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Catégories : Des expositions

Les caprices de Goya

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Du 25 avril au 28 juillet 2008
Evénement inédit : pour la première fois à Lille, l’exposition présente l’intégralité de la série des Caprices de Goya (1746-1828), et les confronte à leurs interprétations contemporaines.


Francisco de Goya y Lucientes (Fuendetodos, 1746 - Bordeaux, 1828) compte, avec Velázquez, parmi les plus grands peintres de l’école espagnole et de l’histoire de l’art européen. A l’instar de Dürer au XVIe siècle et de Rembrandt au XVIIe siècle, il fut également un dessinateur et un graveur exceptionnel.
Devenu sourd en 1792, Goya transforme son art jusqu’alors fait de scènes religieuses, de scènes aimables ou de portraits, pour créer des œuvres aux tons plus sombres, portant un regard ouvertement critique sur les événements et la société de son temps.
Trois grands thèmes y sont abordés : les relations amoureuses, la satire sociale et la sorcellerie où le fantastique règne davantage. Ils sont une des expressions majeures de cette révolution artistique et esthétique au crépuscule du siècle des Lumières.
La série des Caprices, dont la première édition parait en 1799, se compose de 80 estampes réalisées à l’eau-forte et à l’aquatinte, parfois rehaussées de burin et de pointe sèche.
Ces images satiriques d’une grande finesse d’imagination, sont comme des rébus dont la subtilité de lecture pose encore de nombreuses interrogations sur leur interprétation. En explorant l’âme humaine à travers ces estampes, Goya leur confère un langage universel et intemporel. L’exposition présente la série dans son intégralité pour la première fois à Lille.

Dans son prolongement, l’exposition présente la série Los Nuevos Caprichos du photographe plasticien japonais Yasumasa Morimura ainsi qu’une sélection d’estampes tirées de Like A Dog Returns To Its Vomit des artistes londoniens Jake & Dinos Chapman.
Ces deux œuvres importantes sont directement inspirées des Caprices. Créées en 2004-2005, elles participent à rendre compte de l’actualité et de l’universalité du message satirique de Goya. L’artiste japonais Yasumasa Murimora, en incarnant seul tous les personnages des célèbres estampes, ouvre l’univers de Goya au jeu de la parodie. Ainsi démultipliés, ses travestissements démontrent l’universalité et l’éternité de l’absurdité et de l’obscénité humaine.
Saluée comme l’une des plus importantes séries d’estampes de l’art contemporain, l’ensemble Like A Dog Returns To Its Vomit des Britanniques Jake & Dinos Chapman fait cohabiter leur étrange galerie de portraits, de faces grimaçantes, de créatures et de personnages hybrides avec les chimères du peintre espagnol. Transposant l’univers de Goya dans le fantastique d’anticipation, l’esthétique des deux frères projette ces saynètes dans le futur.
Ce point de vue contemporain est complété d’un choix de volumes, trois couples des figurines United Enemies de l’artiste allemand Thomas Schütte, deux sculptures de l’Américaine Rona Pondick et enfin deux autres figures de l’Anglais David Reekie.

- Horaires d’ouverture :
Lundi 14h -18h
Mercredi, Jeudi, Vendredi, Samedi et Dimanche 10h - 18h.
Fermé le mardi, le 1er mai et le 14 juillet.

- Tarifs (individuels) :
Exposition seule : 5 € - 3,50 €
Exposition + Collections permanentes : 6,50 € - 5 €
Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les demandeurs d’emploi, les RMIstes… (voir le détail des conditions en caisse)

Tarifs groupes, comités d’entreprise et professionnels du tourisme sur demande auprès du Service Réservations.
Tél. 03 20 06 78 17 - Fax. 03 20 06 78 61 - reservationpba@mairie-lille.fr

- Un Guide de Visite illustré de 24 pages est remis gratuitement avec le billet d’entrée à l’exposition.

- Téléchargez le Dossier de Presse de l’exposition.

http://www.palaisdesbeauxarts.fr/spip.php?article594

Pour avoir plusieurs fois visité le musée de Castres où il y a beaucoup de Goya et déjà vu certains de ces caprices; cette expo va être grandiose.

Commentaires

  • Alors on peut interpréter ses oeuvres comme l'on veut. S'il y en a 80, on peut passer du temps au musée .... mais on peut regarder sans essayer de vouloir absolument interpréter. Juste pour admirer.
    Bon week end Laura.

  • Tout peut interpréter(ou pas) comme on veut...

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