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Rechercher : cheveux

  • Corpo celeste d’Alice Rohrwacher au Festival Paysages de Cinéastes

    Parrainé par Claude Miller, le Festival International du Film de Châtenay-Malabry, Paysages de Cinéastes, propose chaque année de mettre en lumière les liens qui unissent cinéma et paysages, à travers plus 50 films présentés et de nombreuses rencontres. Curiosité, diversité et découverte caractérisent cette manifestation culturelle inauguré en 2001 au Cinéma Le Rex de Châtenay-Malabry (92).

    Pour cette 10ème édition, c'est ma Méditerranée qui a été choisie comme thématique principale. Au programme, dix jours - du 9 septembre 2011 jusqu'au 18 septembre 2011 - de rencontres et d'échanges, des projections en plein air, un palmarès et une remise de prix finale.

    En compétition, une sélection de 8 longs métrages parmi lesquels brille le film italien Corpo celeste d’Alice Rohrwacher, sœur de la plus célèbre Alba (l'excellente interprète de La solitude des nombres premiers de Saverio Costanzo).

    Corpo celeste raconte l'histoire de Marta, une jeune fille de 13 ans qui lutte pour se réacclimater au sud de l’Italie après dix ans passés en Suisse. Tourmentée, les yeux brillants, elle observe la ville, prête attention à ses sons et à ses odeurs, mais continue à se sentir comme une étrangère. Marta va faire sa confirmation et suit des cours de catéchisme. Elle va être confrontée à la morale de la communauté catholique locale. De l’expérience des règles à la décision courageuse de se couper les cheveux, Marta commence pour la première fois depuis son retour en Italie à construire sa propre vie.

    Très bien accueilli par la critique italienne, ce film mêle fiction et documentaire, en étant au plus près de ses personnages et mettant en scène avec délicatesse et sensibilité, la fragilité et les contradictions d'une jeune adolescente.

    Nous souhaitons tout succès à sa réalisatrice, Alice Rohrwacher.

    Corpo celeste (Italie, 2011), réalisé par Alice Rohrwacher, avec Yle Vianello, Anita Caprioli et Salvatore Cantalupo. Distributeur : Ad Vitam.

    Informations pratiques
    Cinéma Le Rex, Châtenay-Malabry
    364, avenue de la Division-Leclerc, Châtenay-Malabry, RER B- Arrêt Robinson puis bus 195- Arrêt Butte Rouge.
    Tél. 01 40 83 19 81
    Dates : du 9 septembre 2011 jusqu'au 18 seeptembre 2011
     
  • Malgré sa colère blanche

    a05b04f6547e83777baef4fde5f7cb2a.jpg Malgré sa « colère blanche » Et son « cri de l’ombre » On lui avait retiré sa « camisole » Et sorti de la « chambre du diable » Il était « mort de trouille » Lui, « l’ange oublié : La cour royale » L’avait laissé dans ses « ombres mortes » Entre « sang et lumière » Pourtant, il avait résolu le « rébus Et le loup-garou » de Londres Qui était « sacrilège à Rome » Ne peignait plus de « toile sanglante » Il avait passé « le temps des poisons » Mais perdu sa « Cendrillon, » Sa « collègue tatouée » aux cheveux blonds Et aux yeux tendrement vairons. « La terre écorchée » sans soleil Subissait « la conjuration du 3e ciel. » A la « genèse : rupture dans le réel » Et disparition de toute merveille « Qui prodest ? », « à qui profite le crime ? » « L’eau du diamant » se trouble Et le « chant de l’océan » se voile De brouillards opaques Sa vie lui rappelait « Eightball boogie » Et les « Lacrima christi. » Jouer « franc jeu » n’avait pas suffi Le « gardien du feu » l’avait soumis Entre « le guérisseur et la mort » « Le temps n’est rien » face aux torts D’un « petit assassin » qui pour de l’or Avait battu son « paternel à mort » « Ma sœur, ce boulet », il la réclamait Pour lui confier « le 3e secret » Du « Macao blues » « le secret de Moën » mais Elle ne venait jamais. Alors il relut le « manuscrit de Pythias » et tint sa « promesse « Du Samouraï », se suicida En criant « Ursua » Martine pour « L’écriture Ludique » : Placer le plus de titres de livres possibles dans son texte. Camisole Cendrillon Chambre du diable Colère blanche Collègue tatouée Conjuration du 3ème ciel Cri de l'ombre Cui prodest (à qui le crime profite) Eau du diamant Eightball boogie Franc jeu Gardien du feu L'ange oublié : la cour royale Lacrima christi Chant de l'océan Le guérisseur et la mort Le temps n'est rien Le 3ème secret Ma sœur, ce boulet Macao blues Manuscrit de Pythias Mort de trouille Ombres mortes Paternel à mort Petit assassin Promesse du samouraï Rébus et le loup-garou de Londres Genèse : rupture dans le réel Sacrilège à Rome Sang et lumière Le secret de Moën Le temps des poisons La terre écorchée Toile sanglante Ursua http://moncarnetamalices.over-blog.com/article-12775106.html

  • C'est Lundi (Jesse GARON)

    C'est lundi
    Dans mon lit
    L'est onze heures
    Mal au cœur
    Mal dormi
    Envie de pipi
    Déjeuner
    Mon café
    La radio
    Trop c'est trop
    Fait pas beau
    Ouais fait pas chaud !
    Me laver
    Me raser
    M'habiller
    Me peigner
    Mes cheveux
    Hum bien coiffés
    Ouais, l'est midi
    Mes parents
    Sont rentrés
    En criant :
    "Faut manger
    Après travailler !"
    Ouais
    L'est deux heures - ah ah ah ah !
    J'suis chômeur - ah ah ah ah !
    Je vais pointer - ah ah ah ah !
    Près d'chez moué - ah ah ah ah !
    Dans mon cœur
    Y a plein de douleur
    Ouais
    Juste après
    Mmmh - Je m'en vais
    Mmmh - Au café
    Mmmh - D'à coté
    Ouais y a des filles
    Et y a des flippers
    Ouais
    L'est vingt heures - ah ah ah ah !
    Faut dîner - ah ah ah ah !
    Ma maman - ah ah ah ah !
    Cuisiné - ah ah ah ah !
    Mon repas
    Ouais
    La télé
    Oui
    Il est tard - ah ah ah ah !
    J'ai l'cafard - ah ah ah ah !
    Mes idées - ah ah ah ah !
    Sont brouillées - ah ah ah ah !
    Je me couche hum
    Et je dors
    Oui
    C'est mardi - ah ah ah ah !
    Dans mon lit - ah ah ah ah !
    L'est midi - ah ah ah ah !
    Et je suis - ah ah ah ah !
    Société
    Ouais
    Bétonné
    Oui
    Mercredi - ah ah ah ah !
    Mal dormi - ah ah ah ah !
    C'est jeudi - ah ah ah ah !
    Vendredi - ah ah ah ah !
    Samedi
    Ouais
    C'est dimanche
    Oui
    C'est lundi - ah ah ah ah !
    Dans mon lit - ah ah ah ah !
    C'est lundi - ah ah ah ah !
    Dans mon lit - ah ah ah ah !

     
     
    Date de sortie : 20 fév. 2002
  • Mon poème inédit sur ce blog:Anita

    Liste des prénoms du mercredi

    La cour de récré de JB

      Voici la liste des prénoms proposés

     En bleu = terminé

    Anita 14-12-2016
    Fleury 21-12-2016
    June 28-12-2016

    Liste des prénoms du mercredi

    Agrippin 4-1-2017
    Jacotte 11-1-2017
    Zenobe 18-1-2017
    Arthemise 25-1-2017
    Fortuné 1-2-2017
    Symphorose 8-2-2017
    Vulfran 15-2-2017
    Espérance 22-2-2017

    http://jill-bill.eklablog.com/liste-des-prenoms-du-mercredi-a113378960

    Anita Ekberg

    En lisant le prénom Anita, c’est son image

    Qui est venu tout de suite à mon esprit

    L’inoubliable Sylvia de Federico Fellini

    Dans La Dolce Vita, dans une fontaine

     

    La Fontaine de Trevi à Rome n’a plus été

    La même à Rome après son passage

    Elle enflamma  les cinéphiles par son décolleté,

    Sa robe noire, ses cheveux, sa présence

     

    Ancienne miss Suède recalée au niveau Univers

    Sculpturale, on l’appelait « Le buste »

    A Hollywood, Sinatra la surnomme « L’iceberg »

    Elle l’a repoussé et a détrône Jayne Mansfield

     

    Fellini fera d’Anita une icône à Cineccita

    La Dolce Vita  aura sa palme d’Or.

    La suite est moins douce pour Anita

    De mari en mari, la misère pour décor

     

    Plus qu’un diminutif d’Anne, elle sera « la bombe 

    Suédoise » ; la « grâce » en hébreu

    Se fit « Vénus de glace » pour une sculpture

    On continue à lui rendre hommage à Rome

     

    6 décembre 2016

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

  • Mon poème inédit sur ce blog:A la va-comme-je-te-pousse

    Défi #455

     

     

    Va comme je te pousse

     

    4551

    Ben oui, j'ai pensé que vous alliez en avoir marre des consignes en un mot.

    Vous pouvez même ajouter "à la" si ça vous chante

    http://samedidefi.canalblog.com/

    A la va-comme-je-te-pousse

    Il y a des choses que j’ai toujours faites à la va-comme-je-te-pousse.

    Il en est toujours ainsi pour la coiffure de mes cheveux : rapide et simple

    Devaient être mes coupes : rares ont été les  bouclettes et autres élégances.

    Ils sont courts depuis  l’effort de les laisser pousser pour le chignon du mariage.

     

    Il y a des choses que je n’ai jamais faites à la va-comme-je-te-pousse.

    Il en est ainsi de la lecture : ça n’a jamais été un passe-temps, au contraire ;

    La lecture a dévoré mes yeux usés par la faible lumière sous les draps d’une torche

    Nécessaire face à l’obligation d’éteindre : j’ai toujours dormi à la va-comme-je-te-pousse.

     

    Il y a des choses que j’ai toujours faites à la va-comme-je-te-pousse.

    Il en est toujours ainsi du ménage : ne croyez pas que j’aime la crasse

    Je l’évite mais je ne traque pas-loin de là-le moindre grain de poussière.

    Par contre, je n’ai jamais rangé ma bibliothèque à la va-comme-je-te-pousse

     

    Il y a des choses que je n’ai jamais faites à la va-comme-je-te-pousse.

    L’amour a toujours été important dans ma vie :qu’il soit de Dieu ou de la famille

    J’ai choisi les hommes et les femmes à la va-comme-je-te-pousse, pas d’attente

    De prince charmant dont les mères rabattent les oreilles de leurs filles à la va-comme-je-te-pousse

     

    16 juin 2017

    4552

  • Tour Triangle à Paris

    ALERTE INFO > 14H02  

    Le Conseil de Paris rejette la tour Triangle, Hidalgo conteste le vote

    Le Conseil de Paris a rejeté le projet de la tour Triangle aujourd'hui (83 voix pour, 78 contre) mais le vote est contesté par l'exécutif.

    La maire de Paris Anne Hidalgo a déclaré : "le vote est nul" sous prétexte que des élus de l'opposition auraient montré leurs bulletins, alors que le vote était à bulletin secret.

    La première opposante, Nathalie Kosciusko-Morizet, lui a répondu : "Le vote est acquis."

    La décision devrait être désormais prise par le tribunal administratif.

    Plus d'infos sur Le Figaro
     

    lundi 17 novembre 2014 - 13:57

     
     
      
    Tour Triangle: le Conseil de Paris vote contre le projet  

    Les conseillers de Paris ont voté contre le projet de gratte-ciel de la Porte de Versailles, à 83 contre 78. Anne Hidalgo conteste le résultat du vote.

     
    > Lire la suite  
     Jacques Herzog  
       
     

    Jacques Herzog, marié, deux enfants, est plus expansif que son clone, n’a pas de cheveux, adore le foot, répond plus volontiers aux interviews. Lui et Pierre de Meuron, son ami, son associé, font partie du club très fermé des "starchitectes". La Tate Modern, le "Nid d’oiseau" de Pékin, l’Arena de Munich, la tour Roche – la plus haute de Suisse – c’est eux. La planète entière les accueille à bras ouverts, Paris fait la moue avec la tour Triangle.

    Les echos

    Anne Hidalgo joue gros sur la tour Triangle à Paris

     

    Anne Hidalgo joue gros sur la tour Triangle à Paris

    ENQUÊTE - Sept mois après son élection, la maire de Paris risque d'être mise en minorité lundi sur le projet de la tour Triangle. Car l'UMP, qui a changé d'avis depuis l'arrivée de Nathalie Kosciusko-Morizet dans la capitale, est aux côtés des Verts et du MoDem-UDI pour s'opposer aux gratte-ciel.

  • ”A bon entendeur, salut !”:Où l’on découvre le double jeu de Klimt.

    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    Portrait photographique de Gustav Klimt en 1913
    Voir en grand

    Vienne, fin de siècle. Le peintre autrichien Gustav Klimt fait l’objet de nombreuses critiques pour certaines de ses œuvres. La Chambre des Députés qualifie même son travail de "pornographie" !

    En 1901, il se lance dans la réalisation d’une nouvelle œuvre. Alors au cœur des polémiques, peindra-t-il un thème qui convient mieux à la bourgeoisie viennoise ? Au contraire !

    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    Klimt, Poissons rouges, 1901-1902, huile sur toile, 181 x 66,5 cm, Collection privée, Suisse
    Voir en grand

    Cette série de commandes, conforme à la bienséance, lui permet ainsi de ne pas s’incliner face à la censure d’une Vienne qu’il juge hypocrite.

    Il peut ainsi se financer et se permettre... de peindre au premier plan une nymphe moqueuse nous montrant son derrière!

    Pour en savoir plus :

    Sur Gustav Klimt

    Sur les scandales de Gustav Klimt

    Pour relire l'Artips "Liberté conditionnelle"



    Pour recommander cet Artips :

     

    Dissuadé par ses amis de l'intituler À mes censeurs, il présente le tableau à la 13ème exposition de la Sécession Viennoise sous le nom de Poissons Rouges.

    Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Klimt ne peint pas un aquarium. L’œuvre dévoile quatre femmes nues évoluant dans un milieu aquatique, ici à forte connotation sensuelle. Ces naïades semblent se livrer à une danse presque serpentine.

    À une époque où les femmes vertueuses devaient avoir les cheveux attachés, les chevelures flottantes de Klimt ramènent à une sexualité débridée.

    Cette œuvre a définitivement de quoi déclencher un tollé ! Elle enflammera les critiques lors de l’exposition de Dresde en 1904.

    Mais comment alors gagner sa vie et continuer à peindre quand toute la société viennoise vous montre du doigt ?

    Heureusement pour lui, Klimt trouve parmi les grands industriels des admirateurs et mécènes qui lui demandent des "portraits d’épouses" de la haute société. Une stratégie habile !

    Klimt, Serpent de mer II, 1904, aquarelle et couleur or, 80 x 145 cm, collection privée
    Voir en grand

  • Mon poème inédit sur ce blog:Je ne suis pas ce que vous croyez

    Défi #427

     

    MUTATION !

    A vous d'imaginer les amis

    à samedidefi@gmail.com !

    A tout bientôt !

    http://samedidefi.canalblog.com/

    Je ne suis pas ce que vous croyez

    Vous croyez que je suis un lapin, un frère de Jojo lapin sous sa couverture rose

    Vous pensez que je suis Bugs Bunny , héros  souriant à la carotte de Warner Bros

    Mais je suis un tigre,  dans un tableau de Rubens ou  du Douanier Rousseau                           Je suis un personnage de Delacroix ,Marc, Dali, Kipling, Disney  ou Géricault

     

    Vous croyez que je suis une femme  aux cheveux courts certes un peu masculine

    Mais je suis un homme aux attributs virils, vêtu d'une robe , aux courbes féminines

    Je ne suis pas ce que vous croyez, je ne suis  que  ce vous voyez ou croyez voir

    Je peut être l'Autre, l'Ennemi ou  bien  vous comme un reflet inversé dans le miroir

     

    Vous me voyez souriante et affable comme un gentil animal de basse-cour

    Vous croyez que je suis un plat à manger ou un symbole d'un certain amour

    Mais je suis un fauve, mangeur d'hommes, sauvage, fantasme de dresseur

    Mais vous ne me dompterez jamais comme une part obscure de votre coeur

     

    Je ne suis pas ce que vous croyez mais ce que vous voyez ou croyez voir

    Ce que vous lisez dans vos nuits d'insomnie ou vos fantasmes d'espoirs

    Je ne suis pas un être réel mais une création d'auteur, une œuvre d'artiste

    Total, Créateur presque divin de la projection de ses peurs et rêves.

     

    1 er novembre 21016

     

    Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog

  • L’univers magnétique de Geneviève Claisse

     

    L’univers magnétique de Geneviève Claisse Geneviève Claisse nous a reçus dans son atelierqui est à l’image de ses toiles :immaculé avec quelquestouches de couleur (Photo Catherine Panchout).

    Geneviève Claisse garde, à 80 ans, sous le même casque de cheveux lisses qui la coiffait dans les années 1960, son minois effronté, son œil noir tourné vers l’intérieur et séducteur malgré elle, sa voix douce, son débit lent et assuré. Elle règne sur un environnement qui semble sorti de l’une de ses toiles : atelier immaculé attenant à l’appartement encore plus blanc, à peine meublé des quelques tables et chaises noires dessinées par elle-même, rien sur les murs. De l’espace, avant tout de l’espace, ponctué de ses propres couleurs. Assise sur la terrasse, elle parle très volontiers, rieuse et souvent drôle dans ses récits, en plissant les yeux, malicieuse. « Pourtant, j’étais très timide enfant. On m’appelait la Muette, c’est vous dire. » Elle évoque son enfance dans ce village du Nord où son père était boucher-charcutier, et raconte qu’elle se sentait différente des autres. Tout le monde s’affairait, son père allant de foire en foire pour acheter les animaux sur pied comme cela se faisait alors, sa mère se lamentant de ne rien comprendre à cette fille qui ne sortait jamais, cette taiseuse occupée uniquement à lire et à crayonner. Un ovni qui déteste la campagne, n’aime pas l’odeur de l’herbe et encore moins celle de la terre, qui l’écœure (sa terrasse est d’ailleurs tapissée d’un gazon vert vif en plastique !). Sa jeunesse est solitaire mais pas triste, car elle sait ce qu’elle veut, la petite : être artiste. Depuis toujours. Une certitude depuis qu’elle a trouvé, dans « Art d’Aujourd’hui », l’une des revues que lui prête régulièrement son professeur de dessin, la reproduction d’un tableau d’Auguste Herbin.

    Lire la suite dans le Magazine Connaissance des Arts juillet-août 2015

  • Maxime Le Forestier - C'est une maison bleue... un succès accroché à notre mémoire

    Paroles de la chanson San Francisco par Maxime Le Forestier

    C'est une maison bleue
    Adossée à la colline
    On y vient à pied, on ne frappe pas
    Ceux qui vivent là, ont jeté la clé
    On se retrouve ensemble
    Après des années de route
    Et l'on vient s'asseoir autour du repas
    Tout le monde est là, à cinq heures du soir
    San Francisco s'embrume
    San Francisco s'allume
    San Francisco, où êtes vous
    Lizzard et Luc, Psylvia, attendez moi

    Nageant dans le brouillard
    Enlacés, roulant dans l'herbe
    On écoutera Tom à la guitare

    Phil à la kena, jusqu'à la nuit noire
    Un autre arrivera
    Pour nous dire des nouvelles
    D'un qui reviendra dans un an ou deux
    Puisqu'il est heureux, on s'endormira
    San Francisco se lève San Francisco se lève
    San Francisco ! où êtes vous
    Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi

    C'est une maison bleue
    Accrochée à ma mémoire
    On y vient à pied, on ne frappe pas
    Ceux qui vivent là, ont jeté la clef
    Peuplée de cheveux longs
    De grands lits et de musique
    Peuplée de lumière, et peuplée de fous
    Elle sera dernière à rester debout
    Si San Francisco s'effondre

    Si San Francisco s'effondre
    San Francisco ! Où êtes vous
    Lizzard et Luc, Psylvia, attendez-moi

     
     
    Paroles.net dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la Société des Editeurs et Auteurs de Musique (SEAM)
     
  • Mon poème inédit sur ce blog:Malgré ton absence (pour l'atelier 138 de Ghislaine)

    Atelier 138

    Défi écriture no 71 .

     Atelier 138,et Récap du no 137  

    Maridan,  LauraDanielLady BirdClaudie

    NathieRose, CocoGisèleJill- Bill  Zaza

    NicoleAnnick. L.  FrançoiseYvette

    Evy ArletteLilou

    Atelier 137

    Matin, oeil, casquette, fortune

    service, chacun, autre, malgré.

    ou

    Faire un texte avec au moins 5 mots contenant ""eur""

     

    Atelier 138

    ..............

    Je rappelle à mes chers écrivains que vous pouvez aller
    lire les textes des participants puisque je met leur lien. Par ailleurs ,
    je rappelle aussi, qu'un texte court est plus facilement lu,
    compte tenu des nombreux textes à lire.. 

    L'atelier a lieu tous les 10, 20, 30 de chaque mois.

    .................

    Pensez à donner votre lien

    avant la parution de l'atelier suivant.
    Au plus tard les 9,19,29.

     

    Le défi d'écriture no 53 du 30 Janvier.

    Le défi d'écriture no 53 du 30 Janvier.

    Dans le menu de droite s'il vous plaît.

    http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-138-a204298768

    Malgré ton absence

     

    Malgré ton absence

    Il y a chaque matin

    Le bonheur d’ouvrir l’œil

    Sur le paysage

    Ta casquette qui effleure

    Mes cheveux ;

     J’aimerais que ce soit ta main

    Je ne cours pas après la fortune

    Juste d’arrêter d’avoir peur.

    Me  rendre service

    Il n’est plus l’heure

    D’écouter chacun

    Alors que toi seul

    Mon autre

    Avait l’heur de me connaître

     

    30 novembre 2020

     

  • Mon poème inédit sur ce blog:SE RASSERENER (pour Les Plumes Chez Emilie 21.20)

    Les Plumes Chez Emilie 21.20- La récolte

    Tout en s’arrachant les cheveux avec la nouvelle version du rédacteur de WP, voilà les mots pour cette session:

    Lydia commence le bal avec CALMER

     

    Ghislaine en deuxième aujourd’hui (cela arrive même au plus grand) continue son SOUTIEN.

    Lilou la joue tout en DOUCEUR.

     

     

    Adrienne, elle, face à ce rédacteur sans nom, reste HEROIQUE

     

    Laura appelle à la PATIENCE.

     

     

    Marie-Jo trouve ce changement plutôt COOL.

     

    Tandis que je cherche encore dans un dico le GRRR de Pixelie

     

    CALMER SOUTIEN DOUCEUR HEROIQUE PATIENT COOL GRRR MEDITATION MATERNEL MODERER

    Soit 10 mots avec ceux que j’ai ajoutés.

    Si vous le voulez, je vous en laisse 3 autres :

    EMBROUILLE EVASION EVEIL

    J’espère que je réussirai à publier cet article. J’avoue que cette version me donne des boutons.

    Si vous souhaitez participer, vous pouvez déposer le liens vers vos textes jusqu’à vendredi 18h00.

    À très vite !

    https://lespetitscahiersdemilie.com/2020/10/05/les-plumes-chez-emilie-21-20-la-recolte/

    Se rasséréner en calmant ce cœur qui bat trop vite

    Se rasséréner grâce au soutien de personnes improbables

    Se rasséréner par la douceur d’un fantôme qui veille

    Se rasséréner, être heroique et patient, adjectifs du courage

    Etre cool avec soi-même

    Plus facile à dire qu’à faire

    Ils me prennent tous pour une bille

    Et je suis polie grrrrr

    On me propose la méditation

    Je garde la prière

    Oublier la désapprobation maternelle

    Modérer sa culpabilité, cultiver la confiance

    Se rasséréner en fuyant l’embrouille

    Se rasséréner en préférant la culture à l’évasion

    Se rasséréner par l’éveil des sens et de l’âme créatrice

    6 octobre 2020



  • Mon texte inédit sur ce blog:Des souris et des hommes

    Atelier d’écriture n°294

    Me revoici avec la nouvelle photographie.
    Ces derniers temps, les textes de l’atelier d’écriture utilisent certains mêmes ressorts narratifs.
    Aussi, voici quelques conseils.
    – Créez des histoires issues de votre imaginaire. Chaque texte peut avoir une part autobiographique, mais enrobez-la, déviez la réalité comme au travers d’un prisme.
    – Variez les registres : ne vous cantonnez pas à un seul ton, sortez de votre zone de confort, grattez vers l’inattendu, surprenez votre lecteur.
    – Cet atelier est un exercice d’écriture : l’entraînement est justement de ne pas rester enfermé dans un seul registre. Même si chacun a une patte ou une griffe, ouvrez votre horizon.
    – Ne pas écrire du glauque ne veut pas dire non plus de tomber dans le rose girly : nuancez, utilisez toutes les palettes de la réalité. Les couleurs sont nombreuses.

    Il me semblait utile d’énoncer ces ajustements, qui, ma foi, sont « normaux » pour n’importe quel « animateur » d’un atelier.

    Allez, hop, j’ai assez parlé, place à la création.

    La photo là-bas

    Des souris et des hommes

    Une pile de quinze exemplaires du même livre sur une étagère d'une bibliothèque ou un centre

    De documentation comme le mien des livres qui attendent d'être lus ou mis à la poubelle.

    Des couvertures, des étiquettes, des pages, du papier, de l'encre et des mots à lire.

    Un homme qui écrit un livre, qui veut être lu, comme moi, écrire, lire, deux solitudes.

    Deux hommes, saisonniers de ranch errant sur les routes de Californie, un rêve:

    Etre propriétaires d'un élevage de lapins que Lennie aime comme toute chose douce.

    Lennie garde des souris mortes ou des lapins dans sa poche pour leur aspect de "peluche."

    Caresse tendre que sa force physique et sa déficience mentale vont transformer en drame:

    Caressant les cheveux de la femme son patron, il la tue accidentellement et panique.

    Traqué par le mari, blessé, il est achevé par son ami d'une balle dans la nuque.

    "Les plans les mieux conçus des souris et des hommes souvent ne se réalisent

    Pas[1]" vers qui inspire le romancier américain. Un homme qui écrit un livre

    Qui veut être lu, comme moi, écrire, lire, trois solitudes.

     

    9 FEVRIER 2018

     

    [1] Robert Burns, poète

  • Sport du 1 er décembre2022(douleurs et vie quotidienne)

    réveil plus difficile ce matin

    car eu du mal à m'endormir hier soir

    les poeles  à pétrole sont programmés pour s'allumer 15 minutes avant mon réveil à 6h33 le jeudi (et mardi)

    mis mon repas du midi dans sac à dos

    +thermos de café aujourd'hui

    mis mon petit dej dans le bureau les jours où je travaille

    douche

    menthe poivrée sur la tête(céphalée)

    gautherie sur les genoux

    ceinture avec patch chaud pour le dos

    diclofenac sur les épaules, les bras, la côte(l'arthrose s'est installée sur la fracture), le dos

    bijoux

    parfums

    télématin en déjeunant

    un coup d'oeil sur l'état du trafic des trains

    au cas où train supprimé

    et qu'il faille partir plus tôt... se dépêcher

    ou plus tard

    autre gare

    maquillage: je ne le faisais plus car mon mari n'aimait pas

    comme les cheveux longes: je les laisse pousser

    donc je rachète(j'avais tout donné à ma belle-soeur quand je les ai coupés après notre mariage) des pinces, serre-tête,barettes

    grève mais mon train est maintenu

    descente de ma colline

    validation de mon abo

    presse du jeudi(cf. cette cette catégorie)

    je descends un escalier et remonte un autre

    vers voie c:1,14 km

    départ 8h03

    2e gare de ma ville de travail des mardi et jeudi

    je descends un escalier et

    en remonte un autre

    marche

    et nouveau raccourci

    vers mon cdi

    9-11h

    12-17h15

    ceinture avec patch chaud pour le dos1,14

    2,28 km

    pris 2 sucres en salle des profs au cas où j'ai des malaises comme hier

    en tout

    bulletinage et retours en retard

    car pas de connexion mardi

    une élève m'aide à ranger

    pendant la récré: lecture,ordi, prêt,retour

    10h45: obligé de manger tres tôt

    si je veux aller marcher ensuite

    et réouvrir à 12h pour les élèves

    en plus, si je reste au cdi, on vient frapper à ma porte

    marche et courses du midi

    trouvé patches chauffants pour mon dos

    cf. ci-dessus

    masque pour yeux

    pain aussi

    car je n'en ai plus au congel

    que je vide pour le dégivrer car il ne ferme plus depuis...

    charcuterie hallal pour le matin

    car je ne mange plus beaucoup de porc

    2 SIMIT en cas de malaise

    2,61 km

    nouveau dessin d'élève

    8,22 km

  • Mon poème inédit sur ce blog: Joli môme pour l'atelier 198 de Ghislaine

    Atelier 198

    Atelier 181 + récap 180

    Récapitulatif du 144 

    François no 1   François no 2    François no 3   François no 4

    Maridan le no 150   Clem   Daniel   Martine   Claudie 

    Françoise   Laura no 1   Laura no 2  Laura no 3  Laura no 4 

    Laura no 5   Colette  Annick  Arlette  Cricket  Zaza 

    Annick no 2   Coco 

    Atelier 137

    Je rappelle à mes chers écrivains que vous pouvez aller
    lire les textes des participants puisque je mets leur lien. Par ailleurs ,
    je rappelle aussi, qu'un texte court est plus facilement lu,
    compte tenu des nombreux textes à lire.. 

    L'atelier a lieu tous les 10, 20, 30 de chaque mois.

    .................

    Pensez à donner votre lien

    avant la parution de l'atelier suivant.
    Au plus tard les 9,19,29.

     

    Le défi d'écriture no 53 du 30 Janvier.

    Le défi d'écriture no 53 du 30 Janvier.

    Dans le menu de droite s'il vous plaît.

     

    ........

     

     

    Joli, ton, oasis, odeur,

    verdure, obole, ombre, ciel

    http://ghislaine53.eklablog.com/atelier-198-a213224303#comments-anchor

    Joli môme

     

    Ton ventre est plat

    Tu es mon oasis

    Je caresse tes cheveux

    Ton odeur m’affole

    Nos corps allongés

    Sur la verdure

    Tes mains

    Me donnent l’obole

    A l’ombre d’un palmier

    Le ciel est si bleu

    Et tes yeux sombres

    Joli môme

     

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2022/10/10/jolie-mome-6405593.html

     

    Pour lire d'autres textes de moi, achetez "acrostiches"

  • Crépuscule d'automne

    Immergez-vous immédiatement : « Em­portez ces yeux, pierreries de couleurs / ce nez de totem, ces lèvres qui connaissent / les tables de multiplication et les poésies les plus sélectes. / Je vous donne le visage entier avec la langue et les cheveux / je m'enlève les ongles et les dents et je complète le poids. / Elle ne sert pas / cette manière de sentir. / Ni la mémoire, ce repas réchauffé / ni l'attention, comme une petite perruche pernicieuse. »

    Lire la poésie de Julio Cortázar, c'est apprendre à taper du talon pour transformer l'observation désabusée en ivresse de l'espérance. Testament hétéroclite, couturé de douleurs et de joies, ce Crépuscule d'automne a été assemblé par l'auteur à la fin de sa vie, avant qu'une leucémie ne l'emporte à Paris, énième terre d'exil, en 1984. Une nostalgie qui va de l'avant, solaire et mordante, illumine ces écrits sur l'amour, composés à différentes étapes d'une existence aussi exaltée qu'insoumise. Cortázar aime l'Argentine, son pays natal (« Airs du Sud, flagellation chargée de sable / d'oiseaux en morceaux et de fourmis, / dents de l'ouragan couché sur la plaine / où les hommes à plat ventre sentent passer la mort ») et les femmes (« Nous resterons seuls mon oreiller et mon silence / et la fenêtre regardera inutilement / les bateaux et les ponts qui enfilent leurs aiguilles. Je dirai : Il est déjà tard. / Je n'aurai pas de réponse de mes gants ni du peigne, / seulement ton odeur, ton parfum oublié / comme une lettre laissée au verso de la table »). Remarquablement traduite par Silvia Baron Supervielle, cette poésie frappe par sa musicalité heurtée, exsangue et soudain primesautière. La noirceur n'y est qu'un refuge provisoire, pour mieux lézarder ensuite dans la lumière et sentir la douce chaleur de l'indépendance, « ce territoire libre et sauvage et délicat où la poésie est possible et arrive jusqu'à nous comme une flèche d'abeilles... »

    Martine Laval

    Telerama n° 3152 - 12 juin 2010
     
  • Dans ma lecture d'”Intimidation”:T.S. Eliot – La Chanson d’amour de J. Alfred Prufrock (The Love Song of J. Alfred Prufr

    Allons-nous en donc, toi et moi,
    Lorsque le soir est étendu contre le ciel
    Comme un patient anesthésié sur une table:
    Allons par telles rues que je sais, mi-désertes
    Chuchotantes retraites


    Pour les nuits sans sommeil dans les hôtels de passe
    Et les bistrots à coquilles d’huîtres, jonchés de sciure:
    Ces rues qui poursuivent, dirait-on, quelque dispute interminable
    Avec l’insidieux propos
    De te mener vers une question bouleversante…
    Oh! ne demande pas: « Laquelle? »
    Allons plutôt faire notre visite.

    Dans la pièce les femmes vont et viennent
    En parlant des maîtres de Sienne.

    Le brouillard jaune qui frotte aux vitres son échine,
    Le brouillard jaune qui frotte aux vitres son museau
    A couleuvré sa langue dans les recoins du soir,
    A traîné sur les mares stagnantes des égouts,
    A laissé choir sur son échine la suie qui choit des cheminées,
    Glissé le long de la terrasse, bondi soudain,
    Et voyant qu’il faisait un tendre soir d’octobre,
    S’est enroulé autour de la maison, puis endormi.

    Et pour sûr elle aura le temps,
    La jaunâtre fumée qui glisse au long des rues,
    De se frotter l’échine aux vitres;
    Tu auras le temps, tu auras le temps
    De te préparer un visage pour les visages de rencontre;
    Le temps de mettre à mort et de créer,
    Le temps qu’il faut pour les travaux et jours des mains
    Qui soulèvent, puis laissent retomber une question sur ton assiette:
    Temps pour toi et temps pour moi,
    Temps pour cent hésitations,
    Pour cent visions et révisions,
    Avant de prendre une tasse de thé.

    Dans la pièce les femmes vont et viennent
    En parlant des maîtres de Sienne.

    Et pour sûr j’aurai bien le temps
    De me demander: « Oserai-je? » et « Oserai-je? »
    Le temps de me retourner et de descendre l’escalier
    Avec une couronne chauve au sommet de ma tête…
    (Et l’on dira: « Mais comme ses cheveux se font rares! »)
    Ma jaquette, mon faux col montant avec fermeté jusqu’au menton,
    Ma cravate riche et modeste rehaussée d’une discrète épingle…
    (« Voyez comme ses bras et ses jambes sont grêles! »)
    Oserai-je
    Déranger l’univers?
    Une minute donne le temps
    De décisions et de repentirs qu’une autre minute renverse.

    Car je les ai connus, je les ai tous connus –
    J’ai connu les soirées, les matins, les midis,
    J’ai mesuré ma vie avec des cuillers à café;
    Je sais les voix mourantes dans une mourante retombée
    Sous la musique venue d’une pièce lointaine
    Comment, dès lors, me risquerais-je?

    Et j’ai connu les yeux, je les ai tous connus –
    Ceux qui vous rivent au moyen d’une formule
    Et une fois mis en formule, une fois étalé sur une épingle,
    Une fois épinglé et me tordant au mur,
    Comment, dès lors, commencerais-je
    A cracher les mégots de mes jours et détours?
    Comment, dès lors, me risquerais-je?

    Et j’ai connu les bras déjà, oui, tous connus…
    Les bras cernés de bracelets et blancs et nus
    (Mais sous la lampe duvetés de châtain clair!)
    Est-ce un parfum de robe
    Qui me fait ainsi divaguer?
    Les bras couchés sur une table, les bras qui enroulent un châle.
    Devrais-je dès lors me risquer?
    Comment devrais-je commencer?

    Dirai-je: j’ai passé à la brune par des rues étroites,
    Et j’ai vu la fumée qui s’élève de la pipe
    Des hommes solitaires penchés en bras de chemise à leur fenêtre?

    Que n’ai-je été deux pinces ruineuses
    Trottinant par le fond des mers silencieuses.

    L’après-midi, le soir dort si paisiblement!
    Lissé par de longs doigts,
    Assoupi… épuisé… ou jouant le malade,
    Couché sur le plancher, près de toi et de moi.
    Devrais-je, après le thé, les gâteaux et les glaces,
    Avoir le nerf d’exacerber l’instant jusqu’à sa crise?
    Mais bien que j’ai pleuré et jeûné, pleuré et prié,
    Bien que j’ai vu ma tête (qui commence à se déplumer) offerte sur un plat,
    Je ne suis pas prophète… et il n’importe guère;
    Ma grandeur, j’en ai vu le moment vaciller,
    Mais j’ai vu l’éternel Laquais tenir mon pardessus et ricaner,
    En un mot j’ai eu peur.

    Aurait-ce été la peine, après tout,
    Après les tasses, le thé, la marmelade d’orange
    Parmi les porcelaines et quelques mots de toi et moi,
    Aurait-ce été la peine
    De trancher bel et bien l’affaire d’un sourire,
    De triturer le monde pour en faire une boule,
    De le rouler vers une question bouleversante,
    De dire: « Je suis Lazare et je reviens d’entre les morts,
    Je reviens pour te dire tout, je te dirai tout » –
    Si certaine, arrangeant un coussin sous sa tête,
    Avait dit: « Non, ce n’est pas ça du tout;
    Ce n’est pas ça du tout que j’avais voulu dire. »

    Aurait-ce été la peine, après tout,
    Aurait-ce été la peine,
    Après les arrière-cours, les couchers du soleil et les rues qu’on arrose,
    Après les tasses de thé et les romans, après les jupes qui traînent sur le plancher –
    Et ceci et tant d’autres choses?
    Ah! comment exprimer ce que je voudrais dire?
    Mais comme si une lanterne magique projetait le motif des nerfs sur un écran:
    Aurait-ce été la peine si certaine,
    Arrangeant un coussin ou rejetant un châle,
    S’était tournée vers la fenêtre en déclarant:
    « Ce n’est pas ça du tout,
    Ce n’est pas ça du tout que j’avais voulu dire. »

    Le Prince Hamlet? Non pas, je n’ai jamais dû l’être;
    Mais un seigneur de la suite, quelqu’un
    Qui peut servir à enfler un cortège
    A déclencher une ou deux scènes, à conseiller
    Le prince; assurément un instrument commode,
    Déférent, enchanté de se montrer utile,
    Politique, méticuleux et circonspect;
    Hautement sentencieux, mais quelque peu obtus;
    Parfois, en vérité, presque grotesque –
    Parfois, presque, le Fou.

    Je vieillis, je vieillis…
    Je ferai au bas de mes pantalons un retroussis.

    Partagerai-je mes cheveux sur la nuque? Oserai-je manger une pêche?
    Je vais mettre un pantalon blanc et me promener sur la plage.
    J’ai, chacune à chacune, ouï chanter les sirènes.

    Je ne crois guère qu’elles chanteront pour moi.
    Je les ai vues monter les vagues vers le large
    Peignant les blancs cheveux des vagues rebroussées
    Lorsque le vent brasse l’eau blanche et bitumeuse.

    Nous nous sommes attardés aux chambres de la mer
    Près des filles de mer couronnées d’algues brunes
    Mais des voix d’hommes nous réveillent et nous noient.

  • Alessandro Benetton : l’étoffe en héritage

    Le fils de Luciano reprend la direction de Benetton et renoue avec les campagnes de pub choc

    Par Isabelle Girard

    Manque description Photo Frédéric Stucin

    Alessandro Benetton est à la tête du groupe depuis avril 2012.

    Diaporama

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    Outsider tendance golden boy (Harvard, Goldman Sachs), Alessandro, fils de Luciano Benetton et à la tête du groupe familial depuis un an, renoue avec la tradition maison : les pubs chocs.

    L’homme a la douceur d’un pastel. Regard bleu lagune, jean délavé, cheveux vaporeux comme une barbe à papa, voix sourde presque effacée : Alessandro Benetton, 49 ans, qui a succédé il y a un an à son père, Luciano, à la tête de Benetton, a quelque chose d’un archange descendu d’une fresque de la villa Minelli de Ponzano Veneto (Trévise), une fastueuse demeure prépalladienne du XVIe siècle restaurée par les Benetton, qui en ont fait le quartier général du groupe. Il a embrassé ses nouvelles fonctions avec le flegme du bobo new-yorkais qu’il fut lorsqu’il travaillait chez Goldman Sachs, qu’il allait au bureau à bicyclette, qu’il mangeait des hamburgers dans Central Park et carburait à l’eau plate. « La seule erreur que je puisse commettre aujourd’hui, c’est d’aller trop vite », répète-t-il comme un mantra.

    Les héritiers ont deux choix possibles. Soit ils clonent leur père dès le berceau, soit ils s’en affranchissent pour mieux revenir comme outsider. C’est le chemin qu’a choisi Alessandro Benetton. « J’ai pris la tangente et cela m’a appris la patience. Je suis parti aux États-Unis, j’ai étudié à Harvard, travaillé dans la finance, puis je suis revenu à la maison, et aujourd’hui me voilà président du groupe Benetton. » Comme sauveur  ? « Disons plutôt comme le nouvel architecte d’une marque qui ne m’a pas attendu pour exister. » Elle a, en effet, été créée par son père, devenu très tôt chef de clan à la mort du sien, Leone Benetton, qui louait des voitures et vendait des bicyclettes. La mère, Rosa, est malade. C’est la petite sœur, Giuliana, qui se met à tricoter des pulls qu’elle vend en faisant du porte-à-porte. Elle a 12 ans et se débrouille très bien, ce qui donne au grand frère, Luciano, l’idée de quitter l’école et de développer ce petit business. C’était en 1965. Toute la famille était impliquée dans l’affaire. Un demi-siècle plus tard, elle y est toujours : les trois générations représentent aujourd’hui quarante personnes dans le groupe.

    2

     
  • Est-ce ainsi que les hommes vivent (adaptation de Léo Ferré)

    Tout est affaire de décor
    Changer de lit changer de corps
    À quoi bon puisque c'est encore
    Moi qui moi-même me trahis
    Moi qui me traîne et m'éparpille
    Et mon ombre se déshabille
    Dans les bras semblables des filles
    Où j'ai cru trouver un pays.

    Coeur léger coeur changeant coeur lourd
    Le temps de rêver est bien court
    Que faut-il faire de mes jours
    Que faut-il faire de mes nuits
    Je n'avais amour ni demeure
    Nulle part où je vive ou meure
    Je passais comme la rumeur
    Je m'endormais comme le bruit.

    C'était un temps déraisonnable
    On avait mis les morts à table
    On faisait des châteaux de sable
    On prenait les loups pour des chiens
    Tout changeait de pôle et d'épaule
    La pièce était-elle ou non drôle
    Moi si j'y tenais mal mon rôle
    C'était de n'y comprendre rien

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent

    Dans le quartier Hohenzollern
    Entre La Sarre et les casernes
    Comme les fleurs de la luzerne
    Fleurissaient les seins de Lola

    Elle avait un coeur d'hirondelle
    Sur le canapé du bordel
    Je venais m'allonger près d'elle
    Dans les hoquets du pianola.

    Le ciel était gris de nuages
    Il y volait des oies sauvages
    Qui criaient la mort au passage
    Au-dessus des maisons des quais
    Je les voyais par la fenêtre
    Leur chant triste entrait dans mon être
    Et je croyais y reconnaître
    Du Rainer Maria Rilke.

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent.

    Elle était brune elle était blanche
    Ses cheveux tombaient sur ses hanches
    Et la semaine et le dimanche
    Elle ouvrait à tous ses bras nus
    Elle avait des yeux de faïence
    Elle travaillait avec vaillance
    Pour un artilleur de Mayence
    Qui n'en est jamais revenu.

    Il est d'autres soldats en ville
    Et la nuit montent les civils
    Remets du rimmel à tes cils
    Lola qui t'en iras bientôt
    Encore un verre de liqueur
    Ce fut en avril à cinq heures
    Au petit jour que dans ton coeur
    Un dragon plongea son couteau

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent.

    Louis Aragon, (interprétation de Léo Ferré)

     

    Ce texte est une adaptation du poème de Louis Aragon Bierstube Magie allemande pour la chanson par Léo Ferré.

    http://www.feelingsurfer.net/garp../poesie/Aragon.Hommes.html

  • Les galères de Juju chez les journalistes

    Samuel Laurent (lefigaro.fr).
     Publié le 14 août 2007
    Actualisé le 15 août 2007 : 09h15

    Sur son blog, Juju raconte avec humour ses tribulations professionnelles de jeune pigiste à la recherche d’un emploi plus stable dans la presse.

    «Tout journaliste plongé dans un cocktail en ressort alcoolisé et greffé de cartes de visites.» La première phrase de la dernière note publiée sur le blog de Juju donne le ton, quelque peu ironique des aventures de ce jeune journaliste, qui enchaîne les missions et les articles, sans être pour autant embauché dans une rédaction.
    Un pigiste, donc. Qui a décidé de raconter l’envers du décor, l’ambiance des salles de rédaction ou les coulisses de ses reportages. Avec des titres qui sont déjà toute une aventure : «Juju et le frisson dans la nuit» (sur les canulars téléphoniques), «Juju et les pierres voltigeuses» (sur le paranormal), ou encore «Juju dans le bus apocalyptique» (un voyage en autocar). Et des histoires de reportages, pas toujours en rapport, mais souvent drôles.
    «Juju, c’est Mr Hyde»
    «C’est romancé, mais réaliste», raconte l’auteur du blog. Qui se défend d’être «Juju ». «Juju, c’est Mr Hyde. En vrai, je ne suis pas comme ça», précise ce (vrai) jeune pigiste, qui travaille pour plusieurs supports de presse écrite, et a conçu ce site comme un «défouloir».
    Son concept : «raconter mes histoires de piges. Chaque article que j’ai écrit ou presque a donné lieu à une histoire». Son premier travail, dans un quotidien régional, lui a fourni une manne inépuisable. Mais Juju croque aussi des portraits quelque peu cliché des personnages d’une rédaction, comme «Charlie», un archétype de rédacteur en chef, grognon et toujours pressé, ou «monsieur le maire», la «bête noire, le Rastapopoulos» de Juju.
    «En janvier, lorsque j’ai commencé, le blog me servait à m’occuper entre deux piges», explique-t-il. Car la vie d’un pigiste n’est souvent pas simple : il faut en permanence faire le tour des rédactions, proposer des sujets, puis les réaliser, et enfin s’assurer d’être payé. «Je ne comprends pas pourquoi aucun pigiste ne l’ouvre», note l’auteur de «Juju».
    Qui assure avoir «écrit plus de 500 articles en trois ans de piges», pour un salaire moyen de «550 euros par mois». «Le blog me motive, il me permet de ne pas trop déprimer durant les journées sans coups de fil», poursuit ce jeune homme de 26 ans, passionné de cinéma.
    «Avoir fait quelque chose avant 30 ans»
    Il se verrait d’ailleurs bien écrire des scénarios. «Une série sur une rédaction, sur le modèle de certaines sitcoms américaines, ce serait génial», imagine-t-il. Pour «meubler» entre deux aventures de Juju, il s’est lancé dans des séries de photos légendées, où il se moque de la coupe de cheveux de Tom Hanks dans «Da Vinci Code», ou reprend les rumeurs sur le futur «Indiana Jones 4».
    Son prochain objectif ? Sortir un livre regroupant les aventures de Juju le pigiste. Son manuscrit n’a pour l’instant pas trouvé preneur, mais il ne désespère pas : «je veux juste avoir fait quelque chose avant 30 ans».
  • Le port des Saintes-Maries de la mer

    Photos perso

    Le port de plaisance des Saintes-Maires de la Mer, Port Gardian, accueille les plaisanciers qui cabotent en Méditerranée et propose :
    22 anneaux pour les pêcheurs
    – 153 anneaux pour la location
    – 111 pour les amodiations
    – 84 pour le passage
    Au port des Saintes-Maries, les plaisanciers vivent leur loisirs à taille humaine, dans une ambiance bon enfant où chacun vit et partage ses passions.
    100_1794.JPG100_1793 port.JPG

    Depuis sa création en juin 1984, PORT GARDIAN est resté, un port simple, chaleureux, à dimensions humaines (380 anneaux).

    Présentation
    Port Gardian est situé au coeur de la capitale de la CAMARGUE : Les Saintes Maries de la Mer.
    D'ailleurs la célèbre église des Stes Maries, située à 200m des quais, sert depuis des siècles d'amer aux pêcheurs et aux plaisanciers.

    Port Gardian est situé à 46°26' latitude Nord et 4°25' longitude Est.
    Pour plus de détail :
    page de Port Gardian dans le site de l'Office du Tourisme.

    Accueil
    1/ La Capitainerie
    Un accueil plaisant et chaleureux. En Juillet et Août , les heures d'ouverture sont de 8hoo à 20hoo. Le reste de l'année, de 8hoo à 12hoo et de 14hoo à 17hoo.
    De décembre à mars, 8hoo à 12hoo et de 14hoo à 17hoo du lundi au samedi, fermeture hebdomadaire le dimanche, mais avec une astreinte téléphonique en cas d'urgence au 06 24 67 30 12.

    Contact : Tél : 04 90 97 85 87
    VHF : Canal 9

    2/ Les sanitaires
    D' après nos plaisanciers,ce sont les plus beaux de la côte Méditerranéenne.

    3/ Amarrage
    Pontons flottants sur pendilles pour le passage.
    Quai d'accueil , avec 1/2 heure de franchise, situé à bâbord de l'entrée du port (vers station de carburant).
    En hiver pendant les heures de fermeture de l'accueil, nous vous remercions de vous positionner sur le quai d'accueil

    Equipements techniques.
    Station de carburant, (c.f. horaires réception).
    Aire de carénage,
    Engin de levage (14 tonnes)
    Système de tri sélectif (verre, huile moteur, filtre moteur, ordures ménagères, batteries, piles, fusées et fumigènes périmés)

    Les plus de Port gardian
    – Mise à disposition gratuite de bicyclettes (1/2 h maxi)
    – Distribution gratuite de glaçons.
    – Météo chaque matin
    – VHF canal 09
    – Possibilité d'accès à internet par Wifi
    – Lave-linge
    – Sèche linge
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    La Société Nautique de Port-Gardian


    Port Gardian
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  • Décès de Dina Vierny

    dina vierny.jpgLa galeriste et modèle du sculpteur Aristide Maillol, Dina Vierny, est décédée hier à l'âge de 89 ans.

     

    La galeriste Dina Vierny, qui fut la muse du sculpteur Aristide Maillol dans les années 1930, est décédée mardi à Paris à l’âge de 89 ans, a indiqué mercredi le musée Maillol dans un communiqué.

    Petite femme pleine de vie et de sensualité, Dina Vierny a notamment servi de modèle au sculpteur pour une série d’une vingtaine de statues exposées depuis plus de 40 ans dans le Jardin des Tuileries à Paris.

    Personnalité marquante du monde des arts, elle avait créé en 1995 le musée Maillol à Paris pour perpétuer l’oeuvre de l’artiste d’origine catalane.

    Née en 1919 à Kichinev en Moldavie, Dina Vierny quitte l’URSS de Staline en 1925 avec sa famille, d’origine juive, pour s’installer en France.

    Encore lycéenne, elle est remarquée à l’âge de 15 ans par le sculpteur, alors âgé de 73 ans, qui lui propose de poser pour lui. Leur collaboration durera de 1935 à 1944, à la mort de l’artiste dans un accident de voiture. Maillol se remettra même à la peinture et réalisera plusieurs portraits d’elle.

    «C’était un être totalement à part, toujours de bonne humeur, confiait-elle. On se voyait tout le temps et c’était l’amusement au quotidien».

    Jeune femme potelée aux longs cheveux noirs, Dina Vierny fréquente alors le groupe surréaliste, se noue d’amitié avec André Breton, et chante avec le groupe «Octobre» créé par Jacques Prévert dans la ferveur du Front populaire.

    Sous l’occupation, elle rejoint un réseau de Résistance qui aide les antifascistes à passer en Espagne. Pour la protéger, Maillol prêtera alors son modèle à ses amis peintres Raoul Dufy, Henri Matisse et Pierre Bonnard.

    A la mort de l’artiste, elle ouvre une galerie d’art dans le quartier Saint-Germain. La muse devient alors une galeriste et collectionneuse avisée. Elle se passionne pour les peintres abstraits comme Kandinsky et Poliakoff et défend les artistes non officiels de l’ancienne URSS.

    En 1963, Dina Vierny fait don à l’Etat de l’oeuvre monumentale de Maillol, qui sera exposée aux Tuileries un an plus tard. Elle avait enfin ouvert en 1995 à Paris la Fondation Dina Vierny-Musée Maillol, qui présente des oeuvres de Maillol, mais aussi de Rodin, Matisse ou Kandinsky.

    (Source AFP)

    http://www.liberation.fr/culture/0101313623-deces-de-dina-vierny

  • Le concert d'Etienne Daho hier soir(et mon poème )

    fond_news.jpgComment vous dire?
    C'était génial!(je ne sais pas comment on dit maintenant)!!!!
    Nous sommes arrivés à 18h45(pour 20h), il faisait froid mais heureusement nous sommes rentrés vers 19h15.
    On nous a dit qu'on n'avait pas le droit de prendre des photos, même avec un portable. Ca ne me dérangeait pas trop puisque je n'ai pas d'appareil photo (enfin, il est resté au Maroc), ni de portable assez performant pour faire de bonnes photos dans  ces conditions.
    Ca n'a pas empêché certains d'en faire quelques unes…
    Mais le public est sympa et bon enfant.
    Nous avions le choix entre le balcon (assis) et le pied de la scène.
    Nous nous sommes mis au bord de la scène, un peu sur le côté... à 3 m de Monsieur Daho, encore plus proche quand il venait de notre côté.
    Nous avons vu de très près l'installation de la scène et puis Il est arrivé... à l'heure.
    Et là, ça a été la réalisation d'un rêve( j'avais un peu peur, je l'avoue, d'être déçue) de 25 ans : voir mon chanteur préféré sur scène.
    Je l’ai raté plusieurs fois, une fois parce que c’est lui qui a annulé et les autres parce que je ne pouvais pas.
    Donc, Il est là, comme je l’imaginais. Il a coupé court ses cheveux grisonnants.
    Il a beaucoup de présence et il nous parle presque entre chaque chanson.
    Plusieurs fois, la salle lui réclame de chanter encore une chanson et il fait accélérer l’orchestre. Et la salle scande ses mots.
    Et son déhanché célèbre est là.
    Il  a été rappelé deux fois et nous avons chanté avec lui de vieilles chansons.
    J’ai repensé aux circonstances dans lequel j’avais achetés ses albums qui sont restés au Maroc. Là, un peu de nostalgie dans l’océan de béatitude(2h15) dans lequel je baignais.
    J’ai tellement tapé dans mes mains et levé les bras que j’en avais mal.
    J’ai dansé avec le peu de place que j’avais.
    J’ai tellement chanté que la voix me manquait en sortant.

    Merci à mon mari de m’avoir offert cette parenthèse enchantée, de m’avoir emmenée et accompagnée.
    Beaucoup de moments forts que je vous distillerai au fil des notes.
    Aujourd’hui, ma parodie d’une des chansons qu’il a chantées hier soir.
    Ci-dessous.

     

    Ma parodie de "COMME UN BOOMERANG"

    Paroles et Musique: Serge Gainsbourg
    autres interprètes: Etienne Daho & Dani (2001)

    J’ai du sang sur la langue
    Depuis que je suis tombée.
    Le trottoir comme un boomerang
    Revient me hanter
    En me faisant un mal de chien
    Partout où il m’a heurté

    J'ai sur le bout de la langue
    Une cicatrice qui me gêne pour manger
    Tordue comme un boomerang
    Je ne peux la chasser
    De ma mémoire, car l’alcool
    Et ton amour m'ont fait tomber

    Je sens des boums et des bangs
    Agiter mon corps blessé
    Le trottoir comme un boomerang
    Me revient des jours passés
    A boire comme un trou
    J’ai fini par glisser

    Les paroles d'origine ici:

    http://www.paroles-musique.com/paroles-Dani-Comme_Un_Boomerang_avec_Etienne_Daho-lyrics,p8026

     

  • Propose hôtel de charme au cœur de Paris”

    Où l’on découvre que Rodin était un squatteur.
    Vous n'arrivez pas à voir les images ? Contactez-nous sur jean@artips.fr

    L’hôtel Biron en 1905, Charles Berthelomier
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    Paris, 1908. Le sculpteur Auguste Rodin vient de découvrir l’hôtel Biron, que son ami le poète Rilke partage avec plusieurs artistes.

    Ce superbe hôtel particulier du XVIIIe siècle menace de tomber en ruines. Mais ses grandes pièces inondées de lumière l’enchantent. Et ce parc en friche est si beau dans cette lueur d’automne...

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    Portrait de Rodin à côté du Penseur dans l'hôtel Biron en 1913, Charles Deparis
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    Dès le lendemain, Rodin pose ses valises à l’hôtel Biron. Cette splendide demeure, occupée par des religieuses au XIXe, est désormais la résidence bohème d’une foule d’artistes. Parmi les locataires, on croise le poète Cocteau, la danseuse Isadora Duncan et même le peintre Henri Matisse.
    Pour Rodin, c’est l’endroit parfait pour exposer ses œuvres et recevoir des clients.

    Courte sérénité : l’année suivante, l’hôtel est mis en vente à des promoteurs. Rodin ne l’entend pas de cette oreille !

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    Portrait de Rodin en 1907, les cheveux ébouriffés, anonyme
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    Soucieux de sa postérité, cela fait un moment qu’il songe à créer son propre musée.
    Le sculpteur propose donc de léguer à l'État la totalité de son œuvre en échange de la création d’un musée Rodin, dans les murs de l'hôtel Biron. In extremis, la vente est annulée.

    Les ennuis ne s’arrêtent pas là. En 1911, tous les locataires sont mis à la porte ! Sauf Rodin qui s’accroche… Jusqu’à ce qu’enfin le Conseil des ministres lui accorde la jouissance du lieu.

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    Rodin sur les marches de l’hôtel Biron, Autochrome d’Étienne Clémentel en 1915
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    La presse crie au scandale et s’insurge contre cet artiste, “le plus riche de nos sculpteurs” qui occupe désormais la totalité de l’hôtel “aux frais du contribuable” !

    Malgré le décès de Rodin en 1917, son vœu est exaucé. L’hôtel Biron devient officiellement musée Rodin.
    Il ouvre ses portes en 1919 et accueille encore aujourd’hui les amoureux du sculpteur.

    Vue de l'hôtel Biron

    En savoir plus
    Le jeudi 12 novembre, jour de l’anniversaire de Rodin, le musée Rodin rouvrira ses portes après trois ans et demi de travaux.
    La rénovation de cet écrin exceptionnel a permis de repenser complétement le parcours de visite avec la création de nouvelles salles comme la reconstitution d’une pièce du temps où Rodin occupait l’hôtel Biron.
    Plus d'informations

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    Avant le 12 novembre, découvrez en vidéo le musée rénové

    La splendeur et la poésie des sculptures de Rodin et Camille Claudel sont à découvrir dès le jeudi 12 novembre avec un accès gratuit pour tous de 10h à 17h45.

    Plus de détails
    Racontée en partenariat avec le Musée Rodin
    Jeu Concours : L'avant première
    Quel artiste a peint ce tableau ?
    Jouer
    Vous devriez, cher grand ami, voir ce beau bâtiment et la salle que j’habite depuis ce matin.
    Rainer Maria Rilke

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    si c'était mieux que d'habitude...

     

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