Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Appel à diffuser pour la sauvegarde de la littérature
Reçu ce matin ce courriel:
Dans le cadre de la coopération mise en place avec la Maison des
Ecrivains, la Fédération des maisons d'écrivain & des patrimoines littéraires
vous retransmet cet appel :
APPEL pour la sauvegarde de la littérature dans les programmes
scolaires
Cet Appel peut être signé sur le site de la Maison des écrivains :
www.maison-des-ecrivains.asso.fr.
Vous pouvez aussi le faire suivre.
Bien à vous,
Sylvie Gouttebaron
Directrice
Objet : TR: appel à diffuser
Etudes littéraires : une mort annoncée ?
Dans un contexte alarmant pour la littérature, de crise de la librairie
indépendante, de l’édition de création, à un moment où les œuvres
d’exigence peinent à trouver leurs lecteurs, un rapport de l’Inspection
Générale constate que la filière Littéraire de l’enseignement secondaire
est en voie d’extinction.
Même si, de manière dominante, la Littérature y a été instrumentalisée
pour privilégier l’enseignement du discours, c’est néanmoins la seule
filière de notre système scolaire où se transmet encore une culture
littéraire ; où la philosophie est vraiment présente ; où sont dispensés
les seuls enseignements spécifiques d’art : musique, arts plastiques,
cinéma, théâtre, danse et histoire des arts… Aucun ministre de l’Education
nationale ne s’est jusqu’ici avisé de requalifier cette filière.
Fatalité, ou volonté délibérée de la laisser disparaître ?
Dans l’état présent : quasi plus de littérature et civilisation en
langues étrangères. Pas de traduction, réputée impure, ou alors en
échantillon, en un temps où l’on se réclame de l’Europe à tous coins de rues !
Comment affronter le renouvellement générationnel et les exigences de
l’intégration, initier aux circulations métissées du monde en restant
étanche aux oeuvres de l’imagination et des idées venues d’ailleurs. En
fossilisant programmes et pédagogie de la littérature face aux mutations
des outils modernes. En laissant se dévaluer une formation
intellectuelle et artistique, indispensable dans tous les champs de l’activité
sociale.
Est-il encore temps de crier au scandale devant l’impéritie ?
D’affirmer que l’enfant, héritier légitime du patrimoine artistique et acteur
vivant de sa propre culture se nourrit autant aux œuvres de l’art et de
l’esprit qu’aux sciences réputées exactes et aux savoir-faire
techniques. Que la Littérature n’est pas une « discipline » parmi d’autres.
L’art littéraire est irréductible aux autres. Il est par essence
l’espace critique où la langue travaille, en pensée et en imaginaire, où
fermentent les réalités et les utopies, sans lesquelles aucune société
n’est viable. Face aux fanatismes, croyances irrationnelles et dérives
idéologiques qui feront le lit des horreurs de demain, la transmission du
capital intellectuel et artistique de la littérature est une affaire de
vie ou de mort.
La Maison des Ecrivains appelle la communauté des écrivains, les
critiques littéraires, avec eux tout ce que notre société compte d’artistes,
d’intellectuels, d’éducateurs et d’agents de la culture, de
professionnels du Livre, éditeurs, libraires et bibliothécaires, et les
responsables politiques à dénoncer le danger majeur de voir disparaître la
littérature de notre enseignement.
Premiers signataires :
Anne-Marie Garat, écrivain
Sylvie Gouttebaron, écrivain, Directrice de la Maison des écrivains
Jean-Michel Maulpoix, écrivain, Professeur d'Université, Président de
la Maison des écrivains
Jean-Yves Masson, écrivain, Professeur à la Sorbonne
Pour votre signature : courrier@maison-des-ecrivains.asso.fr objet : appel
TOUT LE DOSSIER SE TROUVE A CETTE PAGE:http://www.maison-des-ecrivains.asso.fr/derniere.asp
Commentaires
Je suis révoltée, qu'est ce cette façon de diriger les étudiants vers les filières scientifiques qui n'ont plus la côte ? Je suis littéraire et je proteste...
J'ai signé l'appel...
Que reste-t-il de la littérture dans l'enseignement?
Quelques bribes...
Dommage.
...m'enfin de mon côté elle ne tend pas à disparaître...
Pour Virginia ça me plaît bien tout ça... comme envie de me replonger après des années d'absence de lecture...
Biz...
Et puis belle semaine à toi...
Vé.