Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Nationale 7 à Saint-Vallier le 21 juin 2009 de 6h30 à 7h
«Nationale 7» de Charles Trenet(je la prends maintenant tous les jours)
Les paroles ici:http://www.paroles.net/chanson/21405.1
La route nationale 7, ou RN 7, ou encore N 7, parfois également appelée la « route Bleue » ou encore la « route des vacances » (bien que le trajet diffère entre Roanne et Valence), était l'une des plus longues et des plus mythiques routes nationales de France avec 996 km. Avant son déclassement partiel, elle reliait Paris à Menton via l'ouest de la Bourgogne, le nord de l'Auvergne, la vallée du Rhône, le massif de l'Esterel et la Côte d'Azur. Contrairement à une idée très répandue[réf. nécessaire], elle ne dessert ni Vichy, ni Saint-Étienne, ni Marseille (la route Bleue, elle, passe par Saint-Étienne).
La capitale des Gaules se situant à Lugdunum (Lyon), elle devient le point de départ de toutes les voies établies par le gendre d'Auguste, Marcus Agrippa en 20 avant J-C. Ce maillage au départ de Lyon restera dans l'histoire sous le nom d'étoile d'Agrippa. De là partent les routes vers Lutèce (Paris) qui suivent approximativement le tracé de l'actuelle N6, et vers Rome en longeant le Rhône et passant par Arausio (Orange) et suit le bord de la Méditerranée comme la nationale 7.
C'est au XVe siècle, avec la création de la poste royale par Louis XI qu'un réseau cohérent de routes de postes est mis en place. Les chemins de Paris à Lyon passent par Moulins (route du Bourbonnais) ou Dijon (route de Bourgogne). Le siècle suivant voit l'apparition des premiers transports réguliers de voyageurs et la plantation des ormes le long des voies pour les ombrager et les délimiter (le long des actuelles N6 et ex-N7).
C'est aussi à cette époque qu'est édité le Guide des chemins de France, de Charles Estiennes (1552), l'ancêtre de tous les guides modernes.