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En ce début de XXIème siècle, la rénovation de la Samaritaine constitue en Europe, avec le projet de la fondation Vuitton pour la Création, l’un des grands projets architecturaux qui contribuera au rayonnement international de Paris. Entièrement porté et financé par la Samaritaine, filiale du groupe LVMH Louis Vuitton Moët Hennessy, le projet conjugue des ambitions à la fois architecturales, environnementales, urbaines et économiques :
Rénover et mettre en valeur un patrimoine architectural exceptionnel
Accueillir de nouveaux usages nécessaires à la vitalité du cœur de Paris dans des immeubles exemplaires en matière d’écologie urbaine
Pérenniser les 2400 emplois créés
Renouveler l’image de la Samaritaine par un geste architectural contemporain et innovant sur la rue de Rivoli
Voici "Jésus et la Samaritaine" du peintre Pierre Mignard (1612-1695), un tableau commenté par Régis Burnet, bibliste. L’œuvre suit le texte biblique avec une fidélité exemplaire.
Régis Burnet,
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Après avoir traversé la Samarie, Jésus, fatigué, s’assied au bord du puits de Jacob à Sykar (Jean 4). Arrive une femme qui vient chercher de l’eau. Une discussion s’ouvre alors, au cours de laquelle Jésus parle d’une eau différente de celle du puits. Son doigt pointé vers le ciel montre qu’elle a une origine céleste.
Puis il lui dit
« L’heure vient où ce n’est ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. » Le peintre prend soin de représenter en arrière-plan une colline sur laquelle on distingue la coupole d’une basilique, pour figurer Sichem, le Temple des Samaritains.
S’informer avec calme, recul et confiance est plus que jamais nécessaire
L’évangile conclut cette rencontre par l’irruption des apôtres. On les aperçoit dans le fond du tableau. L’un d’eux pointe déjà son doigt vers la Samaritaine, comme pour l’accuser... Le tableau de Pierre Mignard est pour le spectateur un rappel sûr du texte de l’évangile de Jean.
ALERTE INFO > 15H03 Paris : le chantier de la Samaritaine à nouveau suspendu par la justiceLa cour administrative d'appel de Paris a de nouveau stoppé lundi le chantier de rénovation du célèbre grand magasin La Samaritaine en confirmant l'annulation du permis de construire.Le chantier, qui avait brièvement repris depuis mi-octobre, va de nouveau être interrompu, comme il l'avait été une première fois après l'annulation du permis de constuire par le tribunal administratif, mi-mai.Plus d'infos sur Le Figaro
Nous continuons à approfondir l’évangile de la Samaritaine que nous avons entendu avec toute l’Église dimanche dernier. Aujourd’hui, comme tous les mardis, c’est par le talent d’un artiste que nous contemplons cette histoire de l’évangile. Découvrons l’œuvre de Pierre Mignard, La Samaritaine, avec un texte de Venceslas Deblock, prêtre et historien de l’art. Bon Carême à chacun sur le site ou l’application Prions en Église !
Du mercredi des Cendres au dimanche de Pâques, les gestes forts du Carême – les cendres, le jeûne, la prière, le partage – et l’ensemble des personnages emblématiques des évangiles des dimanches nous aident à refonder notre foi et notre espérance dans l’amour de Dieu.
Nous continuons à approfondir l’évangile de la Samaritaine que nous avons entendu avec toute l’Église dimanche dernier. Aujourd’hui, comme tous les mardis, c’est par le talent d’un artiste que nous contemplons cette histoire de l’évangile. Découvrons l’œuvre de Pierre Mignard, La Samaritaine, avec un texte de Venceslas Deblock, prêtre et historien de l’art.
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Pour vous accompagner durant cette période de confinement, Connaissance des Arts a décidé de vous offrir l'intégralité du contenu de son magazine d'avril en version numérique. Aujourd'hui, pénétrez sur l'exceptionnel chantier de restauration de la Samaritaine, chef-d'oeuvre de l'Art nouveau parisien, qui doit rouvrir ses portes cette année, après quinze ans de fermeture.
En 1900, Paris accueille le monde entier dans une atmosphère de fête. À l’occasion de l’Exposition universelle fleurissent, à côté des grosses « pâtisseries » dans le style Beaux-Arts, des édifices à l’architecture aussi inédite que fantastique, de la porte monumentale de René Binet au pavillon de Loïe Fuller, sans oublier les stations de métro signées Hector Guimard. La Samaritaine, chef-d’œuvre de l’Art Nouveau parisien, est l’enfant de ce moment d’effusion architecturale.
Toutefois sa genèse, fruit d’un long cheminement, commence deux décennies plus tôt. En 1882, Émile Zola travaille à l’écriture d’Au Bonheur des dames, onzième volume de la saga des Rougon-Macquart dans lequel il évoque le monde des grands magasins sous le Second Empire. Pour donner de la crédibilité à sa description, l’auteur demande à Frantz Jourdain d’imaginer le projet d’une de ces « cathédrales du commerce moderne ». L’architecte soumet à Zola une proposition extrêmement détaillée. Quoiqu’un peu visionnaire pour un roman se déroulant dans les années 1860, celle-ci n’en inspire pas moins l’écrivain, qui reprend l’idée phare de Jourdain : une construction de métal et de verre, ornée d’une décoration colorée soulignant la structure du bâtiment. Aussi fictif soit-il, le grand magasin rêvé par Jourdain constitue bien la base de son projet pour la Samaritaine, développé après 1900. Entre-temps, la découverte de l’Exposition universelle de 1889, celle de la tour Eiffel et de la galerie des Machines, a achevé de le convaincre des vertus de l’architecture métallique.
Raconter l’histoire de la Samaritaine, ce n’est pas seulement tenir la chronique d’un succès commercial fulgurant, c’est aussi narrer une véritable épopée architecturale. Créée en 1871 face au grand magasin La Belle Jardinière, l’enseigne ne va cesser de s’étendre en direction de la rue de Rivoli et de l’église Saint-Germain-l’Auxerrois. Son fondateur, Ernest Cognacq, et son épouse, Marie-Louise Jaÿ, achètent alors à tour de bras les parcelles dans ce périmètre, puis relient entre eux les rez-de-chaussée pour en faire de vastes surfaces de vente. Dès 1885, Jourdain collabore à cette entreprise. Mais ce bricolage touche bientôt ses limites : l’agglomération de bâtiments hétéroclites, souvent anciens, aux hauteurs sous plafond médiocres, entrave le développement de la Samaritaine. Après plusieurs opérations ponctuelles de reconstruction, l’architecte convainc les Cognacq-Jaÿ d’unifier l’îlot, situé entre les rues de la Monnaie et de l’Arbre-Sec, et d’édifier un magasin entièrement neuf. Promoteur du modernisme sous toutes ses formes, Frantz Jourdain milite pour une architecture de son temps, qui en exprime le caractère, position résumée dans sa maxime : « À des besoins nouveaux, des formes nouvelles ». Projet ambitieux, la Samaritaine constitue « le manifeste de Jourdain autant qu’un manifeste bâti de la théorie de l’Art Nouveau », considère l’historienne Meredith Clausen.
Elle se présente d’abord comme un manifeste pour l’architecture métallique. Grâce à la préfabrication, celle-ci est gage d’efficacité lors de la construction ; elle est aussi, à l’usage, une promesse de lumière et d’espace, grâce à la suppression des maçonneries, la réduction des éléments porteurs et la couverture par une grande verrière. La Samaritaine se veut également un manifeste pour ce que Jourdain appelle, dans un de ses articles, « l’art dans la rue ». Grâce à la couleur et à l’ornement, son édifice participe d’une esthétique urbaine offerte à tous, dans un esprit social et démocratique. C’était du moins le projet à l’origine, car les vicissitudes dont a été victime le bâtiment ont occulté cette généreuse ambition.
En effet, lorsque le nouveau magasin est inauguré en 1910, l’Art Nouveau est quasiment passé de mode. Mais c’est la construction de l’extension côté Seine, sous la houlette d’Henri Sauvage, qui dénature l’aspect du magasin 2. Dès les années 1930, il est soumis à une cure d’austérité. Ainsi, sont badigeonnés les décors peints à l’intérieur et une partie des panneaux en lave émaillée en façade pour mieux s’accorder au style Art Déco, plus dépouillé, du nouveau bâtiment. Diverses interventions, dans les années 1980, en avaient ressorti une partie au jour, mais la restauration qui s’achève permet vraiment de rendre justice aux intuitions de Jourdain et aux qualités visuelles et spatiales de son œuvre. Menée sous la direction de Jean-François Lagneau, architecte en chef des Monuments historiques, cette opération prend pour repère l’année 1932, époque à laquelle l’ouvrage originel avait déjà subi certaines transformations, du fait notamment de la construction de l’extension.
Un geste architectural radical
En 2001, le groupe LVMH (ndlr : propriétaire de « Connaissance des Arts ») acquiert la Samaritaine, quatre ans avant que le magasin soit fermé pour des raisons de sécurité. Progressivement, prend forme une ambitieuse opération de restructuration du magasin 2, entre la Seine et la rue de Rivoli. Celle-ci conduit à redistribuer les espaces entre différentes fonctions : commerces, bureaux, logements, hôtel. Chargé de la conception générale du projet, l’agence japonaise Sanaa Architecture renoue avec l’audace de ses prédécesseurs, en construisant un bâtiment sur la rue de Rivoli, enveloppé dans une façade de verre ondulé. Un geste architectural qui n’a pas fini de faire parler.
Si, au terme de la restructuration, une partie du bâtiment Jourdain a été convertie en logements, l’essentiel, c’est-à-dire l’espace coiffé de la grande verrière, reste dévolu au commerce. Les mots lumière et couleur viennent spontanément à l’esprit lorsque l’on découvre la Samaritaine nouvelle. En façade comme dans le magasin, toute la structure métallique a retrouvé ce coloris gris bleu d’origine, mis en évidence par les études stratigraphiques menées avec le Centre de recherche et de restauration des musées de France. Comme en écho, les plumes des paons arborent la même teinte sur la monumentale peinture ceinturant le dernier étage sous la verrière. À ce genre de détail, se révèle la conception puissamment unitaire du magasin, où Jourdain a œuvré en osmose avec dessinateurs, décorateurs, peintres et sculpteurs, pour créer une véritable œuvre d’art totale.
Les restaurateurs se sont mis au diapason de ces artistes dans une entreprise véritablement colossale : 600 mètres linéaires de balustrades en ferronnerie, une peinture de 400 mètres carrés, des panneaux en lave émaillée sur 680 mètres linéaires, etc. Ces derniers apparaissent comme l’élément essentiel de l’identité visuelle du magasin. Œuvre de Francis Jourdain, fils de l’architecte, et de l’affichiste Eugène Grasset, ils avaient particulièrement souffert. Aussi, une vingtaine de panneaux, trop endommagés ou disparus, ont été refaits par Maria da Costa, une des dernières émailleuses sur lave. Non moins essentielle dans l’économie esthétique du projet, la peinture aux paons a été découpée en trois cent trente-six panneaux, dont le support en briques de liège a été aminci, puis renforcé par un mélange de plâtre et de métal. Ensuite, les restaurateurs se sont attachés à débarrasser la surface des repeints à l’acrylique des années 1980 et des restes du badigeon antérieur, retrouvant enfin le délicat chromatisme de la peinture originelle.
Pour chaque élément du décor ou de l’architecture, un même travail aussi patient et minutieux que technique a permis de ressusciter l’œuvre de Jourdain et de tous les artisans qui l’ont accompagné dans son entreprise. Pour ceux qui se souviennent de la Samaritaine un peu lugubre des années 1990, le choc promet d’être saisissant.
Découvrez les autres articles parus dans notre numéro d’avril.
La Cité de l’architecture & du patrimoine présente une exposition dédiée au style Art Déco, esthétique phare de 1919 à 1940.
Du Grand Rex à la Samaritaine en passant par l'exposition de 1925, le hors-série de Connaissance des Arts illustre également l'essor international de l'Art Déco français.
Avec un demi-milliard d'euros d'investissement et le choix très select des architectes japonais Sanaa (Pritzker Prize 2010) – déjà auteurs des magasins Christian Dior à Tokyo (2001-2003) –, LVMH aura beaucoup investi à la Samaritaine ! Pourtant, l'essentiel n'est pas là. Initialement parti pour ne devenir qu'un petit « Vuitton City » faisant face au siège du malletier, l'opération repose désormais sur un cobranding réajusté. Avec la complicité d'Édouard François – déjà auteur de l'hôtel Fouquet's Barrière avenue George V –, LVMH Hotel Management entend convertir le vaisseau-amiral Art Déco du grand magasin d'Ernest Cognacq en « plus bel hôtel urbain du monde ». Mais d'un art déco l'autre, que signifie ce type de reconversion patrimoniale à l'âge du « capitalisme artiste » ?
Architecte et sociologue, Boris Veblen a enseigné à l'École des Arts Décoratifs de Paris. Octobre 2013 - 96 pages - 70g - 10x15cm - ISBN : 978-2-36509-025-4
Paris expose Warhol à l'infini, les expos photo de novembre, Vigée Le Brun et le portrait, la Fiac, Arts Elysées et le Off 2015...
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ÉVÉNEMENT : Turner : du dessin à la toile
VISITE D'ATELIER : Christo emballe Paris
COLLECTION PRIVÉE : L'heureux destin des dessins
PHOTOGRAPHIE : Qui êtes-vous Cindy Sherman ?
ÉTUDE D’UNE OEUVRE : Hubert et Jan Van Eyck - L’Adoration de l’Agneau mystique
PATRIMOINE : La Samar’ : de fer et de verre
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NOUVEAU TALENT : Lucy + Jorge Orta / Marion Charlet / Éric Bourret
Sophie de Villeneuve, rédactrice en chef de Croire
ÉDITO
Ora et labora
Comment ne pas faire le rapprochement entre ce temps de confinement et le temps du carême, que depuis toujours l’Église nous présente comme un temps de désert ? Depuis quelques jours, tous les commentateurs, y compris notre président, nous incitent à faire une pause dans nos vies. À réfléchir, à lire, à regarder le ciel… Nous voilà renvoyés à une vie quasi monastique. Incroyable… Beaucoup de grands contemplatifs se sont organisé une vie en solitaire, qui était loin d’être une vie d’oisiveté. Charles de Foucauld, seul dans son ermitage, priait et étudiait. Les pères du désert écrivaient, méditaient un chemin de foi qui nous sert encore aujourd’hui à grandir en maturité spirituelle. Nous voici encouragés à suivre leur exemple. Lire, travailler, prier, se reposer… Ora et labora. Et si nous retrouvions le sens d’une vie plus dépouillée, plus austère certes, mais aussi plus pleine et concentrée sur l’essentiel ? Croire poursuit avec vous cette route vers Pâques dans des circonstances très particulières. Peut-être, au bout de ces semaines, aurons-nous la chance d’avoir progressé en patience, en calme, en vigilance, en confiance, et… en joie ! Bonne route !
Il y a des rencontres improbables qui changent nos vies. Jésus et cette anonyme Samaritaine nous donnent cette semaine une des plus belles leçons de théologie. Ils n’ont rien de commun : ni religion ni mœurs. Tout les oppose et creuse une distance infranchissable. Juifs et Samaritains ne doivent même pas se parler de peur d’être souillés. Et pourtant, Jésus franchit le pas, au risque de sa vie. Mais pourquoi elle ? Depuis toujours, cette Samaritaine nous fascine et nous agace en même temps. Audacieuse, bavarde, elle pose des questions tantôt espiègles tantôt profondément spirituelles. En réalité, ses interrogations traduisent sa soif immense de vérité. Elle a bien remarqué qu’il y a des justes et des hypocrites chez les Juifs comme chez les Samaritains. Alors qui a raison ? Elle veut comprendre où et qui est Dieu. Elle est fatiguée des réponses faciles. Elle attend une parole cohérente, crédible, universelle et rejoint notre questionnement aujourd’hui. Que de facettes chez cette Samaritaine ! C’est à cette femme si étrange que Jésus assoiffé adresse la parole en premier. Auprès du puits, alors qu’ils ne devaient pas avoir de conversations seuls et encore moins boire ensemble, cette rencontre est devenue un échange si profond que l’un et l’autre se sont dévoilés en vérité. Elle, l’étrangère, l’adultère, la chercheuse de Dieu a été cette semaine notre guide vers Jésus. Avec ses questions et contradictions, elle nous a aidés à rencontrer le Christ. Maintenant à nous de jouer.
Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple.
Commentaire de la parole :
Veiller et espérer, deux attitudes qui nous conduiront à posséder les biens qu’il nous a « promis et que nous attendons en veillant dans la foi » (1re préface de l’Avent I).
Vivre l'espérance :
Autour de nous, nous rencontrons beaucoup de détresses. Manifester que le Seigneur vient parmi nous passera peut-être par des gestes simples : attention, sourire, silence, pardon, etc.
Vivre la fraternité :
De quelle manière accueillerai-je aujourd’hui l’inattendu de Dieu dans ma vie ? Sous quelle forme se manifestera-t-il ? Une personne, un événement…
Réjouissons-nous car le Seigneur vient à notre rencontre !
Ces méditations sont inspirées du Compagnon de l'Avent 2020.
La religion
comme tout(s) ce (ux) que j’aime (2 e partie de ce blog)
« Nous pouvons rechercher la vérité ensemble dans le dialogue, dans une conversation sereine ou dans une discussion passionnée. C’est un cheminement qui demande de la persévérance, qui est également fait de silences et de souffrances. » Fratelli Tutti §50
MÉDITONS ENSEMBLE LA PAROLE DU PAPE
Par P. Sébastien Antoni, a.a.
Dialoguer n’est jamais simple. Combien sont nombreux les malentendus qui empêchent un échange, une conversation, une amitié ? ou qui stoppent net un amour naissant ? Notre relation à Dieu ne fait pas exception. Qu’est-ce que Dieu veut nous dire ? Il attend que nous répondions à son appel : « Où es-tu ? » C’est la question éternelle, lancée au jardin des origines à Adam jusqu’à cette heure, pour moi, aujourd’hui. Loin de se résigner, Dieu nous écoute et ne cesse de créer de nouvelles possibilités de rencontres. Apprenons de lui l’art du dialogue qui conduit, à travers silences et souffrances, à la fraternité et à la paix.
Comment avancer grâce à Dieu dans l’art du dialogue ?
PAROLE DE DIEU
Évangile selon saint Jean 4 ,7-15
Jésus lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, ses disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine lui dit : « Comment ! Toi, un Juif, tu me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : “Donne-moi à boire”, c’est toi qui lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. » Elle lui dit : « Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-tu donc cette eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » Jésus lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau jaillissant pour la vie éternelle. » La femme lui dit : « Seigneur, donne-moi de cette eau, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. »
« Va ! Appelle ton mari et reviens ici ! » Voilà une bien étrange mission que tu proposes à cette femme. Est-elle trop insistante avec ses questions au point que cela risque de devenir gênant ? La réponse de la Samaritaine est déconcertante « je n’ai pas de mari ! »* Et ta réaction, Jésus de Nazareth, est encore plus étonnante. Cette femme est une mangeuse d’hommes et une adultère. Elle a eu cinq maris déjà et elle attaque le sixième. Fuis cette femme, Jésus. En parlant avec elle, tu risquerais de perdre toute crédibilité, fuis vite et loin ! Mais tu ne fuis pas cette pécheresse, tu ne la juges ni ne la condamnes, au contraire même, tu continues à lui parler : « tu as raison, en cela tu dis vrai. »** Jésus, tu nous étonneras toujours. Tu sais discerner « que dans les plus grands pécheurs il y a ce qui fait les plus grands saints ». Tu es venu chercher et sauver ceux et celles qui sont perdus et devant cet abîme de péchés tu montres un abîme de miséricorde et de confiance. Non seulement tu ne la chasses pas hors de ta vue, mieux encore tu l’envoies en mission : « Va, appelle, reviens. » Mystérieusement, tu as compris qu’en cette Samaritaine, il y a une foi et une force de conviction dignes d’un apôtre. Tu n’hésites pas à appeler une femme que tout le village doit mépriser pour en faire l’instrument de ta Parole. Comme cette femme de Samarie appelée par Jésus, alors qu’apparemment elle n’a pas le profil de la charge, chacun de nous, fasciné par Jésus, nous pouvons avec nos vies cassées et nos blessures devenir, nous aussi, ces porteurs de l’Évangile. Et si c’était vrai ?
*Evangile selon saint Jean, ch.4, v. 17 **Evangile selon saint Jean, ch. 4, v. 18
L’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’il vient, le Messie, celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, c’est lui qui nous fera connaître toutes choses. » Jésus lui dit : « Je le suis, moi qui te parle. »
Méditation
Il te cherche, en vérité
Jésus parle avec une femme samaritaine venue chercher de l’eau en plein midi là où lui-même se repose. Cette conversation révèle à la femme la place qu’elle tient dans la relation entre Jésus et son Père. Extraordinaire ! Jésus lui dit – et donc à nous aussi – que le Père recherche de vrais adorateurs et donc d’abord qu’il les cherche, qu’il nous cherche. Remettons les choses à leur place, nous qui cherchons Dieu – ce que nous évoquions dans la méditation précédente –. La vérité est que c’est lui qui nous cherche, qui me cherche et attend de moi que je reconnaisse la vérité de ma relation avec lui, la réalité du don de la vie qu’il me fait chaque jour.
Sans doute, pour adorer en « esprit et en vérité » avons-nous besoin comme la Samaritaine de nous désencombrer quelque peu de nos histoires personnelles, quotidiennes, familiales, ecclésiales, etc., bref de tout ce qui nous empêche d’entendre « l’inouï de l’Évangile »*.
Bavarder avec le Christ sur le bord d’un puits, à l’heure la plus chaude de la journée, et tandis qu’il fait soif – dans les moments peut-être les plus difficiles de nos vies – n’est-ce pas ce qu’il nous propose lorsqu’au milieu de nos jours il nous invite à partager un moment avec lui ? Lorsqu’il nous invite à la prière ? Lorsqu’il nous envoie rejoindre nos frères ? Alors, laissons-nous faire et entendons-le nous dire, me dire, vraiment, dès maintenant : « Je suis Jésus, moi qui te parle. »
Mes deux frères et moi, nous étions tout enfants. Notre mère disait : « Jouez, mais je défends Qu'on marche dans les fleurs et qu'on monte aux échelles. »
Abel était l'aîné, j'étais le plus petit. Nous mangions notre pain de si bon appétit, Que les femmes riaient quand nous passions près d'elles.
Nous montions pour jouer au grenier du couvent. Et là, tout en jouant, nous regardions souvent Sur le haut d'une armoire, un livre inaccessible.
Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ; Je ne sais pas comment nous fîmes pour l'avoir, Mais je me souviens bien que c'était une Bible.
Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir. Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir. Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire !
Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux, Et, dès le premier mot, il nous parut si doux, Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire.
Nous lûmes tous les trois ainsi tout le matin, Joseph, Ruth et Booz, le bon Samaritain, Et, toujours plus charmés, le soir nous le relûmes.
Tels des enfants, s'ils ont pris un oiseau des cieux, S'appellent en riant et s'étonnent, joyeux, De sentir dans leur main la douceur de ses plumes.
Les contemplations, Livre V « En marche », X, 1856.
Peut-on construire en plein centre ancien de Paris un immeuble en rupture avec son environnement historique ? Le débat est relancé après une décision de justice favorable à la reprise du chantier de la Samaritaine.
Peut-on construire en plein centre ancien de Paris un immeuble en rupture avec son environnement historique ? Le débat est relancé après une décision de justice favorable à la reprise du chantier de la Samaritaine.
Ultime péripétie dans ce dossier, la cour administrative d’appel de Paris a autorisé jeudi 16 octobre la reprise du chantier de rénovation du grand magasin la Samaritaine, suspendu depuis l’annulation du permis de construire mi-mai. Au-delà du bras de fer entre le groupe LVMH de Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, et des associations de défense du patrimoine, c’est la double question de la place de l’architecture contemporaine à Paris et de la protection du paysage haussmannien qui est posée.
« Après cette décision, de plus en plus d’architectes voudront s’affranchir de l’environnement haussmannien qui fait l’unité du paysage de Paris », a dit à l’AFP le spécialiste du Paris haussmannien (1853-1870) Michel Carmona.
La refonte de l’îlot de la Samaritaine prévoit, après démolition de trois bâtiments pré-haussmanniens datant de 1852 sur la rue de Rivoli, la construction d’une façade ondulée en verre conçue par l’agence japonaise Sanaa. Un projet qui jurerait avec l’alignement, la couleur et le matériau des façades du quartier, selon la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF), à l’origine du recours, et l’association SOS Paris.
Pour elles, le projet Sanaa ne respecterait pas les règles du Plan local d’urbanisme (PLU) qui stipule que les « constructions nouvelles doivent s’insérer dans le paysage par leur volume, leurs matériaux, leur aspect ». Le rideau de verre viendrait dégrader un ensemble considéré comme « le prototype architectural » du Paris haussmannien, selon la Commission du Vieux Paris, qui a émis un avis défavorable au projet, cette section de la rue de Rivoli étant la première percée entreprise sous le Second Empire.
« pas obligatoire de rompre pour créer » – Une vision contestée par les défenseurs de Sanaa, lauréat du prestigieux prix Pritzker en 2010. L’ilôt du magasin ? Un ensemble composite, selon eux, où se côtoient un immeuble de 1910 de Frantz Jourdain, des édifices plus anciens et une extension d’Henri Sauvage de 1928, chef d’oeuvre de l’Art déco et inscrite à ce titre aux Monuments historiques. Quant à la référence au baron Haussmann, certains la jugent curieuse. « Il a détruit 90% du Paris médiéval… et sauvé la ville » de l’engorgement tout en améliorant sa salubrité, assure Bruno Decaris, architecte des Monuments historiques.
Mais, justement, répond Michel Carmona, « le système haussmannien a donné par son ampleur son image à Paris ». « Faire des choses disparates est d’autant plus idiot que toutes les villes cherchent à avoir une unité », fait-il valoir. « Les étrangers sont émerveillés par la fantastique unité du paysage de Paris ». C’est aussi l’avis de l’Unesco. « Paris s’est établie au XIXe siècle comme une ville à six étages », a déclaré le sous-directeur général de l’Unesco pour la Culture, Francesco Bandarin, appelant à protéger le système haussmannien.
Quand on construit dans le centre historique de Paris, « on bouscule une mémoire et chacun a sa mémoire. Il faut trouver un consensus », avance toutefois M. Decaris, rappelant que le Centre Pompidou s’est fait « contre le public ». « A chaque fois qu’il y a une intervention significative, la majorité est très défavorable », dit-il.
Pourtant édifier un projet audacieux dans un quartier ancien ne relève pas forcément de l’impossible. « Il n’est pas obligatoire de rompre pour créer », dit Julien Lacaze, vice-président de la SPPEF. « Le croire abolit toute idée de finesse architecturale ou même la possibilité pour un bâtiment contemporain d’être beau et modeste, alors que Paris est essentiellement fait d’édifices de ce type », ajoute-t-il.
L’architecte Rem Koolhaas, longtemps symbole de rupture, crée aujourd’hui la Fondation des Galeries Lafayette dans un immeuble du XIXème en respectant le bâtiment et son environnement. De même, l’architecte italien Renzo Piano vient de le prouver avec la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Sorte de tatou géant, le bâtiment est lové dans une cour derrière une façade conçue par Rodin à deux pas de la Manufacture des Gobelins.
Vue de l'exposition « Otobong Nkanga, Underneath the Shade We Lay Ground ». Photo : B.M.
À Bruges, les paysages personnels d’Otobong Nkanga
L’artiste belgo-nigériane intervient dans la totalité du musée installé dans l’ancien Hôpital Saint-Jean de Bruges, le transformant en un méandre paysager minéral, en dialogue avec des chefs-d’œuvre flamands hébergés par l’institution.
Dès l’entrée, le visiteur tombe en arrêt devant un champ de pierres blanches qui tapissent le sol en différentes parcelles, rythmé par les arches qui soutiennent le plafond de cet ancien hôpital romano-gothique, transformé en musée. C’est dans ses collections que l’artiste a puisé quelques œuvres emblématiques qui ponctuent le cheminement, tel Le Bon Samaritain (attribué à Lancelot Blondeel, fin du XVIe siècle) qui ouvre le parcours, Le cours d’anatomie (anonyme, 1679), la célèbre Châsse de sainte Ursule de Memling (1489) et bien entendu la Vue sur les anciennes salles des malades de Jan Beerblock (1778), puisque c’est dans cette même salle patrimoniale que se déploie l’exposition.
Ces photographies viennent de la collection unique du grand-père d'Helen Speelman -coauteur du livre- Ariel Speelman, qui s'est rendu au Moyen-Orient en 1926, puis en 1931, pour prendre des photographies en collaboration avec le photographe Eric Matson. Ces photos ont la particularité d'être colorisées à la main, avec des peintures à l'huile, technique dans laquelle l'atelier Matson était passé maître. La collection Matson, très renommée, qui avait élu domicile à la « colonie américaine », couvre un demi-siècle de photographies au Moyen-Orient.
Ces photographies lumineuses, sculptées, donnent une vision unique, à la fois réaliste et onirique, picturale, de ce qu'était la région dans les années 1930. Avec les citations issues de la Bible, les photographies prennent une résonance ancestrale. Nous sommes, en effet, « sur les pas d'Abraham » : les bergers, les grottes, les vestiges comme celui d'Hérodion près de Jérusalem, où fut construit le palais d'Hérode, le coucher de soleil sur la mer Morte, les pêcheurs en Galilée, les cèdres du Liban, le château des croisés à Sidon, la citadelle de Beaufort, le grand prêtre samaritain avec les rouleaux de la Torah, ou encore le village d'En Kerem, les scènes de la vie rurale, de marchés, les boutiques avec potiers, ferronniers, tisserands ou producteurs d'huile, les habitations au toit plat et ouvertures étroites, composées d'une ou deux pièces, en brique de terre, témoignent de la vie passée et du chemin parcouru en quelques dizaines d'années, depuis les temps immémoriaux, ancestraux, jusqu'à l'Israël moderne, high-tech, au design postmoderne, aux routes, aux tours et aux hôtels. Mais l'émotion est grande à voir les lieux et à entendre les paroles, à parcourir cette terre qui a vu naître ces paroles, telle qu'elle était, à peu de chose près, au moment où elles furent dites, écrites, et l'on comprend pourquoi : comment ne pas être inspiré devant le désert vallonné de Judée, devant les sources verdoyantes du Jourdain, et comment ne pas penser à l'invisible devant la beauté du visible ?
«SUR LES PAS D'ABRAHAM» Photographies colorisées à la main de Richard Hardiman et Helen Speelman. Chêne, 365 p., 49,90 €.
Pour son 800e numéro, le magazine Connaissance des Arts pousse les portes de l'Institut de France ! Cette vénérable institution abrite notamment l'Académie des beaux-arts et possède, entre autres lieux culturels majeurs, le château de Chantilly et la maison et jardins de Claude Monet à Giverny. Vous découvrirez ses trésors méconnus, des carnets de Léonard de Vinci aux épées d'académiciens, véritables chefs-d'œuvre de joaillerie, retracerez les grands heures de l'art académique et vous promènerez sur les plages danoises avec Peder Severin Krøyer, exposé au musée Marmottan Monet.
À découvrir également dans ce numéro : la visite d’atelier de Prune Nourry, invitée pour une Carte blanche au Bon Marché, la vie du célèbre marchand d’art Ambroise Vollard, le design astronomique d’Evariste Richer, un face-à-face Picasso-Rodin et notre itinéraire contemporain dans le Ier arrondissement de Paris. Et comme chaque mois, l’actualité des expositions (à venir), les nouveaux talents de la création actuelle et l’actualité du marché de l’art.
PORTFOLIO * Épées parlantes *
ACTUALITÉS Grand Paris / Régions / International
ÉVÉNEMENT * Krøyer au pays de l’heure bleue *
VISITE D’ATELIER Prune Nourry au corps à corps
RÉCIT D’UNE VIE Ambroise Vollard, le galeriste accoucheur de génies
COLLECTION PRIVÉE * Les trésors de l’Institut de France *
DESIGN Evariste Richer, atomes célestes et noirs
STYLE Picasso face à Rodin
DOSSIER * De l’Académie à l’académisme *
ITINÉRAIRE Le Ier, de la Samaritaine à la Bourse de Commerce
NOUVEAU TALENT J.-B. Sibertin-Blanc/Stéphane Erouane Dumas/Minia Biabiany
MARCHÉ DE L’ART L’œuvre du mois Le bilan des enchères 2020 Les expositions en galeries
1.3 Maison la Roche réunit mes 3 passions:archi, art et paysage
Voir l'atelier la prochaine fois
4 SUR 3200 photos prises de Paris et banlieue: yerres(on avait failli y aller avec Ddier il y a 5 ans mais avec les bouchons, c'était plus long en rer) et malmaison
Je suis fière j'ai fait 2 aller retour en rer
car je ne suis pas très douée normalement
pendant ce séjour, j'ai des choses qu'on avait commencé ensemble
2.1. Je m'attarde un peu dans le quartier de mon hôtel entre le vingtième arrondissement de Paris, St Mandé et Charenton: une jolie église et plein de surprises en regardant en haut et autour de soi
2.2. expo Othoniel de la Fiac AU petit palais(en passant, pas réservé car gratuit et pas grand monde par rapport à quand je suis ressortie: le gratuit attire)
alors que plus tard, je suis passée devant la cour d'assises spéciale de Paris où a lieu en ce moment le procès des attentats: policiers, badauds, participants
C'est aussi un lieu de sculpture contemporaine et de poésie
J'ai aussi vu un écureuil(et ailleurs un journaliste de télématin).
4.5.
Récupération de mon portable(où on me l'avait mis de côté),de mes bagages à l'hôtel et gare de Lyon(où je suis beaucoup passé ces 4 jours) où j'ai fait une charmante rencontre et où j'ai failli boire un verre:
Au sommaire de ce numéro, vous découvrirez notamment :
Impressionnisme : Sur les pas de Caillebotte à Yerres Quarante deux peintures majeures du peintre impressionniste ont été réunies dans le « Giverny » de l’artiste, le temps d’une exceptionnelle exposition.
Musée : Le Louvre Abu d’Abhi, mode d’emploi Pour tout savoir sur le Louvre des sables et découvrir la remarquable ensemble d’œuvres qui en constitue les collections.
Peinture ancienne : Pontormo Rosso, le face à face de deux géants Une exposition événement à Florence, au Palazzo Strozzi, confronte ces deux génies singuliers de la Renaissance italienne
Grands Créateurs : Fabergé Promenade dans la collection Pratt exposée au Musée des Beaux arts de Montréal et son remarquable ensemble d’œufs impériaux.
Et toutes vos rubriques habituelles : l’actualité des expositions et du marché de l’art.
Les films, les livres, les expos, les infos, les poèmes, l’actu, les œuvres, les artistes, les polars nourrissent ce blog mais aussi mes 13 livres en vente ici:
En ces jours-là, dans le désert, le peuple, manquant d’eau, souffrit de la soif. Il récrimina contre Moïse et dit : « Pourquoi nous as-tu fait monter d’Égypte ? Était-ce pour nous faire mourir de soif avec nos fils et nos troupeaux ? » Moïse cria vers le SEIGNEUR : « Que vais-je faire de ce peuple ? Encore un peu, et ils me lapideront ! » Le SEIGNEUR dit à Moïse : « Passe devant le peuple, emmène avec toi plusieurs des anciens d’Israël, prends en main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, Je serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il en sortira de l’eau, et le peuple boira ! » Et Moïse fit ainsi sous les yeux des anciens d’Israël.
Il donna à ce lieu le nom de Massa (c’est-à-dire : Épreuve) et Mériba (c’est-à-dire : Querelle), parce que les fils d’Israël avaient cherché querelle au SEIGNEUR, et parce qu’ils L’avaient mis à l’épreuve, en disant : « Le SEIGNEUR est-IL au milieu de nous, oui ou non ? »
R/ Aujourd'hui, ne fermons pas notre cœur, mais écoutons la Voix du SEIGNEUR !
Venez, crions de joie pour le SEIGNEUR, acclamons notre Rocher, notre Salut ! Allons jusqu'à LUI en rendant grâce, par nos hymnes de fête acclamons-LE ! R/
Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le SEIGNEUR qui nous a faits. Oui, IL est notre DIEU ; nous sommes le peuple qu'IL conduit. R/
Aujourd'hui écouterez-vous Sa Parole ? « Ne fermez pas votre cœur comme au désert, où vos pères M'ont tenté et provoqué, et pourtant ils avaient vu Mon Exploit. » R/
« Chants audio du Psaume 94 (95) » Du CD, Signes : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
(Deuxième lecture) Lettre de Saint Paul Apôtre aux Romains 5 : 1 et 2, 5 à 8
« L’AMOUR DE DIEU a été répandu dans nos cœurs par l’ESPRIT SAINT qui nous a été donné »
Frères, nous qui sommes devenus justes par la foi, nous voici en paix avec DIEU par notre SEIGNEUR JÉSUS CHRIST, LUI qui nous a donné, par la foi, l’accès à cette grâce dans laquelle nous sommes établis ; et nous mettons notre fierté dans l’espérance d’avoir part à la GLOIRE DE DIEU. Et l’espérance ne déçoit pas, puisque l’AMOUR DE DIEU a été répandu dans nos cœurs par l’ESPRIT SAINT qui nous a été donné. Alors que nous n’étions encore capables de rien, le CHRIST, au temps fixé par DIEU, est mort pour les impies que nous étions. Accepter de mourir pour un homme juste, c’est déjà difficile ; peut-être quelqu’un s’exposerait-il à mourir pour un homme de bien. Or, la preuve que DIEU nous aime, c’est que le CHRIST est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs.
Évangile de JÉSUS-CHRIST selon Saint Jean 4 : 5 à 42
Acclamation de l’Évangile : GLOIRE AU CHRIST, SAGESSE ÉTERNELLE DU DIEU VIVANT. GLOIRE À TOI, SEIGNEUR.
TU ES VRAIMENT LE SAUVEUR DU MONDE, SEIGNEUR ! Donne-moi de l’eau vive : que je n’aie plus soif.
GLOIRE AU CHRIST, SAGESSE ÉTERNELLE DU DIEU VIVANT. GLOIRE À TOI, SEIGNEUR. (cf. Jn 4, 42.15)
Une source d’eau jaillissant pour la VIE ÉTERNELLE
En ce temps-là, JESUS arriva à une ville de Samarie, appelée Sykar, près du terrain que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. JESUS, fatigué par la route, s’était donc assis près de la source. C’était la sixième heure, environ midi. Arrive une femme de Samarie, qui venait puiser de l’eau. JESUS lui dit : « Donne-moi à boire. » – En effet, Ses Disciples étaient partis à la ville pour acheter des provisions. La Samaritaine LUI dit : « Comment ! TOI, un Juif, TU me demandes à boire, à moi, une Samaritaine ? » – En effet, les Juifs ne fréquentent pas les Samaritains. JESUS lui répondit : « Si tu savais le DON DE DIEU et qui est CELUI qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, c’est toi qui LUI aurais demandé, et IL t’aurait donné de l’EAU VIVE. » Elle LUI dit : « SEIGNEUR, TU n’as rien pour puiser, et le puits est profond. D’où as-TU donc cette EAU VIVE ? Serais-TU plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? » JESUS lui répondit : « Quiconque boit de cette eau aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’EAU que Moi je lui donnerai n’aura plus jamais soif ; et l’EAU que Je lui donnerai deviendra en lui UNE SOURCE D’EAU JAILLISSANT POUR LA VIE ETERNELLE. » La femme lui dit : « SEIGNEUR, donne-moi de cette EAU, que je n’aie plus soif, et que je n’aie plus à venir ici pour puiser. » JESUS lui dit : « Va, appelle ton mari, et reviens. » La femme répliqua : « Je n’ai pas de mari. » JESUS reprit : « Tu as raison de dire que tu n’as pas de mari : des maris, tu en a eu cinq, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; là, tu dis vrai. » La femme lui dit : « SEIGNEUR, je vois que TU es un Prophète !... Eh bien ! Nos pères ont adoré sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. » JESUS lui dit : « Femme, crois-Moi : l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le PERE. Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le PERE EN ESPRIT ET VERITE : tels sont les adorateurs que recherche le PERE. DIEU EST ESPRIT, et ceux qui L’adorent, c’est en ESPRIT ET VERITE qu’ils doivent L’adorer. » La femme lui dit : « Je sais qu’IL vient, le MESSIE, celui qu’on appelle CHRIST. Quand IL viendra, c’est LUI qui nous fera connaître toutes choses. » JESUS lui dit : « JE LE SUIS, MOI QUI TE PARLE. » À ce moment-là, Ses Disciples arrivèrent ; ils étaient surpris de LE voir parler avec une femme. Pourtant, aucun ne LUI dit : « Que cherches-TU ? » ou bien : « Pourquoi parles-TU avec elle ? »
La femme, laissant là sa cruche, revint à la ville et dit aux gens : « Venez voir un Homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-IL pas le CHRIST ? » Ils sortirent de la ville, et ils se dirigeaient vers LUI.
Entre-temps, les Disciples L’appelaient : « RABBI, viens manger. » Mais IL répondit : « Pour Moi, J’ai de quoi manger : c’est une nourriture que vous ne connaissez pas. » Les Disciples se disaient entre eux : « Quelqu’un LUI aurait-il apporté à manger ? » JESUS leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la VOLONTE DE CELUI qui M’a envoyé et d’accomplir SON ŒUVRE. Ne dites-vous pas : ‘Encore quatre mois et ce sera la moisson’ ? Et Moi, Je vous dis : Levez les yeux et regardez les champs déjà dorés pour la moisson. Dès maintenant, le moissonneur reçoit son salaire : il récolte du fruit pour la VIE ETERNELLE, si bien que le semeur se réjouit en même temps que le moissonneur. Il est bien vrai, le dicton : ‘L’un sème, l’autre moissonne.’ Je vous ai envoyés moissonner ce qui ne vous a coûté aucun effort ; d’autres ont fait l’effort, et vous en avez bénéficié. »
Beaucoup de Samaritains de cette ville crurent en JESUS, à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : « IL m’a dit tout ce que j’ai fait. » Lorsqu’ils arrivèrent auprès de LUI, ils L’invitèrent à demeurer chez eux. IL y demeura deux jours. Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de SA PAROLE A LUI, et ils disaient à la femme : « Ce n’est plus à cause de ce que tu nous as dit que nous croyons : nous-mêmes, nous L’avons entendu, et nous savons que c’est vraiment LUI le SAUVEUR DU MONDE. »
Description du numéro L'Estampille/L'Objet d'Art n° 514
Avec six itinéraires dans différentes régions de France et d'Europe, et un supplément estival de 40 pages, ce numéro de L'Objet d'Art vous accompagnera sur la route des vacances. Au sommaire également : de la sculpture à Londres et St Ives avec Barbara Hepworth, de la peinture à Évian avec Jacques-Émile Blanche ou à Monaco avec l'avant-garde russe, et une plongée au cœur du Whitney Museum of American Art à New York ou à l'intérieur du "plus beau des petits musées de France" à Saint-Tropez. Enfin un détour s'imposera par la Loire afin de visiter le charmant château d'Azay-le-Rideau, en cours de restauration.
Ce copyright concerne mes textes et mes photos.
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