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  • Rivéa at Byblos Saint-TROPEZ

    Entre terre et mer. Eloge de la simplicité

    Le tout nouveau restaurant de l’Hôtel Byblos rayonne du bonheur de partager des produits frais, simples et sains, issus des terroirs de la Riviera française et italienne. 

    Au Spoon succède Rivea at Byblos… D’avril à octobre, Saint-Tropez savoure une parenthèse culinaire inédite.

    Depuis 25 ans, la quête du produit juste menée par Alain Ducasse révèle toute la force et la richesse de la cuisine méditerranéenne. Sur un mode festif et raffiné, c’est cette fraîcheur et cette immédiateté qu’il souhaite offrir à la toute nouvelle table de l’hôtel Byblos. Rivea succède au restaurant Spoon au cœur de l’hôtel Byblos. 
    Des produits frais, simples et sains, issus des terroirs de la Riviera française et italienne orchestrés avec talent par le chef Vincent Maillard et ses équipes. Pêche locale, céréales buissonnières, perles du potager, agrumes sucrés-salés … travaillés avec justesse, composent une carte savoureuse, gourmande, inspirée, qui s’attache à restituer aux produits leur histoire originelle.

     

    La carte
    Le temps d’un été, la carte offre de réjouissants hors d’œuvres à partager  caponata, salade de poulpe de roche, sardines confites basilic, soupe de pois chiche - caillé de brebis, vitello tonnato, dorade marinée  … mais aussi, une salade Rivea généreuse et  croquante à souhait,  un pavé d’espadon et panisses, des gamberoni et légumes sautés, un Saint-pierre comme on l’aime sur la Riviera, des pâtes artisanales aux palourdes, des volailles dorées et cocotte de primeurs … sans oublier la carte des desserts, et une subtile Tropézienne accompagnée d’un jus aux zestes d’agrumes…

     

    Le décor
    La mixité des cultures française et italienne qui s’exprime en cuisine se retrouve dans les aménagements intérieurs et extérieurs du restaurant signés Antonio Citterio et Patricia Viel. Un mobilier dessiné par Citterio légèrement retro, des banquettes aux rayures irrégulières, des tonalités vives et contrastées qui se mêlent aux éclairages chauds de la salle et aux grandes lanternes de la terrasse signées aussi Citterio qui révèlent toute la magie d’un dîner dans les jardins. Une conception sobre et confortable, des jeux d’harmonies qui replacent la décoration de Rivea at Byblos Saint-Tropez au cœur d’une Provence maritime et solaire.

    Tout proche de la Place des Lices, le seul mot d’ordre est la douceur de vivre et chaque instant est exclusif. Un bel équilibre d’élégance et de décontraction estivale.  

     

     

     

    Chef : Vincent Maillard

    Directeur de salle : Julien Bidault

    Sommelier : Victor Bigot

  • La Vague d’Or – restaurant gastronomique à Saint Tropez

    Le restaurant gastronomique de la pinède “La Vague d’Or” met à l’honneur les produits d’exception et les conjugue avec un service élégant et attentionné, dans l’esprit de la famille Delion, propriétaire des lieux, ce qui vaut notamment aujourd’hui au restaurant d’arborer une troisième étoile au Guide Michelin.

    Vous vivrez une délicieuse expérience grâce à la grande maîtrise créative du Chef Arnaud Donckele, au service d’une cuisine haut de gamme pure et rafraîchissante, qui s’unit merveilleusement avec la sélection de vins d’ici et d’ailleurs du chef sommelier.

    Nous aurons le plaisir de vous accueillir soit dans la salle du restaurant de notre hôtel de luxe, soit, au fil de la période estivale, sur sa merveilleuse terrasse entourée de pins parasols pour un dîner pleinement maritime avec vue sur le golfe de Saint-Tropez…

    Carte la Vague d’Or (PDF – 98 Kb)

    Menus la Vague d’Or (PDF – 19 Kb)

    Ouverture du restaurant gastronomique

    Le soir uniquement, du 19 avril au 12 octobre inclus.

    Chic décontracté. Les shorts et claquettes ne sont pas permis pour les messieurs.

    Hotel de luxe à Saint-Tropez
  • Le soleil de Saint-Tropez magnifie le Château Minuty

    et François Matton poursuivent l'oeuvre de leur grand-père. Un but : l'excellence

    Depuis soixante-douze ans, la famille Matton oeuvre avec la volonté d'élaborer des vins de Provence haut de gamme. Jean-Etienne et François Matton se répartissent les tâches pour développer la renommée familiale, mais tous deux travaillent sur la vinification, "le nerf de la guerre ou l'essentiel", souligne François Matton qui a 19 vendanges derrière lui (son frère en compte 24). "L'engouement pour les rosés, qui remonte à une vingtaine d'années, poursuit François Matton, est lié à la qualité globale de l'appellation Côtes-de-Provence. Aujourd'hui, c'est un phénomène mondial." Les rosés de Minuty sont pâles. "Grâce aux technologies modernes et aux outils de vinification récents, poursuit François Matton, nous maîtrisons l'oxydation des jus (les vins ne tirent plus vers l'orange) et contrôlons les températures (pressurage et fermentation à basse température)."

    Le succès de leurs rosés, désormais de réputation internationale, n'est pas monté à la tête des frères Matton. Ils ont su garder intacte l'identité de leur domaine : "Il se trouve sur la presqu'île de Saint-Tropez et la commune de Gassin, au coeur de la Provence, à 5 kilomètres de Saint-Tropez. Une vitrine internationale extraordinaire fréquentée par le monde entier. Nos vins sont donc très présents sur la Côte d'Azur. Là où le rosé s'exprime le mieux, là où il naquit pour accompagner la cuisine provençale. Nous avons suivi nos clients vacanciers jusqu'à Paris et en Savoie. Car les Parisiens consomment du rosé toute l'année ! affirme François Matton. Les femmes l'adorent pour sa fraîcheur, sa couleur et sa légèreté. De plus, ce vin aime la cuisine épicée (ail, herbes...), les mets asiatiques, indiens..."

     

    Minuty Or
     
    Photo : Le Figaro Magazine

     

    Chiffres à l'appui, François Matton précise : "Nous vendons 350 000 bouteilles de rosé à Paris à l'année, dont 100 000 entre le 1er octobre et le 1er avril... et plus de 200 000 bouteilles... en Suède !" Des vins également présents à New-York, aux Caraïbes, au Brésil, où les commandes augmentent de 20 % chaque année. Il y a vingt ans, on disait à François Matton : "Fais-moi goûter ton petit rosé !" Dix ans plus tard : "Sers-moi un verre de ton rosé !" Et, depuis cinq ans, il entend : "Fais-moi déguster ton Minuty rosé !". "Nous élaborons des vins de soif, de plaisir. Avec humilité. Des vins fruités, aromatiques, avec beaucoup de fraîcheur et de finesse, dominés par le grenache. Cela est valable pour nos cuvées phares Rose et Or et Prestige Rosé comme pour M de Minuty.

     
    Mots-Clés :


    En savoir plus : http://avis-vin.lefigaro.fr/magazine-vin/o38696-le-soleil-de-saint-tropez-magnifie-le-chateau-minuty#ixzz3KervKj99
  • Saint-Tropez, l’orage (1895), Paul Signac, huile sur toile, Musée de l’Annonciade de Saint-Tropez Photo @ Musée de l”Ann

    Paul Signac

    Sur le tableau « Saint-Tropez, l’orage » (1895), un méchant nuage arrive et le bateau (une tartane) se dépêche de rentrer au port de Saint-Tropez. La mer et le ciel tentent à se confondre avec la lumière d’un soleil couchant. Saint-Tropez a été beaucoup peint parce que c’est l’un des rares ports qui bénéficie de la lumière toute la journée et il est quasiment caché de la mer avec son développement Est-Ouest : certaines maisons du port bénéficient du soleil pratiquement du lever au coucher ! Avec une luminosité très différente, surtout à mi saison comme semble l’indiquer ce tableau (printemps ou automne). La mer représentée est très linéaire avec ses petites touches qui lui donnent le relief des vaguelettes, alors que le ciel est peint en volutes pour signifier sa violence. Les couleurs sont presque réalistes avec une mer plutôt verte et un ciel bleu-gris profond, proches des tons réels de Saint-Tropez.

    http://www.voilesetvoiliers.com/cultures-voiles/paul-signac-saint-tropez-lorage-1895/

  • L'école marseillaise s'invite au musée de l'Annonciade de Saint-Tropez

     Publié le mardi 12 mars 2013 à 08h20

    L'école marseillaise s'invite au musée de l'A - 20369981.jpg

    Une cinquantaine de toiles, issues principalement de collections privées, donc pour l’essentiel jamais montrées au public, constitueront l’exposition qui sera visible du 16 mars au 17 juin

    Après l'hommage à Françoise Cachin à travers son illustre grand-père, Paul Signac, le musée de l'Annonciade s'apprête à lever le voile sur une école de peinture régionale, l'école marseillaise. De 1850 à 1920, cette lignée d'artistes, dont faisait partie Charles Camoin, propose un intéressant éventail de styles, du plus classique au plus moderne.

    Jean-Paul Monery, conservateur de l'Annonciade a décidé de dédier l'exposition à maître Ollive, de ses amis, hélas récemment décédé. C'est lui qui lui avait fait découvrir ces peintres méditerranéens et leurs talents. Une cinquantaine de toiles seront ainsi présentées à partir de samedi 16 mars.

    Les paysages de Provence

    Elles sont toutes issues de collections privées et n'ont donc, pour l'essentiel, jamais été montrées au public, ce qui rendra l'événement des plus intéressants. Par cette exposition, Jean-Paul Monery souhaite également associer le musée et Saint-Tropez au fait que Marseille est, cette année, capitale européenne de la culture. Essentiellement paysagiste, l'école marseillaise, fut fondée par Emile Loubon, en 1845, lorsqu'il devint directeur de l'école des Beaux-arts de la cité phocéenne. C'est lui qui donnera au paysage provençal son assise, sa matière, sa lumière et sa couleur.

    Délaissant les principes académiques, il devient l'animateur d'une vie artistique, instaure un salon régulier qui expose et confronte les toiles de ses élèves et de ses amis parisiens. Sous son impulsion, va se développer une école de paysagiste avec la Provence pour atelier. Ceux qui l'ont suivi dans cette aventure picturale seront exposés au musée dès samedi.

    Une exposition audacieuse

    Trois générations de peintres se sont succédé dans cette veine. On retrouvera ainsi pour la première, Paul Guigou, Raphaël Ponson, Monticelli, mais aussi Félix Ziem, issu de l'école de Barbizon, mais venu s'installer à Martigues. La seconde présente Jean-Baptiste Olive, Joseph Garibaldi. La troisième enfin, qui bouscule la sérénité des paysages provençaux par des techniques et des couleurs innovantes, se compose de René Seyssaud, Charles Camoin, Auguste Chabaud, Louis-Mathieu Verdilhan et Alfred Lombard.

    Tous ces artistes seront exposés à partir de samedi prochain. Jean-Paul Monery a demandé au spécialiste de l'école marseillaise, Jean-Roger Soubiran, professeur d'histoire de l'art à l'université de Poitiers, de réaliser le texte du catalogue de l'exposition. Le professeur Soubiran, dans le prologue de son écrit, loue l'audace du conservateur tropézien d'avoir su monter cette exposition.

    Il rappelle que dans cette même veine « audacieuse », le prédécesseur de Jean-Paul Monery, Eric Hild, avait su réaliser une exposition entièrement dédiée à Félix Ziem. Il avait su aussi faire entrer Chabaud, Girieud, Seyssaud, ou Lombard, alors considérés comme des peintres régionaux dans les prestigieuses collections de l'Annonciade.

    On sait maintenant que bien avant Cézanne, Van Gogh ou Gauguin, ils ont été les véritables initiateurs du paysage provençal. Autant de raison donc de se rendre à l'Annonciade d'ici le 17 juin et, pourquoi pas, dès samedi, puisque le vernissage de l'exposition aura lieu à 18 h.

    http://www.varmatin.com/saint-tropez/lecole-marseillaise-sinvite-au-musee-de-lannonciade-de-saint-tropez.1153427.html

  • Nous avons visité vendredi à St Tropez:Musée de l’Annonciade

    https://www.saint-tropez.fr/fr/culture/musee-de-lannonciade/

     

    Le Petit âne sur la plage (côté basque)

     
    Photo (C) RMN-Grand Palais / Gérard Blot

    Paul Signac Port de Saint-Tropez

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Paul_Signac_Port_de_Saint-Tropez.jpg

    Le livre PAYSAGES DE CANNELLE- NOUVELLESAchetez "paysages-de-cannelle-nouvelles"

  • Le chanteur Christophe vend ses pantalons dans une brocante

    Le chanteur Christophe vend ses pantalons dans une brocante

     

    Le chanteur Christophe vend ses pantalons dans une brocante

    L'artiste de 68 ans a vendu ses jeans ce dimanche dans un bric-à-brac de Grimaud près de Saint-Tropez, nous apprennent nos condrères de Nice Matin. Une vente Intime, comme le suggère son dernier album

  • Exposition des Nus de Marthe de Pierre Bonnard à St Tropez

    Exposition des nus de Marthe a St Tropez

    Sur le port de Saint-Tropez se dresse, légèrement en retrait, le Musée de l’Annonciade, créé en 1922. Il peut être considéré comme le premier musée d’art moderne en France. Témoignage du rôle historique que joua Saint-Tropez dans l’art du XXe siècle et résultat de la passion d’un homme, Georges Grammont, son plus important donateur, le musée de l’Annonciade a choisi de rester un musée vivant en proposant plusieurs fois par an différentes expositions à ses visiteurs. Du 15 mars au 23 juin, venez découvrir l’exposition « Pierre Bonnard : les nus de Marthe, sa muse, son modèle ». L’exposition présente des dessins issus d’une collection privée, et pour la plupart jamais exposés. Autour de ces dessins de nus, des peintures, des photographies accompagnent le regard de Bonnard porté sur son modèle et épouse, Marthe, qui est le sujet féminin quasi exclusif de ses oeuvres.

    Cliquez Ici pour en savoir plus.

    http://www.lesnaiades.com/golfe-de-saint-tropez/exposition-des-nus-de-marthe-de-pierre-bonnard/

  • J'ai lu hier soir:Beaux Arts Hors-série - Signac Les couleurs de l'eau

    À l'occasion de l'exposition organisée par le musée des impressionnismes, Beaux Arts propose à travers ce hors-série de découvrir l'œuvre de Signac, son évolution depuis ses débuts impressionnistes à ses œuvres pointillistes, en passant par sa rencontre décisive avec Seurat. Des Andélys à Concarneau, de Saint-Tropez à Venise... un itinéraire au fil de l'eau.

    http://www.boutiquesdemusees.fr/fr/librairie/beaux-arts-hors-serie-signac-les-couleurs-de-eau/4793.html

  • 125 ans de Sénéquier

    Sénéquier, établissement incontournable de la ville de Saint-Tropez, fête ses 125 ans cette année. Fondée en 1887 par Marie et Martin Sénéquier, la maison débuta son activité dans la pâtisserie avant de se décaler sur le port de Saint-Tropez pour y ouvrir un café dans les années 1930, transformé après la guerre en brasserie. Cinq générations plus tard, l’esprit est toujours le même puisque la famille perpétue les recettes d’antan, comme le démontrent la fameuse tarte tropézienne ou encore le chocolat glacé. Devenu culte en même temps que la cité balnéaire qui l’accueille, Sénéquier reçoit quotidiennement 3 500 clients autour des 250 tables, principalement concentrées sur la terrasse. A cette occasion, la maison décide de présenter le livre de Franck Leclerc, « La légende de Sénéquier », publié aux éditions Verlhac, et disponible début mai.

    http://www.abc-luxe.com/0_13242_a-saint-tropez-l-etablissement-senequier-fete-ses-125-ans.html

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Tropez (de Pise) pour le prénom du mercredi

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    Icône de Saint Tropez
     
    Saint Tropez de Pise (ou chevalier Torpès, ou Torpez, ou Caïus Silvius Torpetius) (disparu le 29 avril 68) est l'un des premiers martyrs chrétiens italien du ier sièclesaint protecteur des marins et saint patron de Saint-Tropez.

    Selon la légende, Caïus Torpetius naît à Pise en Toscane dans une famille patricienne. Il devient officier de l’empereur romain Néron (37-68), chef de sa garde personnelle, et intendant de son palais.

    À l’occasion de la cérémonie d'inauguration du temple romain de Diane de Pise, le chevalier Torpès (converti au christianisme par l'apôtre Saint Paul dont il avait assuré la garde durant sa captivité à Rome) professe sa nouvelle foi en un seul dieu (christianisme) devant Néron qui attribue la création du monde à la déesseDiane (mythologie romaine).

    L’empereur lui ordonne de chanter un hymne à la gloire de Diane, mais Tropez refuse d'abjurer sa foi chrétienne. Néron furieux fait flageller le chevalier (selon la légende, la colonne à laquelle il est attaché se brise et tue son bourreau Satellicus), puis le livre aux fauves (un lion et un léopard qui se couchent à ses pieds), enfin le fait décapiter le 29 avril 68. Selon la tradition, l'ami de Tropez, Andronic, recueille sa tête qui est vénérée au xiiie siècle en l'église de San Rossore (it), près de Pise. Néron fait mettre son corps décapité dans une barque avec un coq et un chien chargés de le dépecer (selon un châtiment réservé habituellement aux parricides dont ces deux animaux sont les symboles). Le frêle esquif est livré au fleuve Arno sous le vent d'est puis aux caprices de la mer. La barque vient s'échouer le 17 mai 68 sur les plages d'« Héracléa » qui sera rebaptisée plus tard Saint-Tropez.

    Selon la légende que la fantaisie populaire a plus ou moins façonnée1, une matrone romaine du nom de Cèlerine, avertie par un songe, recueille le corps arrivé intact sur la plage. Le coq s’envole avec un brin de lin vers Cogolin et donne son nom au village et le chien part vers Grimaud au fond du golfe de Saint-Tropez. De pieux Celto-Ligures cachent le corps jusqu'à la fin des persécutions religieuses puis transportent le martyr dans une église bâtie spécialement en son honneur2.

    La suite sur Wikipédia

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  • Les vieux gréements s'invitent dans les ports français

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    THIERRY VIGOUREUX.
     Publié le 09 mai 2007
    Actualisé le 09 mai 2007 : 08h01
     Saint-Tropez, Ajaccio et dans le golfe du Morbihan, les bateaux de caractère s'exhibent en mai. De spectaculaires joutes sont attendues sur l'eau, tandis qu'animations et spectacles assureront l'ambiance à terre.
    LA VOILE traditionnelle ne séduit plus seulement les bricoleurs passionnés. Elle attire désormais des foules de spectateurs, comme on le constatera à Saint-Tropez demain, puis dans le golfe du Morbihan et, à la fin du mois, à Ajaccio. L'engouement pour les vieux gréements est né à Douarnenez : dans les années 1970, quelques passionnés réunis en association s'intéressent au patrimoine maritime et collectent plus de 200 embarcations en danger de disparition. Chaque été, ils naviguent lors d'un rassemblement au Port-Musée, où l'on compte une centaine de milliers de visiteurs par an. Brest s'en mêle en 1992. Sa première fête maritime internationale, organisée depuis tous les quatre ans (prochaine édition du 11 au 17 juillet 2008) fait exploser les statistiques avec un million de visiteurs, 2 000 bateaux et des marins venus de 30 pays. Dans un registre un peu différent, réservé aux grands voiliers écoles, la descente de la Seine de Rouen au Havre, née en 1989 avec le bicentenaire de la Révolution, s'est positionnée d'entrée comme une manifestation publique millionnaire. Tous ces événements bénéficient de véritables stades nautiques pour accueillir les spectateurs autour d'une rade ou le long des berges d'un fleuve. Chaque automne, la Nioulargue, rebaptisée les Voiles de Saint-Tropez, connaît un beau succès depuis vingt-cinq ans, réunissant les belles unités de Méditerranée, bien au-delà du rendez-vous branché de ses 3 000 participants. Les Voiles latines, ces jours prochains, constituent la manifestation printanière du genre. En cinq ans, le rassemblement est devenu le symbole de la vitalité de la culture maritime méditerranéenne avec une participation internationale unique. Cantonnées à un bout de quai en 2001, les Voiles latines investissent aujourd'hui tout le port de Saint-Tropez.
    À Vannes, la Semaine du golfe connaît elle aussi un succès grandissant. Au point qu'un plan circulation a été élaboré autour du golfe du Morbihan pour faciliter l'accès des 150 000 spectateurs aux différents ports partenaires des régates. Les animations à terre - chantier naval, exposition sur l'architec­ture et les métiers - passionnent également le public qui s'intéresse souvent aux techniques de construction et de restauration de ces voiliers, ainsi qu'à leur histoire. Il suffit ainsi d'observer l'étrave fine d'un pointu méditerranéen et on comprend qu'elle a été profilée pour fendre les vagues courtes et rapprochées levées par le mistral, ce vent de terre qui provoque peu de houle le long de la bande côtière. La pinasse, qui rencontre des conditions proches sur le bassin d'Arcachon, présente la même silhouette.
    Au contraire, les bateaux de travail de l'océan Atlantique, plus larges, à la proue joufflue, sont conçus pour affronter les coups de vent venus du large, ceux qui lèvent la mer et la font déferler. Le gréement parle aussi, témoigne des métiers. Celui d'un thonier comporte deux longues antennes, des tangons auxquels sont accrochées les lignes de traîne. Le tape-cul, la petite voile à l'arrière, participe plus à la stabilité de route du bateau en pêche qu'à sa propulsion. Enfin, l'évolution architec­turale d'un type d'embarcation peut rappeler un épisode cruel. Les lignes d'eau très tendues de ces voiliers de pêche ont ainsi été modifiées après la tempête du 20 septembre 1930, au profit d'une coque plus trapue et mieux défendue. Ce jour-là, 26 thoniers avaient coulé dans le golfe de Gascogne, faisant 200 victimes...
    LES VOILES LATINES, À SAINT-TROPEZ
    Tartanes, felouques, pointus et autres barques catalanes auront le vent en poupe dans le golfe de Saint-Tropez du 10 au 13 mai, pour les 7es Régates des voiles latines. Cette grand-voile unique, triangulaire et sans bôme, ­raconte plus de deux mille ans du patrimoine maritime de la Méditerranée. Les bateaux de pêche côtière d'Italie, d'Égypte, de Tunisie, de Monaco, de Corse l'utilisent. Même les caravelles de Christophe Colomb la hissaient jusqu'aux Canaries, où elle était ensuite remplacée par les voiles carrées, plus efficaces au vent portant avec l'alizé.
    Cette année, l'organisation des Voiles latines innove avec deux parcours séparés en rade de Saint-Tropez, pour éviter que les bateaux trop lents ou trop maladroits ne gênent les régatiers. Pour raconter la mer à terre, les écrivains sont associés aux Voiles latines avec le Salon, parallèle, du livre méditerranéen et maritime. Parmi les auteurs présents : ­Isabelle Autissier, Jean Raspail, Hervé Hamon, ­Bernard ­Giraudeau, Patrick ­Poivre d'Arvor, Didier Decoin, Yann Queffélec...
    - Du 10 au 13 mai, www.snst.org et tél. : 04 91 16 53 17.
    LES RÉGATES IMPÉRIALES, À AJACCIO
    Quelques-unes des grandes unités présentes aux Voiles latines de Saint-Tropez vont ensuite rallier Ajaccio pour participer aux ­Régates impériales, du 21 au 27 mai. Les organisateurs ont même prévu d'attribuer un « ruban rouge » au bateau qui, compte tenu de son âge, établira le meilleur temps entre les deux ports. Cette année, une quarantaine de voiliers prestigieux participent à cette 5e édition des Régates impériales, qui marquent le début de la saison des courses de yachting de tradition en Méditerranée.
    Des voiliers uniques au monde, de 15 à 40 mètres de longueur, font le déplacement : Moonbeam III, Mariquita, Sunshine, Owl, Vistona, Lulu, Pesa, Marigold, Partridge, Veronique, Lelantina...
    Des pavillons français, anglais, espagnol, italien, allemand, ­hollandais et américain sont représentés. Certains gréements centenaires seront au départ de cette course internationale.
    - Du 21 au 27 mai, www.regates-imperiales.com
    LA SEMAINE DU GOLFE, DANS LE MORBIHAN
    Du 14 au 20 mai, près de 800 bateaux, dont 150 venus des rivières et des estuaires de Grande-Bretagne, des canaux hollandais ou des lacs suisses sillonneront la « petite mer », soit les 12 000 hectares ponctués de centaines d'îles du golfe du Morbihan. La 4e édition de la Semaine du golfe, manifestation qui rappelle les rassemblements brestois et rouennais mais dont l'accès est gratuit, réunit des voiliers de caractère répartis en flottilles homogènes. Chaque jour, les différents groupes de vieux gréements changent de mouillage et sillonnent le plan d'eau entre les 14 ports d'escale ou d'accueil du golfe. Yoles, chaloupes et gigs, voile-aviron, belle plaisance, bateaux des années 1960 (Corsaire, Muscadet, Golif, etc.), Belouga, voiliers de travail sont quelques-unes de ces catégories. Chacune dispose d'un port d'attache sur le golfe (Locmariaquer, Saint-Goustan, Port-Blanc, Vannes, Port Anna, etc.) où le retour est prévu chaque soir. Des animations, des expositions sur les anciens métiers de la mer, des récitals de chants de marins sont prévus dans tous les ports des 24 communes associées à la fête. Sans oublier bolées de cidre, crêpes et dégustations d'huîtres.
    Le bateau régional est le Sinagot, nom dérivé de celui de Séné, petit port où ont été construites les premières unités. Robuste, entre huit et onze mètres, il est gréé de deux voiles au tiers, aux couleurs rouges. Il ne reste plus aujourd'hui que sept bateaux, alors qu'une cinquantaine pêchaient dans le golfe et le coureau de Belle-Île jusqu'aux années 1950. À l'Ascension, les voiliers convergeront vers la baie de Quiberon et l'entrée de la mer intérieure à Port-Navalo.
    Du 14 au 20 mai, www.semainedugolfe.asso.fr et tél. : 02.97.62.20.07.

  • La Vague d'Or inaugure ses trois étoiles

    La Vague d'Or inaugure ses trois étoiles

    Arnaud Donckele, chef de la Vague d'Or à Saint-Tropez, est le plus jeune triple étoilé de France.

    Arnaud Donckele, chef de la Vague d'Or à Saint-Tropez, est le plus jeune triple étoilé de France. Crédits photo : Christophe DURANTI

    C'est hier qu'Arnaud Donckele ouvrait la saison au restaurant de La Pinède, à Saint-Tropez. À l'instar des palaces de la Riviera, il lançait une saison dotée de jolies nouveautés

    Depuis mi-février (date de la sortie du Michelin), on peut imaginer l'impatience du nouveau benjamin (35 ans) des trois-étoiles français qui officie au restaurant la Vague d'Or de La Pinède. Il a pu peaufiner sa carte, émincer ses idées, surveiller ses producteurs. Ce garçon formé chez Ducasse, Guérard, Nomicos, galvanisé par son directeur de salle (Thierry Di Tullio) et une grande figure de l'hôtellerie française (Jean-Claude Delion), est un véritable dingo des produits. «L'agneau que je demande à mon producteur, confiait-t-il ainsi à l'AFP, c'est un agneau de 10 à 11 kg. Je lui demande des femelles, parce que les femelles ont des chairs beaucoup plus claires, plus fines et plus soyeuses en bouche, que les mâles. Et, en même temps, je veux que la tonte soit faite un mois avant. Quand l'agneau a une laine très courte, très serrée, le gras est beaucoup moins puissant, beaucoup plus ­délicat. Sans le produit on ne peut rien faire».

    Hier, à l'heure du déjeuner, le chef était au taquet avec une carte et une équipe réduites avant le grand round du soir (25 couverts). Tout était en ordre: l'horizon et quelques silhouettes de bateaux, l'azur dans ses estompés, les pins et leur balancement d'aiguilles ; comme un léger mouvement de balai métallique sur une cymbale. Clientèle éparse représentée par trois quatre couples promenant leur oisiveté en laisse. Tous étaient là avec cette ferveur, cette bienveillance que l'on porte aux tout nouveaux promus. Une sorte de connivence attendrie qui pardonne tout, tant le bonheur des trois étoiles est aussi fragile que le cristal.

    Douceur et précision

    Si vous avez la chance de venir à La Pinède, au bord du golfe de Saint-Tropez, vous découvrirez une cuisine personnelle et locale, humble et studieuse. La cuisine d'Arnaud Donckele fonctionne au corps à corps fusionnel avec ses produits. Un simple tartare de sériole et saumon avec un cœur de sucrine (53 €) - même si celle-ci est trop intrusive dans son fracas - nous plonge dans son propos: le tartare joue à fond les saveurs du cru, quitte à laisser au lointain le goût de la sériole. C'est un chant choral a cappella. Quand on commande les côtes d'agneau, on ne peut s'empêcher de penser à ces quelques lignes ci-dessus évoquant cette tonte de printemps. Du coup, le plat est là dans sa douceur et sa précision. On devine même la montagne et ses versants. Itou pour la dorade et une sarabande de saveurs méridionales.

    Il ne saurait y avoir de restaurants sans dimension humaine et petits grains de sable. Même chez les grands, la faute, si tant est qu'elle en soit une, est accueillie comme une trace d'humanité. Le chef estima que l'agneau était trop cuit et bloqua le plat au moment de son envol. Il y eut un moment de mou dans le service. Exercice que ce dernier adore finalement: c'est dans ses instants qu'il a à cœur de prouver son professionnalisme et une gentillesse d'à propos. Le cadre est plaisant dans sa bonne volonté Relais&Châteaux années 1970 de Riviera. Service prenant son pied après l'inaction de l'hivernage, impatient d'en découdre.

    La Pinède, plage de la Bouillabaisse, Saint-Tropez (83). Tél.: 04 94 55 91 00. Menus de 120 € à 295 €. Carte 175-255€. ww.residencepinede.fr. Le restaurant gastronomique ne fonctionne que le soir. Au déjeuner service estival.

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      La Vague d'Or inaugure ses trois étoiles

      C'est hier qu'Arnaud Donckele ouvrait la saison au restaurant de La Pinède, à Saint-Tropez. À l'instar des palaces de la Riviera, il lançait une saison dotée de jolies nouveautés…

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    La rédaction vous

  • Le 14 juillet, nous avons vu au MAM de Troyes:

    André Derain (Chatou, 1870 – Saint-Germain-en-Laye, 1943)

     

    derain-collouireLe port de Collioure, 1905

    Huile sur toile
    H. 72 cm ; L. 91 cm
    MNPL 57

    Au cours de l’été 1905, Derain rejoint à Collioure Matisse, qui était venu s’y installer au printemps. Derain n’a pas été insensible au travail de son aîné et la parenté de cette toile avec celles peintes par Matisse à Collioure est évidente.
    Sous l’apparente liberté de la fracture et la fantaisie des couleurs éclatantes et arbitraires, Derain cache, tout comme Matisse, des recherches lucidement menées. Il prend ici au néo-impressionnisme quelques procédés (contraste de couleurs, ombres colorées, pose de la pâte par petites touches), mais n’y adhère pas pleinement. 
    Il joue ici avec le blanc de la toile et oppose à des surfaces traitées dans un esprit pointilliste, les aplats de la voile ou de l’ombre de la charrette. De même, la série de zones obliques qui scande la composition, n’est évidemment pas improvisée.

    Big Ben

    Huile sur toile
    H. 79 cm ; L. 98 cm
    MNPL 103

    Après le succès des Vues de Londres exposées par Claude Monet en 1904, Ambroise Vollard, qui vient d’acheter la production de Derain, l’envoie à Londres, pour qu’il peigne, lui aussi, une « série ».
    Cette toile est, avec le Westminster et le Coucher de soleil du Musée de l’Annonciade à Saint-Tropez, une de celles où Derain pousse le plus loin l’irréalisme de la couleur. Au souvenir de Turner, s’ajoute évidemment une sorte de rivalité avec Monet, mais dont la poétique et la gamme colorée sont toutes différentes. Bien qu’il n’ait pas été son élève, Derain a pu être sensible aussi à l’irréalisme des fonds de Gustave Moreau (le Coucher de soleil  de Saint-Tropez paraît dériver directement du fond de l’Orphée devant le tombeau d’Eurydice).
    Derain revient ici à la touche mosaïquée, qu’il avait pratiquée quelque temps à Collioure ; mais, à la différence des purs néo-impressionnistes, Derain dispose ses touches de façon irrégulière ; elles simulent dans le ciel les rayons du soleil, et deviennent presque continues dans les bâtiments.
    Si les couleurs sont irréalistes et l’architecture sciemment déformée, la construction du tableau n’en est pas moins précise : les deux axes principaux (l’arête de Big Ben et le bord du quai souligné de rouge) sont placés exactement à la section d’or de la surface de la toile. La date exacte de ce tableau est difficile à fixer avec précision. La datation la plus probable nous paraît être le printemps 1906, sans doute peu avant les Deux Péniches du Musée National d’Art moderne, où se retrouve le même type de bateau, propre à la Tamise, comme a bien voulu nous le confirmer M. Beaudoin, conservateur du musée de la Battelerie à Conflans-Sainte-Honorine.

    site du musée

  • L'Orient, de Delacroix à Matisse

     

    Signature : Jean-François Lasnier - 25 juillet 2014
     
    Paul Signac, Vue de Constantinople, La Corne d’Or, matin, 1907, huile sur toile, 73,7 x 92,5 cm (Marseille, Musée des Beaux Arts. Photo de Presse RMN)

    Paul Signac, Vue de Constantinople, La Corne d’Or, matin, 1907, huile sur toile, 73,7 x 92,5 cm (Marseille, Musée des Beaux Arts. Photo de Presse RMN).

    Le voyage de Delacroix au Maroc en 1832 apparaît rétrospectivement comme le moment inaugural de l’Orientalisme en peinture. Le peintre rapporte de ce séjour des impressions violentes et durables, dont son œuvre postérieure tire une partie de sa substance.

     

    Plus de vingt ans après, découvrant sa Chasse aux lions, Théophile Gautier juge la toile « d'une couleur rutilante et si pleine de soleil qu'elle vous fait presque baisser les yeux ». Cet éblouissement de la lumière méditerranéenne, nombre d'artistes le recherchent, à la suite de Delacroix, à l'occasion de leur pèlerinage en Orient. Dans ce vaste territoire aux contours indistincts englobant aussi bien l'Espagne et la Grèce que la Syrie et le Maghreb, les romantiques Decamps, Chassériau et Fromentin précèdent les modernes Signac, Valtat, Marquet, Camoin, et, bien sûr, Matisse. « La révélation m'est venue de l'Orient », déclarait ce dernier. Ce qui lui fut révélé, c'est le pouvoir expressif de la couleur, exalté par l'intensité de la lumière. Parfois, celle-ci est telle qu'elle éteint la couleur, comme le remarquait Fromentin, qui voyait « l'avènement et le triomphe du gris. Tout est gris, depuis le gris froid des murailles jusqu'aux gris puissants et chauds des terrains et des végétations brûlées ».

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    Infos pratiques

     
    La couleur sous la lumière de l'Orient : de Delacroix à Matisse
     

    A lire aussi

     
    L'art en habits de lumière
     
    Un art baroque métissé
  • L'Estampille/L'Objet d'Art n° 514

    L'Estampille/L'Objet d'Art n° 514 - juillet/août 2015


    Toutes les expos de l'été

    N° 514 - juillet/août 2015 - 8,50 €

    ISSN : 0998-8041

     

           

    Description du numéro L'Estampille/L'Objet d'Art n° 514

    Avec six itinéraires dans différentes régions de France et d'Europe, et un supplément estival de 40 pages, ce numéro de L'Objet d'Art vous accompagnera sur la route des vacances. Au sommaire également : de la sculpture à Londres et St Ives avec Barbara Hepworth, de la peinture à Évian avec Jacques-Émile Blanche ou à Monaco avec l'avant-garde russe, et une plongée au cœur du Whitney Museum of American Art à New York ou à l'intérieur du "plus beau des petits musées de France" à Saint-Tropez. Enfin un détour s'imposera par la Loire afin de visiter le charmant château d'Azay-le-Rideau, en cours de restauration.


    Actualités

    Articles

    Numéro précédent : L'Estampille/L'Objet d'Art n° 513 - Versailles : Le bosquet du Théâtre d’Eau, le bassin de Latone restauré
     
    http://www.estampille-objetdart.com/numero-514/toutes-expos-l-ete.4215.php
  • Grand atelier du midi

    COUV Midi

     

    De Cézanne à Matisse, de Van Gogh à Bonnard, le Midi de la France a été tout au long du XXe siècle le terrain de prédilection des artistes venus de Paris et d'ailleurs. Lumière verticale, couleurs irradiantes, attrait d’une vie authentique ou rêve d’un éden originel, le sud a toujours agi comme un aimant. Les peintres se sont relayés dans cette terre inspirante où se jouait « l’avenir d’un art nouveau », prédisait Van Gogh, qui rêvait d'y fonder un « Atelier du Midi »,  sorte de colonie artistique. Son rêve tournera court, mais d’autres prendront la suite. C'est dans ce grand atelier du Midi, de Collioure jusqu’à Menton, en passant par Céret, Marseille, Saint-Tropez, Cannes ou Nice que se sont inventés et élaborés le fauvisme et le cubisme, le postimpressionnisme, le surréalisme ou l'abstraction. Les jeunes générations ont succédé aux monstres sacrés, les Picasso, Renoir, Matisse ou Bonnard. En à peine un siècle, le sud de la France est passé d'atelier à laboratoire de la modernité. A l'occasion de l'exposition « Le grand Atelier du Midi», se tenant à Aix-en-Provence et à Marseille, Télérama édite son hors-série.

    http://boutique.telerama.fr/index.php/grand-atelier-du-midi.html

  • Paloma Picasso porte une robe Chloé

    Home LIFESTYLE LifeStyle
      • Par François Simon
      • Mis à jourle 07/08/2013 à 18:59
      • Publiéle 07/08/2013 à 16:37

    Paloma Picasso a 24 ans. Dans son regard, un résumé des années 1970: le glamour, la gloire dynastique et cette morgue cinglante. L'érotisme rituel. Cheveux mouillés et plaqués, bouche brillante, mains puissantes (ô combien) sur la hanche. Comme son père, elle possède l'art de la pose. Paloma a dû être photographiée des milliers de fois. Elle ne surjoue même pas et délivre dans sa nudité ce mépris enthousiasmant. Il va de soi. «Une bêcheuse», réagit avec dépit cette éditrice internationale. «Nous étions ensemble à l'École alsacienne!» sursaute un créateur de mode alors que l'historien de la mode américain, Cameron Silver, s'étrangle presque d'admiration: «Quel chic, soupire-t-il dans les salons du Bristol, à Paris. Quel naturel! C'est l'icône, par excellence. Ce qui me frappe, c'est cette puissance athlétique, elle aurait pu faire la couverture du magazine Sports Illustrated

    http://www.lefigaro.fr/lifestyle/2013/08/07/30001-20130807ARTFIG00359-paloma-picasso-5juillet-1973-saint-tropez-porte-une-robe-chloe.php

  • David Nolande sur France 2

    Auréolé de trois prix au dernier festival de Saint-Tropez, David Nolande s’immisce dans vos vies dès le mercredi 6 décembre à 20.50. Une série haletante entre thriller métaphysique et polar paranormal. Entre univers cartésien et monde des superstitions. A vous de choisir votre camp. Un seul conseil : Priez pour que Nolande ne rêve jamais de vous.

    Quand la vie d’un homme bascule dans le cauchemar et le fantastique… Un soir où David roule trop vite, il tue accidentellement une vieille gitane et la malédiction s’abat sur lui : il a pris une vie, il doit en sauver d’autres. Et s’il échoue ou n’intervient pas assez vite, un drame terrible frappera un membre de sa famille. Rêves prémonitoires et visions de mort rythment ses jours et ses nuits et sa vie devient une course contre la montre perpétuelle pour sauver in extremis qui d’un suicide, qui d’une mort dans un incendie ou un accident de moto… Une seule solution pour sortir de cet enfer, réussir à faire lever la malédiction. Mais comment ?

     

    http://programmes.france2.fr/david-nolande/accueil.php?numsite=54

     

    Je ne suis pas très fantastique en général mais là, c'est aussi du polar ...

    Et j'adore les polars!!!!!!!!....

    Vivement la suite!!!!!!!!.........

  • J'ai aimé hier soir:Roger Capron, céramiste / Pierre Staudenmeyer

    Roger Capron - Céramiste de Pierre Staudenmeyer - Beau Livre - Livre ...

    Réédition largement augmentée de l’édition de 2003, cette monographie richement illustrée revient sur le parcours de Roger Capron (1922-2006), seul céramiste français de son époque qui ait à la fois accompli une importante œuvre artistique et fondé une entreprise individuelle de premier plan. Après avoir suivi l’enseignement du décorateur René Gabriel, Capron crée en 1946 avec Robert Picault l’atelier de céramique Callis à Vallauris participant à la renaissance de la céramique, faisant du beau à la portée de tous. Apparaissent à cette époque les formes et représentations emblématiques de son travail, tels que des personnages stylisés, des inspirations animalières ou encore des soleils. En 1952, il rachète une poterie désaffectée et commence son aventure industrielle en fabriquant carreaux émaillés, mobilier d’appoint et panneaux décoratifs. A la fin des années 50, la commande d’une fresque de 174 m2 pour la gare maritime de Cannes lui fait découvrir la céramique architecturale qu’il mettra en oeuvre dans d’autres productions telles que la piste de danse en grès de l’hôtel Byblos de Saint Tropez. Enfin dans les années 80, Capron aborde un travail nouveau avec des pièces uniques proches de la sculpture. Basée sur le texte original de Pierre Staudenmeyer, cette version est enrichie par un entretien exclusif entre Jacotte Capron et Flavien Gaillard, spécialiste des arts décoratifs du xxe siècle, ainsi que par une iconographie abondante.

    https://www.fnac.com/a16805587/Pierre-Staudenmeyer-Roger-Capron

  • J'ai terminé hier soir:Georges Rouault : paysages(ramené de Paris en juillet 2017)

    Georges Rouault : paysages

    {Un arbre sur le ciel a le même intérêt, caractère et la même expression que la figure humaine.}
    Georges Rouault, Lettre à André Suarès, 1927

    Le musée de L'Annonciade organise une exposition inédite consacrée aux paysages de Georges Rouault.

    Bien que le peintre se soit intéressé soixante ans durant, au thème du paysage, de ses premières toiles en 1891 jusqu'à sa mort en 1958, il reste surtout connu pour ses figures de filles, de juges ou de clowns ou ses oeuvres d'inspiration religieuse.

    Elève "préféré" de Gustave Moreau, il sera conservateur du fameux musée-atelier que Moreau légua à l'Etat et n'hésita pas à affirmer son admiration pour ses aînés tout en affichant une liberté de style laissant sa personnalité s'affirmer puissamment.
    Ses premières séries de paysages attestent de la fascination du jeune parisien pour les maîtres anciens : Poussin, Le Lorrain, mais aussi Rembrandt, Goya ou encore Corot. {La poésie de Corot embellit la majesté d'un paysage ordonné à la Poussin} écrit Roger Marx.

    Au début du siècle, il exécute généralement à l'aquarelle, au pastel ou au fusain de nombreux paysages qui sont appréciés.
    Si certaines oeuvres représentent des lieux que l'artiste a fréquentés et aimés ({La Seine}, 1901 ; {La Péniche}, 1909 ; {Banlieue parisienne}, 1912…), d'autres relèvent purement de l'imaginaire, comme les paysages dits " bibliques ", " légendaires " ou " chrétiens ".

    Dans les années 1910, les banlieues vides aux arbres dénudés figés dans un espace indéterminé que ne traversent, parfois, que de petits personnages courbés donnent une coloration sociale à ses vues; elles rappellent les émigrants et fugitifs d'un Daumier : même tonalité sourde et terreuse, silhouettes errantes de laissés-pour-compte…Mais, alors que Daumier exacerbe avec un certain lyrisme la peine et la souffrance, Rouault évoque avec retenue le drame humain dans son universalité ({Hiver}, 1913).

    La période de l'Entre-deux-guerres voit ses paysages évoluer vers des " pastorales chrétiennes ", alliant composition rigoureuse et couleurs éblouissantes. Au cours des années 40, Rouault, dont l'inspiration devient sereine, presque mystique, peint des oeuvres à la forte dimension spirituelle dans une matière épaisse et nourrie où reviennent dominer les bleus. ({La Fuite en Egypte}, 1938 ; {Pastorale chrétienne}, 1945…).
    {Les paysages sacrés sont des pastorales bibliques, orientales parfois. Des astres fulgurants sombrent dans des ciels bleus de nuit. De petits personnages errent de-ci, de-là, au bord d'un fleuve, sur une vague route, entre des constructions sans âge ni style. Ils n'ont pas de nimbe, mais leur sainteté ne fait aucun doute. Ils se penchent l'un vers l'autre et se murmurent dans le soir des paroles importantes} (Georges Chabot).

    Contemporain du Fauvisme, de l'Expressionnisme et du Cubisme, Georges Rouault n'a jamais revendiqué l'appartenance à l'un de ces mouvements ; souvent considéré comme peintre " religieux " il se révèle aujourd'hui avant tout comme un artiste libre et indépendant, puisant son inspiration dans la réalité la plus immédiate comme dans la spiritualité la plus élevée.

    Plus d'une soixantaine de tableaux issus d'institutions publiques nationales et internationales :
    France, Allemagne, Suisse, Belgique, Japon (Fondation Yoshii…), mais aussi de collections privées, sont avec le concours de la Fondation Rouault réunis à Saint-Tropez, pour rendre hommage à cet artiste inclassable Longtemps plus célèbre à l'étranger qu'en France, il est aujourd'hui régulièrement montré ; néanmoins, l'exceptionnelle exposition que lui consacre le musée de Saint-Tropez constituera pour beaucoup une révélation.

    http://www.grandpalais.fr/fr/evenement/georges-rouault-paysages-musee-de-lannonciade