Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Nous y étions samedi
Le SIEL, une occasion pour la promotion de la lecture au Maroc (9/2/2008) |
Le Salon International de l'Edition et du Livre (SIEL), dont la 14-ème édition s'ouvrira vendredi à Casablanca, est une occasion pour la promotion de la lecture au Maroc, a indiqué M. Abdelkader Retnani, responsable de la maison d'Edition "Eddif''. Ce salon, devenu incontournable dans les manifestations culturelles nationales, devra aider à réconcilier les Marocains avec le livre, a-t-il ajouté dans une déclaration à la MAP, estimant que le Maroc accuse un déficit important en matière de lecture en comparaison avec d'autres pays à niveau de développement similaire. "Les gens lisent peu et n'investissent pas les librairies'' a indiqué M. Retnani, pour qui le développement de la lecture au Maroc passe par son apprentissage dès l'école primaire "aussi l'enfant pourra acquérir le savoir et la connaissance mais aussi fantasmer et rêver''. Le livre doit avoir la place qui est la sienne au sein de la société d'autant plus qu'il s'est avéré être, en outre, un vecteur aux retombées économiques importantes, a-t-il dit, rappelant au passage que seul 1500 titres sont édités par an au Maroc contre 44 000 en France. La promotion du livre marocain et de la lecture passent également par la programmation des auteurs marocains dans le cursus scolaire des élèves car "cela donnera un coup de fouet extraordinaire au secteur, fera travailler l'imprimeur, l'éditeur et le libraire et gagner de l'argent à l'auteur'', a fait remarquer M. Retnani, également président de l'association des éditeurs marocains. Selon lui, la programmation de deux auteurs seulement donnera une envolée au secteur du livre et devra se traduire par l'édition de 200 000 exemplaires. M. Retnani a, également, mis l'accent sur la distribution du livre "qui doit être mis à la disposition des lecteurs dans toutes les contrées du royaume'' appelant dans ce cadre à l'encouragement de la création de nouvelles librairies. Les télévisions ont-elle aussi leur rôle à jouer dans la promotion de la lecture notamment en multipliant les émissions littéraires pour donner l'envie aux gens de lire et les inciter à consacrer une partie de leur argent à l'achat de livres, a-t-il ajouté. Selon lui, la programmation des auteurs marocains dans l'enseignement, l'encouragement des libraires et le développement des émissions littéraires devra permettre au Maroc de doubler, en quatre ans, le nombre des livres édités et le placera parmi les pays émergents qui ont une bonne production littéraire.
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MAP |
Commentaires
Je vois, il y a encore du travail pour donner au livre sa place dans ce pays.
Etant donné qu'il perd du terrain en France, ce n'est pas surprenant que ce soit pire ici...
Mis à part ça, j'ai vu Tahar Ben Jelloun et Irène Frain
Tahar Ben Jelloun : j'ai lu un de ses livres (il parlait à sa fille dans ce livre).
Il a dû venir à MONTPELLIER, il me semble. Mais je ne l'ai jamais rencontré.
Malheureusement, oui, le livre perd du terrain, on ne peut pas être devant un livre et en même temps jouer à des jeux de rôles sur Internet.... Et puis certaines personnes ne sont pas intéressées par la lecture. Certains ne savent même pas lire ou presque. J'en connais !
C'est un marocain....
Des illettrés/analphabètes, il y en a beaucoup ici
Mais j'en connais aussi en France.
Pour moi, internet ne remplacera jamais le plaisir de tourner les pages d'un livre...