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Catégories : Des lieux

Beaubourg:30 ans de révolution culturelle

medium_pompilogo.jpgLEXPRESS.fr du 17/01/2007

propos recueillis par Michèle Leloup et Jean-Sébastien Stehli

Georges Pompidou voulait bousculer l'académisme architectural. En 1977, Renzo Piano et Richard Rogers ont donc créé un musée d'une modernité radicale. Pour L'Express, ils reviennent sur cette aventure.

Le chiffre est impressionnant. Depuis son ouverture, en 1977, le Centre Pompidou a reçu 180 millions de visiteurs. Soit l'équivalent de la population brésilienne.

 

 

Ce succès doit beaucoup au concept du lieu, largement ouvert sur la culture, de l'art moderne à la BD, en passant par le design, l'architecture, la photo et la vidéo. Un lieu tel que l'imaginait Georges Pompidou, président visionnaire, sentant l'urgence de briser le carcan culturel français, au début des années 1970. D'abord surpris, le public a suivi au-delà des espérances, s'appropriant «Beaubourg» dès les premières grandes expositions, devenues mythiques (Paris-Berlin, 1978; Dali, 1980; Matisse, 1993).

Le bâtiment n'est pas étranger à cet engouement. Les architectes Renzo Piano et Richard Rogers, qui commentent, pour L'Express, leur aventure en photos, sont parvenus à traduire les objectifs pluridisciplinaires du Centre en dessinant la première figure architecturale de la capitale. Une figure dérangeante, mais d'une étonnante modernité.

Les deux se rencontrent en 1969, à Londres, grâce au Dr Franklin, appelé au chevet de Richard Rogers, qui vient d'attraper la rougeole de son fils. «Viens avec moi, je vais te présenter un architecte. Il est souffrant, mais vous allez bien vous entendre», lance le pédiatre à son ami l'Italien Renzo Piano.

 

 

Outre la langue, qu'ils ont en commun (Rogers est né à Florence), les deux hommes partagent le même intérêt pour le groupe anglais Archigram, promoteur, dans les années 1960, d'une architecture libertaire et très inventive - mais jamais bâtie. Ainsi naquit la machine «Beaubourg», avec sa chenille d'escaliers mécaniques et ses gaines techniques peintes aux couleurs de l'arc-en-ciel. Conçu de manière flexible pour s'adapter à son époque, le bâtiment est restauré, en 2000, par les mêmes architectes, afin d'entrer en majesté dans le XXIe siècle.

 

Aujourd'hui, célébration du 30e anniversaire oblige, le Musée national d'art moderne offre un nouvel accrochage de son fonds, nourri de récentes acquisitions, dations ou donations. Qui l'aurait cru? En l'espace d'une génération, le Centre Pompidou est devenu l'un des monuments symboles de la capitale.

TOUT LE DOSSIER: http://www.lexpress.fr/mag/arts/dossier/beaubourg/dossier.asp

Commentaires

  • Même si je voulais être gentil, je ne peux pas! Je n'aime décidèment pas l'architecture de Beaubourg. Ni son esplanade, ni sa fontaine.
    Pour le reste, il est vrai qu'il ya du monde et de la vie.
    J'en profite pour te faire un bisous Laura. J'espère que tu vas bien.
    A bientôt
    Geb

  • C'est ton droit de ne pas aimer....
    L'essentiel est ce qui se passe à l'intérieur et c'est souvent bien...

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