Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Bollywood(en complément de la note sur l'exposition au musée des arts asiatiques)
Bollywood est le nom donné à l'industrie cinématographique indienne basée à Mumbai et dont les films sont réalisés en hindî et en ourdou. Il s'agit de la composante la plus populaire du cinéma indien, le plus important au monde en nombre de films tournés. Les films de Bollywood, diffusés dans toute l’Inde, s’exportent dans le monde entier.
Le terme « Bollywood » est un mot-valise créé en combinant le nom « Bombay » - désormais appelée Mumbai - et celui d'un autre symbole de l'industrie cinématographique, en l'occurrence américaine : « Hollywood ». Employé en occident, ce terme est néanmois très mal connoté en Inde.
Les films tournés la plupart du temps en hindî comportent généralement plusieurs numéros musicaux et dansés. Ils ont leur propre logique interne et peuvent être aussi surréalistes que les films musicaux produits par les studios américains ou européens. La musique, généralement pré-enregistrée et mimée par les acteurs (playback chantant), s'accorde avec précision au scénario. Des chanteurs professionnels font la post-synchronisation des voix mais on observe une nouvelle tendance avec des acteurs chantant eux-mêmes les parties chantées, comme Aamir Khan dans Ghulam. Les films de Bollywood comportent très souvent des histoires d'amour mélodramatiques d'une extrême pudeur.
Pendant la période où Bollywood n'était pas connu au dehors de l'Inde, de nombreux films ont été exploités sans tenir compte de la propriété industrielle.
Actuellement en raison de leur visibilité accrue et de l'augmentation de leur public potentiel, quelques films de Bollywood commencent à avoir des budgets plus importants, leur permettant d'employer des décors naturels lointains et dispendieux comme Hatfield House et le palais de Blenheim au Royaume-Uni.
De grands studios commencent à émerger, comme par exemple ceux de la société Yash Raj. Les financement proviennent essentiellement d'investisseurs privés et de plus en plus souvent d'acteurs qui fondent leurs propres maisons de production à l'image de Shahrukh Khan, Juhi Chawla ou Ashutosh Gowariker. En 2001, le Central Bureau of Investigation, l'agence nationale de la police de l'Inde, a saisi toutes les copies de Chori Chori Chupke Chupke lorsqu'il s'est avéré que le film avait été financé par la pègre de Mumbai.
Un autre des problèmes de Bollywood est le piratage de ses films. Les DVD piratés sont souvent sur le marché en même temps que le film en salle, les films sont réencodés - bonus supprimés - pour en mettre deux sur un même support, moyennant une baisse de qualité.
- Black (2005) : Drame. Une jeune fille (Ayesha Kapur / Rani Mukherjee) devenue aveugle et sourde à la suite d'une maladie se bat pour reprendre contact avec le monde extérieur. Immense succès unanimement salué par le public et les critiques.
- Kal Ho Naa Ho (2003), sorti en France sous le titre « New-York Masala » : L'intrigue se déroule à New York, au sein de la communauté indienne. Naina (Preity Zinta) tombe amoureuse de Aman (Shahrukh Khan). Celui-ci refuse de l'épouser pour une raison qu'il ne veut pas révéler et déploie toute son énergie pour qu'elle jette son dévolu sur Rohit (Saif Ali Khan).
- Devdas (2002) : Basé sur un roman bengali classique, un jeune homme est déchiré entre la femme qu'il aime et une courtisane et sombre dans la boisson et le désespoir. Cette histoire a fait l'objet de nombreuses adaptations cinématographiques.
- Lagaan (2001) : Les villageois indiens luttent contre l'officier britannique cruel qui dirige leur région et pour se libérer de l'impôt foncier en organisant un match de cricket et en battant les Britanniques. Nominé aux Oscars 2002 comme meilleur film en langue étrangère
- Kabhi Khushi Kabhie Gham (2001), sorti en France sous le titre « La famille indienne » : Drame familial. Le patriarche d'une riche famille (Amitabh Bachchan) désavoue son fils adoptif (Shahrukh Khan) pour avoir épousé une fille pauvre du voisinage (Kajol). Son frère (Hrithik Roshan) essaye de réunir à nouveau la famille.
- Autres : Paheli, Zeher (2005), Veer-Zaara, Dhoom (2004), Dil Chahta Hai (2001), Mohabbatein (2000), Taal (1999), Kuch Kuch Hota Hai (1998), Dil to Pagal Hai (1997), Dilwale Dulhania Le Jayenge (1995).
Commentaires
j'adore ces films ils sont drôles, colorés et assez amusant, c'est souvent un chatoiement de sons et de couleurs… ils me font penser un peu aux comedies italiennes des 60' ou les comedies egyptiennes de ces années là egalement
c'est distrayant et dépaysant surtout...
Je ne connais pas ces films. Il y a eu récemment un spectacle Indien à Montpellier où ma fille est allée avec sa petite. Ils ont été émerveillés par les couleurs des costumes et des décors.
même si tu ne connais pas les films de l'article, tu as sûrement vu un jour un film "bollywood"
pour les enfants, c'est super, c'est clair
même au cinéma, car c'est en général de l'amour "soft"
elisabeth je te conseille devdas, c'est un vrai conte de fées, un peu triste mais quelles couleurs!