capitale, près de là où Munch avait grandi.

     

    Le Musée Munch est un des plus grands musées du monde consacré à un seul artiste. La collection compte notamment plus de la moitié des tableaux de Munch et tous ses thèmes graphiques. Elle illustre toute la diversité de l'art de Munch et comprend des tableaux de renommée mondiale tels que Madonne et deux versions du Cri. Toutes les œuvres ne peuvent bien sûr être exposées en même temps. En raison de l'espace disponible, de la fragilité des toiles et des prêts à d'autres musées, les expositions tournent, y compris pour les œuvres essentielles. Les visiteurs pourront cependant toujours voir des œuvres connues. Et ce qui est peut-être tout aussi important : la grande collection constitue un formidable point de départ pour des expositions spéciales ou thématiques, qui offrent des opportunités uniques et toujours renouvelées de mieux connaître l'art de Munch.

     

    La Galerie nationale a été le premier musée public à acheter une œuvre de Munch, Nuit à Nice, en 1891. Aujourd'hui, le musée renferme une collection importante de tableaux de jeunesse de Munch, couvrant la période jusqu'à 1920. Le musée possède une salle entièrement consacrée au peintre, avec des chefs-d’œuvre tels que Puberté (1894- 95), Cendre (1895), La danse de la vie (1899) et la version la plus connue du Cri, de 1893. La Galerie nationale permet également de comparer Munch à d'autres artistes norvégiens de la même époque. La salle voisine renferme ainsi notamment des tableaux de Christian Krohg, le mentor de Munch.

     

    Décorations : la salle Aula de l'Université et la salle Freia

    La salle Aula de l'Université se trouve dans Domus Media, un des bâtiments de l’Université d’Oslo en centre-ville. L’Aula a été construite à l’occasion du centenaire de l’université en 1911.

     

    Freiasalen

    La salle Freia

    © Jøran Pecher

         

    Le concours pour la décoration de cette nouvelle salle des fêtes fut à la fois long et mouvementé, mais le projet de Munch remporta finalement le concours. Il acheva son travail sur place en 1916. Peu d’autres travaux artistiques ont autant engagé Edvard Munch que la décoration de l’Aula. A l’époque, ses grands tableaux furent controversés par leur style expérimental et expressionniste. Aujourd’hui, ils sont considérés comme des expressions monumentales de ce que Munch appelait « les grandes puissances éternelles ».

     

    L’Aula est uniquement ouvert au public lors d’événements. C’est notamment une salle de concert appréciée. Avec un peu de chance, on peut trouver un concert dans le calendrier des concerts de l'Aula y admirer les tableaux de Munch. L’orchestre de la radiotélévision et l’Orchestre de chambre de Norvège figurent parmi les ensembles qui se produisent régulièrement dans la salle.

     

    La salle Freia est un autre lieu d’Oslo qui a été décoré par Munch. En 1920, le directeur de la fabrique de chocolats Freia, Johan Throne Holst, demanda au peintre de décorer un des trois réfectoires de la fabrique. Munch peignit une série de 12 tableaux, surnommés la Frise de Freia. Les tableaux sont optimistes, avec des motifs tirés de la vie quotidienne, et ont pour cadre Kragerø et Åsgårdstrand, deux petites villes balnéaires où Munch passait souvent les mois d’été. La salle Freia remplaça les anciens réfectoires en 1934 et la frise y fut déplacée. La salle est aujourd’hui encore utilisée comme cantine pour la chocolaterie. Pour la voir, des visites guidées sur rendez-vous sont organisées. On peut aussi assister à des concerts et événements publics.

     

    Munch au centre commercial

    Pour découvrir facilement Munch, une visite au centre commercial Paleet est recommandée. Au rez-de-chaussée se trouve le tableau de Munch Karl Johan (vers 1885). C’est le premier d’une série de tableaux des façades du haut de l’avenue Karl Johan que peignit le jeune Edvard Munch. Pour en savoir plus sur les liens de Munch avec ce quartier, lire l’article Motifs d'Oslo dans l'art de Munch.

    http://www.visitoslo.com/fr/articles/l-art-de-munch-a-oslo/

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Simon HANTAI

    "A Galla Placidia", 1958-1959

    12 février > 11 mai 2014

    • Où: Grandes Galeries

     Du 12 février au 11 mai 2014 (vernissage 11 février 18h30-20h30), l’Académie de France à Rome – Villa Médicis présente, pour la première fois en Italie, une exposition consacrée à l’un des plus grands artistes de la seconde moitié du XXe siècle, le peintre Simon Hantaï.

    Programmée six ans après le mort de l’artiste, cette exposition, dont le commissariat est assuré par Éric de Chassey, est conçue et réalisée en collaboration avec le Centre Pompidou. Elle prolonge la rétrospective qui s’y est tenue, du 22 mai au 2 septembre 2013.

    Quarante de ses œuvres de formats divers, réalisées entre 1958 et 2004, seront présentées dans les Grandes Galeries de la Villa Médicis. La rétrospective se divise en deux parties liées par un ensemble de petits tableaux qui permettent de reconstituer le parcours de l’artiste dans les années 1960-1970.

    Le premier volet se concentre sur deux tableaux-phares de Hantaï, Peinture (Écriture rose) et À Galla Placidia (1958-1959), précédés par les tableaux recouverts de petites touches ou d’écriture, et suivis par des œuvres reposant exclusivement sur le pliage, telles que les premières Mariales, réponses de Hantaï à Matisse et Pollock.

    Le second volet de l’exposition permettra de découvrir la série des Tabulas, réalisées par Hantaï entre 1974 et 1982, qui précède les Laissées (1981-1994). Ces dernières sont le résultat de la décision radicale de Hantaï de se retirer du monde de l'art et de lancer un défi à la peinture, qui passa notamment par la destruction ou le redécoupage de ses tableaux antérieurs. L'exposition se conclut par les derniers travaux d’écriture, en correspondance avec la philosophie, et des œuvres de la série Pliages à usage domestique, pour la plupart inédites, où l'artiste revient sur quelques-unes de ses intuitions de jeunesse. Leur présentation en regard de quelques tableaux du début des années 1950, permet de souligner leurs liens avec la recherche artistique de Marcel Duchamp. Elle se poursuit avec une œuvre qui n’avait pu être présentée à Paris, la grande Mariale conservée par les Musées du Vatican, entourée de tableaux monumentaux de la première série des Mariales (1960-1962).

     

    Simon Hantaï, né en Hongrie en 1922 et mort à Paris en 2008. Après un séjour d’un an en Italie, en 1948, il émigre en France, où il rencontre André Breton. Proche à ses débuts du surréalisme, Hantaï s’en éloigne dans les années 1950 pour développer un travail abstrait. Simon Hantaï est reconnu comme le créateur de la technique du “pliage comme méthode”. Il a représenté la France à la Biennale de Venise de 1982. Le Centre Georges Pompidou a consacré deux rétrospectives à Simon Hantaï, en 1976 et en 2013. Le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris possède une importante collection de ses œuvres. 

     

    Le 18 avril à 18h30, la Villa Médicis propose une rencontre avec les philosophes Alfonso Cariolato et Jean-Luc Nancy. Le titre du recueil de la correspondance entre Simon Hantaï et Jean-Luc Nancy, Jamais le mot créateur, en sera le point de départ.

    Entrée libre dans la limite des places disponibles.
    Rencontre en français et en italien avec traduction consécutive.

     

    L’association Inventer Rome propose des visites guidées à l’exposition aux dates suivantes:

    samedi 8 - 22 - 29 mars
    samedi 5 - 12 - 19 - 26 avril
    samedi 3 - 10 mai

    visite en français : de15h15 à 16h30 
    visite en italien : de 16h45 à 18h0

    Le coût de la visite est de 10 euros par personne (15 personnes maximum). Les visites sont réservées aux adhérents d'Inventer Rome (adhésion annuelle : 5 euros) qui bénéficient de l'entrée à l'exposition au tarif réduit (6 euros). Les visites seront en français. Pour s'inscrire aux visites : visite.inventerrome.com

    Exposition conçue et réalisée en collaboration avec:         Grace au soutien de:
    Centre Pompidou                                                            Vranken Pommery

    Le catalogue de l’exposition est publié par la maison d’édition Drago (en français et en italien).

    Tarifhttp://www.villamedici.it/fr/programme-culturel/programme-culturel/2014/02/simon-hanta%C3%AF/s

     

  • Vente aux enchères le samedi 17 février 2007 à Casablanca 6.

     J'avais déjà assisté à des ventes aux enchères mais ce qui m'intéressait (pas pour acheter:: même le moins cher n'était pas à ma portée) dans celle-ci, c'étaient surtout les tableaux.J'ai pu découvrir des artistes que je ne connaissais pas et en redécouvrir d'autres.medium_el_glaoui.jpg

    Hassan El Glaoui

      Hassan El Glaoui est né en 1924 à Marrakech. Dans les années 50, il se rend à Paris étudier à l’école nationale des Beaux-arts, puis fréquente assidûment l’atelier d’Emilie Charmy, durant une dizaine d’années.

      En début de carrière ; il peint majoritairement des portraits à l’huile par transposition.
    Par la suite, il s’adonne à un thème qui deviendra récurrent tout au long de sa carrière : celui du cheval et des fantasias, ou il utilise alors la gouache pour sa légèreté et sa maniabilité.
    Artiste de renommée internationale, Hassan El Glaoui doit l’apogée de sa célébrité à l’orientalisme de se peintures.

    SOURCE:http://www.matisse-art-gallery.com/artistes.htm

    2 tableaux de cet artiste étaient en vente:

    1. "Les chevaux bleus"(lot 87 du catalogue, aquarelle sur papier), estimé entre 28000 et 30000Dhs, mise aux enchères à 25 000, vendu 32000.

    2. "Mokhazni et cavaliers" (lot 88 du catalogue, huile sur panneau), estimé entre 140 000 et 160 000 Dhs, mis aux enchères à 120000, vendu 180 000!!!!!

    La pièce la plus chère vendue avant mon départ (lorsque tous les tableaux ont été proposés à la vente).

    J'ai beaucoup aimés 2 huiles ("Le hammam" et "Le bain maure") de Jean Pierre Favre qui n'ont pas été vendues et sur lequel je n'ai rien trouvé sur le net.

    Quelqu'un peut-être le connaît?....

    Et d'autres peintres, sur lesquels, soit, je n'ai pas trouvé de reproductions, soit pas de biographies.

    Il y avait aussi de la vaisselle, du mobilier, des tapis, des sculptures, des caftans, des bijoux, des poignards etc.

    POUR LE PRIX APPROXIMATIF EN EUROS,DIVISER LE PRIX EN DIRHAMS(Dhs,LA MONNAIE MAROCAINE) PAR 10.

     

     POUR VOIR LE CATALOGUE DE CETTE VENTE : http://www.eldonetchoukri.com/ffff11111.pdf

  • J'ai fini cet après-midi:Canaletto

     

     

     

    Rome, Londres, Venise

    9.00 € TTC

     
    20 mai 2015

    Giovanni Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768), est reconnu comme la figure emblématique du genre de la veduta, création artistique du XVIIIe siècle vénitien la plus admirée en Europe. L’exposition inaugurale de l’Hôtel de Caumont entend apporter un éclairage nouveau sur l’ensemble de l’oeuvre de Canaletto, avec un intérêt particulier pour le traitement de la lumière dans la peinture du maître vénitien. Une cinquantaine de tableaux et dessins issus de collections publiques et privées internationales va permettre de présenter la figure de Canaletto et les différentes phases de sa carrière artistique, à Rome, Londres et Venise.
    Beaux Arts éditions accompagne la première exposition de l’Hôtel de Caumont par un hors-série entièrement consacré au maître vénitien. Revenant sur les premiers tableaux de Canaletto à Rome, où il suit son père Bernardo Canal et son frère Cristoforo.Viennent ensuite dans l’exposition la présentation des grandes entreprises de jeunesse de Canaletto : les vues de Venise, des toiles de grand format, qui témoignent de l’adresse du jeune peintre. Enfin, le hors-série se concentre sur son voyage en Angleterre, son contact avec de nouveaux paysages et avec la lumière de la Tamise, le conduisent à modifier sa palette et sa touche. Une série de tableaux et de dessins montre les nouvelles solutions adoptées pour capter l’atmosphère et l’esprit de l’Angleterre. Comme souvent, nous consacrerons une partie du hors-série aux expérimentations techniques menées par l’artiste pendant sa carrière (avec notamment l’exemple de la camera obscura).

    Exposition au Centre d'art Caumont à Aix-en-Provence
    du 6 mai au 13 septembre 2015


    Informations sur le livre: 46 pages - 22 x 28,5 cm
    EAN : 9791020401793
    Reliure : Broché

    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-1025-Canaletto.html

  • J'ai aimé visiter samedi dernier:Rembrandt intime

    Maître incontesté de l’art hollandais du XVIIe siècle, Rembrandt a dominé l'art son temps. Habité d’un pouvoir créatif qui force l’admiration, Rembrandt interroge dans ses oeuvres la destinée humaine, tout en s’attachant à représenter son cercle intime. Ses proches, comme sa femme Saskia, sa dernière compagne Hendrickje Stoffels ou son fils Titus font l’objet de nombreuses études réalisées par un artiste qui va aussi, tout au long de sa vie, se représenter lui-même et porter l’art de l’autoportrait à ses sommets.

    Édouard André et Nélie Jacquemart achetèrent trois tableaux de Rembrandt qui restent de nos jours incontestés : les Pèlerins d’Emmaüs (1629), le Portrait de la princesse Amélie de Solms (1632), et le Portrait du Docteur Arnold Tholinx (1656). Chacune de ces trois œuvres illustre une époque différente et fondamentale de la création de Rembrandt : ses débuts à Leyde, ses premières années de succès fulgurant à Amsterdam et ses années de maturité artistique. Aussi l’idée est-elle née de confronter ces tableaux à d’autres œuvres contemporaines de l’artiste – peintures, gravures et dessins –, afin de mieux comprendre leur genèse et l’ampleur du génie de Rembrandt. En évoquant les moments-clés de la carrière de Rembrandt, l’exposition retrace son évolution stylistique et dévoile l’intimité de son processus créatif. Elle permet ainsi au visiteur d’approcher le coeur de sa pratique artistique mais aussi de sa biographie, la vie de Rembrandt étant un fil conducteur indissociable de son oeuvre.

    L’exposition réunit une vingtaine de tableaux et une trentaine d’œuvres graphiques, grâce à une série de prêts exceptionnels du Metropolitan Museum of Art de New York, du musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, de la National Gallery de Londres, du Rijksmuseum d’Amsterdam, du Louvre ou encore du Kunsthistorisches Museum de Vienne. La sélection des dessins et gravures engage un dialogue fructueux avec les peintures et permet aux visiteurs de découvrir toutes les facettes de l’immense talent de Rembrandt.

    http://musee-jacquemart-andre.com/fr/rembrandt-intime

  • Victor Charreton, peintre – Les collections publiques

    parcours-perm-mus-e_1.png

    Peintre paysagiste post-impressionniste, Victor Charreton s’est voué très tôt à la peinture

    Du 24 mai au 30 novembre 2003

    Fasciné par la lumière, la touche, les couleurs et les effets de matière, il n’hésita pas à expérimenter de nouveaux supports telle la finette qu’il laissait apparente entre deux coups de pinceau ou de couteau.

    Peintre sensible, il atteignit dans sa maturité une grande audace dans l’usage de la couleur aussi bien que dans son application sur la toile donnant jour à des œuvres lumineuses et pleines de vie. Les collections publiques françaises recèlent des tableaux et des dessins de qualité, qui, pour la première fois, ont été rassemblés au Musée de Bourgoin-Jallieu.

     


     http://www.bourgoinjallieu.fr/archives-musee-victor-charreton-peintre-les-collections-publiques

     

     

     

  • Pierre-Auguste Renoir

     

     

    Renoir a peint ce tableau une vingtaine d’années avant les peintres du Midi. Il est assez réaliste mais par rapport aux peintures suivantes, toutes les touches de pinceaux sont plus coupantes et tourbillantes, les formes des femmes exceptées. Cette marque impressioniste influencera les artistes futurs. La perspective atmospherique est utilisé dans la distance entre les femmes et l’arrière plan des arbres et une colline qui apparaissent un peu plus gris et un peu plus petits que le premier plan. Sa palette de couleur est plutôt vive et froide mais un peu neutrale avec les toutes petites touches de rose et rouge dans leur peau. Il a aussi mis le sujet, les trois femmes en face formant une sorte de triangle alignée vers la gauche, qui est visible dans plusieurs d’autres tableaux.

     

    http://themedesbaigneuses.blogspot.fr/

  • EXPOSITION COLETTE à PARIS

    Notre prochaine exposition au musée Art Nouveau , consacrée à la grande dame de l’écriture : Colette.

    Pour la première  fois, le musée Colette de Saint-Sauveur en Puysaie déménage et s’installe à Paris pour quatre mois.

    Portraits – tableaux - photos – objets – caricatures  la représentant ou lui ayant appartenus, dans un authentique décor Art Nouveau.

     

    Venez  rencontrez  celles et ceux qui ont accompagné la célèbre romancière au cours de sa foisonnante vie. De Saint- Sauveur au Palais-Royal, les maris, les liaisons, les amis l’entourent et la suivent.  Un parcours aux mille anecdotes et histoires vraies.

     

    Musée Art Nouveau Maxim’s

    Pierre-André Hélène

    Conservateur

  • Masurovsky : «L'affaire Gurlitt prouve l'opacité du monde de l'art»

    Home MON FIGARO Mon Figaro

    Chercheur associé au Musée de l'Holocauste à Washington, l'Américain Marc Masurovsky travaille sur les œuvres d'art spoliées aux Juifs et a cofondé le Holocaust Art Restitution Project. Il replonge dans les méandres de l'affaire Gurlitt, cette collection de près de 1500 tableaux disparus depuis la guerre et qui a refait surface dans un appartement munichois où vivait, reclus, Cornelius Gurlitt, le fils d'un marchand d'art ayant prospéré sous les nazis.

  • Miloud LABIED à la galerie Venise Cadre (Casablanca-Maroc) jusqu'au 23 avril 2007(clin d'oeil à Estelle)

    medium_oeuvre_1_labied.gifhttp://images.google.fr/imgres?imgurl=http://www.pcf.be/ROOT/PCF_2006/public/evenements/activites_culturelles/expositions/artistes_marocains/photos/affiche.gif&imgrefurl=http://www.pcf.be/ROOT/PCF_2006/public/evenements/activites_culturelles/expositions/artistes_marocains/index.html&h=398&w=380&sz=124&hl=fr&start=1&um=1&tbnid=4go8X3ucQB3m1M:&tbnh=124&tbnw=118&prev=/images%3Fq%3Dmiloud%2Blabied%2B%26svnum%3D10%26um%3D1%26hl%3Dfr%26rls%3DGGIH,GGIH:2006-50,GGIH:fr

     

    Après une absence de plus de sept ans, Miloud Labied expose ses oeuvres récentes du 5 au 23 avril 2007 à la Galerie Venise Cadre à Casablanca.

    Miloud Labied est né en 1939 à douar Oualad Youssef dans la région de Kalat Sraghna. Il émigre à Salé, en compagnie de sa famille, en 1945. Autodidacte, Miloud Labied n'a jamais été au msid ou à l'école. Il s'est cramponné à la peinture. « C'était un moyen d'expression vital pour moi », se souvient l'artiste.

    Il fréquente l'atelier de Jacqueline Brodskis où il développe sa technique. Sa première exposition remonte à 1958 au musée des Ouddayas à Rabat. Il participe aux premières expositions importantes consacrées à la peinture marocaine. Une reproduction de l'un de ses tableaux figuratifs, « L'homme et la paix », figure au catalogue de l'exposition « Rencontre internationale des artistes », organisée en décembre 1963 au Musée des Ouddayas à Rabat.

    Après une courte période de peinture figurative, Miloud Labied s'oriente vers l'abstraction. « J'ai compris que la figuration ne mène à rien. J'ai cherché autre chose. » Peintre chercheur qui renouvelle constamment son art, il a exploré plusieurs formes.

    Aucune de ses périodes ne ressemble à l'autre. Il ne s'est jamais complu en un seul style. La solution à un problème le plonge à chaque fois dans une nouvelle aventure. Miloud a été figuratif, abstrait lyrique, abstrait géométrique, sculpteur et photographe.

    Dans ses derniers tableaux, il mêle abstraction et figuration. Sa peinture témoigne d'une grande maturité et d'une façon très personnelle de créer des foyers énergiques dans ses tableaux.

    Alors que la plupart des peintres acccentuent le traitement du centre de leurs toiles au détriment des alentours, Miloud procède inversement. La tension dans ses oeuvres ne vient pas du centre, mais des abords.

    Miloud Labied a créé une fondation d'arts graphiques où il expose des estampes de peintres étrangers et marocains. La fondation se situe en rase campagne entre Marrakech et Amzmiz. La vie et le travail de Miloud Labied sont partagés entre cette fondation et son appartement à Rabat.


    http://fr.allafrica.com/stories/200703220560.html

    Je n'ai pas trouvé sur le net les tableaux que j'avais préférés dans l'exposition dont j'ai (grâce à Estelle) heureusement le catalogue.

    Merci Estelle.

  • ”A Dürer ”de Victor Hugo (Les voix intérieures)

    medium_hdurer.2.jpgDans les vieilles forêts où la sève à grands flots
    Court du fût noir de l'aulne au tronc blanc des bouleaux,
    Bien des fois, n'est-ce pas ? à travers la clairière,
    Pâle, effaré, n'osant regarder en arrière,
    Tu t'es hâté, tremblant et d'un pas convulsif,
    O mon maître Albert Düre, ô vieux peintre pensif !
    On devine, devant tes tableaux qu'on vénère,
    Que dans les noirs taillis ton œil visionnaire
    Voyait distinctement, par l'ombre recouverts,
    Le faune aux doigts palmés, le sylvain aux yeux verts,
    Pan, qui revêt de fleurs l'antre où tu te recueilles,
    Et l'antique dryade aux mains pleines de feuilles.

  • Hors série : Rubens, Van Dyck, Jordaens et les autres

    Signature : CDA - 29 août 2012
     
    Hors série : Rubens, Van Dyck, Jordaens et les autres

    Les musées royaux de Belgique possèdent une importante collection de tableaux anciens des Pays-Bas datant du Siècle d'or (XVIIe siècle), le siècle de Rubens, Jordaens, Van Dyck et de tant d'autres.

    Une partie de cette collection est exceptionnellement présentée au musée Marmottan-Monet. Partant de cette exposition, ce hors-série décrypte le baroque flamand, de la peinture d'histoire aux scènes de genre.

  • Rubens, Van Dyck, Jordaens et les autres

    Hors série :  Rubens, Van Dyck, Jordaens et les autres

    Signature : CDA - 29 août 2012
     
     

     

    Les musées royaux de Belgique possèdent une importante collection de tableaux anciens des Pays-Bas datant du Siècle d'or (XVIIe siècle), le siècle de Rubens, Jordaens, Van Dyck et de tant d'autres.

    Une partie de cette collection est exceptionnellement présentée au musée Marmottan-Monet. Partant de cette exposition, ce hors-série décrypte le baroque flamand, de la peinture d'histoire aux scènes de genre.

     
    http://www.connaissancedesarts.com/peinture-sculpture/actus/hors-serie-rubens-van-dyck-jordaens-et-les-autres-97908.php

  • Nicolas Poussin et Moïse, l'exposition à la Galerie des Gobelins

    Exposition Poussin Galerie des Gobelins, exposition Nicolas Poussin et Moise Paris, exposition Nicolas Poussin Gobelins, exposition Tenture de Moïse Poussin Galerie des Gobelins | Moïse sauvé des eaux, d'après Nicolas Poussin Mobilier National © Isabelle Bideau

    L'exposition Nicolas Poussin et Moïse présentée par la Galerie des Gobelins du 22 Mai au 15 Décembre 2012 dévoile un chef d’œuvre du XVIIème siècle : pour la première fois depuis sa fabrication, La Tenture de Moïse - une exceptionnelle tapisserie - sera exposée en France... Une occasion de rendre hommage aux travaux de Nicolas Poussin.

    La Galerie des Gobelins renoue avec son passé grâce à l'exposition Nicolas Poussin et Moïse du 22 Mai au 15 Décembre 2012 : en effet, l'événement tend à faire redécouvrir La Tenture de Moïse, tapisserie monumentale de dix pièces produite au XVIIème siècle au sein même de la Manufacture des Gobelins !

    Malgré le fait que Nicolas Poussin ne soit pas à l'origine même de cette tapisserie, l'institution a tenu à lui rendre hommage : il est vrai que huit pièces de la tapisseries tentent de reproduire le plus fidèlement possible les tableaux de Nicolas Poussin, également exposés à cette occasion.

    Ainsi, nous découvrons dessins, tableaux mais aussi reproductions de tableaux lors de cette exposition. Et comme une bonne nouvelle n'arrive pas seule, la Galerie des Gobelins présentera pour la première fois une reproduction d'après Poussin, cette dernière ayant été retrouvée pendant la préparation de l'événement.

    De plus, l'exposition sera l'occasion de rendre hommage aux artisans de la manufacture, en comparant les travaux sur papier et sur toile : Poussin ne travaillant que sur petits formats - tableaux de chevalets - on se rend compte de la rigueur et de la délicatesse que demandait la reproduction sur toile afin d'avoir un rendu "grandeur nature".

    Enfin, l'exposition permet de revenir sur les différents étapes de la vie de Moïse, alors parcimonieusement contées par Nicolas Poussin, qui avait dès lors compris le respect de la narration de l'Ancien Testament.

    Venez découvrir Nicolas Poussin et Moïse à la Galerie des Gobelins du 22 Mai au 15 Décembre 2012,
    Horaires : 11h-18h mardi-dimanche | fermé lundis
    Tarifs : 6€ | 4€ tarif réduit | gratuit dernier dimanche du mois
    Site de la Galerie des Gobelins

     

    Crédit photo : Moïse sauvé des eaux, d'après Nicolas Poussin
    Mobilier National © Isabelle Bideau

    Du 22/05/2012 au 16/12/2012

    Plus d'informations
    • Jours Heures
     

     

     

    Galerie des Gobelins
    42, avenue des Gobelins
    75013 Paris 13

     

    4 euros (tarif réduit)
    6 euros (adultes)

      ?

    Horaires : 11h-18h mardi-dimanche | fermé lundis

     

    Publié le 08/05/12 Par Elodie D.

    http://www.sortiraparis.com/arts-exposition/articles/52468-nicolas-poussin-et-moise-l-exposition-a-la-galerie-des-gobelins

  • Les arènes d'Arles et Van Gogh

     

     

    Dès le début de la saison taurine en avril, Van Gogh avait conçu le projet d'une série de tableaux dans les arènes.

    Dans cette œuvre on retrouve des figures de la série de portraits peints par l'artiste. On reconnaît au premier plan trois membres de la famille Roulin : le facteur, de profil, à ses côtés Augustine et le bébé Marcelle dans son giron. Il ne s'agit pas d'une corrida mais d'une course de taureaux sans mise à mort.

    Dans une de ses lettres, il parle d'une «foule magnifique, les grandes foules bariolées superposées à deux et trois étages avec l'effet de soleil et d'ombre».

    http://www.arlestourisme.com/index.php?id=191

  • Les Alyscamps et Van Gogh(photos perso)

    Pic_0517_015.jpgPic_0517_021.jpgPic_0517_028.jpgPic_0517_014.jpg

    Les vestiges de la nécropole gallo-romaine et son allée flanquée de sarcophages servent de cadre à quatre tableaux de Vincent Van Gogh.

    Il les peint en octobre 1888, en compagnie de Paul Gauguin. Dénuées de toute signification historique, «Moi, j'ai fait deux études d'une chute des feuilles dans une allée de peupliers» écrit le peintre, les œuvres représentent tout simplement un paysage automnal.

    Van Gogh a installé son chevalet sur le talus qui sépare les Alyscamps du canal de Craponne, ce qui explique le point de vue élevé et la vision simultanée des fragments de l'allée et de ce même talus.

    http://www.arlestourisme.com/index.php?id=190

  • Le vieux Moulin, rue Mireille

     

     

     

    Lorsque le 12 septembre 1888, Vincent écrivait à son frère Théo : « J'ai une étude de vieux moulin peint à tons rompus »...

    ... il faisait allusion au tableau représentant un des moulins qui survivaient encore au XIXe siècle dans le quartier des Mouleyrès.
    Ce moulin n'avait déjà plus d'ailes en 1888 et avait été probablement transformé. La bâtisse qui s'élève rue Mireille, quoique très modifiée, lui ressemble encore. Le paysage découvre une partie de la petite cour que le peintre avait déjà représentée dans ses tableaux de juin à l'occasion des moissons.
    On retrouve les mêmes mas dans le lointain.

    http://www.arlestourisme.com/index.php?id=189

  • Miró. Les couleurs de la poésie

    Les peintures colorées sont au premier plan dans l’exposition. Des travaux sur papier, des céramiques et des sculptures viennent se joindre aux tableaux. Le commissariat de l’exposition a été confié à Jean-Louis Prat, lui qui déjà du vivant de Miró avait monté certaines de ses expositions, et avec lequel il était lié d’amitié. Jean-Louis Prat a dirigé pendant plus de 30 ans la célèbre Fondation Maeght à St. Paul de Vence, dans le sud de la France. Il est mondialement reconnu en tant qu’expert en sculpture. Jean-Louis Prat avait déjà assuré le commissariat de l’exposition "Les sculptures des peintres" en 2008 ainsi que celui de la grande exposition dédiée à Marc Chagall, qui avait attiré plus de 190 000 amateurs d’art au musée.

    "Miró ne peignait ni de manière abstraite, ni de façon figurative, il employait un langage poétique dans ses peintures", déclare Jean-Louis Prat. Certains des contemporains de l’artiste avaient banni la couleur de leur peinture ; pour lui au contraire, la couleur a toujours revêtu une signification essentielle. Le rouge, le vert, le jaune et le bleu dominent de fait dans les tableaux visibles dans l’exposition, des tableaux qui rayonnent, baignés dans la lumière naturelle du bâtiment conçu par Richard Meier. Miró était admiratif face à la nature, aux objets du quotidien, et leur beauté le fascinait et l’inspirait. La liberté, l’humour, la légèreté mais aussi les ruptures esthétiques marquent l’oeuvre de l’artiste, né à Barcelone en 1893. Peintre, dessinateur et sculpteur, Miró s’est constamment efforcé de ne pas se figer dans l’immobilité ni de vivre dans l’ombre du passé.

    L’exposition donne également à voir les rares petits formats des jeunes années de création de Miró. Ces oeuvres permettent de mesurer l’évolution de son art, partant d’une représentation figurative pour arriver à des motifs picturaux symboliques et à des signes récurrents bien spécifiques. Ces signes mystérieux et les taches posées sur le canevas, qui évoquent une partition musicale comme tirée d’un univers onirique, sont typiques des peintures de Miró. On les retrouve d’ailleurs dans ses céramiques et sur ses sculptures, qui sont montrées en regard de ses tableaux.

    L’exposition du Musée Frieder Burda met en avant les moments charnières de la création de Miró. L’artiste affirmait à ce propos : "Les gens comprendront progressivement mieux que j’ai ouvert les portes menant à un autre futur, un futur dépourvu d’enseignements erronés et de fanatisme".

    Enfin, des textes explicatifs et des photographies historiques permettent aux visiteurs de se représenter la vie et l’influence de Miró. L’exposition s’accompagnée d’un catalogue : Miró. Les couleurs de la poésie, edité par Jean-Louis Prat et la Fondation Frieder Burda, Hatje Cantz Verlag, Ostfildern 2010, 224 pages, 24,80 €.

     

    http://www.moreeuw.com/histoire-art/exposition-miro-baden.htm