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Catégories : Baudelaire Charles

Charles Baudelaire:Epilogue du "Spleen de Paris"

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Le coeur content, je suis monté sur la montagne
D'où l'on peut contempler la ville en son ampleur,
Hôpital, lupanar, purgatoire, enfer, bagne,

Où toute énormité fleurit comme une fleur.
Tu sais bien, ô Satan, patron de ma détresse,
Que je n'allais pas là pour répandre un vain pleur;

Mais comme un vieux paillard d'une vieille maîtresse,
Je voulais m'enivrer de l'énorme catin
Dont le charme infernal me rajeunit sans cesse.

Que tu dormes encor dans les draps du matin,
Lourde, obscure, enrhumée, ou que tu te pavanes
Dans les voiles du soir passementés d'or fin,

Je t'aime, ô capitale infâme! Courtisanes
Et bandits, tels souvent vous offrez des plaisirs
Que ne comprennent pas les vulgaires profanes.

http://www.poetes.com/baud/bepil.htm

Commentaires

  • Merci Laura d'avoir pensé à moi, je préfère ce poème. C'est qu'il aime, cette ville. Je te remercie aussi pour Véronique Sanson. Chez Monette, on peut écouter Sheila...

  • il aime paris et a déteste en même temps....
    baudelaire, c'est plus complexe que ça en a l'air...
    je m'en suis aperçue en faisant mon mémoire de maîtrise...

  • Cette peinture est un témoignage sur Paris à cette époque où on ne disposait pas d'appareils photos.

  • nadar a photographié baudelaire, élisabeth!!!!
    poésie, peinture et photographie sont des arts complémentaires....

  • Je me suis mal exprimée : on ne disposait pas d'appareils photos aussi facilement que maintenant. Ils étaient sur pied, il fallait prendre la pose... Tout le monde ne pouvait pas s'en payer un.
    Je passe vite ce matin car je dois partir bientôt. Bonne journée Laura.

  • ok

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