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Visuel de l'exposition "Ce fabuleux monde moderne" au Plateau, en écho à la 13e Biennale d'art de Lyon. MAC LYON
Thierry Raspail est le fondateur et le saint patron – l’ange gardien, la cheville ouvrière, etc. – de la Biennale de Lyon, qu’il fait exister depuis 1991. Il est également le directeur du Musée d’art contemporain (MAC), qu’il a créé en 1984. Ces deux fonctions sont indissociables pour bien des raisons intellectuelles, institutionnelles et matérielles. Elles le sont aussi parce que la Biennale a fait venir à Lyon des artistes qui ne s’y seraient peut-être jamais rendus, mais aussi leurs œuvres, dont certaines y sont restées, acquises par le musée ou données par leurs auteurs, reconnaissants d’avoir été présentés. Elles constituent aujourd’hui une partie essentielle de la collection du MAC.
L’exposition « Ce fabuleux monde moderne », présentée au Plateau, en est la preuve. Elle fait écho à la 13e Biennale et Thierry Raspail, qui en est évidemment le commissaire, a choisi dans son fonds des pièces qui s’inscrivent dans...
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Au cœur de cette 17e Biennale de Lyon, les relations humaines sont envisagées dans leurs enjeux contemporains, leur pluralité, leur amplitude et leurs rituels, afin d’explorer et d’étendre les pratiques d’hospitalité. ...Lire plus...
Installation de Tatiana Trouvé, à La Sucrière. BRUNO AMSELLEM/DIVERGENCE POUR "LE MONDE"
Vous hésitez à vous débarrasser de votre ordinateur obsolète, sans avoir le cœur de le jeter ? Suivez le conseil du plasticien Michel Blazy, qui montre comment transformer machines, chaussures et pantalons en jardinières fertiles. Vous doutez de la nécessité de changer les pneus de votre voiture ? Les peintures d’Ed Ruscha et l’installation de Mike Nelson vous convaincront que vous ne devez pas attendre qu’ils éclatent sur l’autoroute.
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LE MONDE | 11.09.2015 à 12h36 • Mis à jour le 11.09.2015 à 12h44 | Par Philippe Dagen (à Lyon)
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La 13e Biennale de Lyon est ainsi : toute de notations quotidiennes et d’objets ordinaires. C’est logique puisqu’elle se consacre à la vie moderne, la nôtre. Aussi la parcourt-on avec un sentiment d’immédiateté et de netteté rare dans les manifestations d’art actuel. Son auteur, Ralph Rugoff, la voulait telle et y est parvenu.
Automobile et informatique y tiennent une place proportionnelle à celle qu’elles occupent dans les pays industrialisés. Il en va de même des relations entre le corps humain et les machines qui veulent l’améliorer – Alex Da Corte et son cyborg musculeux, Katja Novitskova et ses constructions de matériaux de synthèse et de circuits – ou de l’aménagement de nos intérieurs, pour lesquels Tatiana Trouvé et Camille Henrot avancent chacune ses suggestions de couleur et de décor. Camille Blatrix propose le distributeur de billets sentimental qui fait la conversation au client. Julien Prévieux réunit le musée comique des trucages interdits qui permettent des succès sportifs inespérés, de la raquette de tennis à double cordage à la crosse de hockey incurvée pour mieux contrôler le palet. De façon plus...
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La Biennale d’art contemporain de Lyon vient de s’achever avec 2000 visiteurs de plus qu’en 2011. Déjà, Thierry Raspail, directeur de l’événement, prépare la prochaine de 2015 et a confié le commissariat à un Américain : Ralph Rugoff qui est directeur de la Hayward Gallery de Southbank à Londres depuis 2006.
Après ses 3 premières Biennales d’art contemporain de Lyon, Thierry Raspail ouvre une nouvelle trilogie 2015-2019 autour du mot « moderne ». En 2013, Gunnar Kvaran avait travaillé autour de la narration. En 2015, Ralph Rugoff présentera du 10 septembre au 3 janvier 2016 sa vision du mot « moderne » et toutes ses évocations et représentations.
Installation de Nina Beier, au Musée d'art contemporain de Lyon. BRUNO AMSELLEM/DIVERGENCE POUR "LE MONDE" En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2015/09/11/piqures-d-utopie-a-la-biennale-de-lyon_4752893_3246.html#T23bUFrHYWxYoIjH.99
LE MONDE | 11.09.2015 à 10h57 • Mis à jour le 11.09.2015 à 12h52 | Par Harry Bellet
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Pour Gérard Collomb, maire (PS) de Lyon, la Biennale d’art contemporain est une bénédiction : « Elle apporte beaucoup de visiteurs, donc, du point de vue économique, c’est important. Mais moins que l’image qu’ils gardent de la ville lorsqu’ils en sont repartis : celle d’une cité qui va de l’avant. » Lyon n’avait pas, en effet, c’est le moins qu’on puisse dire, une image avant-gardiste. En treize éditions, la Biennale a changé cela. Elle a désormais sa place parmi les meilleurs événements d’un monde de l’art pourtant saturé : bon an mal an, il y a entre 160 et 200 manifestations du même genre.
Sa place, car plutôt que de lutter contre la concurrence des autres biennales, celle de Lyon a eu l’intelligence de regrouper certaines d’entre elles en réseau. Elles sont dix, cette année, à participer à l’invitation hors les murs, ou transfrontières, qui leur est faite à Villeurbanne, de celle de Dakar à celle de Thessalonique, en passant par Gwanju, La Havane, Sharjah, et on en oublie : des regards différents, des arts autres, mais aussi dix artistes français qui seront ensuite invités ici où là, à Singapour pour l’édition de 2015. Une manière originale, car plurielle, de découvrir des jeunes talents.
Sa place, parce que contrairement à d’autres, elle n’est pas réservée à quelques happy few, de retour d’Istanbul, en partance pour Göteborg, pour ne citer que deux biennales...
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Visuel de Rendez-Vous, la vitrine offerte aux jeunes artistes dans le cadre de la Biennale de Lyon avec l’Institut d’art contemporain. BIENNALE DE LYON En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/arts/article/2015/09/11/biennale-de-lyon-les-jeunes-talents-au-rendez-vous_4753085_1655012.html#CgjEpAClCXdjzYRv.99
LE MONDE | 11.09.2015 à 12h30 • Mis à jour le 11.09.2015 à 13h33 | Par Emmanuelle Lequeux (à Lyon)
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« Nous ne pouvons plus penser ; nous ne pouvons plus espérer ; plus rire ; plus chanter ; plus danser »… Et pourtant ils dansent, ces jeunes gens, réunis autour d’un feu de joie pâle dans le secret d’une forêt. Cachés par un masque à l’effigie de leur propre visage, ils s’unissent en un rite païen, chant de résistance. Mais quand on les retrouve, à l’aube, les corps sont presque inertes, abattus. Et les braises mourantes. Qu’est-il advenu aux membres de cette énigmatique communauté ? Quel mal les a frappés, quelle espérance les portait ? La force des vidéos de Lola Gonzalez, c’est de nous toucher avec les héros de sa fiction, sans que l’on comprenne vraiment dans quels temps terribles ils existent : un monde à la Fahrenheit 451, où l’accès à la nature est interdit, sauf à qui choisit la clandestinité ; où la danse... En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/arts/article/2015/09/11/biennale-de-lyon-les-jeunes-talents-au-rendez-vous_4753085_1655012.html#CgjEpAClCXdjzYRv.99
Construit par Renzo Piano, le Musée d’art contemporain de Lyon est inauguré en décembre 1995 à l’occasion de la 3e Biennale de Lyon. Il offre une surface d’exposition de 3 000 m² répartie en trois plateaux intégralement modulables qui permettent toutes formes de scénographie.
Arts et scènes | Le commissaire islandais de la Biennale de Lyon, qui ouvre ce jeudi 12 septembre 2013, l’assume : son exposition principale est subjective, ouverte à la jeune création internationale.
Le 12/09/2013 à 11h28 Propos recueillis par Yasmine Youssi
Gunnar Kvaran, le nouveau commissaire de la Biennale de Lyon est Islandais d’origine, et dirige un important musée d’art contemporain, l’Astrup Fearnley Museet d’Oslo. Ce superbe bâtiment en bois et verre, imaginé par Renzo Piano, abrite des tableaux éblouissants de Francis Bacon ou d’Anselm Kiefer, des œuvres dérangeantes de Robert Gober — qui n’aime rien tant que détourner des objets du quotidien —, des bouées tapageuses de Jeff Koons en forme de canard, des installations hantées par la mort et la maladie signées Damien Hirst. A cette collection permanente s’ajoutent les nombreuses expositions organisées par Kvaran qui, après avoir décortiqué les scènes chinoise et indienne, s’apprête à offrir cet automne un panorama de l’art brésilien d’aujourd’hui. C’est dire si l’exposition principale de la Biennale de Lyon, assumée comme très personnelle, ouverte à la jeune création internationale, s’annonce prometteuse.
>A lire, l'interview intégrale de Gunnar Kvaran dans Télérama Spécial Lyon, en vente à partir de mercredi 18 septembre 2013 dans la région lyonnaise
Pourquoi avez-vous souhaité travailler sur le thème du récit visuel à la Biennale de Lyon ?
Les artistes racontent le monde, ses angoisses, ses fantasmes, mais ils sont conscients qu’il faut donner une certaine forme esthétique à leurs récits pour qu’ils nous parlent. Je remarque aussi que plus l’art contemporain est dématérialisé, conceptuel, tiré vers des inventions extra-picturales, plus nombreux encore sont les plasticiens qui se passionnent pour ces questions de structure narrative.
Comment avez-vous conçu l’exposition principale de la Biennale ?
Si l’histoire de l’art occidental depuis le Moyen Age est un perpétuel renouvellement des structures narratives, il n’était pas question de faire une exposition historique. J’ai donc choisi de parler à la première personne, et de concocter une sélection subjective, fondée sur mes connaissances et mon expérience professionnelle. Je l’ai ensuite organisée en trois actes. Le premier montre trois figures historiques majeures qui m’ont révélé le mécanisme des récits visuels dans l’art en général. Je connais chacun de ces artistes personnellement. A commencer par mon compatriote, le peintre Erró. En France, il est considéré comme un peintre politique. Or la grande qualité de son travail c’est d’avoir constamment réinventé sa façon d’articuler ses histoires. Deuxième figure, Yoko Ono. Artiste féministe par excellence, elle a eu un impact considérable sur l’art de la performance. Les siennes étaient toujours accompagnées d’instructions écrites qu’elle ou d’autres se devaient d’exécuter. Et enfin Alain Robbe-Grillet, dont les écrits m’ont procuré les outils intellectuels pour mener cette réflexion.
Qu’est-ce qui caractérise les jeunes artistes que vous présentez à la Biennale ?
Leur rapport au monde, à l’image et à l’autre a été transformé par Internet et les réseaux sociaux. On est partout et nulle part en même temps. Ce qui a désacralisé l’idée de nation. Ceux qui vivent sur notre continent se considèrent souvent d’abord comme Européens. Du coup, ils ne travaillent pas forcément dans leurs pays d’origine. Laure Prouvost habite à Londres, où elle a été nommée pour le Turner Prize. Antoine Catala est très en vue à New York, et n’a jamais été exposé en France. Cette expatriation est pour les artistes français totalement nouvelle. Cela ne veut pas dire que la culture française n’existe plus, mais les jeunes plasticiens vont au-delà de cette notion.
À voir 12e Biennale de Lyon Jusqu’au 5 janvier église Saint-Just, Chaufferie de l’Antiquaille, Fondation Bullukian, La Sucrière et musée d’Art contemporain.
Une œuvre monumentale de Renée Lévi sera présentée au 1er étage du MAC pendant toute la durée de la Biennale.
Exposition du 18 septembre 2019 au 5 janvier 2020
Pour la 15e édition de la Biennale d'art contemporain de Lyon, Antwan Horfee et Renée Lévi investissent le musée des Beaux-Arts de Lyon, élaborant un dialogue générationnel où la peinture devient paysage.
Antwan Horfee développe un travail d’atelier qui fait se rencontrer la peinture et le dessin, la figuration et l’abstraction, toujours à la recherche d’une défaillance du geste et du motif. Teintée de cultures populaires (du graffiti aux comics des années 1930 en passant par le tatouage), l’oeuvre d’Antwan Horfee s’est récemment mise en mouvement avec ses films en dessins animés : surgissent alors des chiens mutants, des champignons vitaminés, des animaux hallucinogènes, des perspectives vertigineuses, opaques et parfois coquines, sur fond d’explosions post-apocalyptiques.
Renée Lévi élabore d'immenses tableaux et peintures murales immersives où l’architecture devient peinture et les pigments transforment l’environnement. Avec ses immenses compositions abstraites (parfois faites de lettres ou de chiffres), la peinture frappe la toile (à coups de pinceaux) ou la sature (avec la pression des sprays), l’artiste se jouant de la peinture abstraite,de l’ornementation, du graffiti, de l’écriture. Alors le geste pictural ouvre de nouveaux horizons, entre mirage et obstacle.
Mis en relation, les tableaux de Renée Lévi et le film animé d’Antwan Horfee affirment alors que la peinture - toujours instable - n’est pas une matière innocente.
Antwan Horfee est né en 1983, il vit et travaille à Paris (France). Renée Lévi est née en 1960 à Istanbul (Turquie), elle vit et travaille à Bâle (Suisse).
La 16e édition de la Biennale de Lyon : manifesto of fragility affirme la fragilité comme intrinsèquement liée à une forme de résistance initiée dans le passé, en prise avec le présent et capable d’affronter l’avenir. En acceptant la fragilité comme l’une des vérités les plus répandues dans notre monde divisé, la 16e Biennale de Lyon rassemble des œuvres et des objets créés sur près de deux millénaires qui évoquent, chacun à leur manière, la vulnérabilité des personnes et des lieux, passés et présents, proches et lointains. Conçue comme une déclaration collective constituée à partir de mots, d’images, de sons et de mouvements par 200 artistes et créateur∙rice∙s, elle appelle un ensemble de voix résilientes à proposer un manifeste pour un monde irrémédiablement fragile. La Biennale se structure autour de trois strates distinctes mais interconnectées, au sein desquelles la fragilité et la résistance sont respectivement explorées par le prisme de l’individu, de la ville et du monde : Les nombreuses vies et morts de Louise Brunet, Beyrouth et les Golden Sixties et Un monde d’une promesse infinie
Un monde d’une promesse infinie se déploie, ici et sur onze autres sites, et incarne les différents visages de la fragilité à travers des œuvres d’art contemporaines et historiques, de nouvelles commandes in situ et de nombreux objets. Ce panorama de moments, anciens comme récents, de persévérance globale, propose des formes futures d’être au monde.
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