La rentrée littéraire de début 2007 n'a qu'une courte fenêtre de tir : dès mars, l'actualité électorale dominera 542 nouveaux romans, français et étrangers, sortent néanmoins en ce début d'année : avec 353 titres, la production française est en baisse par rapport à janvier 2006 (-12), mais le nombre de romans étrangers est stable, avec 189 titres, selon Livres Hebdo. Comme chaque année, janvier est le rendez-vous des écrivains déjà couronnés qui ne courent plus les prix littéraires. Rufin créera-t-il la polémique ? Quatre anciens Goncourt répondent ainsi à l'appel. D'abord Jean-Christophe Rufin qui signe avec "Le parfum d'Adam" (Flammarion), un thriller sur (ou plutôt contre) le militantisme écologique radical, qui devrait faire couler beaucoup d'encre (l'écologie radicale sera dans le futur une des principales sources de terrorisme, si l'on en croit le livre ...et les services secrets américains). A signaler aussi, Pierre Combescot avec "Faut-il brûler la Galigaï?" (Grasset), Paule Constant avec "La bête à chagrin" (Gallimard) et Jacques-Pierre Amette, "Un été chez Voltaire" (Albin Michel).
Figurent également parmi les valeurs sûres : Jérôme Garcin, Marc Dugain, Marie NDiaye, Pierre-Jean Remy, Eric Holder ou Philippe Besson.
La génération SMS débarque Les premiers romans marquent également une pause, avec 67 titres en deux mois (-10). La génération SMS débarque, avec "Je T'M" (Calmann-Lévy) d'Isabelle Le Louarn ou "Pomme Q" (Michalon) d'Emilie Stone, qui fait de son ordinateur (un Mac, bien sûr) le personnage de son roman. A 22 ans, Guillaume Sire, benjamin de la promo 2007 et étudiant à HEC, signe "Les confessions d'un funambule" à La Table Ronde. La fin de l'autofiction se confirme, avec le retour en force des sujets de société. Les thèmes dominants sont ainsi l'immigration, avec "Douce France" (Grasset) de Karine Tuil, les OGM, avec "Soleil d'enfer" (L'Archipel) de Thomas Abercorn (pseudonyme), ou la vie de bureau, avec "La working girl" (Stock) de Sophie Talneau.
L'élection présidentielle inspire de son côté son lot de fictions plus ou moins cryptées. Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy apparaissent sous leurs noms dans "Le pacte secret" (Albin Michel) d'Albert Algoud et Pascal Fioretto. "Rase campagne" (Privé), "Main basse sur l'Elysée" (Hugo roman) ou "Hôtel des ministres" (Fayard) misent également sur l'approche des échéances électorales. Désormais retiré de la politique, l'ancien ministre François Léotard livre en revanche "Le silence" (Grasset), un roman loin des préoccupations électorales. Du côté des étrangers La littérature étrangère sort de son côté lez valeurs sûres, à dominante anglo-saxonne, avec des ouvrages de Martin Amis, Julian Barnes ou William Boyd pour le roman anglais, Cormac McCarthy, Paul Auster ou Percival Everett côté américain. Signalons encore le Japonais Haruki Murakami, avec "Le passage de la Nuit" (Belfond), et l'Espagnol Arturo Perez-Reverte, qui évoque son passé de correspondant de guerre dans "Le peintre des batailles" (Seuil). |
Commentaires
je crois l'avoir dejà dit,,il y a trop de livres et pas assez de temps pour tout lire
c'est frustrant
le plus grave pour moi serait de ne plus avoir de livre à lire
Certains auteurs écrivent des livres comme on dit "bonjour", les mots coulent tous seuls... Ne nous en faisons pas, il y aura de quoi lire encore cette année.
je parlais plutôt de plus de livres chez moi et/ou sous la main...
un cauchemar...
pour le production éditoriale, je ne m'inquiète pas
D'accord, cela prend du temps de lire mais où le trouver ???
Je ne peux pas te répondre car je ne peux pas m'en passer
ça m'est aussi nécessaire que manger ou boire:
-au lit, le soir,même 5 minutes quand je suis crevée
-la nuit sous les draps avec une lampe de chevet quand j'étais petite et qu'on me disait d'éteindre ma lampe de chevet
-en rentrant de boîte quand j'avais 20 ans
- dans la voiture quand je ne conduis pas
-dans les salles, les filles d'attente etc.
Moi, je lis dans le tram, pendant les 20 minutes de trajet. Au moins, je me détends. Et aussi quand je ne peux pas avoir l'ordinateur car nous sommes 5 dessus (3 en temps normal, mon mari y reste 4 ou 5 heures d'affilée...).
Mon mari lit aussi avant de se coucher.
Coucou,
Une rentrée littéraire qui sent bon la lecture en masse.
Quelques titres qui m'attirent-
après un premier (petit) tour, les épreuves du Jauffret sont vraiment de bon aloi, le Dantec assez peu ragoutant, un livre a couverture orange dont j'ai oublié le titre, chez panama, qui semble très drôle sur l'art contemporain.
z.
merci pour tes appréciations sur les livres de cette rentrée,zelda