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La prière n'est pas une distraction de vieille femme oisive. Bien comprise et appliquée, c'est le plus puissant instrument d'action. Mahatma Gandhi
Quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières. de Oscar Wilde
Philip Kerr ; traduit de l'anglais par Philippe Bonnet
Edité par Editions du Masque , DL 2017
Gil Martins, agent au FBI, lutte contre le terrorisme depuis Houston, Texas, où il est le témoin quotidien d'actes de violence perpetrés par des extrémistes.
Au milieu des années 1950, Bernie Gunther est l'estimé concierge du Grand-Hôtel de Saint-Jean-Cap-Ferrat, sous une identité d'emprunt qui le met à l'abri des représailles et des poursuites (il figure sur les listes de criminels nazis recherchés). Mais son ancienne activité de détective et son pays lui manquent. Pour tromper son ennui, il joue au bridge avec un couple d'Anglais et le directeur italien du casino de Nice. Introduit à la Villa Mauresque où réside Somerset Maugham, l'auteur le plus célèbre de son temps, il trouve enfin l'occasion d'éprouver quelques frissons : Maugham, victime d'un maître chanteur qui détient des photos compromettantes où il figure en compagnie d'Anthony Blunt et de Guy Burgess, deux des traîtres de la bande de Cambridge, a besoin d'un coup de main... Très vite, la situation se corse, car Gunther est dangereusement rattrapé par son passé. Le roman offre un éblouissant portrait romanesque de l'écrivain, ancien espion de la Couronne, tout en entraînant le lecteur dans une machination palpitante.
« Bernie Gunther, rusé, subversif, sardonique et extrêmement drôle à l’occasion, illumine ce roman dur et stoïque. »
Lee Child
1956. À peine remis des émotions des Pièges de l’exil, Bernie Gunther doit s’enfuir pour sauver sa peau : le marché que lui impose Erich Mielke, numéro deux de la Stasi, est inacceptable. Du cap Ferrat à Sarrebrück, sa cavale héroïque sera semée d’embuches.
1939. Parallèlement, selon une de ces constructions virtuoses dont il a le secret, Philip Kerr nous emmène à Berchtesgaden, où Hitler est attendu pour son cinquantième anniversaire. Quand un ingénieur est assassiné sur la terrasse du Berghof, le nid d’aigle du Führer, c’est la panique : jamais au grand jamais ce sacrilège ne doit être rendu public.
Sommé par le général Heydrich de découvrir, et dans la plus absolue discrétion, le coupable, Bernie Gunther ne dispose que d’une semaine pour réussir. Or personne ne semble disposé à l’aider : Martin Bormann règne en tyran à Berchtesgaden – du moins tant que le tyran suprême n’est pas là – et s’y livre à maints trafics lucratifs alimentés par un réseau bien organisé. Et parmi les proches de Hitler en Bavière nombreux sont ceux qui ont des choses à cacher : ils feront tout pour que l’enquête échoue. Plus Gunther approchera de la vérité, plus sa vie sera menacée.
Philip Kerr est né en 1956 à Édimbourg. Il a étudié le droit à l’université de Birmingham et la philosophie en Allemagne. Auteur de plus de trente livres acclamés dans le monde entier, il a reçu l’Ellis Peters Historical Dagger de la Crime Writers’ Association en 2009 et de nombreux autres prix. Il partage son temps entre Londres et les Cornouailles.
Berlin, 1928. Les corps de quatre prostituées sont retrouvés massacrés dans le même quartier. Bernie Gunther, jeune flic idéaliste à la brigade des mœurs est invité à rejoindre le chef de la Kripo pour enquêter sur cette sinistre affaire. Alors que ces meurtres laissent la population indifférente, le père de l’une des victimes, un chef de la pègre très influent, est prêt à tout pour se venger de l’assassin de sa fille. Dès lors qu’une nouvelle vague de victimes, des vétérans de guerre handicapés, déferle sur la ville, Bernie est confronté au silence imposé par la voix montante du nazisme. Une première enquête aux allures de course contre la montre dans un Berlin sous tension, à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
4,22/5
« Un polar historique à l'humour et à l'analyse acerbes et qui possède une cadence parfaitement rythmée. (...) Ses quatorze enquêtes nous auront tant appris et passionné ! Son cynisme mâtiné d'idéalisme survivra et fera encore le bonheur de beaucoup de lecteurs ! »Roggy
« Un roman qui nous replonge dans cette période on ne peut plus tourmentée avec le plaisir toujours intact de suivre Bernie Gunther dans ces enquêtes. Une réussite et un cadeau idéal pour Noël. »Frederic524
« Ce que j'ai toujours admiré chez Philip Kerr, c'est la manière qu'il a de nous faire découvrir des lieux, des époques, des personnes bien réelles en les insérant très intelligemment dans le récit policier où le personnage fictif de Bernie Gunthet mène la danse. [Un] magnifique roman. »saigneurdeguerre
« Ce roman, bien rythmé, nous entraîne dans une enquête haletante et sans temps morts. J'ai ainsi fait la connaissance de Bernie Gunther, héros récurrent de Philip Kerr et j'ai trouvé ce jeune flic désabusé et plein d'esprit très attachant. Du noir bien ficelé et teinté d'histoire. (...) A noter aussi l'excellente traduction de Jean Esch, spécialiste du polar et du thriller. »Zephirine
La presse en parle
« Philip Kerr réussi un formidable portrait de Berlin en épicentre étincelant des années folles, ses restaurants, ses cabarets et ses clubs tenus par la pègre. »Michel Abescat, France Inter
« Cet ultime récit, où la fiction s’insère subtilement dans l’Histoire, est aussi le premier dans l’ordre chronologique d’un cycle romanesque qui s’est déployé par ajouts successifs et zigzags temporels, une saga à nulle autre pareille. »Macha Séry, Le Monde
« Philip Kerr scelle l’ultime pierre à une saga policière et historique monumentale. »Philippe Blanchet, Le Figaro littéraire
« Un ultime épisode qui provoquera beaucoup d’émotion à tous les lecteurs de Philip Kerr. Une conclusion parfaite à une superbe série. »The Guardian
Retrouvez également au format poche L'Offrande grecque, avant-dernier livre de la saga, chez Points
« Comme toujours, en s'appuyant sur des faits historiques de la seconde guerre mondiale – en l'occurrence l'occupation de la Grèce par les Allemands et l'assassinat et la déportation de dizaines de milliers de Juifs de Salonique – ainsi qu'en introduisant des personnages réels de l'Allemagne nazie, Philip Kerr construit un thriller d'une grande intensité. En y ajoutant une touche de romantisme avec une jeune avocate de toute beauté devenue amoureuse, on est captivé et incité à aller plus loin dans le récit. »Mome35
La 13e aventure de Bernie Gunther ! Munich, 1957. Bernie Gunther a désormais une nouvelle identité, Christof Ganz, et met son expérience de policier au service d'une compagnie d'assurances après avoir quitté son poste à la morgue. On l'envoie à Athènes, où un bateau appartenant à Siegfried Witzel, un ancien soldat de la Wehrmacht, a coulé. Flanqué d'un assistant peu téméraire, Bernie a tout juste le temps de rencontrer l'Allemand que ce dernier est retrouvé mort. Lorsque Bernie découvre que le bateau a appartenu à un Grec juif déporté à Auschwitz, il comprend que ce n'était pas un accident. Et le voici plongé une fois de plus dans les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale...
Condamné à vingt et un ans de réclusion pour le meurtre, assorti de viol et d'actes de torture, de plusieurs jeunes femmes, Tom Kerr purge sa peine. Lors d'une reconstitution près de la forêt d'Eftanglandet à laquelle il a accepté de participer, il réussit à s'enfuir malgré des mesures de sécurité renforcées. Manifestement, il a bénéficié d'une complicité. Tout désigne celui que les journalistes ont surnommé "l'Autre" et qui pourrait bien être encore plus dangereux. William Wisting, qui était responsable de l'opération, va devoir non seulement faire face à une sournoise enquête en interne, mais surtout retrouver au plus vite un criminel d'une espèce à part : un individu mû uniquement par le désir et le plaisir de faire le mal.
Condamné à vingt et un ans de réclusion pour le meurtre, assorti de viol et d'actes de torture, de plusieurs jeunes femmes, Tom Kerr purge sa peine. Lors d'une reconstitution près de la forêt d'Eftanglandet à laquelle il a accepté de participer, il réussit à s'enfuir malgré des mesures de sécurité renforcées. Manifestement, il a bénéficié d'une complicité. Tout désigne celui que les journalistes ont surnommé "l'Autre" et qui pourrait bien être encore plus dangereux. William Wisting, qui était responsable de l'opération, va devoir non seulement faire face à une sournoise enquête en interne, mais surtout retrouver au plus vite un criminel d'une espèce à part : un individu mû uniquement par le désir et le plaisir de faire le mal. https://mediatheques.saint-etienne.fr/Default/doc/SYRACUSE/3193792/le-mal-en-personne-jorn-lier-horst
Munich, 1931. Angela Raubal, 23 ans, est retrouvée morte dans la chambre d'un appartement de Prinzregentenplatz. A côté de son corps inerte, un pistolet Walther. Tout indique un suicide et pousse à classer l'affaire. Sauf qu'Angela n'est pas n'importe qui. Son oncle et tuteur légal, avec lequel elle vivait, est le leader du parti national socialiste des travailleurs, Adolf Hitler. Les liens troubles entre lui et sa nièce font d'ailleurs l'objet de rumeurs dans les rangs des opposants comme des partisans de cet homme politique en pleine ascension. Détail troublant : l'arme qui a tué Angela appartient à Hitler. Entre pressions politiques, peur du scandale et secrets sulfureux, cet événement, si il éclatait au grand jour, pourrait mettre un terme à la carrière d'Hitler. Et faire du commissaire Sauer, chargé de l'enquête, un témoin très gênant. Dans une République de Weimar moribonde, secouée par les présages de la tragédie nazie, Fabiano Massimi déploie un roman fascinant, basé sur une histoire vraie et méconnue, mêlant documents d'archives et fiction avec le brio d'un Philip Kerr.
D'origine arménienne, il apprend le français au cours de ses études. Il fuit la Turquie pour échapper au génocide et s'installe en 1923 à Paris, où il devient retoucheur photographique.
Il publie des romans en arménien sous le nom de Chahnour Kerestedjian. Vers 1936, il est atteint d'une tuberculose osseuse, ce qui le conduit d'hôpital en hôpital. En 1945, il commence à écrire en français. Il transcende la douleur par une création poétique tendre, souvent gaie et amère, et à l'écoute des êtres les plus faibles.
Le Passager clandestin - Sainte Patience - Les Hautes Terrasses et autres poèmes, 2005, préface de Jacques Réda, coll. Poésie/Gallimard.
La retraite sans fanfare. Histoire illustrée des Arméniens à leur arrivée à Paris suite au génocide de 1915-1916., 1929 (trad. française, L'Act Mem, 2009)
Comme pour mieux nous faire oublier le cocktail de neige, de sloche et de verglas qui sévit cet hiver, les éditeurs de polars semblent avoir planifié le retour de toutes les grandes pointures. Chez les Européens comme chez les Québécois, c’est l’avalanche…
Soulignons tout de suite la parution en mars chez Expression Noire de Benjamin d’Hervé Gagnon. Les fans de Joseph Laflamme, journaliste au Canadien à la toute fin du XIXe siècle, le retrouveront dans une quatrième enquête qui met cette fois au jour la rivalité entre les francs-maçons et les Illuminati. Chez le même éditeur, on retrouvera aussi — on l’espère ! — l’écriture sensuelle et provocante de Laurent Chabin dans le troisième volet des aventures de Lara Crevier : Embrasse ton amour sans lâcher ton couteau. Un peu plus tard en mai, VLB propose Adieu Mignonne, le premier tome de la trilogie « Red Light », un autre polar historique de Marie-Ève Bourassa qui se déroule à Montréal durant la prohibition.
Chez Alire, le retour attendu de deux poids lourds : Richard Ste-Marie et son sergent-enquêteur Pagliaro avec Sur fond de blues, et Jacques Côté avec Là où le soleil s’éteint. Fin mars, chez Recto-Verso, Sylvie-Catherine De Vailly revient avec Les anges sacrifiés, une nouvelle enquête de Jeanne Laberge. Chez Druide, on annonce pour février un nouveau Maryse Rouy racontant une autre enquête de Gervais d’Anceny (L’affaire Guillot), et pour mai une nouvelle enquête de la Maud Graham de Chrystine Brouillet.
L’abondance
Du côté des éditeurs européens, c’est l’abondance, comme à l’habitude. En février, on retrouvera Bernie Gunther, le héros de Philip Kerr, dans La dame de Zagreb (Masque). Le détective est chargé par Goebels lui-même de retrouver une star montante du cinéma allemand et il sera encore pris entre l’arbre et l’écorce. Au Seuil, Deon Meyer revient avec un Benny Griessel atterré dans En vrille, une histoire mettant en scène un maître chanteur et un faussaire.
Puis, en mars, la Série Noire publie le deuxième tome de « Les brillants » de Marcus Sakey, Un monde meilleur, une histoire de mutation qui bouleverse l’Amérique. On notera aussi la parution de Condor de Caryl Férey (qui nous avait donné Mapuche) qui s’amorce dans le Chili de Pinochet. Toujours chez Gallimard, Jo Nesbø raconte une nouvelle histoire de drogue et de repentir, Soleil de nuit. Chez Calmann-Lévy, Donna Leon livre une nouvelle aventure de son célèbre commissaire vénitien dans Brunetti entre les lignes ; son enquête sur le marché noir des livres anciens sera parsemée de cadavres. En mars toujours, Roger Smith propose Un homme à terre, un livre que l’on dit aussi brutal et frappant que Blondie et la mort qui a fait sa réputation.
Avril enfin verra la publication du Lagon noir d’Arnaldur Indridason (Métailié), une des premières enquêtes du jeune inspecteur Erlendur. Avec sa patronne Marion Briem, il cherche à faire la lumière sur la mort d’un ingénieur américain de la base de Keflavik. Il ne restera plus ensuite qu’à attendre le titre et la date de parution du prochain Craig Johnson chez Gallmeister…