Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
C'est comme un tourbillon
C’est comme un tourbillon
Comme un cercle vicieux
Comme un étau d’obligations
Comme un piège odieux
Alors comme Virginia Woolf,
Remplir ses poches de cailloux
Et se laisser couler
Sans pouvoir remonter[1]
C’est comme arrêter le film des regrets
Boucler la liste des remords
Et mettre en dépôt de bilan
L’usine à rêves.
Dans un geste ultime
Etre soi-même enfin
Ne plus jouer la comédie
D’une vie sans âme.
Le 19 juillet 2006
[1] Allusion à la façon dont Virginia Woolf s’est suicidée.
Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 7 livres en vente sur ce blog.
Commentaires
Un tourbillon fort en mots Laura, bravo.
Bon week-end.
Bravo Laura même s'il est difficile de se mettre à la place de Virginia à cause de sa dépression...
1.Il ne s'agissait pas de se mettre à sa place, juste un poème avec une allusion à son suicide (la scène m'avait beaucoup marqué dans le film "The hours")
Comme je le dis dans mon intro à cette catégo : juste "inpirée par elle"
2.Qui n'a jamais ressenti l'envie de se foutre en l'air?
3.Si personne ne se mettait à la place de personne, il n'y aurait plus de romans...
en lisant le poeme dedié à Virginia Woolf , je ressens bien tout l'interet que tu portes à cette dame
J'adore ton poème. La lourdeur du quotidien. Et finir de se défaire de cette lourdeur par des cailloux plein les poches pour plus de légèreté. Merci pour ton poème en hommage à Virginia, en hommage à la destinée humaine. Virginia ne s'est pas suicidée par lâcheté. Le quotidien la rendait lourde. Elle a choisi la légèreté de l'eau. Je ne sais pas si tu as lu : "La fascination de l'étang". Tout est déjà en œuvre.
Bravo Laura pour ce poème ; elle t'a inspiré merveilleusement , on voit une image qui se dessine sous tes mots.
Merci
Belle émotion. Ne plus jouer la comédie oui, mais en changeant de vie pas en se suicidant.
Chris a très bien compris lui...