Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Prix littéraires: l'Interallié à Christophe Ono-dit-Biot, le Renaudot des lycéens à Carole Martinez
L'écrivain français Christophe Ono-dit-Biot pose, le 17 juin 2004 à Paris.
Il y a 18 heures
PARIS (AFP) — La saison des prix littéraires s'achève avec l'attribution mardi du prix Interallié à Christophe Ono-dit-Biot pour son roman "Birmane" (Plon), tandis que le prix Renaudot des lycéens revenait à Carole Martinez pour "Le coeur cousu" (Gallimard) et le prix Quai des Orfèvres à P.J. Lambert pour son roman "Le vengeur des catacombes".
Le prix Interallié 2007 a été attribué à "Birmane", le 4e roman de Christophe Ono-dit-Biot, qui a aussitôt appelé "à ne pas oublier la Birmanie et les Birmans" après la répression violente des manifestations d'opposition par la junte au pouvoir en septembre.
Choisi au premier tour par six voix contre quatre à "Nada exist" de Simon Liberati (Flammarion), Christophe Ono-dit-Biot, 32 ans, est journaliste au Point et romancier. Sorti quelques jours avant les manifestations conduites par les moines à Rangoun, le livre a bénéficié de l'intérêt du public pour la Birmanie, dont l'auteur est un fin connaisseur.
"Je suis très ému de recevoir ce prix pour ce livre, très ému également pour ce pays qui m'a donné envie de l'écrire et qui souffre toujours. De voir que le livre a été rattrapé par l'actualité me montre combien c'est important d'écrire sur le réel", a déclaré le romancier.
"Aucun pays, aucune communauté d'hommes ou de femmes ne m'a ému à ce point-là, ce n'est pas le moment d'oublier la Birmanie et les Birmans", a ajouté l'auteur de "Désagrégé(e)" (2003) et de "Génération spontanée" (2005).
Dans "Birmane", un reporter à la recherche d'une interview "du plus grand trafiquant de drogue de tous les temps" découvre l'emprise de la dictature.
Le 16e prix Renaudot des lycéens a quant à lui été attribué à Loudun (Vienne) mardi à Carole Martinez pour son livre "Le coeur cousu" (Gallimard).
Carole Martinez, professeur de français de 41 ans, est récompensée pour son premier roman. Elle l'a emporté avec 15 voix contre 12 à Christopher Donner pour "Un roi sans lendemain" (Grasset), à l'issue du sixième tour de scrutin.
Le roman raconte l'histoire d'une mère de famille, Frasquita Carasco, dotée de pouvoirs surnaturels, condamnée à errer à travers une Andalousie troublée par des révoltes paysannes après avoir été réprouvée par son village pour adultère.
Plus de 300 élèves de dix lycées de Poitou-Charentes et pour la première fois de trois établissements des académies de Bordeaux, Limoges et Nantes, ont eu plus d'un mois pour lire les onze livres retenus dans la sélection officielle du Renaudot. Mardi, la présidente et les 26 représentants des comités de lecture de chaque lycée se sont réunis pour délibérer à Loudun, ville où est né Théophraste Renaudot.
Le prix du quai des Orfèvres 2008 a été attribué mardi à P.J. Lambert pour son roman "Le vengeur des catacombes".
Ce prix littéraire, dont c'est cette année la 61e édition, récompense un manuscrit inédit de roman policier présenté par un écrivain de langue française.
L'intrigue de ce roman se noue dans une carrière située sous l'hôpital Broussais où sont découverts deux corps mutilés.
L'intrigue illustre des liens de respect et de connivence tissés entre policiers et journalistes.
Le prix du quai des Orfèvres est choisi de manière anonyme par un jury présidé par le directeur de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, Christian Flaesch, et composé d'une vingtaine de membres (policiers, magistrats, journalistes). Pour la désignation du lauréat, outre la qualité littéraire, sont pris en compte l'exactitude matérielle des détails et le degré de réalisme avec lequel est décrit le fonctionnement de la police et de la justice.
Voici la liste des lauréats des principaux prix littéraires de l'automne 2007
Prix Goncourt : Gilles Leroy pour "Alabama Song" (Mercure de France)
Renaudot : Daniel Pennac pour "Chagrin d'école" (Gallimard)
Femina : Eric Fottorino pour "Baisers de cinéma" (Gallimard)
Femina étranger : Edward Saint Aubyn pour "Le goût de la mère" (Christian Bourgois)
Médicis : Jean Hatzfeld pour "La stratégie des antilopes" (Le Seuil)
Médicis étranger : Daniel Mendelsohn pour "Les Disparus" (Flammarion)
Grand prix du roman de l'Académie française : Vassilis Alexakis pour "Ap. J.-C." (Stock).
Interallié : Christophe Ono-dit-Biot pour "Birmane" (Plon)
Décembre : Yannick Haenel pour "Cercle" (Gallimard)
Goncourt des lycéens : Philippe Claudel pour "Le rapport de Brodeck" (Stock)
http://afp.google.com/article/ALeqM5jRtihJ86r8JFvAz5VYmPvWkIVT3Q
Commentaires
Toi aussi, tu as eu des prix....
Christophe Ono-dit-Biot, je ne l'ai pas lu mais son livre a l'air intéressant