Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc) 5.
L’appel du Maroc. Sous la direction de Michel Rondeau. La Martinière.
C’est aussi une exposition à l’Institut du Monde Arabe en 1999 : http://www.imarabe.org/temp/expo/appel-maroc/index.html
Le voyage au Maroc et ailleurs:Paul Bowles(que j'ai beaucoup lu à mon arrivée ici), Leurs mains sont bleues.
Le Seuil
Collection Points-Seuil
Langue d'origine : anglais (États-Unis)
1997, 301 p., 7.5 euros
Première édition : 1963
ISBN : 2020246368
Recueil de nouvelles : récits de huit voyages effectués dans les années 1950-1960 dans le sud-marocain, en Turquie, à Ceylan, en Amérique latine...
Les voyages seraient-ils une tentative de comprendre le monde en même temps qu'une quête de soi ? Pour Paul Bowles, qui épuisa la planète dans les années cinquante avant de s'installer définitivement à Tanger, il s'agissait aussi d'aller à la rencontre de la diversité des hommes et des cultures avant que l'Occident ne les ronge. De Ceylan à Tanger, en Turquie, dans les souks de la Corne d'Or, au cœur de l'absolu saharien, Paul Bowles a redigé ce Carnet de voyages comme un itinéraire géographique et littéraire, un ensemble de relevés fragmentaires baignés de lumière et de musique. On ne saurait trouver plus bel « état des lieux » de notre Terre.
http://www.bibliomonde.com/pages/fiche-livre.php3?id_ouvrage=3698
Né à New York en 1910, le musicologue américain, Paul Bowles, s’est installé à Tanger en 1947 avec son épouse Jane Auer, pour y étudier la musique rifaine. Ils y passeront toute leur vie. Paul Bowles, qui était déjà venu à Tanger dans les années 1930, vient de terminer Thé au Sahara, le roman qui le fera connaître.
À l’origine, Paul Bowles est d’abord un musicien et un compositeur. Auteur de trois opéras, dont deux inspirés par Lorca, il avait travaillé avec Losey, Visconti, ou encore Dalí, et mis en musique des textes de Tennessee Williams, Saint-John Perse, James Joyce, Gertrude Stein ou Paul Valéry.
Contrairement à nombre d’Américains de Tanger dans les années 1950, il apprend l’arabe et vit au Maroc, parmi les Marocains. Outre la constitution d'une collection de musiques traditionnelles, notamment pour une maison de disque, Paul Bowles retranscrit des récits de la littérature orale arabe et les traduit en anglais. On lui doit la révélation d’écrivains comme Mohamed Mrabet dont il retranscrit les œuvres orales, ou Mohamed Choukri qu’il traduit en anglais.
Il fut aussi l'ami de Cocteau, de Dalí, de Marcel Duchamp, de Gertrude Stein, de Tennessee Williams… ainsi que des figures marquantes de la beat generation, le compagnon de William Burroughs, d'Allen Ginsberg.
On retiendra notamment de son œuvre Journal tangérois, Café de la plage, Mémoires d'un nomade, Leurs mains bleues, Le Scorpion, Réveillon à Tanger...
Sur la Toile
Quelques pages sur Paul Bowles (fr.) : brève chronologie, bibliographie…
Un site très complet sur l'écrivain qui se présente comme le seul site « autorisé » sur Paul Bowles. Il est l'œuvre de Kenneth Lisenbee, ami de l'écrivain jusqu'à sa mort à Tanger et son exécuteur testamentaire.(angl.)
À propos de Jane Bowles, son épouse (1917-1973) (angl.)
Paul Bowles en 1992 : photo de Jellel Gastelli.
Ses œuvres (dans l'ordre de publication en français)
- Les romans :
Un thé au Sahara (titre original : The sheltering sky, 1949) : Le roman qui le rendit célèbre et qui fut adapté au cinéma par Bertolucci. (LU)
Après toi le déluge (titre original : Let it come down, 1952), (Gallimard, 1955) : Exilé à Tanger, Nelson Dyar abandonne son destin aux êtres de passage, comme guidé par d’improbables amours.
La maison de l'araignée (titre original : The spider's house, 1955) : Roman décrivant la naissance de la conscience nationale au Maroc favorisé par l'Istiqlal (le mouvement indépendantiste), à Fès, en 1954. (LU)
La jungle rouge (titre original : Up above the world, 1966) : Un couple de touristes américains « tombent sous l'emprise de leur hôte démoniaque ».
- Les recueils de nouvelles :
Le scorpion (1987) : Treize nouvelles très crues qui ont pour cadre l'Afrique du Nord, le Mexique et les Caraïbes.
Réveillon à Tanger (Quai Voltaire, 1987; Le Livre de poche, 1997) : Quinze nouvelles qui ont pour cadre le Maghreb ou l'Extrême-Orient. (LU)
Paroles malvenues (1988; Quai Voltaire, 1989) : Sept nouvelles mettant en scène des personnages excentriques aux destins tragiques.
L'écho (Rivages, 1988) : Onze nouvelles cauchemardesques.
Un thé sur la montagne , (1989; Rivages, 1990) : Voyages en Afrique du Nord et en Amérique du Sud. (LU)
In absentia (1989; Christian Bourgois, 1993)…
- Le théâtre :
The garden (1966).
- Les récits autobiographiques :
Yallah (1956).
Leurs mains sont bleues (Le Seuil, 1963; Quai Voltaire, 1989) : Récits de huit voyages effectués dans les années 1950-1960 dans le sud-marocain, en Turquie, à Ceylan, en Amérique latine...
Mémoires d'un nomade (Le Seuil, 1972; Quai Voltaire 1989) : Les mémoires de l'écrivain.
Des aires du temps (1982; Christian Bourgois, 1986).
Journal tangérois (1990).
- Les poèmes :
Next to nothing (1981) : recueil de poèmes…
- En collaboration avec Mohamed Mrabet :
L'amour pour quelques cheveux
Le citron
M'haschisch
Le grand miroir
Cinq regards
Le café de la plage
Dans BiblioMonde
Un livre sur l'auteur : Paul Bowles, le reclus de Tanger par Mohamed Choukri.
Tanger ou la dérive littéraire : Essais sur la colonisation littéraire d’un lieu : Barthes, Bowles, Burroughs, Capote, Genet, Morand…
http://www.bibliomonde.com/pages/fiche-auteur.php3?id_auteur=100
Commentaires
J'ai bien envie de parcourir "le voyage au Maroc et ailleurs", ce livre tel un voyage en terre inconnue.
Bien à toi.
"Le voyage au Maroc et ailleurs" n'est pas le titre d'un livre mais celui de mon paragraphe sur Paul Bowles et sa bibliographie....
Oups...
et bien je dois dire que cela ferait un très joli titre de livre-