Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Lieux d’être ou les colporteurs de bonheur
Vingt et un ans d’existence. Plus de deux mille auteurs français et étrangers publiés. Pour Lieux d’être, « la poésie, c’est une respiration : elle est nécessaire. »
Régis Louchaert est président de l’association Lieux d’être et rédacteur de la revue du même nom. Gérard Cousin est membre actif (« colporteur de mots », dit-il) de Lieux d’être, du Comité culturel régional et de la maison de la Poésie. Leur point commun : la passion de la création littéraire, objet d’un militantisme sans faille d’« activistes en poésie », avec « un regard et une âme d’enfant ».
Née en 1978, l’Apara, Association de poètes et d’artistes de la région Audomaroise a laissé place en 1985 à Lieux d’être. Depuis sa création, l’association édite deux numéros par an de sa revue thématique dont le but est de « faire partager une parole poétique emplie d’émotion, de silence, de fêlures, de fractures, de joies, de réminiscences… » L’exigence du rédacteur : des poètes connus et in- ou méconnus se fréquentent au fil des pages. D’horizons divers, ils sont des auteurs contemporains dont les textes présentés – obligatoirement inédits, produisent du sens. Le texte doit être lisible, dans le respect de la langue, audible et authentique. Le rédacteur médite beaucoup avant de trouver le thème. Pour chaque numéro, des artistes plasticiens sont invités à figurer à leurs côtés. L’art sert la poésie. La poésie sert l’art. Les deux prochains numéros à paraître embrasseront les thèmes des « Matinales » et de la « Seconde neige ». Le suivant sera « la Peau ».
Régis Louchaert et Gérard Cousin regrettent que « la poésie se dilue dans la pseudo publicité, les magazines et leurs jeux de mots faciles ». Autre militantisme : la poésie ne doit pas être récitée ! Gérard Cousin, instituteur de vocation et poète de cour, anime d’ailleurs régulièrement des ateliers en milieu scolaire. Les élèves, sur leur garde en début de séance, découvrent alors comment vivre la poésie. Quand Gérard Cousin les quitte, ils ont produit un texte, l’ont oralisé et fait travailler leur imagination. Attention, ils ne sont pas poètes pour autant. Avant le frisson : le travail. « Les enfants sont enfermés, ils n’osent pas mettre certains mots avec d’autres. Ils connaissent Carême, Prévert. Je leur dis Cadou, Eluard. Un jour avec eux, j’ai découpé un Bled pour faire de la poésie ! » Aujourd’hui, les poètes aimeraient sortir du cadre du « Printemps » et que toutes les saisons soient l’occasion de vivre la poésie.
r.louchaert@laposte.net,
cousin.ge@wanadoo.fr
ou Madeleine Carcano, secrétaire de rédaction, mcarcano.lieuxdetre@nordnet.fr Tél. 03 20 51 94 84.
M. Renault
L'Echo du Pas-de-Calais n°75 - Juin2006
Commentaires
"LIEUX D'être" est une jolie dénomination pour moi qui étudie les paysages...
"La poésie ne doit pas être récitée". Et bien à l'école primaire, on nous faisait réciter des poèmes. Pour apprendre à apprendre... Et je vois que cela continue pour ma petite fille. Elle a appris un texte de Prévert. Il s'appelle PAGE D'ECRITURE (deux et deux quatre, quatre et quatre huit, huit et huit font seize ...).
Bonne journée Laura.
Je nuancerais ce propos pour ma part...
Pour ma part, mon blog de poésie permet de faire des découvertes encore et encore. J'essaie de faire de mon mieux pour faire aimer la poésie à mes lecteurs. A part mon blog MES PASSIONS, mon blog de poésie est peu visité mais je ne baisse pas les bras....
Faire découvrir, partager permet de faire aimer car on ne peut pas aimer ce qu'on ne connaît pas d'où je pense l'intérêt des vieilles méthodes en poésie qui ont réussi avec toi, moi et bien d'autres et raté avec d'autres mais c'est une question de goût aussi....
Vu les coms que tu as sur ton 1 er blog, ton but est atteint.
Pour le 2 e, je le visite comme le 1 er mais je t'ai dit ce que j'en pensais au début...
Tu avais dit qu'il n'y avait pas urgence pour créer un 2ème blog... En tout cas, il est différent du premier car je le consacre à la poésie seule. Pour le 1er, je visite pas mal de blogs et les retours ont lieu grâce à mes visites. Il y a également des visiteurs que je ne connais pas... ils viennent de blogs que je visite : ils voient mes commentaires, cela fait une chaîne. Bonne nuit.
et moi qui pensais que les slogans publicitaires étaient notre poésie moderne ... Je crois me rappeler d'avantage des slogans pub de ma jeunesse que des textes plats appris "par coeur" lors des fêtes des mères ou Noël. Alors que "la force tranquile', "quand c'est trop, c'est Tropico", "Heureusement, il y a Findus!", ça c'est de la poésie, des phrases gravées à jamais dans notre inconscient collectif. Alors Victor Hugo au 21ème siècle serait-il publicitaire?
Ces slogans sont sans doute gravés dans l'inconscient collectif, c'est vrai et je peux admettre qu'il fassent partie de la culture....
Mais de la poésie, là, non!!!!...
Pour moi (et d'autres), les poèmes appris n'étaient pas plats et dans "par coeur", il y a coeur....
Et Hugo (que tu associes d'une façon qui me fait mal avec de la pub) est dans mon coeur parmi d'autres...