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  • 10 ans plus tard

    10, 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80...

    Tag trouvé chez Elisabeth :

    http://boulevarddesresistants.hautetfort.com/archive/2008/09/02/10-20-30-40-50-60-70-80.html#comments

    Le but est de dire par décennie comment on se voyait 10 ans plus tard.

    A ma naissance

    Fille unique, très bonne élève, très (trop ?) sage, timide, beaucoup de lectures et mes premiers poèmes.
    Je passe beaucoup de temps avec ma grand-mère paternelle qui vit dans la même maison que nous.
    Avec mes parents, nous visitons beaucoup de musées et je  me vois archéologue ou paléontologue.
    Naissance de mon petit-frère.

    10 ANS

    Toujours très bonne élève, sage et timide ; beaucoup de poèmes dont le 1 er primé pour la fête des Mères avec prix remis par le Maire.
    Puis envie de sortir, de voir hors de la maison familiale ce qui se passe. 1 an à Paris pour des études de commerce qui ne me plaisent finalement pas trop.
     Toujours beaucoup de lectures.
    Naissance de ma petite sœur.
    Jobs en usine

    20 ANS

    Etudes de droit. ; je m’imagine « Présidente de la République » (lol). 2 années hors de ma ville natale pour mes études.
     Je rencontre mon futur mari, m’installe avec lui. Nous changeons plusieurs fois de logement et de région.
    Notre petite chatte nous suit partout.
    Des concours littéraires et des prix.
    Toujours la lecture.
    Reprise d’études de lettres modernes par correspondance en travaillant comme bibliothécaire documentaliste.
    Liens forts avec  mes 2 grand-mères.
    Jobs en usine

    30 ANS

    « Le plus beau jour de ma vie », mon mariage dans une région où j’aurais bien fini ma vie…
    Encore des changements de lieux de vie  jusqu’au Maroc où je tente d’être, libraire, professeure de français, traductrice puis simplement de m’adapter.
    Perte de notre chatte.

    Création du blog. Autoédition de 3 livres.
    Retour en France où je cherche du travail dans le domaine du livre.
    Toujours la lecture.
    Morts de mes 2 grand-mères.
    Jobs en usine.

    40 ANS

    Espoir d’avoir trouvé un travail (qui me plaise) et/ou de vendre des livres. De nous trouver un point d’attache et de voyager seulement pour le plaisir.
    Toujours la lecture.

    50 ANS

    Mon mari sera à la retraite ; il adorerait s’occuper de moi quand je rentre du travail comme je le fais aujourd’hui ou être mon agent littéraire (lol)
    Toujours la lecture

    60 ANS

    J’ai de plus en plus de succès avec mon mari à mes côtés. Tous ceux qui n’y ont pas cru diront fièrement : « Je la connais ! » Nous parcourons le monde.
    Toujours la lecture.

    70 ANS

    Lecture, écriture, voyages toujours avec mon mari.

    80 ANS

    Lecture, écriture, voyages toujours avec mon mari.

    5 septembre 2008

     

  • Des nouvelles

    Saint-etienne.jpgVendredi après avoir pensé abandonner nos affaires au Maroc(bloquées pour des raisons administratives depuis un an), j'ai décidé de relancer mes contacts marocains pour demander de l'aide. Je ne sais pas si les personnes qui m'ont gentiment répondu, feront bouger les choses.

    Bientôt 1 an depuis le retour en France, donc.

    Des dates anniversaires qui font réfléchir.

    A chaque visite(comme samedi ) à Saint-Etienne (ci-contre,photo Wikipédia)), un flash-back de cinq ans... avant de partir et de semer des bouts de vie à droite et à gauche....

    Allez-voir les autres notes de la catégorie Saint-Etienne.

    parc.jpgDimanche, je suis allée voir à Lyon ma soeur et mon beau-frère... que je n'avais pas vu depuis 3 ans... date anniversaire encore...

    Déjeuner dans un bouchon (resto typique lyonnais) dans la rue des Marronniers:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Rue_des_Marronniers_(Lyon)

    où j'ai mangé avec plaisir des quenelles ... lyonnaises :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Quenelle

    un tablier de sapeur(la dernière fois, c'était il y a 5 ans... date):

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Tablier_de_sapeur

    et une cervelle de Canuts:

    http://www.gustave.tv/recettes/743/cervelle-canuts.html

    Un petit tour au parc de la Tête d'or(ci-contre,photo Wikipédia) où il y avait beaucoup de monde... comme souvent:

    http://www.lyon.fr/vdl/sections/fr/environnement/parcs_jardins/tete_or_1

    Puis le vieux Lyon:

    http://www.vieux-lyon.com/index.htm

    Une journée émouvante... et éprouvante pour mon dos.

    Cf. la catégorie "Lyon"

    Aujourd'hui, anniversaire de la perte de ma petite chatte.

    Mercredi, départ pour Paris.

    Avec au programme:

    -toulouse cirque.jpgExpo"Toulouse-Lautrec au cirque" en complément de mon travail sur "la représentation des bohémiens" (catégorie) et en particulier:

    http://www.lauravanel-coytte.com/search/toulouse%20lautrec

     http://www.maxims-musee-artnouveau.com/caricature.php

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    -"Utrillo/Valadon" à la Pinacothèque que je prépare en lisant le figaro-série:

    http://www.babelio.com/livres/Figaro-hors-serie-Utrillo-Valadon/113903

    http://selection.lefigaro.fr/categorie-hors-serie-0-5-5.html

    -Remanger indien:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/02/26/il-y-a-un-an-en-france-a-paris-3.html#more

    Cf. le récapitulatif de mon dernier voyage:

    http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2009/02/17/recapitulatif-de-mes-notes-sur-mon-voyage-a-paris-de-fevrier.html#comments

    Avant que je vous raconte celui-ci... et  avant un autre  voyage pour aller au Salon du livre où je suis invitée...

    N'oubliez pas aujourd'hui (et en mon absence) d'aller faire un tour dans la colonne de droite pour:

    -voter pour moi

    -aller voir ma bibliothèque Babelio

    -naviguer dans mon blog grâce au moteur de recherche, le plan, les catégories et le calendrier

    et en bas de chaque page... pour naviguer de... page en page...

    Avant de fêter l'anniversaire de mon blog le 16...

    Encore une date anniversaire et  des projets, des passions, la vie, les livres, source inépuisable de mon blog.

     

  • Le TGV prend son billet pour le (presque) haut débit

    80596d61fca9239edde4a3a3c020e9c0.jpg REUTERS Transport. La SNCF teste ce week-end l’accès wi-fi au Web, avant lancement en 2008. CATHERINE MAUSSION QUOTIDIEN : samedi 8 décembre 2007 La SNCF en est convaincue : ses clients TGV sont prêts à payer pour avoir Internet à bord. Surfer depuis sa place sur son portable équipé wi-fi, lire ses mails, faire son shopping ou louer un film et le regarder durant le trajet… Pour Mireille Faugère, la directrice des grandes lignes, «dans le train, ce doit être comme à la maison». Reste une inconnue : combien de passagers sont prêts à payer pour ça ? En pleine querelle sur le pouvoir d’achat, le transporteur a décidé de ne pas relever ses tarifs pour inclure dans le prix du billet TGV la navigation sur le Net. Sur le même sujet Le Net pour prendre la concurrence de vitesse Divergences syndicales sur la grève Pas question pour autant d’offrir Internet à perte. D’où le test qui démarre ce week-end. Depuis la gare de l’Est, trois rames vont circuler chaque jour sur la liaison Paris-Strasbourg, puis vers l’ensemble du réseau est, vers Zurich, Munich et Francfort. A bord, un équipement technique complexe, de l’antenne-satellite ultraplate posée sur le toit, aux relais wi-fi disposés dans la rame, le tout fonctionnant à 320 km/h. La SNCF dit avoir mobilisé 20 millions d’euros dans le programme de recherche. «On sera la première compagnie à offrir un service Internet sans couture [c’est-à-dire sans rupture dans les gares ou les tunnels] et à très grande vitesse.» Selon un sondage, un passager sur quatre utilisant en continu son PC à bord du train se dit prêt à payer. La liaison avec le réseau est assurée par satellite. Eutelsat, son partenaire, a prévu un débit de 1,5 mégabit/seconde à partager entre les utilisateurs, ce qui n’est pas très généreux. La SNCF s’est livrée à un premier calcul : une cinquantaine de voyageurs sur les 350 que compte une rame pourraient vouloir se connecter en même temps. Pour ne pas saturer la liaison, le réseau les dirige vers un portail, hébergé à bord du train. Un portail confié à Orange. Au menu : services basiques (météo, actualité…) et location de films. Le tarif serait de 3 euros pour l’accès au portail et de 5 à 6 euros le film. Mais la location du film est un souci. Comme la diffusion se fait dans la rame en wi-fi, note Tifen Brunet, responsable du projet, «on ne peut pas sécuriser la diffusion». L’internaute pourrait donc faire une copie. D’où des discussions délicates avec les ayants droit. La SNCF se donne trois mois pour évaluer la validité économique de son projet. En cas de feu vert, l’accès Internet par wi-fi aux 52 rames du TGV-Est pourrait être assuré pour début 2009. Une extension aux 400 rames TGV pourrait suivre. Investissement : 80 millions d’euros sur quatre ans. «Si on a 50 connexions par rame à 3 euros, ça passe», assure la SNCF. http://www.liberation.fr//actualite/economie_terre/296645.FR.php?utk=008b428a

  • Stèles

    Étienne de Montety
    12/11/2009 | Mise à jour : 12:23
    |

    C'est un ouvrage en cinq volumes édité en 1926 à «la bibliothèque du Hérisson» par Edgar Malfère à Amiens. L'incongruité de l'enseigne ferait sourire si le titre du livre ne forçait le respect : Anthologie des écrivains morts à la guerre. L'hommage aux poilus de toute condition est de saison, mais songe-t-on assez à ces écrivains fauchés par la mitraille, emportant avec eux autant de romans, de poèmes, d'essais en cours ou à venir. La littérature est orpheline de ces 560 morts pour la France. Les noms de Péguy, Alain-Fournier, Psichari viennent assez naturellement à l'esprit. Mais que sait-on de Gustave Genevoix, homonyme de l'auteur de Ceux de 14, engagé volontaire à 68 ans et mort en Champagne en 1915 ?

    Côté Goncourt, deux lauréats payèrent le tribut du sang : Louis Pergaud (Goncourt 1910, mort en 1915) et Adrien Bertrand (Goncourt 1916, tué le 18 novembre 1917). Émile Clermont, Charles Muller (l'homme des pastiches, avec Paul Reboux), Louis Codet, auteur d'un chef-d'œuvre César  Capéran, demeurent tant bien que mal dans la mémoire des hommes. Mais qui lit encore, qui parle encore d'André du Fresnois, Frédéric Charpin, Émile Nolly, Lionel des Rieux et tant d'autres fantômes d'une funeste litanie.

    La poésie déplore la perte de Jean-Marc Bernard et de Jean de la Ville de Mirmont qu'aimait Mauriac et dont Charles Dantzig perpétue filialement le souvenir. Et Guillaume Apollinaire, et Albert-Paul Granier, que Claude Duneton tient pour un des plus grands poètes français.

    Il serait mesquin d'apposer des passeports sur la littérature. Inclinons-nous un instant devant Alan Seeger, poète américain établi à Paris dont les vers faisaient les délices de John Fitzgerald Kennedy : «J'ai un rendez-vous avec la Mort/Sur quelque barricade âprement disputée/ Quand le printemps revient avec son ombre frémissante/Et quand l'air est rempli des fleurs du pommier». Aux morts !

    http://www.lefigaro.fr/livres/2009/11/12/03005-20091112ARTFIG00487-steles-.php

  • Monet, l'oeil impressionniste

    Depuis longtemps on étudie les sources historiques, culturelles, sociales, religieuses et, avec l’art moderne, la subjectivité individuelle, qui guident le regard des peintres. L’œil, et la vision au sens physique, ne forment qu’un filtre, aussi complexe soit-il ; mais quand ce filtre défaille, cela affecte à la fois le regard et le geste de l’artiste en altérant la traduction de facteurs « objectifs » comme « subjectifs » dans ses options esthétiques et leurs instruments techniques. Des cas célèbres déjà connus, mais le plus souvent superficiellement, voire en forme de clichés, comme l’astigmatisme d’El Greco ou la cataracte de Claude Monet, ont laissé entrevoir comment un peintre peut vivre et s’adapter à un handicap, le contourner, voire en bénéficier fût-ce sans intention. Les ophtalmologues se sont depuis longtemps intéressés à cette problématique. Bien sûr, en médecine – comme en psychologie – la définition du « normal » ne se conçoit le plus souvent qu’en creux : c’est ce qui ne dysfonctionne pas. Claude Monet cherchait à fixer sur la toile des instants précis dans ses conditions de vision. En sorte qu’on peut contempler ses œuvres en cherchant, pour chacune, l’aspect des processus visuels privilégiés. Construction des contours, perception des formes, représentation du mouvement, sensation chromatique. La possibilité nous est aussi offerte, de voir comment cet artiste confronté à une perte de capacités dans des facultés directement indispensables à l’exercice de son art s’en est accommodé. Au sommet de son art, dont il avait porté la maîtrise à hauteur de son désir, Monet a été forcé de revoir son approche devant le fait incontournable d’un handicap visuel plus ou moins invalidant. Cela a marqué des limites à son expression ; comme tout jeu de contraintes, cela a pu aussi le mener à de nouvelles voies, inattendues. Quelle part des Nymphéas de Monet est due à l’aboutissement d’une démarche entamée une soixantaine d’années plus tôt au Havre ? Certainement la plus grande ; mais quelle autre part peut relever de la bataille dans laquelle il était engagé face à sa cataracte, à ses effets anxiogènes, alors qu’il était enfin reconnu et libre dans son désir de laisser à l’éternité un témoignage magistral et irréfragable de sa relation particulière au monde ? Cette exposition essayera avec l’appui des connaissances scientifiques les plus avancées sur la vision, de nous faire appréhender plus précisément ce qui résume le mieux l’Oeuvre et l’originalité d’un peintre : son regard. L’exposition et le catalogue présenteront une soixantaine d’œuvres en provenance d’institutions diverses et des collections du musée Marmottan.

    http://www.amazon.fr/Monet-LOeil-impressionniste-Collectif/dp/2754103406#

  • Pour les Jeudis en poésie des Croqueurs de mot:Extrait du ”Paradis perdu”

    Traduction par François-René de Chateaubriand .
    Renault et Cie,  (pp. 1-21).
    ◄  Remarques
    Livre II  ►
    Livre I
     

     

    LIVRE PREMIER

    Argument.

     

    Ce premier livre expose d’abord brièvement tout le sujet, la désobéissance de l’homme, et d’après cela la perte du Paradis, où l’homme était placé. Ce livre parle ensuite de la première cause de la chute de l’homme, du serpent, ou plutôt de Satan dans le serpent qui, se révoltant contre Dieu et attirant de son coté plusieurs légions d’anges, fut, par le commandement de Dieu, précipité du ciel avec toute sa bande dans le grand abîme. Après avoir passé légèrement sur ce fait, le poëme ouvre au milieu de l’action : il présente Satan et ses anges maintenant tombés en enfer. L’enfer n’est pas décrit ici comme placé dans le centre du monde (car le ciel et la terre peuvent être supposés n’être pas encore faits et certainement pas encore maudits), mais dans le lieu des ténèbres extérieures, plus convenablement appelé Chaos. Là, Satan avec ses anges, couché sur le lac brûlant, foudroyé et évanoui, au bout d’un certain espace de temps revient à lui comme de la confusion d’un songe. Il appelle celui qui, le premier après lui en puissance et en dignité, gît à ses côtés. Ils confèrent ensemble de leur misérable chute. Satan réveille toutes ses légions, jusqu’alors demeurées confondues de la même manière. Elles se lèvent : leur nombre, leur ordre de bataille ; leurs principaux chefs, nommés d’après les idoles connues par la suite en Chanaan et dans les pays voisins. Satan leur adresse un discours, les console par l’espérance de regagner le ciel ; il leur parle enfin d’un nouveau monde, d’une nouvelle espèce de créatures qui doivent être un jour formées selon une antique prophétie ou une tradition répandue dans le ciel. Que les anges existassent longtemps avant la création visible, c’était l’opinion de plusieurs anciens Pères. Pour discuter le sens de la prophétie, et déterminer ce qu’on peut faire en conséquence, Satan s’en réfère à un grand conseil ; ses associés adhèrent à cet avis : Pandæmonium, palais de Satan, s’élève soudainement bâti de l’abîme : les pairs infernaux y siègent en conseil.
     
  • J'ai terminé dans mon bain:Stefan Zweig L’Européen(commencé le 7)

    Viennois jusqu’à l’extrême, européen convaincu, Stefan Zweig n’est pas que l’auteur mondialement adulé de nouvelles comme Le joueur d’échecs. Ami de Sigmund Freud, de Romain Rolland, de Jules Romains, d’Arthur Schnitzler, de Joseph Roth, il fut aussi un homme s’interrogeant sur le poids de l’écrivain face au fracas de l’Histoire. À travers une sélection de textes, de lettres, d’analyses, de réflexions, Le Monde vous propose de mieux comprendre Stefan Zweig, l’un des plus grands écrivains de sa génération, qui prit la mesure des périls à venir.

    Portrait
    Que pèse la vie d’un homme, fut-il écrivain, face au grand fracas de l’Histoire ? Auteur adulé, Européen convaincu, Stefan Zweig est aussi un homme toujours enproie au doute, juif presque malgré lui face au déclin de l’Empire austro-hongroiset à la montée du nazisme. Pour Laurent Seksik, auteur des Derniers Jours de Stefan Zweig, il a, plus qu’aucun artiste de sa génération, incarné l’esprit d’un monde confronté à sa perte. Et qu’il choisit volontairement de quitter, un jour de 1942.

    L’œuvre 
    Ses nouvelles, de Lettre d’une inconnue au Joueur d’échecs, en passant par Vingt-quatre heures de la vie d’une femme et La Confusion des sentiments, lui ont valu une gloire mondiale. Homme de lettres passionné par l’acte créatif, Zweig considérait pourtant le genre comme mineur et regretta toute sa vie de n’avoir pas produit de roman digne de Balzac. Il écrivit pourtant Le Monde d’hier, l’un des ouvrages majeurs du début du XXe siècle, témoignage désespéré sur la fin d’une époque.

    L’entretien 
    Expert en littératures germaniques, Jean-Yves Masson revient pour Josyane Savigneau sur le paradoxe Stefan Zweig, auteur à succès de son vivant, mais pourtant mésestimé, comme « victime de son trop grand succès ». Une image d’infériorité entretenue par l’écrivain luimême, malgré sa « capacité rare à entrer dans les méandres de la conscience humaine ».

    Débats et hommages 
    Si son œuvre fut peu contestée, ses prises de position, ou plutôt son choix délibéré de ne pas prendre position contre le nazisme, malgré ses fermes convictions pacifistes et européennes, suscitèrent l’incompréhension, y compris parmi ses admirateurs, comme Klaus Mann, et amis, dont Joseph Roth. Son suicide même lui valut des critiques acides… En contrepoint, les hommages de Romain Rolland, Klaus Mann, Franz Werfel, PierreMichon et Olivier Philipponnat.

    Et aussi : chronologie, portfolio, lexique, bibliographie.

    Date de parution : avril 2017.

    http://boutique.lemonde.fr/catalog/product/view/id/14361/s/stefan-zweig/category/52/

  • ”A une passante”

    Le 7/9 Un été avec Baudelaire

    Un été avecBaudelaire

    par Antoine Compagnon
    du lundi au vendredi à 7h55

    visuel Un été avec Baudelaire

    l'émission du mercredi 30 juillet 2014

    La rue assourdissante autour de moi hurlait.

    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,

    Une femme passa, d’une main fastueuse

    Soulevant, balançant le feston et l’ourlet ;

     

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.

    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,

    Dans son œil, ciel livide où germe l’ouragan,

    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

     

    Avec la passante, Baudelaire a créé, ou définitivement consacré, l’un des grands mythes féminins modernes, celui de la femme inconnue, inaccessible, aperçue hâtivement dans la foule, et perdue de vue aussitôt, emportée par le mouvement, puis longtemps désirée, peut-être toujours, et jamais retrouvée.

    C’est un fantasme moderne, parce que la société, autrefois, n’était pas anonyme, parce que l’on connaissait ou reconnaissait les gens que l’on croisait dans la grand-rue, parce que l’on vivait dans son quartier, en sortait peu, et qu’une femme rencontrée par hasard n’échappait pas longtemps à sa recherche par l’homme que son passage avait troublé.

    Nombreux sont les témoignages inquiets sur la déperdition de l’identité dans les grandes métropoles, comme Paris et Londres, au xixe siècle. C’est la vitesse de la rue, la cohue du boulevard, le vacarme de la multitude qui entraînent le poète et la femme charmante loin l’un de l’autre. Comme dans un roman, une jeune fille est repérée dans un train à l’arrêt dans une gare, un regard peut être échangé, mais le train démarre sur-le-champ en sens inverse de celui dans lequel l’observateur reste immobilisé, et il en est réduit au désir et à la nostalgie.

    Des passantes, on en trouvera après Baudelaire dans toute la littérature. Sa « fugitive beauté » annonce celle d’Odette ou d’Albertine, les femmes du roman de Proust, qualifiées d’« êtres de fuite », à jamais impossibles à fixer, à retenir prisonnière.

    bibliographie

    Les Fleurs du Mal

    Les Fleurs du Mal

    de Charles Baudelaire
    éditeur : Editions Gallimard
    parution : 2007
  • Mois de la photo

    Présentation
     
     
     
     
    Comment qualifier ce Mois de la Photo 2014 sinon qu’il est plus que jamais riche de trésors, quelle que soit la thématique choisie ?

    Du côté des amateurs célèbres, on se bousculera au Pavillon Carré de Baudoin pour Michel Houellebecq, mais aussi à l’Institut hongrois, qui affiche
    la genèse du photojournalisme dans ce pays. À la Maison européenne de la Photographie, on accueille Michel Frizot.
    Au coeur de l’intime, David Guiraud expose dans sa galerie Le Corps Masculin, en réplique ou en complément à la récente manifestation du Musée d’Orsay.
    Dès le début septembre, la Fondation Henri Cartier-Bresson inaugure le passage du noir à la couleur traité par William Eggleston.
    Quant à la photographie méditerranéenne, qui bénéficie d’une sélection abondante, le visiteur n’a que l’embarras du choix, contraint de surcroît
    à un parcours marathonien à travers les galeries et face à des artistes qui instaurent un véritable dialogue des cultures. La Maison européenne
    de la Photographie se réserve une découverte nommée Alberto García-Alix.

    Ce panorama stimulant représente deux années d’un travail acharné des commissaires chargés d’illustrer les thématiques choisies par le directeur
    de la Maison européenne de la Photographie, Jean-Luc Monterosso, au terme d’une concertation collégiale. À noter, pour l’anecdote, que les femmes
    jouent spontanément un rôle prépondérant et majoritaire dans ce Mois de la Photo 2014, bien au delà du principe de la parité.
    Henry Chapier / Président de la Maison européenne de la Photographie

    Trois thèmes qui traversent et irriguent la création photographique contemporaine.
    - La méditerranée, dont l'actualité brûlante nous donne à voir chaque jour son lot d'images tragiques, mais qui fut et reste encore le berceau de notre
    civilisation. Du journalisme au récit de voyage, en passant par la recherche des origines, le photographe documente, interroge, réfléchit et illustre
    une réalité politique et sociale souvent complexe.
    - Ce sont les amateurs et les anonymes qui produisent la majorité des images diffusées aujourd'hui dans le monde. Du traditionnel album de famille aux
    réseaux sociaux, cette production façonne l’univers du visuel d'où émerge de temps à autre une personnalité inattendue : cinéaste, peintre ou écrivain.
    - Enfin, l'intime, dont on ne répétera jamais assez qu'il constitue un ultime enjeu dans un monde où la sphère du privé se dissout peu à peu dans une
    toile de plus en plus envahissante.
    L'édition 2014 du Mois de la Photo répond ainsi à travers une centaine d'expositions et d’événements aux interrogations d'une société en perte
    de repères.
     
    Le Mois de la Photo 2014
    01/11/2014 - 30/11/2014
     

    Infos Pratiques

    Ville de Paris
    Ville de Paris
    75000 Paris


    Disciplines artistiques

    Photographie

    Site Internet

    http://www.mep-fr.org

     

    http://www.artactuel.com/musee-exposition/ville-de-paris-2573/evenement/le-mois-de-la-photo-2014-14167.html

  • Serge Diaghilev (1872-1929) – Coco Chanel (1883-1971)….et Venise

    Serge de Diaghilev, né en Russie en 1872 et mort en 1929 à Venise, est un critique d'art et imprésario de ballet de nationalité russe, fondateur des Ballets russes en 1909.  .

    A l’âge de vingt-trois ans, il écrit ces mots prémonitoires : 

    « Je suis :    un charlatan, d’ailleurs plein de brio ;    un grand charmeur ;    un insolent ;    un homme possédant beaucoup de logique et peu de scrupules ;    un être affligé, semble-t-il bien, d’une absence totale de talent.

    D’ailleurs je crois avoir trouvé ma véritable vocation : le mécénat. Pour cela, j’ai tout ce qu’il saut, sauf l’argent, mais ça viendra ! »

         Il se distingue en France à partir du début du XXème siècle, avec notamment ses   célèbres Ballets russes en 1909.

    http://www.ac-orleans-tours.fr/musique/Stravinsky_analyse%20de%20l'Oiseau_Gien/images_oiseau_stra/2_diagh.JPG
    Serge de Diaghilev peint par Picasso

    Coco Chanel

     

     Diaghilev fréquente les salons de la princesse de Polignac, de la Baronne Edouard de Rothschild, et ceux de Misia Sert, mélomane avisée et hôtesse de tout le gratin culturel et artistique de Paris. Dans son salon il rencontre des artistes comme Cocteau, d’Annunzio, Anna de Noailles, Proust, Rodin…

    Dès 1912, après avoir découvert Stravinsky et l’avoir poussé au pinacle en lui commandant L'Oiseau de feu, Petrouchka et Le Sacre du printemps, Diaghilev passe commande de musiques de ballets auprès de compositeurs européens, souvent français, comme Maurice Ravel, Claude Debussy, Gabriel Fauré et Erik Satie.

    Diaghilev par Picasso, 1917. (Paris, musée Picasso)

    Misia Sert, la grande amie de Coco Chanel, lui présenta Serge Diaghilev lors d'un séjour à Venise.

    Chanel tomba aussitôt sous le charme de cet homme qui révolutionna le monde de l'art. Il fit partie de son cercle d'amis et elle l'invita souvent dans son hôtel particulier avec de nombreux Russes et les plus grands noms de la vie artistique.

    Chanel rencontra Diaghilev pour la première fois à Venise et elle accourut en compagnie de Misia Sert dans la ville des Doges lorsque la santé de maître des Ballets russes se dégrada.

     

    Le 19 août 1929, âgé de cinquante-sept ans Diaghilev, qui souffrait de diabète, décède brusquement dans sa ville bien-aimée de Venise. Il est entouré par ses deux derniers amants Boris Kochno et Serge Lifar, ainsi que par ses amies fidèles Coco Chanel, Misia Sert et la baronne Catherine d’Erlanger.

    Coco Chanel, qui avait déjà généreusement soutenu la création du Sacre du Printemps, est encore celle qui finance l’enterrement de son illustre ami dans le cimetière de la petite île de San Michele. Elle écrit à ce propos :

    "Le cortège quitte l'église orthodoxe de Venise. Une longue file de gondoles se dirige vers l'île romantique de San Michele. Serge Diaghilev n'emporte avec lui qu'une paire de boutons de manchettes que Serge Lifar, effondré par la perte de son ami, échangera contre les siennes."

     

     http://curiosites.venise.free.fr/Personnages/chanel%20diaghilev.htm

  • LE BOUQUET DE TULIPES DE JEFF KOONS À PARIS SUR LES CHAMPS ELYSÉES - PHOTOS

    Le Bouquet de Tulipes de Jeff Koons à Paris

    Par Elodie D. · Photos par Elodie D. · Publié le 4 octobre 2019 à 17h13 · Mis à jour le 4 octobre 2019 à 17h36
    Après beaucoup d’attente, le Bouquet de Tulipes de Jeff Koons a été inauguré dans les jardins du Petit Palais à Paris, ce vendredi 4 octobre 2019. Une oeuvre monumentale de 12m de haut avec 11 tulipes en souvenir et en soutien aux parisiens après les attentats de 2015.
     

    Après plusieurs années d’attente et de polémique, le bouquet de tulipes de Jeff Koons a été installé dans les jardins du Petit Palais à Paris. Cadeau de l'artiste américain Jeff Koons à la Ville de Paris en hommage aux attentats de 2015, "Bouquet of Tulips" est une œuvre en bronze, de 12,62 mètres de haut et 8,35m de large, pesant 34 tonnes, et représentant une main tenant des tulipes multicolores.

     

    Le Bouquet de Tulipes de Jeff Koons à Paris

    Pour lui, "Bouquet of Tulips" fait référence à la main de la Statue de la Liberté tenant la torche. Je voulais faire un geste de soutien et d’amitié entre les peuples américain et français. [...] Les fleurs sont universellement associées à l’optimisme, à la renaissance, à la vitalité de la nature et au cycle de vie. Elles symbolisent la vie qui continue."

    Le Bouquet de Tulipes de Jeff Koons à Paris

    Fidèle à son style très pop, Jeff Koons a donc réalisé 11 tulipes en bronze avec un revêtement aluminium polychromes. Avec leurs couleurs vives et leur finition miroir, les tulipes sont autant de lumière dans le ciel de Paris.

    Vous vous demandez pourquoi 11 tulipes et pas 12 comme dans tout bouquet traditionnel. Ici, l'idée est de signifier le manque, la perte, celle du parisien et de l'être cher perdu lors des attentats de 2015.

    L’œuvre est à contempler dès aujourd'hui dans un petit square situé à l'arrière du Petit Palais, et quoi qu'on puisse en dire, sa symbolique en fait un bel élément architectural à Paris.

     

    INFORMATIONS PRATIQUES

    LIEU
    Le Petit Palais
    Avenue Winston Churchill
    75008 Paris 8

    TARIFS
    Gratuit

    RÉSERVATION DE GROUPE (+5 PERSONNES)
    Cliquez ici

    TEMPS D'ATTENTE ACTUEL
    HORAIRES EN DIRECT
  • MAI 1886 : ET CLAUDE MONET DÉCOUVRIT LES CHAMPS DE TULIPES…

    Puisqu'il nous est encore impossible de voyager, et si nous nous offrions un grand bol d'air dans les pas de Claude Monet ? Cap sur les paysages colorés de la Hollande, que le maître impressionniste immortalisa en mai 1886...
    Champs de tulipes en Hollande (c) Musée Marmottan Monet / Bridgeman Images

     

     

     

    17 avril 1886. Secrétaire de l’ambassade de France à La Haye, le baron d’Estournelles de Constant adresse à Claude Monet une missive dans laquelle il l’enjoint à venir peindre en Hollande : «La Hollande, entre Haarlem et La Haye, commence à se couvrir de champs de jacinthes et de tulipes […]. La plaine se bariole à perte de vue de nappes étincelantes comme des feux de diverses couleurs si le soleil brille, ou délicates comme les tons d’une immense boîte de pastels. […] Et hier, en parcourant ces nappes multicolores, j’ai pensé que vous en tireriez des merveilles et que ce serait un crime que de ne pas vous prévenir. […] Les tulipes sont resplendissantes d’un rouge ou d’un blanc qui crève les yeux. Dépêchez-vous…»

     

     

    27 avril 1886. Répondant à cette alléchante invitation, Claude Monet grimpe dans un train en direction de la Hollande. Cette terre contrastée ne lui est pas inconnue. Déjà, en juin 1871, il avait séjourné à Zaandam, ville typique de la Hollande-Septentrionale,  avec son épouse Camille et son fils Jean. L’artiste y avait peint d’étroits canaux, des villas et demeures plus anciennes, des moulins et hangars. «Il y a à peindre pour la vie», confessait-il alors… Charmé par le pays, Claude Monet effectuera, en janvier 1874, un second voyage au Pays-Bas. L’occasion d’immortaliser l’incroyable Amsterdam et ses environs…

    En ce début du mois de mai 1886, c’est au nord de La Haye, entre Leyde et Haarlem, que Claude Monet pose son chevalet. Son oeil avide de nouvelles perspectives y découvre les fameux champs de tulipes. Epoustouflé par ce surprenant tapis de couleurs aux nuances infinies, il s’enivre, jusqu’à plus soif, de ces bandes rouges, blanches ou jaunes fuyant jusqu’à l’horizon ! Sous un ciel délicieusement propice, le peintre croque, avec rage et excitation, un sujet qui lui avait tout d’abord paru «impossible à rendre»…

    Cette fantastique expérience n’influencera pas uniquement le pinceau de Claude Monet. De retour à Giverny, l’artiste se met en tête de recréer, dans son jardin, l’effet de ces étendues de coloris purs au détour de parterres rectangulaires monochromes. L’imagination picturo-horticole du maître givernois s’allume d’un nouvel éclair !

     

    http://fondation-monet.com/actualites/mai-1886-et-claude-monet-decouvrit-les-champs-de-tulipes/
  • JEUDI 2 MAI 2019

    La Croix - Croire

    ophie de Villeneuve,
    rédactrice en chef de Croire

     

    ÉDITO

    Qu'elle est belle !

     

     

    Voici le mois de mai, traditionnellement dédié à Marie. La mère de Jésus tient une place toute particulière dans l’Eglise catholique, place dont le souvenir a été ravivé par l’incendie de Notre-Dame. Qui d’autre aurait pu susciter une émotion aussi immense? Serions-nous orphelins de la même mère ? Il faut croire que oui... Dans cet inconscient national, certains veulent voir le signe que notre pays reste, confusément sans doute, chrétien. Qui sait ? Peut-être que la bonté maternelle de cette femme entre toutes choisie, reste, au milieu d’un monde en perte de confiance et de repères, comme une boussole dont chacun peut avoir besoin pour aimer et se savoir aimés. Sans tomber dans une mariolâtrie excessive, Croire vous invite à l’occasion de ce mois printanier de revisiter la place de Marie dans les évangiles et dans notre vie de chrétien.

     

     

     

     

    EN SAVOIR PLUS

     
     
     
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    La vidéo de la semaine

     
     
     
     

    Abonnez-vous à Croire pour 3 € par mois Video

     
    Video

    THÉOLOGIE

    Croire, c'est s’interroger sans relâche

    Beaucoup craignent de mettre leur foi en danger s’ils en questionnent le contenu. La foi ne serait-elle qu’un ensemble de croyances en des vérités immuables ? Par Frère Jean-Yves Quellec, moine de Clerlande, Belgique.

     

    EN SAVOIR PLUS

     

    COMPRENDRE

    Des lieux d'apparitions de Marie

    Les apparitions de la Vierge sont à l'origine de nombreux sanctuaires et pèlerinages. Voici quelques-uns de ces lieux. Les apparitions y sont officiellement reconnues par l'Église.

     

    EN SAVOIR PLUS

     
    La Croix
     
    Vidéo

    VIDÉO

    Le songe de Joseph par Georges de la Tour

    Dans l’évangile de Matthieu, Joseph est visité par un ange à trois reprises. Un tableau de Georges de la Tour commenté par le père Venceslas Deblock.

     

    EN SAVOIR PLUS

     

     

    L’ÉVANGILE DU DIMANCHE COMMENTÉ

     

    Dimanche 5 mai 2019

    Pour un monde nouveau, la mission

    Par le P. Daniel Duigou, prêtre et journaliste.

    LIRE

     

    Un point sur l’évangile

    Pierre, m'aimes-tu ?

    Par Régine Maire, Bénédicte Draillard et Béatrice de Marignan.

    LIRE

     
     
    Video
     
    La Croix - Croire
  • Mon poème inédit sur ce blog: Abécédaire pour le Défi 250 et 1 des Croqueurs de mots

     

    Ohé Mâtelôts !!!

    Pour la 250 et une, Durgalola avait proposé que nous remettions le défi n°1, à l’honneur.

    Pour la petite histoire, la communauté fut fondée par  Brunô en Août 2009,

    jeux d’écritures, Haïkus, défis, poésie, amour des mots …

    chaque semaine Brunô proposait   son Défi   » Les môts de Tête « 

    avec cette image :

    Bien des thèmes et façons d’écrire furent abordés  , dans une ambiance bon enfant

    Pour des raisons personnelles, la communauté fut transmise à  Tricôtine en Avril 2010,

     nommée « La Coquille de noix«  par les croqueurs en hommage à son ancien capitaine.

    Et c’est en quatorze de l’an deux mille

    Que la commandante Dômi

    recevait à son tour le célèbre chapô .

    C’est grâce à Eglantine, 1er Vétéran,  décorée Miss Coquille par le fondateur Brunô,

    que j’ai pu remonté au tout premier défi  de Brunô

    Pour le défi du lundi 17 mai

    « Ecrivez un texte avec 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10 insérés dans cet ordre dans votre récit »

    Jeudi Poésie  du 14 mai : Un abécédaire ….

    Jeudi Poésie du 21 mai  : Votre tout premier poème de Croqueurs de Môts

    Le Môt de Dômi

    Voilà sept années que je vous mène en bateau

    et c’est toujours un plaisir immense pour moi

    de naviguer avec vous sur les flôts des Môts

    Bises amirales

    Dômi.

     

    http://croqueursdemots.apln-blog.fr/defi-251-relevez-le-defi-de-bruno/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=chez-les-croqueurs-de-mots_12

    Amant

    Bien

    Charmant

    Désirant

    Etre

    Fabuleusement

    Gâté.

    Hésitant

    Intimement.

    Jouissant.

    Kangourou plus que koala.

    La quinqua

    Mérite votre attention.

    Nonobstant son expérience,

    On apprécie sa curiosité.

    Permettez-lui,

    Quadra ou trentenaire,

    Rassurez -là:

    Sexy

    Tu es

    Une femme courageuse

    Volontaire pour un nouveau

    Wagon nomme

    X

    Yeux doux

    Zéro défaut

     

    10 mai 2021

    covid: malgré que je me sois injecté mon dernier traitement de fond (qui diminue le nombre de crises et leur force)et que je prenne chaque jour, un cachet contre la crise

    j'ai non seulement mal à la tête comme toujours

    mais j'ai aussi beaucoup de crises intenses

    ce qui est un symptôme du covid)

    autre  symptôme

    selon les médecins, scientifiques et pharmacie

    quoi qu'en pense certains

    symptômes plus répandus que la perte de goût et d'odorat

    12/05/2021

  • Sport du 27 mars au 2 avril 2022 (douleurs et vie quotidienne)

     dimanche 27:HIIT

    Hier soir: j'ai craqué pour du saucisson halal

    en plus de mon repas "normal":

    salade d'endives avec câpres

    soupe aux blettes

    petit suisse avec le reste de sauce salade

    hier midi: pissenlits en salade

    quenelle de poisson(hors des clous mais il faut se faire un peu plaisir hors des besoins)

    épinards

    et riz à la sauce soja

    et ça n'est pas passé

    malade

    j'ai pu manger une pomme avant de me coucher

    mais très mal dormi

    + aller-retour au cinéma: 4,27 km

    lundi 28: marche + gym

    élancements terribles dans le dos

    mardi 29: perte de mon portable 

    alors que j'ai fait une sortie surprise avec des élèves en forêt

    mercredi 30:1,5 km à la piscine + orange pour mon portable mais il faut une carte d'identité que je n'emmène pas à la piscine

    jeudi 31 : journée de formation à Lyon

    cassé ma tisanière en partant au travail

     mis le portable de mon mari à mon service

    Vendredi:  vu la neige, je ne suis pas allée au marché.

    A mon retour du travail, il n'y avait presque plus de neige sur les endroits passants

    mais à mon retour vers 19h

    ça reneigeait

    et ce matin, il y a une plus grosse épaisseur de neige qu'hier, me semble t-il

    je  n'ai pas pu attacher certains volets

    et un vent!

    Heureusement, j'ai acheté un plein de pommes, légumes, crudités et poires

    pour tenir jusqu'à mercredi

    j'espère que ça ne glissera pas lundi matin...

    La Préfecture de la Loire place le Département de la Loire en vigilance orange neige

    Publié le 01/04/2022

     vigilance orange neige

    Météo France prévoit un nouvel épisode de fortes chutes de neige dans la nuit de vendredi 1er à samedi 2 avril.
    Soyez prudents !

    La circulation des poids lourds (véhicules dont le PTAC est supérieur à 12 tonnes)  est interdite à Saint-Étienne jusqu'au dimanche 3 avril.

    Consulter l'arrêté municipal

    Les installations sportives municipales sont impraticables jusqu'au lundi 4 avril à 9h : l'ensemble des terrains de sports municipaux, les pistes de vélo et d'athlétisme, les terrains de foot synthétiques, en herbe, stabilisés (excepté le stade Geoffroy-Guichard).
    Consulter l'arrêté municipal

    https://www.saint-etienne.fr/AlerteNeige

    hier, beaucoup de profs et élèves absents

    et toujours les mêmes là et gérent le bordel!

    ce matin: danse

    Achetez "des-paysages-de-baudelaire-et-nerval" ici; j'en ai besoin

  • Un premier roman impossible à lâcher

    Chaque année, le Prix du Roman Kobo by Fnac et Préludes, en partenariat avec Babelio, révèle un nouvel auteur ou une nouvelle autrice. Le « Talent de Demain » consacré en 2022 est Anna Tommasi pour son premier roman : La Nuit des anges, un polar entre disparition et secret de famille sur la côte bretonne...
     
     
    Alice, jeune mère divorcée, décide après dix ans d’absence de revenir à Perros Guirec, la ville de son enfance. Elle espère en profiter pour retrouver sa famille, des paysages familiers, et laisser derrière elle un passé douloureux. Mais dans ce coin de Bretagne chargé de souvenirs, l’angoisse s’installe rapidement : ses parents sont devenus des étrangers, son amour de jeunesse est obsédé par l’enlèvement de sa sœur, qui a eu lieu vingt-cinq ans plus tôt, et les visages jadis connus ne sont plus que des fantômes. Bientôt, c’est toute la ville qui est secouée d’un vent de panique avec la disparition d’une fillette. Le début du cauchemar pour Alice, embarquée malgré elle dans une enquête à double vitesse, entre le passé et le présent...
    Dans ce premier roman au rythme effréné, Anna Tommasi joue habilement avec le malaise, la perte de repères et le poison des secrets enfouis. Un thriller maîtrisé de bout en bout, impossible à lâcher !
     
     
     
     
     
    4,14/5 sur Babelio
     
    « Un thriller psychologique remarquablement bien écrit évoquant certaines références de l'actualité sur l'infanticide. La lecture vous plonge dans une atmosphère pesante et provoque en vous un certain malaise. On sent les secrets d'une profonde noirceur et les fantômes du passé ressurgir. Bref... j'adore ! » hendrickxvirginie
     
    « Bluffant ! Avec La Nuit des anges, Anna Tommasi fait une entrée fracassante dans le monde du thriller. Difficile de lâcher ce livre une fois débuté. Pari réussi pour ce premier roman, bravo. (...) Coup de cœur pour ce premier roman plein de promesses. » Tostaky61
     
    « L'atmosphère est machiavélique et l'autrice a réussi l'exploit de me troubler, me tourmenter, me surprendre. J'ai beaucoup apprécié ce thriller et on n'est pas loin du coup de cœur. Merci pour ce petit retour sur les terres de mes ancêtres ça m'a fait beaucoup de bien. Ce premier roman est très prometteur, je suivrai cette autrice avec grand intérêt. » pbrient
     
    « Une enquête menée tambours battants, des personnages étudiés et calibrés avec soin. » Doralex72
     
     
     
     
    Anna Tommasi
     
    Née en 1986, Anna Tommasi a grandi entre Sète et la région parisienne. Après une formation d’ingénieure, elle a parcouru le monde avant de s’installer à Lyon, où elle vit aujourd’hui au sein d’une joyeuse famille recomposée. La Nuit des anges est son premier roman.
  • Mon texte inédit sur ce blog:Frère nuage pour la Consigne d'écriture 2223-24 du 21 mars 2023 : Christian Bobin

    Christian Bobin

     

    Dans son livre « Un bruit de balançoire » le poète Christian Bobin organise ses "chapitres" sous forme de vingt lettres. 

    Dans le tableau ci-dessous, nous avons relevé le destinataire, l’incipit et la dernière phrase de douze de ces lettres. A vous de les conserver tels quels et d’écrire, dans le style d’un poème en prose, ce qui se trouve entre les deux. Vous pouvez écrire une longue lettre ou plusieurs lettres courtes. 

    Destinataire  Première phraseDernière phrase
    Chère inconnueL’été est incohérentLe coeur, cette défaite prodigieuse.  
    Frère nuageLa vie de mon père a commencé de se défaire comme toiAucun chef-d’oeuvre ne m’a donné autant de paix à part toi, petit nuage , à part toi.  
    MarinaJe suis resté des années à ta porte, je n’osais pas entrerJ’aimerais offrir à la poétesse la robe rose dont elle a rêvé toute sa vie.  
    Monsieur le forestierLes arbres, chose inhabituelle, se taisaient.Deux dominicains à table. Dieu reprend du melon.  
    MèreComment as-tu formé ma tête dans le secret de tes entrailles ?D’ailleurs je n’ai guère d’autre titre à l’existence.  
    Monsieur le coucouIl y a du jaune dans ton chantJ’accepte de tout perdre et que, dans le temps passager de cette perte, le nid d’hirondelle que j’ai dans la poitrine soit vide, vide, vide, féeriquement vide et appelant.  
    Cher amiMais pour mériter ce nom de cher ami il vous faudra aller au bout de cette lettreEt qui sait, peut-être nous verra-t-on un jour ensemble dans les rues de cette ville, incroyablement souriants.  
    Jeunes gens de LodzLa lune brille entre les branches d’un arbre comme un ballon d’enfant lancé trop fortLe grincement d’une balançoire vide résonne jusqu’à la fin du monde.  
    NadejdaViens t’asseoir à côté de moi me parler de ton hommeToi et tes sœurs éternelles, je te salue, Nadejda.  
    Vieil escalierSi ce monde n’est que muraille, cette muraille a des lézardes…  Christian ne viendra pas, ce soir. Il rêve.  
    MadameVous m’avez demandé ce que c’était que les angesLes rails rouillés du ciel et le tramway d’un songe qui me traverse, avec personne à bord.  
    Cher fantômeDepuis combien de temps sommes-nous ensemble ?Nous sommes des petites gouttes de pluie qui prennent le train sans billet jusqu’à l’éternel qui est ceci, ici, maintenant.


     

    Frère nuage

    Je ne saurais être le rayon de soleil que je suis sans toi.

    J’aime jouer avec toi comme un enfant imagine des formes  dans les tiennes.

     

    La suite là-bas

  • Libération dans une situation périlleuse

    Home ECONOMIE Médias & Publicité
    Confrontée à une perte de 1,5 million d'euros en 2013, la direction de Libération vise 4 millions d'économies par an.

    Confrontée à une perte de 1,5 million d'euros en 2013, la direction de Libération vise 4 millions d'économies par an. Crédits photo : FRED DUFOUR/AFP

    La direction et les salariés s'opposent sur un plan d'économies qui prévoit une baisse des salaires de 10 %.

    La mesure phare du plan d'austérité présenté en décembre par la direction de Libération ne passe pas du tout chez les salariés. Pour éviter de mettre en place un plan de départs volontaires qu'ils refusent de financer, les actionnaires du quotidien leur proposent pendant deux ans une baisse moyenne des salaires de 10 %, modulable en fonction du niveau de rémunération et qui serait compensée soit par des baisses de temps de travail plus importantes (20 % pour 10 % de baisse salariale) soit par une prime au bout des deux ans en cas de retour à meilleure fortune. Réunis lundi matin en comité d'entreprise, «dans une ambiance cordiale et calme» selon plusieurs sources, les représentants des salariés ont refusé de donner un avis sur les mesures envisagées. Ils ont posé une foule de questions pour lesquelles ils attendent des réponses avant de se prononcer.

    «Le plan proposé n'est pas assez motivé, explique Hervé Marchon, délégué syndical SNJ. Les éléments qui nous ont été communiqués ne nous permettent pas d'avoir une photographie exacte de la situation de l'entreprise, de son nombre précis de salariés, de sa stratégie éditoriale…» Confrontée à une perte de 1,5 million d'euros en 2013, la direction vise 4 millions d'économies par an, dont la moitié sur la masse salariale, qui est de l'ordre de 20 millions. «C'est un plan injuste et insuffisant, poursuit Hervé Marchon. Il porte essentiellement sur l'effort des salariés et ne comprend pas de volet de développement, lequel passe nécessairement par une recapitalisation.»

    Les propriétaires du journal, Édouard de Rothschild et Bruno Ledoux, qui détiennent à parité 52 % du capital, ainsi que les héritiers de l'éditeur italien Carlo Caracciolo, ne veulent plus investir alors que la situation comptable s'est tendue d'un cran en fin d'année dernière, Libération n'étant pas en mesure de rembourser une échéance de 1,3 million d'euros au titre du plan de sauvegarde mis sur pied depuis 2008. Le tribunal de commerce pourrait décider lundi prochain d'étaler le solde de la dette. Le quotidien avait pourtant bien tenu ses engagements, au point de revenir à l'équilibre en 2011 et 2012. Mais la mauvaise conjoncture publicitaire et la chute des ventes (- 15,5 % de diffusion France payée entre janvier et novembre 2013, selon l'OJD), ont enrayé ce redressement.

    Méthodes «brutales»

    Le plan a aussi du mal à passer car les méthodes de l'homme de confiance de Bruno Ledoux, François Moulias, mandaté pour négocier avec les salariés, sont vertement critiquées. La société civile des personnels de Libération (SCPL) et l'intersyndicale ont ainsi dénoncé, la semaine dernière, des «menaces, brutalités et intimidations» pour obtenir des baisses de salaires des directeurs adjoints de la rédaction. Certains services ont refusé de se rendre à des réunions d'information qu'il animait. L'arrivée de François Moulias au directoire, aux côtés de Nicolas Demorand, le directeur de la publication, et Philippe Nicolas, en charge des finances, est cependant maintenue à l'ordre du jour du conseil de surveillance qui se tiendra jeudi.

    Un nouveau comité d'entreprise doit avoir lieu à la fin du mois pour débloquer la situation. «Nous discuterons alors plus précisément du plan et nous rendrons un avis», assure Hervé Marchon. Mais certaines mesures envisagées pourraient bien compliquer la poursuite des négociations, notamment le possible déménagement de Libération en banlieue parisienne pour économiser un million d'euros par an.

     
  • La maladie de l'euro fou

    Publié le 14/10/2010 à 18:14 Le Point

     

    la hausse de l'euro depuis le printemps 2010 est une arme de destruction massive de la croissance et de l'emploi.

    Nicolas Baverez

    L'euro s'affirme, contre toute raison économique, comme la devise la plus fortedu monde en cette fin 2010. Au printemps, sous l'effet de la crise des dettes souveraines, il avait baissé jusqu'à 1,18 dollar et sa survie même était mise en doute par la divergence des économies et la faiblesse de la gouvernance de la zone. Il atteint aujourd'hui 1,40 dollar, soit une hausse de plus de 15 %, alors même que la croissance est limitée à 1,8 %, que le taux de chômage s'installe au-delà de 10 %, que la dette publique s'élève à 84 % du PIB et que plusieurs pays européens sont au bord de la banqueroute : la Grèce, le Portugal, l'Irlande - cette dernière affichant un déficit de 32 % du PIB.

    La surévaluation de plus de 20 % de l'eurone s'explique que par la stratégie suicidaire de la Banque centrale européenne. La BCE est seule au monde à lutter contre l'inflation et à refuser toute forme de gestion du change quand le péril est la déflation. Aux Etats-Unis, face à une reprise qui patine et à un chômage de 9,8 % qui atteint sa plus forte intensité depuis 1948, la Fed, conformément à la stratégie de lutte contre la déflation définie dès 2002 par Ben Bernanke, relance les mesures quantitatives d'expansion monétaire et recourt à la dévaluation compétitive du dollar, qui a perdu plus de 10 % de sa valeur en quelques mois. La Chine, afin de se donner le temps de basculer son modèle vers la demande intérieure, défend la stabilité du yuan, sous-évalué de plus de 40 %. Le Japon, avec une politique de taux zéro couplée au rachat de 5 000 milliards de dollars d'actifs financiers, le Brésil, via son fonds souverain, et jusqu'à la Suisse multiplient les interventions sur le marché des changes pour enrayer la hausse de leurs monnaies.

    La zone euro est devenue la variable d'ajustementde la reprise et de la reconfiguration des échanges et des paiements mondiaux. Dans un environnement déflationniste et au moment où la concurrence internationale ne cesse de se renforcer, la surévaluation de la monnaie est un péril fatal. La hausse de l'euro depuis le printemps 2010 représente une perte de quatre à cinq ans de gains de productivité pour l'Europe et de deux à trois ans de marges pour son industrie. Elle est une arme de destruction massive de la croissance et de l'emploi : ses effets dépressifs, qui s'ajoutent à ceux de la rigueur budgétaire, confortent le surendettement et accroissent les risques de défaut des entreprises comme des Etats. Elle amplifie les divergences entre les membres de la zone euro tout en fragilisant le système bancaire via les défauts en chaîne qu'elle provoque.

    La guerre des monnaies représente un risque majeur pour la sortie de crise : l'encourager est irresponsable, mais l'ignorer est mortel. La perte de confiance dans la monnaie et sa chute en vrille constituent l'un des risques inhérents à la dégradation du bilan des banques centrales, séquelle des interventions keynésiennes mises en place pour endiguer le choc déflationniste de 2008. Il doit être géré, au même titre que l'explosion des dettes publiques. Les dévaluations compétitives, notamment de la part des Etats-Unis, créent de nouvelles menaces. Elles favorisent la hausse des matières premières, notamment du pétrole, dont le cours est déjà remonté au-delà de 80 dollars le baril. Surtout, elles ouvrent la voie au protectionnisme et à la spirale des représailles commerciales. En témoigne le projet de loi adopté par la Chambre des représentants qui autorise l'institution de droits de douane spécifiques en cas de pratiques commerciales déloyales, ce qui a justifié la menace immédiate de rétorsions de la part des autorités chinoises.

    L'expansion désordonnée des marchés des changessouligne les limites des réformes engagées depuis 2008. Celle du système monétaire international, que la France entend placer au coeur de sa présidence du G20, est aussi nécessaire qu'incertaine. La France s'oppose à la volonté des Etats-Unis de conserver le monopole du dollar comme monnaie internationale, à la stratégie de la Chine qui vise à ralentir l'internationalisation du yuan, au ralliement d'une majorité d'Européens à la position allemande, aux intérêts de la City et de Wall Street, enfin. Elle ne peut donc avancer qu'à deux conditions. La crédibilité qui passe par la remise en ordre de ses finances et une stratégie cohérente de redressement de son économie. Des propositions réalistes et la recherche patiente de compromis. Un nouveau Bretton Woods est hors de portée. Un accord raisonnable, mêlant la libéralisation par étape de la politique de change des pays émergents, le refus réaffirmé du protectionnisme, la surveillance coordonnée des marchés des devises, l'élargissement des pouvoirs et la réforme de la gouvernance du FMI, reste possible et marquerait un net progrès

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/nicolas-baverez/la-maladie-de-l-euro-fou-14-10-2010-1249591_73.php

  • LA GUERRE DE 14/18 VUE PAR LES ARTISTES CONTEMPORAINS

    Article Beaux Arts

     

    Source : Beaux Arts n°358 Paru le 20 mars 2014

    Dans Culture

    Résumé :

    Elle n’est plus qu’un paysage lointain, cette si sale guerre. Un plat pays, avec ses trous d’obus qui laissent dans la terre leurs marécages, ses croix blanches à perte de vue. Cent ans après le massacre, voilà le peu qu’il en reste dans notre inconscient collectif. Et pourtant, c’est là aussi, dan

    "Ligne de front" : mobilisation d'ampleur pour le centenaire

    Loisirs

    Très durement affecté par la Première Guerre mondiale, le territoire d’Artois Comm. sera en première ligne des cérémonies de commémoration. L’Agglomération a pour cela décidé de s’inscrire dans le programme du centenaire de la Grande Guerre par un projet, bénéficiant du label national de la Mission Centenaire, intitulé Ligne de Front.

    Ligne de front c’est, d’une part, une exposition-parcours initiée par la Communauté d’agglomération en liaison avec de nombreux partenaires. Et, d’autre part, différents événements initiés par des associations locales, suite à un appel à propositions culturelles conjointement lancé avec l’office de tourisme. Quatorze projets, couvrant l’ensemble du territoire, sont retenus.

    En deux volets, l’exposition-parcours, présentée de mai à octobre, vise à mettre en valeur les sites remarquables (monuments aux morts et cimetières militaires) de la ligne de front, soit les communes de Neuve-Chapelle, Richebourg, La Couture, Festubert, Givenchy-lès-La Bassée, Cuinchy, Cambrin, Auchy-les-Mines, Haisnes-lez-La Bassée et Vermelles.

    D’histoire et d’art

    L’exposition historique présentera les contextes général et local du conflit, des portraits, des sites, des événements… Elle pourra être abordée de manière partielle ou générale (avec même des extensions vers le Louvre-Lens et l’Audomarois : la Coupole d’Helfaut et l’Espace 36 à Saint-Omer).

    Elle se doublera d’une exposition d’art contemporain : un artiste, à la faveur d'une résidence, créera une œuvre originale conçue pour l’événement. Pour n’en citer que quelques-uns, ce sera l’occasion de retrouver, à La Couture, le plasticien Claude Lévêque (souvenez-vous, entre-autres, de La rumeur des batailles présentée au Lab-Labanque en 2008-2009), Denis Darzacq, bien connu des amateurs de photo (il zoomera cette fois à Auchy) ou l’écrivain et poète Dominique Sampierro, qui cherchera son inspiration du côté de Haisnes…

    Parallèlement, cette première année sera étoffée d’une importante programmation culturelle. Avec des spectacles (musique, théâtre, danse), des conférences, visites et randonnées, ateliers avec les artistes, rencontres avec les partenaires… Même le programme de la SMOB, qui s’arrêtera dans 3 communes du nord-est du territoire, sera spécialement revu pour l’occasion.


    Quatorze approches pour un même conflit

    Cette première année de commémoration sera de plus marquée par 14 projets culturels initiés par des associations locales et soutenus par Artois Comm.. Une fois n’est pas coutume, la majorité de ces projets sera mise en œuvre dans des petites communes.

    Citons pêle-mêle l’exposition de photographies du front à partir de 1915 (à Auchel et environs, en janvier et février), la mise en avant du rôle des soldats portugais, de janvier à septembre à La Couture (notre photo), la « Mobilisation générale » décrétée à Annezin les 28 et 29 juin, ou les regards particuliers portés par des musiciens des deux villes-centres (à Béthune, de janvier à juin, par Opus 62 ; à Bruay-La-Buissière, de janvier à novembre, par l’harmonie municipale), etc. (détails dans le document ci-dessous).

     

     

    Document: 

  • VIVALDI Antonio,Les quatre saisons. Les chefs d’œuvre de l’histoire de la musique.

    Né le 4 mars 1678 à Venise, Antonio Vivaldi est le fils d’un violoniste lui-même compositeur. Vivaldi est l’aîné de 6 enfants. Il est destiné à la prêtrise. Il apprend le violon avec son père qu’il remplace de temps à autre à la basilique. Ordonné prêtre le 23 mars 1703, Antonio souffre d’une maladie, certainement de l’asthme, qui le dispense de dire la messe. Il s’adonne alors à la musique (à cette époque, cela n’est pas encore inconvenant pour un prêtre).

    En septembre 1703, Vivaldi est engagé comme maître de violon à l’"Ospedale della pieta", sorte d’orphelinat pour jeunes filles. Une partie d’entre elles recevait une éducation spécifiquement musicale et il est incontestable que certaines avaient beaucoup de talent. De très bons concerts y sont donnés régulièrement. Il y est nommé maître de violon puis maître de composition. C’est pour ces élèves que Vivaldi écrira la plupart de ses œuvres. Ce sera pour lui un extraordinaire terrain d’expérimentation.

    Frédéric IV, roi du Danemark assiste en 1708 à un concert donné par Vivaldi qui commence à se tailler une bonne réputation. Ses concertos sont aussi donnés dans différentes églises de Venise. Vivaldi est également un virtuose du violon et il impressionne de nombreux témoins de l’époque. Il est surnommé "il rosso" en raison de sa chevelure rousse. En 1709, Vivaldi n’est pas reconduit dans son poste à l’Ospedale della pieta. On peut penser que son poste avait été supprimé car il y est à nouveau nommé en 1711. En 1716, on lui donne le poste de "maestro di concerti" où il peut alors s’adonner à la composition de musique religieuse. Pratiquement toutes les œuvres de cette période sont perdues.

    La popularité de Vivaldi s’est maintenant étendue au-delà de l’Italie. En 1711, il confie l’édition de ses compositions à Étienne Roger, célèbre éditeur d’Amsterdam grâce à une qualité de reproduction unique à cette époque. Son opus 3, l’Estro armonico, recueil de douze concertos pour violon, obtient du succès dans une bonne partie de l’Europe du Nord. Une copie parviendra jusqu’à Johann Sebastian Bach qui en transcrit une partie pour claviers. En 1714, Vivaldi publie La Stravaganza, autre recueil de concertos pour violon. La popularité dont il jouissait est démontrée par le fait qu’Étienne Roger lui commandera les opus 5, 6 et 7 et les fera graver à ses frais.

    À partir de 1718, Vivaldi entame une longue période de voyages pour répondre à des commandes du Nord de l’Italie. Il reste néanmoins attaché au service de l’Ospedale et y officie à chaque retour. De 1718 à 1720, il est à Mantoue. De 1723 à 1725, il est à Rome où il passe plusieurs saisons et a deux fois l’occasion de jouer devant le Pape. De 1726 à 1728, il séjourne pour la deuxième fois à Venise. Il aura là l’occasion de se consacrer au théâtre. Sa popularité est au zénith. Il dédie son opus 8 : Il cimento dell’armonia e dell’invenzione (dans lequel figurent les Quatre Saisons) au comte Morzin.

    Les Quatre saisons firent un triomphe à travers l’Europe y compris à Paris en 1725. L’opus 10, La Cetra, est dédié en 1728 à l’empereur d’Autriche Charles VI. Les œuvres de Vivaldi sont toujours publiées à Amsterdam mais il estime qu’il gagnerait davantage à les vendre lui-même ce qui expliquera malheureusement la perte de nombre de partitions. En 1733, Vivaldi joue pour Charles VI à Vienne. En 1738, il joue au théâtre Schouwburg à Amsterdam. Il interprète les concertos qui ont fait son succès. En mars 1738, il rentre à Venise et apprend que son poste lui a été définitivement retiré. Après un passage à Dresde où il joue les fameux "concertos de Dresde", Vivaldi gagne Vienne en 1740 où il espère gagner les faveurs de l’Empereur Charles VI. Malheureusement, celui-ci décède avant son arrivée.

    Vivaldi meurt à Vienne le 28 juillet 1741 d’une "inflammation interne" (terme de l’époque) pauvre et presque oublié de tous. Néanmoins il eut le droit à une messe de requiem à la cathédrale de Saint-Étienne dans laquelle chantait, parmi les choeurs, le jeune Joseph Haydn. Aujourd’hui, Vivaldi est l’un des compositeurs les plus interprétés et les plus appréciés du public et sa œuvres vives et enjouées constituent une bonne introduction à la musique baroque. Vivaldi a contribué à rendre populaire la musique concertante et il est dommage qu’une grande partie de ses pièces ait été perdue.

    http://www.symphozik.info/antonio+vivaldi,147.html

  • Les vins australiens dopés par le dollar faible

    Home ECONOMIE Consommation
    Yering Station, le plus vieux vignoble de l'État de Victoria, a été crée en 1838.

    Yering Station, le plus vieux vignoble de l'État de Victoria, a été crée en 1838. Crédits photo : Crédit photo: Guillaume Mollaret

    Depuis deux ans, le dollar australien pénalisait les exportations. La tendance s'est inversée au début de l'été.

    Envoyé spécial à Yarra Valley (Australie)

    Parler de taux de change entre ces murs n'est permis que depuis deux mois.» Le regard est franc, mais le rictus affiché par James Wilson, responsable commercial de Casella Wines, trahit la crise à laquelle son entreprise, le plus gros exportateur viticole australien vers les États-Unis (39% des volumes), a dû faire face ces dernières années.

    Jusqu'au début de l'été, le dollar australien fort a lourdement pénalisé les exportations de ses industriels, à l'exception notable des miniers. Les vignerons australiens ont dû faire le dos rond en s'asseyant sur leur marge afin de maintenir leur volume aux États-Unis où, avec 18 % de part de marché, ils sont les deuxièmes acteurs étrangers du secteur derrière l'Italie. «Notre marque, Yellow Tail, est en volume la troisième aux États-Unis après Mondavi et Barefoot, on ne pouvait pas se permettre d'abandonner le marché américain avec la concurrence que nous y mènent d'autres pays. Il fallait attendre que l'orage passe», poursuit James Wilson, qui produit 110 millions de litres de vins par an. Ainsi, au printemps, alors que le dollar australien était encore à son faîte, cette multinationale, dont le capital demeure familial, a enregistré sa première perte trimestrielle en vingt ans. Casella, qui revendique des vins «faciles à boire» au goût standardisé, vendus environ 6 € chez le détaillant américain, s'est tourné vers d'autres marchés, comme la Chine et le reste de l'Asie, ou encore le Royaume-Uni. Tout en maintenant ses volumes outre-Pacifique, elle a ramené la part de ses revenus américains de 90% en 2004 à 66% en 2012.

    Les taxes sur le vin s'élèvent à 41% en Australie

    Le taux de change défavorable n'explique pas à lui seul tous les déboires qu'a connus le vin australien ces derniers mois. Ici, la politique des volumes supplante celle de la qualité. À une cinquantaine de kilomètres au nord de Melbourne, dans la Yarra Valley, les vignerons du cru tentent de faire émerger un vignoble supérieur. «Nos gros exportateurs Casella et Treasure Wines font un travail commercial remarquable, mais ils donnent à voir des vins australiens de faible qualité. Cette image nous pénalise. Il est difficile pour nous d'accéder à certains marchés», regrette Clare Halloran, œnologue de TarraWarra, un vignoble niché au cœur d'un complexe œnotouristique.

    «Notre part à l'export a représenté jusqu'à 60% de nos ventes, explique pour sa part William Lunn, l'œnologue de Yering Station, le plus vieux vignoble de l'État de Victoria, créé en 1838. Aujourd'hui, l'étranger ne représente plus que 40% de nos volumes. Nous avons été chassés par les vins bon marché. La contrepartie, c'est que si les volumes ont chuté, nos marchés à l'export sont devenus plus rentables en Angleterre, en Chine et en Thaïlande.»

    Si la cherté du dollar australien a également encouragé les producteurs à se tourner davantage vers un marché domestique qui lui préfère encore la bière, le vin se trouve également confronté à un autre frein d'ordre fiscal. La taxe sur le jus de treille s'élève ici à 41%.

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      Les vins australiens dopés par le dollar faible

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  • L'Arabie saoudite modifie ses week-ends

     

    Home ECONOMIE Conjoncture
      • Par Charles Gautier
      • Mis à jourle 25/06/2013 à 10:39
      • Publiéle 24/06/2013 à 19:27
    L'Arabie saoudite imite ainsi l'Égypte, le Qatar ou encore la Jordanie qui ont déjà opté pour ces week-ends chômés les vendredis et samedis «semi-universels».

    L'Arabie saoudite imite ainsi l'Égypte, le Qatar ou encore la Jordanie qui ont déjà opté pour ces week-ends chômés les vendredis et samedis «semi-universels». Crédits photo : FAYEZ NURELDINE/AFP

    Un décret royal publié dimanche impose qu'à partir de samedi 29 juin, les deux jours de repos hebdomadaires ne soient plus jeudi et vendredi, jour de la prière, mais vendredi et samedi.

     
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    Si, en France, chaque remise en cause du repos dominical provoque une levée de boucliers, les sacro-saints congés de fin de semaine sont aussi un casse-tête pour les pays arabes. En Arabie saoudite, un décret royal publié dimanche impose qu'à partir de samedi 29 juin, les deux jours de repos hebdomadaires ne soient plus jeudi et vendredi, jour de la prière, mais vendredi et samedi.

    Une question d'harmonisation commerciale internationale. Les autorités de Riyad souhaitent notamment que la Bourse, la première du monde arabe, soit au même rythme que celle des grandes places financières mondiales, ce qui était difficile quand elle ne fonctionnait que trois jours par semaine simultanément.

    L'Arabie saoudite imite ainsi l'Égypte, le Qatar ou encore la Jordanie qui ont déjà opté pour ces week-ends chômés les vendredis et samedis «semi-universels», par opposition aux week-ends «universels» des pays occidentaux.

    La fin d'un cauchemar pour les voyageurs

    Ce choix de l'Arabie saoudite sera la fin d'un cauchemar pour les voyageurs qui, depuis des générations, se trouvaient désarmés face aux portes closes de leurs interlocuteurs en plein milieu de semaine. Une certaine pratique est nécessaire pour déjouer les subtilités des week-ends des pays arabes. Si une demi-douzaine d'entre eux ferme donc boutique le samedi, le Yémen par exemple a choisi de conserver le week-end traditionnel avec jeudi chômé. En revanche, le Maroc, le Liban et la Tunisie appliquent le calendrier des pays occidentaux, et observent un repos hebdomadaire, le samedi et le dimanche.

    Histoire d'ajouter à la confusion, l'Algérie, située entre ces deux États, est calée sur le week-end semi-universel. Et encore est-ce récemment qu'elle a décidé de se plier aux conseils de la Banque mondiale.

    Une perte de 600 millions d'euros par an

    Les calculs de l'institution internationale démontraient que le trop grand décalage avec ses principaux partenaires économiques lui faisait perdre 1,7 point de croissance, soit 600 millions d'euros par an. Et qu'elle avait donc tout intérêt à rapprocher ses week-ends de la fin de la semaine. La modification opère aussi dans l'autre sens: la Mauritanie et les Comores ont abandonné leurs habitudes occidentales pour s'adapter aux coutumes des pays arabes. CQFD.

     

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/06/24/20002-20130624ARTFIG00575-l-arabie-saoudite-modifie-ses-week-ends.php

  • La comédienne Bernadette Lafont est morte

    Le Monde.fr avec AFP |25.07.2013 à 17h43 • Mis à jour le26.07.2013 à 03h02

    Révélée par la Nouvelle Vague, Bernadette Lafont, l'inoubliable comédienne de "La Maman et la Putain" s'est éteinte jeudi 25 juillet, à l'âge de 74 ans.

    Révélée par la Nouvelle Vague, Bernadette Lafont, l'inoubliable comédienne de "La Maman et la Putain" s'est éteinte jeudi 25 juillet, à l'âge de 74 ans.Révélée par la Nouvelle Vague, Bernadette Lafont, l'inoubliable comédienne de "La Maman et la Putain" s'est éteinte jeudi 25 juillet, à l'âge de 74 ans. | REUTERS/VICTOR TONELLI

    L'actrice Bernadette Lafont, hospitalisée lundi 22 juillet après un malaise alors qu'elle se trouvait au Grau-du-Roi, dans le Gard, est morte à l'âge de 74 ans au CHU de Nîmes, jeudi 25 juillet.

    Née le 26 octobre 1938 à Nîmes (Gard), cette fille de pharmacien se destinait d'abord à la danse tout en rêvant de cinéma. Grâce à son premier mari, le comédien Gérard Blain, elle rencontre les jeunes réalisateurs de la Nouvelle vague, dont François Truffaut qui lui offre en 1957 son premier rôle dans le court métrage Les mistons, puis Claude Chabrol pour Le beau Serge, un succès.

    Brune sensuelle dotée d'un incroyable bagout et d'une voix très particulière, personnage haut en couleur au jeu spontané, Bernadette Lafont est devenue à la fin des années 50 l'égérie de la Nouvelle vague, tournant encore La fiancée du pirate de Nelly Kaplan, Une belle fille comme moi de François Truffaut, ou encore La Maman et la Putain, de Jean Eustache.

    CÉSARS

    Alternant films pointus et comédies, l'actrice était devenue une actrice incontournable du cinéma français de La Gueule de l'autre de Pierre Tchernia, avec Michel Serrault et Jean Poiret en 1979, à L'Effrontée, de Claude Miller, avec Charlotte Gainsbourg en 1985, rôle pour lequel elle avait obtenu le César du meilleur second rôle féminin.

    Couronnée également d'un César d'honneur en 2003 pour l'ensemble de sa carrière, qui compte plus d'une centaine de films, elle avait rejoint plus récemment Alain Chabat et Charlotte Gainsbourg pour Prête-moi ta main en 2006 ou La Première Etoile en 2009, de Lucien Jean-Baptiste.

     

    Parallèlement au cinéma, elle montait également sur les planches, comme avec La Tour de la Défense, de l'Argentin Copi, en 1981 ou en 2002, ou en 2006 pour Si c'était à refaire, de Laurent Ruquier.

    Officier de la Légion d'honneur, Bernadette Lafont avait eu trois enfants. Sa fille cadette Pauline, actrice qui avait marqué les esprits dans "L'Eté en pente douce" de Gérard Krawczyk en 1987, était morte accidentellement en 1988 à l'âge de 25 ans.

    L'actrice avait connu cette année un beau succès dans Paulette, où elle campait une retraitée qui se met à vendre du cannabis pour s'en sortir financièrement. Sorti en janvier, le film a attiré plus de 1 million de spectateurs. Bernadette Lafont devait tourner Les Vacances du petit Nicolas, dont la sortie est prévue pour juillet 2014.

    ÉGÉRIE DE LA NOUVELLE VAGUE

    Après l'annonce de sa mort, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a noté qu'"à travers ses rôles de femmes élégantes et modernes, dont l'inoubliable Marie [dans le film d'Eustache], elle incarnait avec une grâce toute particulière, la Parisienne éprise d'amour et de liberté". Le président du Festival de Cannes, Gilles Jacob, a fait part de "sa grande tristesse", parlant d'une "une énorme perte pour notre cinéma".

    "Elle était une actrice incontournable et unique du paysage cinématographique (...) Son authenticité et son originalité vont faire défaut", a souligné la présidente du Centre national du cinéma, Frédérique Bredin. Le Parti socialiste a rendu hommage à une "actrice lumineuse et chaleureuse", qui "incarnait aussi une autre 'nouvelle vague' : celle de l'émancipation des femmes" et avait signé le Manifeste des 343 en faveur de l'avortement.

    "Elle nous laisse cette insolence libératrice, ces élans de liberté, si caractéristiques d'une vie à l'image du cinéma", a dit la ministre de la culture, Aurélie Filippetti.

     

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    En 1980 lors du premier festival du film italien à Nice.

     

    Crédits : AFP/RALPH GATTI

    http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/07/25/la-comedienne-bernadette-lafont-est-morte_3453795_3382.html