Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai lu(conseillé par Cécile/Absolu de la BM de Saint-Quentin)
Gringoland
Julien Blanc-Gras
Julien Blanc-Gras (1970)
- Sylvie Biscioni
Julien Blanc-Gras est né en 1976 à Gap, une très jolie petite ville. Très jolie. Mais petite. A 18 ans, il va faire ses études à Grenoble. Il obtient par miracle un deug d’histoire puis une maîtrise en journalisme, alors qu’il sèche tous les cours pour jouer de la basse dans un groupe de pop dont le succès s’étendra presque jusqu’à Valence. Tirant un trait sur cette poussive carrière musicale, il fait ses premières piges au Petit Bulletin, un journal culturel grenoblois, et au Dauphiné Libéré, où il sera menacé de mort pour s’être moqué d’une équipe de pétanque.
Soucieux d’élargir ses horizons, il profite du programme Erasmus pour aller étudier à Hull, la ville la plus moche d’Angleterre. Il y joue de la guitare dans les clubs et se fait des amis venus des quatre coins du monde, ce qui lui sera bien utile pour squatter à droite à gauche par la suite.
A l’automne 2001, au moment où le monde s’écroule, il entreprend un périple avec son sac à dos qui durera finalement un an. Mexique, Cuba, Guatemala, Bélize, USA : ce voyage nourrira son premier roman, Gringoland, qu’il écrit retranché derrière une montagne de l’Oisans où il peaufine son niveau en snowboard.
Durant ses années de branleur, il a aussi exercé les professions d’employé municipal, poissonnier, boulanger, barman, animateur en club de vacances, prof de guitare, horticulteur, distributeur de tracts, traducteur, embouteilleur d’eau minérale à la chaîne, contrebandier de cigares cubains, télé-enquêteur, archiviste, figurant à Bollywood, rédacteur de publi-reportages pour l’industrie porcine (de magnifiques sujets sur la boyauderie et les pieds paquets, notamment)…
En 2003, armé d’un manuscrit et d’un compte en banque négatif, il s’exile à Paris. Il pige alors pour la presse magazine et la télé (L’Express, Technikart, Nova, Max, Standard, Jasmin, Canal +, Tracks…) pour essayer de payer le loyer de son studio de 20 m2 à Ménilmontant. Ses reportages le conduisent sur les cinq continents (Inde, Colombie, Chine, Australie, Turquie, Maroc, Groland…), mais quand même plus souvent à Boulogne-Billancourt.
Gringoland sort en 2005. Julien est content : des gens lui disent bravo, on le prend en photo, on lui donne même des prix.
En 2006, il ne se souvient plus de ce qu’il a fait.
En 2007, son éditrice le kidnappe dans une résidence camarguaise pour achever Comment devenir un Dieu vivant, un roman qui aura moins de succès que le Da Vinci Code mais qu’il vous recommande quand même.
A 31 ans, Julien Blanc-Gras trouve qu’écrivain baroudeur est un métier cool, même si ce n’est pas un métier. A cet âge-là, Paul Mc Cartney avait déjà quitté les Beatles, mais on peut pas vraiment comparer. http://www.commentdevenirundieuvivant.fr
http://www.audiable.com/livre/?GCOI=84626100140130&fa=author&person_id=64&publishergcoicode=84626
MERCI A CECILE POUR CETTE DECOUVERTE ... ET POUR CES MOMENTS PASSES ENSEMBLE JUSQU'A CE MIDI MEME
Commentaires
Il a eu un parcours surprenant, il n'est pas du tout commun c'est peut être ce qui attire chez lui. Et de ce fait, son livre a plu à bon nombre de lecteurs. Je ne l'ai pas lu mais je sens que ce livre est bon.
C'est un réel plaisir Laura, même si je ne suis pas toujour saussi disponibles que je le souhaiterai.. Mais bon, tu sais pourquoi ;)
Heureuse de te faire passer quelques moments d'éclaircie dans cette grande averse de la vie. Non, je ne ne me prends pas pour un soleil, c'était juste une allusion à notre bonne vieille météo picarde.
Tu n'oublieras pas les petits résumés pour mes lecteurs hein lool !
J'ai déjà travaillé donc je sais que tu es sur ton lieu de travail pas à la terrasse pluvieuse d'un café de Saint-Quentin,loll
En cette période de vagabondage, c'est un parcours qui me parle....