Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Il neige
pratiquemment sans cesse depuis ce matin
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pratiquemment sans cesse depuis ce matin
Situation
La neige commence de tenir au sol sur les parties hautes(j'habite sur une des 7 collines de St Etienne) de la ville. Mais les précipitations sont actuellement faibles.
Interventions
Les équipes de déneigement interviennent sur les circuits principaux complets et sur ceux où l'altitude peut favoriser la tenue au sol (Métare, Solaure)
Nous vous recommandons d’être prudents.
Merci de votre attention.
infos trafic STAS
www.inforoute-dir-centre-est.fr
www.bison-fute.gouv.fr/st-etienne,10259.html
www.ter-sncf.com/Regions/rhone_alpes/fr/Etat_du_trafic/Default.aspx
Les parcours de déneigement sont à votre disposition sur www.saint-etienne.fr.
et pluie mêlée hier matin
neige toute l'après-midi en plus ou moins gros flocons
ont déposé une couche dans la soirée
ce matin après une nuit de neige
Quand je me baignais dans la Méditerannée le 20, la neige était déjà annoncée par ici
Mon mari a fait mettre ses pneus neige mercredi
ça n'empêche pas des gens de rester bloqués....
Photo perso du 17 octobre 2010: on ne voit pas la neige mais elle tombait bel et bien
Photos perso du 17 décembre 2010 à St-Bonnet le Château (Loire, 900 m d'altitude)
Ce matin
" Comment était-ce arrivé ? Quelles puissances obscures avaient conduit ces destins jusqu'à l'endroit prévu de toute éternité pour leur naufrage ? Pourquoi Dieu avait-il voulu que ces hommes et ces femmes, partis des Indes, périssent sur la plus haute cime d'un pays qui leur était étranger ? " Un avion s'écrase sur un pic neigeux et voilà que Marcellin entreprend le projet fou de l'escalader pour piller l'épave.
Un grave accident de montagne a conduit Isaïe, son frère, à abandonner son métier de guide. Depuis, les deux jeunes hommes mènent une existence austère dans un hameau, loin des plaisirs de la ville. Mais la cargaison et les bagages des passagers deviennent une promesse de richesses... La montagne, de nouveau porteuse de mort, exacerbera les sentiments des deux frères et les leur dévoilera.
http://www.babelio.com/livres/Troyat-La-neige-en-deuil/15111
La Loire est en vigilance jaune "neige verglas".
Averses de neige jusqu'en plaine, commençant à s'espacer en seconde partie de nuit prochaine. Quantités attendues sur les 24h à venir : 5 à 6 cm sur l’agglomération stéphanoise, de 10 à 15 cm au-dessus de 800 .
Interventions des services
Tous les parcours sont traités en salage, à l’exception de 3 parcours : Terrenoire, Fauriel, et bas de Montreynaud traités dans la continuité des parcours de 1ere urgence.
Déneigement « piéton » : salage sur les trottoirs du centre ville.
Circulation normale.
depuis le 2 janvier(où j'ai mis 2 heures pour rentrer du travail au lieu d'un bon quart d'heure) et ça continue en février
Parfois c'est accompagné de bonnes gelées donc verglas et bus ne pouvant monter notre colline entre autres(nous en avons sept)
Un jour, il a fait chaud et tout avait dégelé
mais depuis ça voltige au moins une fois dans la journée d'où ces paysages normaux dans notre coin mais beaux(et parfois gênants mais normaux)
Encore jusqu'à mercredi puis grosses gelées
100 élèves absents jeudi sur 350
la pluie ou la neige géle sur les pare-brise et les trottoirs, très dangereux
la route est bien nettoyée
Bloquée hier soir à mon arrêt de bus vers mon lycée pour rentrer chez moi
bus qui m'a emmené au bout de cette petite ville-banlieue de Sté
marche dans la neige
où mon mari, bloqué un instant en voiture, m'a récupéré
Il était parti à 15h30, moi à 16h45; nous sommes arrivés tous les deuxchez nous à 19h pour une dizaine de kilomètres
je descends ma côte pour le marché
j'spère que ça ne glisse pas
A la sortie de mon 2 e lycée
La prodigieuse Laura Kasischke tisse en une intrigue au suspense glaçant l’histoire d’une mère confrontée au changement de sa fille adolescente.
Esprit d’hiver
de Laura Kasischke
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Aurélie Tronchet
Éditions Christian Bourgois Éditeur, 278 p., 20 €
Ce matin de Noël, Eric et Holly se sont levés plus tard qu’ils n’auraient dû. Ils doivent se hâter, l’un vers l’aéroport pour chercher ses parents, l’autre aux préparatifs du déjeuner familial annuel. Tatiana, leur fille de quinze ans, dort encore dans sa chambre, ou bien elle est déjà réveillée, puisque Holly retrouve bientôt dans le salon celle dont le caractère changeant et les allers et venues ne cesseront de désorienter sa mère tout au long de la journée.
Depuis l’aube, Holly est hantée par une phrase. Autrefois, avant que la maternité ne lui confère une nouvelle identité et d’autres priorités, elle avait voué sa vie à l’écriture, souvent saisie par le désir de mettre sur le papier des phrases comme celle-ci, « ce désir d’arracher d’un coup sec cette chose d’elle et de la transposer en mots avant qu’elle ne se dissimule derrière un organe au plus profond de son corps ». Mais « aucun poème ne lui était venu depuis une décennie et demie ».
« Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux. » La phrase qui avait surgi ce matin-là évoquait l’orphelinat Pokrovka n° 2, en Sibérie, où, treize ans auparavant, le couple était allé rencontrer la petite fille qu’il s’apprêtait à adopter. Les nurses l’avaient surnommée « Raiponce Noir de Jais », tant la couleur des cheveux de la fillette était intense, et le blanc de sa peau semblable au lait.
Retrouvant la blancheur immaculée de la nature et du ciel d’hiver qui avaient fourni le décor frissonnant de son deuxième roman, Un oiseau blanc dans le blizzard, Laura Kasischke va et vient de Sibérie vers le Michigan.
Toujours, chez elle, un duo féminin prêt à être englouti dans les sables mouvants de la culpabilité et du mensonge ; toujours, une vie étirée en une minute, une saison ou, comme ici, une journée. Dans le mythe antique, c’est une errance de neuf jours que connut Déméter, la déesse des moissons partie à la recherche de sa fille Perséphone, enlevée par Hadès, le souverain des morts, tandis que la terre connaissait l’hiver.
Les éléments vont tenir amis et famille à distance de la maison où mère et fille remontent à huis clos leur histoire commune, leurs silences, leurs incompréhensions, rejouent des scènes, tantôt brutales, tantôt tendres, en se cherchant l’une l’autre.
La littérature américaine compte aujourd’hui deux immenses femmes écrivains : Laura Kasischke et Joyce Carol Oates. Leurs talents sont singuliers, mais l’on ne peut s’empêcher de les rapprocher dans le suspense et la finesse psychologiques qu’elles savent distiller et leur penchant pour l’étrange. Peut-être ont-elles été portées vers l’écriture par les mêmes lectures, héritant aussi bien du souffle faulknérien que des ambiances feutrées des cottages intrigants des romancières anglaises ?
Cet Esprit d’hiver, quant à lui, entretient une lointaine parenté avec Le Tour d’écrou d’Henry James ; une autre avec le conte traditionnel russe L’Enfant de neige, où des parents désolés de ne pouvoir enfanter décidaient de fabriquer une petite fille avec les flocons fraîchement tombés. Et s’il faut lire et savourer chacune des histoires prodigieusement tressées de Laura Kasischke, cette dernière réclamera impérieusement à son lecteur de la lire deux fois. Pour son plus grand effroi.
SABINE AUDRERIE
http://www.la-croix.com/Culture/Livres-Idees/Livres/L-enfant-de-neige-2013-08-28-1003429