Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Catégories : La peinture
Peinture:Gen Paul en faisait voir de toutes les couleurs à la Butte
JEAN-PAUL CARACALLA.
Publié le 24 mai 2007
Actualisé le 24 mai 2007 : 11h59
Jacques Lambert signe une biographie de Gen Paul, peintre montmartrois, ours mal léché, provocateur, ami de Céline et de Marcel Aymé.
AU CARREFOUR de l'avenue Junot, de la rue Norvins et de la rue Girardon, à quelques pas de la place du Tertre, la porte de son atelier était ouverte en permanence. C'est un lieu dans lequel se rencontraient les sociétaires de la Comédie-Française, les écrivains Roland Dorgelès, Francis Carco, Pierre Mac Orlan, Marcel Aymé, Alphonse Boudard et un voisin, le docteur Destouches, « Ferdine » comme Gen Paul baptise Louis-Ferdinand Céline. Ces deux-là fréquentaient les vestiaires des cours de danse, assistaient aux répétitions et entraînaient quelques ballerines à l'atelier. Les rapports entre Gen Paul et Céline étaient complexes : je t'aime, moi non plus, pourrait-on dire, imbroglio d'une affection tumultueuse entre l'écrivain et l'illustrateur de Voyage au bout de la nuit et de Mort à crédit.
Né de père inconnu, le 2 juillet 1895, 96, rue Lepic à Montmartre, à l'école communale de la rue Lepic, le jeune Eugène joue les terreurs à l'exemple des voyous du quartier, des « apaches » du XXe arrondissement, des anars de la bande à Bonnot.
Après la communale, il fréquente l'école de la rue où il côtoie les traîne-savates, les grisettes, les pochards et le petit monde des artisans. Remarqué pour ses dons pour le dessin, il passe désormais ses soirées dans un cours du soir afin d'en apprendre les rudiments. « Tout moujingue, je dessinais partout (...) Quand je n'avais pas de crayon, j'allais piquer des morceaux de charbon chez le bougnat et je traçais sur le trottoir des défilés qui n'en finissaient pas. »
Né de père inconnu, le 2 juillet 1895, 96, rue Lepic à Montmartre, à l'école communale de la rue Lepic, le jeune Eugène joue les terreurs à l'exemple des voyous du quartier, des « apaches » du XXe arrondissement, des anars de la bande à Bonnot.
Après la communale, il fréquente l'école de la rue où il côtoie les traîne-savates, les grisettes, les pochards et le petit monde des artisans. Remarqué pour ses dons pour le dessin, il passe désormais ses soirées dans un cours du soir afin d'en apprendre les rudiments. « Tout moujingue, je dessinais partout (...) Quand je n'avais pas de crayon, j'allais piquer des morceaux de charbon chez le bougnat et je traçais sur le trottoir des défilés qui n'en finissaient pas. »
SOURCE DE L'IMAGE:http://www.mede-gallery.com/paul.html
Commentaires
bonsoir,
je viens me faire une petite promenade au fond du web.
Ma confiture fraise-groseille du jardin est en pot, je hume encore son parfum sucré dans la maison. Le ciel chargé de sacs de coton et de sacs de houille remonte vers le nord. Il a plu en averse ce dimanche.
Rue Lepic, à travers ce livre. Des souvenirs en bobine d'un film de ma jeunesse me reviennent. J'ai habité au 38 rue Lepic pendant près de 7 ans, en 1985.
Tel un chat noir de gouttière, je filais à pattes de velours sur les pavés gris de la tholozé jusqu'au Moulin de la Galette. Bien évidemment, j'ai poussé la lecture juqu'au bout de la nuit, Céline c'est ma tasse de thé. Je le bois noir et fumé, c'est plus fort.
Même dans les nuits les plus sombres. Montmatre, c'était mon village en haut de Paris. J'ai cotoyé des connus et des inconnus, des bohèmes de la chanson comme des poètes de la rue. Les peintres, les sculpteurs, j'entrais dans leur atelier fourtoir. Je suivais des cours de dessin d'art à l'école municipale, le soir vers 18h, au 62 rue Lepic, je me vois encore sous le réverbère en train d'attendre l'ouverture, en lisant un Poche.
( l'immeuble du 50 , une plaque au dessus pour dire que c'était le frère Théo Van gogh qui avait vécu à ce numero )
Alors pensez-vous donc quand j'ai vu dans cet article : Rue Lepic, , j'ai sursauté du crâne, j'avais tellement mijoté d'histoires dans ce quartier particulier, qu'il a fallu encore que je crache le morceau. je suis comme cela.
Oui, je sais !
ca doit être la vieillesse !
A force de dormir dans mon grenier, eh bien tout prend de la poussière, mais pour moi, cela n'a pas pris une seule ride.
La mémoire, c'est un film magnifique.
Bon, je dois me retirer, j'ai mes ouailles qui me demandent.
Bonne soirée à vous.
Amitiés Sic
Des souvenirs par procuration pour moiu puisque ma grand-mère (et ma mère) sont nés dans ce coin de Paris au début du 20 e s et mon grand-père a connu aussi grands et petits artistes.