Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Catégories : CEUX QUE J'AIME, L'art, Soulages Pierre
Record d'affluence pour la collection Alain Delon
L'acteur le 11 octobre dernier à l'Hôtel Drouot.
BÉATRICE DE ROCHEBOUËT.
Publié le 16 octobre 2007
Actualisé le 16 octobre 2007 : 13h01
DEPUIS longtemps, Paris n'avait connu telle médiatisation pour une dispersion d'art moderne. Le nom de la star Alain Delon, qui est resté caché hier soir et a refusé télévisions et photographes après avoir pourtant inondé la presse, a attiré les foules, à Drouot-Montaigne. Dès 20 heures, un public dense s'est pressé dans les deux salles pour assister à la vente de sa collection de quarante tableaux abstraits de l'après-guerre qui avaient suscité l'enthousiasme à l'exposition de la galerie Applicat-Prazan au printemps dernier, alors que la star jurait que rien n'était à vendre.
Devant la flambée du marché, « et pour éviter une vente de succession », dixit l'acteur, sa volte-face était prévisible. C'est son ami de toujours, Pierre Cornette de Saint-Cyr qui a hérité de la vente et a confié son premier marteau offert par Alain Delon à son fils, Arnaud, pour prendre les enchères. La partie fut longue, très longue - à peine vingt lots à l'heure quand les Anglo-Saxons adjugent le double à la mitraillette pour électriser la salle ! -, pour un total de 8,74 millions d'euros (avec frais), le double de l'estimation basse. Et plusieurs records pour Manessier, Estève (478 608 eur, Norbel, grande huile de 1957), Debré, Degottex et Constant.
Grâce à des achats de collectionneurs européens, chinois, et vénézuéliens et de grands musées d'Europe du Nord, les prix se sont dans l'ensemble envolés pour des artistes français pourtant beaucoup moins cotés sur le marché international. Soulages arrive en tête à 781 976 eur pour une toile sombre, datée du 25 mai 1950, puis de Staël à 625 232 eur avec une Nature morte à la palette mauve de 1955 et Karel Appel à 658 820 eur pour De Familie (1952) dans un esprit très contemporain. Petite déception, en revanche pour Riopelle, adjugé 882 740 eur, peut-être pas dans le goût du jour.
Devant la flambée du marché, « et pour éviter une vente de succession », dixit l'acteur, sa volte-face était prévisible. C'est son ami de toujours, Pierre Cornette de Saint-Cyr qui a hérité de la vente et a confié son premier marteau offert par Alain Delon à son fils, Arnaud, pour prendre les enchères. La partie fut longue, très longue - à peine vingt lots à l'heure quand les Anglo-Saxons adjugent le double à la mitraillette pour électriser la salle ! -, pour un total de 8,74 millions d'euros (avec frais), le double de l'estimation basse. Et plusieurs records pour Manessier, Estève (478 608 eur, Norbel, grande huile de 1957), Debré, Degottex et Constant.
Grâce à des achats de collectionneurs européens, chinois, et vénézuéliens et de grands musées d'Europe du Nord, les prix se sont dans l'ensemble envolés pour des artistes français pourtant beaucoup moins cotés sur le marché international. Soulages arrive en tête à 781 976 eur pour une toile sombre, datée du 25 mai 1950, puis de Staël à 625 232 eur avec une Nature morte à la palette mauve de 1955 et Karel Appel à 658 820 eur pour De Familie (1952) dans un esprit très contemporain. Petite déception, en revanche pour Riopelle, adjugé 882 740 eur, peut-être pas dans le goût du jour.
Commentaires
Bonjour Laura,
Je passe en vitesse. Alain Delon, je savais qu'il collectionnait de nombreuses choses. Vente surprise donc.
Moi, je le savais depuis au moins 1 semaine avec l'avant dernier Figaro magazine où il était en couverture et la vente se fait en 2 fois, je crois.
Pour la vente, parce que pour l'art...