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Catégories : Camilleri Andrea, CEUX QUE J'AIME, Les polars

Montalbano au triple galop

De notre correspondant RICHARD HEUZÉ.
 Publié le 11 octobre 2007
Actualisé le 11 octobre 2007 : 11h22
 

Avec succès, Andrea Camilleri remet en selle son commissaire fétiche et la Sicile de son coeur.

 
 
À 82 ANS, Andrea Camilleri reste un auteur prolifique. Son dernier roman, La Pista di sabbia (La Piste de sable), paru le 7 juin dernier chez l’éditeur palermitain Sellerio et déjà vendu à 650 000 exemplaires, nous fait entrer dans l’univers cruel et secret des courses clandestines
 
de chevaux en Sicile.
 
C’est le douzième ouvrage qui met en scène son personnage légendaire, le commissaire Salvo Montalbano, un policier de 56 ans aimant la bonne chère et animé de brillantes
 
intuitions lui permettant de déjouer les intrigues les plus compliquées. Un matin, le commissaire découvre sur une plage un cheval qui agonise après avoir été mutilé à coups de
 
barres de fer. Quelque temps plus tard,une femme dénonce à la police le vol de son pur-sang. L’enquête le porte dans un monde où s’entrecroisent mafieux, parieurs et belles
 
amazones.
 
L’intrigue est serrée, l’écriture légère et poétique, les descriptions sont précises. On sent le souffle du ventmarin, l’odeur chaudedes écuries, le fumet des poissons frits que sert au commissaire sa fidèle Adelina et qui annonce, après tant de cruautés et de douleurs, le retour à la vie. Camilleri aime, décrit et défend avec passion sa Sicile dont il connaît tout. Il s’exprime dans une langue où se mêlent intimement italien et dialecte. Langue intraduisible, mais qu’on décrypte en faisant appel à l’imagination. Venu au roman à 57 ans sur le conseil pressant de Leonardo Sciascia, cet écrivain hors norme, fortement engagé dans la lutte contre la
 
Mafia, affirme ne pas comprendre les raisons de son succès littéraire. Dans une interview, il l’attribue à l’âge, qui exalte le rôle de lamémoire, « un filtre merveilleux » qui donne « une plus grande lucidité, un plus grand détachement » : « Le temps réussit à tout adoucir. »

Commentaires

  • Merci pour ta visite, mes minis minis floralies continueront chaque jour de cette semaine.
    Les dahlias et nos grands-mère !!! Ma grands-mère avait un immense carré de dahlias avec des dahlias de toutes couleurs et de toutes variétés, j'en ai gardé un souvenir ému et beaucoup de plaisir à cultiver mon propre carré de dahlias.....
    Bonne journée

  • Je vais suivre ça alors...
    Et j'en profite pour conseiller de lire Camilleri, un de mes auteurs préférés de polars.

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