Le Palais des Beaux-Arts de Lille, l’un des premiers musées français, abrite dans son imposant bâtiment caractéristique du répertoire architectural du XIXe siècle, des collections de peinture européenne, un cabinet des dessins, un département des Antiquités, du Moyen Âge et de la Renaissance, des céramiques des XVIIe et XVIIIe siècles, des sculptures françaises du XIXe siècle et des Plans-Reliefs du XVIIIe siècle.
Les travaux de rénovation, achevés en 1997, ont permis non seulement l’agrandissement du musée (d’une surface de 15 000 m2, il est passé à 22 000 m2) mais aussi l’aménagement des sous-sols où sont aujourd’hui installées les galeries consacrées au Moyen Âge et à la Renaissance et la salle des Plans-Reliefs. Une salle d’expositions temporaires, un auditorium, une bibliothèque et des ateliers pédagogiques y ont aussi été créés.
Le "bâtiment-lame" situé à l’arrière du bâtiment principal et renvoyant ainsi son reflet dans ses parois de verre, abrite les bureaux de la conservation et de l’administration, le cabinet de dessins, les ateliers de restauration et le restaurant.
Les collections mondialement renommées du Palais des Beaux-Arts retracent un panorama complet des plus grands foyers artistiques européens du XIIe au XXe siècle.
Le département du Moyen Âge et de la Renaissance présente de grands chefs-d’oeuvre européens de la sculpture et de l’orfèvrerie romanes et gothiques (Vieillard de l’Apocalypse de Saint-Omer, Encensoir aux hébreux, Retable de saint Georges) et de la Renaissance (Donatello). La peinture italienne, espagnole, des pays germaniques et surtout des anciens Pays-Bas est bien représentée (Dirk Bouts, Jan Bellegambe).
Le département des peintures compte plus de 650 tableaux parmi lesquels : l’école flamande, qui comprend un ensemble rare de Maniéristes du Nord (Barthel Bruyn, Van Hemessen, ateliers de Brueghel et de Bosch), de majestueux tableaux d’autel (Rubens, Van Dyck et Jordaens), ainsi qu’une collection de peinture hollandaise (Emmanuel de Witte, Pieter Codde, Jacob Van Ruisdael, Pieter Lastman) représentative de la quasi-totalité des genres pratiqués à Amsterdam, Anvers, Delft, Haarlem et Utrecht au XVIIe siècle.
De Champaigne à Manet, le parcours de peinture française est également très complet ; certains tableaux constituent des jalons essentiels de son évolution (David, Chardin, Delacroix, Courbet…). Les bouleversements esthétiques du XIXe siècle sont représentés en peinture par Monet, Sisley, Seurat, Puvis de Chavannes et en sculpture par Pajou, David d’Angers, Carpeaux, Camille Claudel, Rodin.
La peinture italienne n’a pas bénéficié des grands envois de l’Etat à l’époque de Napoléon mais comporte toutefois des œuvres insignes de Véronèse, Tintoret, Bassano.
Le cabinet espagnol restitue, en peu de tableaux, l’intensité spirituelle de cette école, avec les chefs d’œuvre de Goya, Greco, Ribera et Valdes Leal.
Enfin, le cabinet des dessins riche de 4 000 feuilles, dont 30 dessins de Raphaël, fait du musée de Lille une référence mondiale pour tous les amateurs et les spécialistes du genre.
Le musée réserve aussi une section à l’archéologie méditerranéenne (Egypte, Nubie, Grèce, Chypre, Italie).
Mais le Palais des Beaux-Arts de Lille, c’est aussi une programmation culturelle qui se situe à la croisée des époques et des disciplines artistiques (littérature, théâtre, musique, danse, cinéma, vidéo, installations..), avec des rendez-vous réguliers qui incitent à une découverte sans cesse renouvelée de ses collections et de ses expositions par tous les publics.
http://www.palaisdesbeauxarts.fr/spip.php?rubrique2
Je crois que je l'avais dèjà visité à sa réouverture, quand je vivais dans le Nord mais j'avais du me concentrer sur l'expo sur Watteau alors que là, j'ai commencé par les collections permanentes. J'en ai pris plein les yeux, j'ai pris beaucoup de notes(de futures notes ici si je trouve le temps), j'ai discuté avec quelqu'un du musée.
Un tableau de Brueghel le jeune(d'après Brueghel l'Ancien) dans la salle des maniéristes du nord du département des peintures:La prédication de Saint Jean-Baptiste
Les prédicateurs protestants parcouraient les Pays-Bas et prêchaient les nouveaux enseignements à ciel ouvert. Il en allait de même pour les anabaptistes qui se réclamaient de Saint Jean-Baptiste. Bruxelles montre une réunion de son époque, mais remplace le prédicateur par Saint Jean-Baptiste. De son bras gauche, il désigne le Christ qui se distingue des autres spectateurs par sa robe claire (voir détails).
http://www.pieter-bruegel.com/salles/prediction.htm