| Au lieu d’affronter l’Ukraine, les Bleus doivent se coltiner l’Espagne, premier du groupe H. Chambré par la presse ibérique qui fait de ce huitième de finale les Adieux de Zidane. En fait de formalité annoncée entre la jeune sélection de Luis Aragones et les « papys » français, le match prend une toute autre tournure. Les coéquipiers de Raul monopolisent le ballon et dominent clairement la première période, trouvant la récompense sur un penalty de Villa (28e). Mais les vieux Bleus résistent et égalisent juste avant le repos grâce à Franck Ribéry (41e). En fin de rencontre, Vieira (83e) et Zidane (92e) parachèvent un formidable succès tricolore. Le Brésil se profile alors pour un quart de finale explosif, vingt ans après Guadalajara. Guère convaincante depuis le début de la Coupe du monde, la Seleçao reste tout de même la grande favorite pour la victoire finale. Tous les observateurs attendent le réveil de Ronaldinho mais c’est au contraire Zidane qui régale les spectateurs de Francfort en éclaboussant la rencontre de son talent. Rateaux, ailes de pigeon, dribbles et passes millimétrées, toute la panoplie y passe. Et quand Henry plonge les Auriverde dans la tristesse (57e), c’est sur un coup franc parfaitement ajusté par le Maestro. La demi-finale face au Portugal, tombeur de l’Angleterre, sera plus délicate, la France ne devant son salut qu’à un penalty de Zidane (33e) et à son efficace bloc défensif, Makelele et Vieira en premier. Par rapport au début de la compétition, les joueurs évoluent sur une autre planète. La préparation physique poussée paye et les cadres de l’équipe sont au top (Thuram, Zidane, Vieira, Makelele), bien secondés par les « nouveaux », Abidal, Ribéry, Malouda. La finale contre l’Italie, victorieuse de l’Allemagne à l’issue d’une prolongation dantesque, devait logiquement constituer l’apothéose pour les derniers Mohicans de la génération 98. C’était mal connaître le formidable esprit de corps de la sélection transalpine et la science du jeu de son sélectionneur tacticien Marcelo Lippi. Malgré l’ouverture du score signée Zidane sur une « Panenka » osée (7e), les Italiens n’ont pas douté longtemps, égalisant sur une tête de Materazzi (19e). La blessure de Vieira, le meilleur Bleu du Mondial, dès le début de la seconde période, n’empêchait pas les Français de dominer copieusement la seconde mi-temps et la prolongation (arrêt exceptionnel de Buffon sur une tête de Zidane) jusqu’à l’expulsion de Zizou, victime d’insultes mais coupable de d’un « coup de boule » injustifiable sur Materazzi. Pour son ultime match, la star du Real Madrid avait craqué. Il sortait du terrain par la petite porte, laissant ses potes livrer une série de tirs aux buts fatale, Trézeguet échouant sur la barre du portier italien. |
Commentaires
j'aime pas le foot,et encore moins zidane!!