Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Les origines de Noël
Les Saturnales, durant l'antiquité romaine, étaient des fêtes accompagnées de grandes réjouissances, célébrées en l'honneur du dieu Saturne, pendant lesquelles les esclaves jouissaient d'une apparente liberté et où tout était permis.
Au solstice d'hiver, les Romains fêtaient les Saturnales du 17 au 24 décembre en l'honneur des dieux des semailles et de l'agriculture. Symbole d'un âge d'or où l'esclavage n'existait pas, cette fête de la liberté inversait l'ordre des choses et pendant un temps, les esclaves devenaient les maîtres et inversement. On suspendait des figurines au seuil des maisons et aux chapelles des carrefours. On servait du cochon de lait dans des banquets qui donnaient lieu à de véritables ripailles.
Par extension, ce terme désigne :
- une œuvre de de l'écrivain Macrobe, sous forme d'un dialogue philosophique se déroulant pendant les Saturnales.
- des fêtes débridées pendant lesquelles tous les excès sont permis.
- un temps de débordement, de débauche, de licence, de manifestation violente de pouvoir ou de vice.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Saturnales
Le mot "Noël" est tiré du latin "natalis", signifiant "jour de la naissance".
Pendant les premiers siècles de l'ère chrétienne, la date de la naissance de Jésus était incertaine et différait selon les dire de l'Eglise. Les Evangiles ne mentionnaient pas de date exacte sur l'avènement du Christ, et ce n'est qu'en l'an 354 que l'on fixa le 25 décembre comme date officielle.
Pourquoi ? La religion a choisi volontairement ce jour qui célébrait alors, sur le calendrier julien, le solstice d'hiver (nuit la plus longue de l'année). A cette époque les cérémonies païennes prônaient essentiellement le soleil, source de vie, de lumière, de chaleur et de bien-être. Les célébrations se déroulaient suivant le cours des saisons, et ce depuis la nuit des temps...
Dans la Rome païenne, les fêtes d'hiver, les "Saturnales", se déroulaient du 17 décembre aux "Calendes" de janvier (premier jour de l'An romain). A l'origine, elles avaient lieu en l'honneur de Saturne (du latin "severe" signifiant "semer), dieu romain de l'agriculture. Puis cette occasion fut utilisée pour justifier toutes sortes de réjouissances dépravées déplaisant fortement aux autorités ecclésiastiques... Des rituels païens et des sacrifices (le sang de taureaux était répandu sur les champs afin de rendre la terre plus fertile) avaient lieu aux solstices d'hiver et d'été pour remercier le soleil, dont dépendaient les cultures... L'une de ces fêtes, "Natalis Invicti" (Nativité du Soleil Invincible) ou "Sol Invinctus" (Dieu Invaincu), célébrait Mithra, dieu de la lumière dans l'ancienne religion iranienne, symbolisant la pureté, la chasteté et combattant contre les forces obscures
Aux IIè et IIIè siècles avant Jésus-Christ, son culte fut implanté dans l'Empire romain, où de nombreux soldats devinrent adeptes de cette religion, qu'il répandirent dans tout l'Empire. La religion a voulu contrer ce culte qui menaçait la chrétienté, les rites liturgiques ne parvenant pas à s'imposer face aux festivités païennes.
Au IVè siècle, en l'an 354, le pape Liberus fixa la date de la naissance du Christ, jusqu'alors indéterminée (le 6 janvier, le 28 mars, le 19 avril ou encore le 29 mai ont été évoqués...), au 25 décembre, jour de la fête la plus importante du calendrier mithraïen, afin d'attiser la foi des chrétiens.
Ainsi, peu à peu, les deux rites se sont mélangés, accommodant les éléments de la fête païenne à ceux des moeurs chrétiennes. (Il fut aisé d'assimiler, par exemple, le houx avec ses feuilles piquantes et ses boules rouges, à la couronne d'épines et aux gouttes de sang du Christ...). On intégra alors peu à peu les traditions du solstice d'hiver dans la célébration de Noël, enrichissant ainsi les coutumes de Noël qui devinrent de plus en plus variées... On s'offrait des cadeaux, on décorait les maisons avec du houx, du gui ou du lierre, plantes sacrées.
Au VIè siècle, le pape Grégoire Ier, désireux d'évangéliser les anglo-saxons, fit introduire les rituels chrétiens par les moines dans la tradition païenne. Avec l'expansion du christianisme, la célébration de Noël s'introduisit de plus en plus dans les moeurs des Européens. Ce succès occasionna le couronnement de plusieurs rois chrétiens, tel l'avènement de Charlemagne, couronné Empereur par le pape le jour de Noël de l'an 800. Le peuple profitait de l'occasion pour se réunir et faire la fête, en buvant et mangeant avec démesure, en dansant, en jouant et en chantant.
Jusqu'au XVIè siècle, les pièces de théâtre et représentations scéniques se développèrent en Europe, introduisant les traditions païennes. Les crèches vivantes étaient très appréciées. Peu à peu, les fêtes se célébrèrent plus raisonnablement, sous l'influence des puritains. En Ecosse, les presbytériens firent bannir les fêtes de Noël à partir de 1583, plus tard les puritains anglais lors de la guerre civile en 1642. Mais certains continuèrent à fêter Noël, en famille. Lorsque finalement le roi leva cette interdiction, on avait pris l'habitude de célébrer Noël plus calmement, et les coutumes s'étaient assagies. Noël est resté depuis une fête de recueillement en famille.
Aux XVIIIè et XIXè siècles, l'échange des cadeaux était devenu une coutume, symbolisant sûrement les présents que les Rois Mages offrirent à Jésus...
Commentaires
Bonjour Laura. C'est dommage car je ne peux pas lire l'article sur la droite.
Mais c'est intéressant. Je ne connaissais pas toute l'histoire.
je vais réparer ça...
tu as vu, nous démarrons les saturnales, aujourd'hui...
tres interessant tout ça,,j'ai toujours aimè l'expression je la touve jolie,vas savoir pourquoi,,
Voilà qui est mieux. Les saturnales ont démarré et l'on sent qu'il faut tout préparer pour le jour de NOEL.
Les paquets sont faits. La tenue pour ce jour là est choisie... Le menu du repas est fixé. Bref, il ne reste plus que les détails. La crèche sera mise le jour J. Le petit Jésus n'étant pas encore né...