Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Abdellatif Belaziz - La parole à la couleur- A la galerie Nadar de Casablanca (Maroc) jusqu'au 2 juin
Natif de Larache en 1953, Belaziz qui a fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Tétouan et à Ecole royale des Beaux arts de Bruxelles en Belgique a déjà exposé ses oeuvres à Asilah, Rabat, Casablanca, Tanger, El Jadida et Larache, ainsi qu'à Paris en France, Cadix et Séville en Espagne, Stabbek en Norvège et Bruxelles, Brunalleud et Gravenhof en Belgique. Animée par une dynamique particulière, la peinture d'Abdellatif Belaziz semble détrôner tout a-priori.
Débordant dans l'intensité parfois presque trop osée de la posture, son microcosme de figures féminines prend son inspiration dans le spectacle d'un quotidien familier
Fort de l'impact immédiat qu'il exerce sur la rétine, animé par le rythme d'une structure première reconvertie dans l'enveloppe colorée astucieusement ménagée par le choix d'un assemblage de tonalités, le corps est ici à l'honneur, jouissant d'une diversité de rôles, ignorant toute vérité du détail anatomique, toute allusion à la réalité de sa présence, autrement ne vivant que par ce qui lui est de nature accordé.
Dans son oeuvre, le corps est à la fois présent et absent, parce qu'il n'est, en fait, que rythme de pigments et jeu de couleurs.
Jouant de cette mise en scène qui interpelle par son impressionnante stabilité mouvementée, le peintre de Larache appelle à une découverte qui va au-delà de la forme et de sa légitimité dans un vocabulaire d'images préconçues. Construire la création rime ici avec la déconstruction de la réalité, en tant qu'idée de forme que l'oeil exercé aurait eu pour habitude de rendre intelligible. Effectuant le geste inverse, Belaziz nous offre l'occasion unique d'assister à ce compte à rebours ola palette devient un volume créé à partir d'une idée observée, détourné de son milieu pris tel quel pour se retrouver au final reconstruit, renfermé dans le moule de visions colorées. Au corps, il n'a laissé que l'idée de présence par l'allusion faite à son contour. A l'âme, il a laissé le reste, dépassant par le maniement unique de la couleur, la suggestion, pour matérialiser une vitalité, une émotion et une personnalité, contrariant l'anonymat apparent de sa représentation dont la réalité de l'existence est volontairement abandonnée au moment précis où les souvenirs d'un vécu deviennent formes.
SOURCE DE L'ARTICLE:target="_blank">http://fr.allafrica.com/stories/200705150926.html
VOUS POUVEZ AUSSI VISITER SA GALERIE D ART VIRTUELLE: http://www.galeriesdart.net/belaziz.abdellatif/
MERCI A Leila Assia Faraoui(Galerie Nadar) QUI M'A FOURNI LES ILLUSTRATIONS POUR CET ARTICLE.
Commentaires
J'aime la 2ème peinture, celle du bas.
La première, c'est une femme vue de dos qui se penche (comme à la gym ! je rigole).
Les couleurs sont en effet vives. C'est un style... J'apprécie.
J'ai déjà vu quelques tableaux mais je vais bientôt aller voir l'expo.
J'ai vu l'expo hier soir et je n'ai pas été déçue.
j'ai visité la galerie virtuelle..
il a un style bien particulier, ce jeu de couleurs me plait bien, elle sont bien 'dosées' et posées
Merci pour ton avis de spécialiste,Monette.