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Catégories : Mes poèmes

Là-bas

Le ciel est presque toujours bleu
Les fleurs brillent de mille feux
Sous le soleil ardent des cieux

Les gens ont le caractère du climat
Violents et indolents à la fois;
Le temps semble parfois s'arrêter là-bas

Dans la chaleur brûlante et somnolente de midi.
Et les minutes s'accèlèrent aussi
Dans le vacarme des klaxons qui assourdit.

Là-bas,j'ai laissé une partie de moi
Qui tremblotent comme des émois
Sensuels d'envie de soleil-roi.

J'ai regardé avec des yeux écarquillés
La misère et la maladie exposées
Voisinant luxe et oppulence osés.

Là-bas, j'ai écouté et essayé de comprendre
Je me suis indigné des injustices
J'ai admiré une culture, une richesse.

J'ai tenté l'obéissance
Et pris de l'assurance
J'ai laissé des affaires et des rêves
Des peurs et des souffrances.

Là-bas,loin de la France.

(26/04/2008)

Commentaires

  • Bonjour Laura,

    Un long poème pour des souvenirs amers ou heureux. Le tout mélangé. Et maintenant tu peux vivre le présent, ce que tu attendais depuis un an et demi. Mais il faut voir la suite, que sera-t-elle ?

  • Je n'en sais rien Elisabeth....Je ne voulais pas partir de là-bas... mais un peu plus de sérénité...
    Ce n'est pas gagné...

  • Tu aurais pu appeler ce poème «Déchirée».... c'est où, là-bas... c'est ici ou là-bas?? voir tes textes d'il y a quelques mois...
    On laisse toujours une part de soi-même partout où l'on passe, surtout quand on a comme toi une sensibilité à fleur de peau..
    A dans 15 jours... j'espère que d'ici là la situation matérielle se sera stabilisée..

  • Flûte, j'ai oublié de te dire que je trouve ce poème très émouvant...

  • Là-bas , il y'avait une boulangerie , une librairie ...

  • On sent ta nostalgie.

  • Enriqueta:Je ne peux pas vivre quelque part... sans m'y attacher...

  • Et nos rencontres, Iman... oui... soupirs...

  • sensibilité à fleur de peau???
    mERCI Sister, bon séjour... là-bas...
    Encore une semaine ici et après ailleurs...

  • A Paris, le ciel est souvent bleu
    Aucune fleur cependant de mille feux
    Mais plutôt dix mille feux
    Qui nous rendent nerveux

    Nous n'avons pas de caractère
    Sinon le stress comme seul critère
    La montre comme unique temps
    Oubliant qu'existe le souffle du vent

    J'y laisse toujours des parties de moi
    Qui tremblotent comme des émois
    Car au royaume de l'apparence
    Il ne fait pas bon tendre sa anse

    Je regarde avec des yeux las de voir
    La misère et la pauvreté sur chaque trottoir
    Voisinant luxe et opulences osés
    dans l'ignorance et le mépris juxtaposés

    Ici, J'ai écouté et essayé de comprendre
    Me suis indigné des injustices
    J'ai admiré une culture, une richesse
    Qui pourtant nous oppresse

    J'ai tenté l'obéissance
    Ais pris de l'assurance
    J'ai laissé des affaires et des rêves
    Des peurs et des souffrances
    Il est clair que j'en crève

    Ici, capitale de la France


    ps: désolé, c'était plus fort que moi...

  • Accepterais-tu que je mette sur mon blog ton poème et le "mien", ensemble, dans un même article?

  • NOTHING: bien sûr que tu peux, même si je ne partage pas ton point de vue sur ici, la France après avoir vécu 3 ans là-bas...

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