Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Sortie au Maroc du livre sur Lamalif(Mon compte-rendu de la conférence autour des Années Lamalif au Salon du livre de Casablanca)(Pour Estelle)
Les Editions Senso Unico et Tarik éditions publient le livre de Zakya Daoud, Les années Lamalif.1958-1988 : trente ans de journalisme au Maroc.
Portrait. Les mille vies de Zakya Daoud: http://www.telquel-online.com/173/sujet3.shtml
Mon compte-rendu de la conférence autour des Années Lamalif
Il y a eu un avant et un après Lamalif qui était une école de démocratie où soufflait un parfum de liberté.
Il y avait l’actualité économique et politique, des caricatures etc. C’était aussi une galerie d’art.
Ce magazine « à la marge » a permis à ceux qui étaient « à la marge » de s’exprimer.
Sa fin a été le prélude à d’autres changements. Depuis, le champ médiatique s’est ouvert.
Aujourd’hui Tel Quel(magazine marocain francophone) -comme Lamalif hier- veut bousculer les tabous mais avec moins de gravité car la liberté d’expression a progressé.
Cependant, il y a des couacs.
Et on vient inévitablement à parler de « l’affaire Nichane » dont la presse internationale s’est fait l’écho (cf. ci-dessous).
Driss Ksikes, le directeur de publication de Nichane(journal arabophone) s’exprime : Pendant les années de plomb marocaines, il fallait du courage physique pour s’exprimer librement comme le faisaient les journalistes de Lamalif car on n’avait pratiquement le droit de rien dire et on risquait l’arrestation ( et peut-être plus…). La ligne rouge à ne pas dépasser était claire. Elle ne l’est plus maintenant… Quelquefois on pense mettre le feu aux poudre et il ne se passe rien ; d’autres fois, on pense publier quelque chose d’anodin et ça donne « l’affaire Nichane »…. Lamalif représentait une presse de résistance face au silence complice des années 80. C’était une revue proche des universités, du savoir. Aujourd’hui, c’est l’université qui représente l’orthodoxie alors que 80% des universitaires ne lisent pas… L’école est en faillite et il faut colmater les brèches. Les lois sont liberticides. La liberté est un fait accompli mais n’est pas garanti par la loi. L’Etat n’y va pas frontalement car c’est le pouvoir économique et les islamistes qui tracent les lignes rouges.
Conclusion : Faire une presse pour des citoyens qui le méritent mais leur voix n ‘est pas audible.
Affaire Nichane: http://www.telquel-online.com/256/maroc1_256.shtml
Commentaires
Je reviendrai lire cet article long plus tard et il manque aussi une partie à droite qui empêche de comprendre le tout.
Merci Laura de nous faire découvrir tant de bonnes choses.
Voilà, j'ai pu tout relire. Je te remercie d'avoir rectifié l'article qui est très intéressant. Cette femme a un sacré tempérament.
Bon après-midi
C'est normal pour une lectrice fidéle et une grande commentatrice de mon blog...
Bonsoir laura ,merci pour cette dedicace ,et pour ce compte rendu trres interessant
j'aime ta conclusion
bonne soireé