Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Christophe Gonnet, "ex-croissance"
jusqu'au 22 novembre à l'espace Arts plastiques de Saint-Vallier
Photo perso des pêchers/hors ciel:
3 expositions depuis sa création en 2001 pour le Crac à Valence (26). 2001. 17 pêchers, 17 cônes en aluminium poli. 6 x 5 x 2,70 m.
17 pêchers réduits à leur tronc et leurs branches charpentières sont posés chacun sur un cône en métal poli fixé sous le tronc. L’ensemble
des cônes parfaitement verticaux indique par leurs pointes au sol une série de quatre rangées en quinconce. Un mètre séparant toujours
une pointe de celle qui l’entoure. Toutes les branches des arbres se poursuivent les unes aux autres dans une succession d’assemblages
discrets qui laisse à penser une croissance simultanée (en symbiose) des arbres entre eux. Arbres et branches sont écorcés et polis.
Cette œuvre est une nouvelle installation après une période d’interruption liée à des réalisations en extérieur. Très complexe dans son
élaboration originelle, elle est cependant la première installation pérenne. Son montage est le résultat d’assemblages parfaitement pré réglés,
à partir de matériaux pérennes. Si l’équilibre et la fragilité sont toujours très sensibles dans l’œuvre le risque est cependant bien plus
maîtrisé qu’il ne l’était avec les Parcellisations. L’impression forte que dégage ce travail est liée à l’imbrication de plusieurs effets paradoxaux :
- L’apparence totalement baroque du haut de l’installation par rapport à celui très minimal du bas.
- Le retournement du principe de l’arbre sans retournement de son corps : la partie centrale (tronc, branches charpentières) de l’arbre est
à l’endroit alors que sa partie supérieure évoque le système racinaire et sa partie inférieure, hors sol évoque les extrémités de l’arbre.
En savoir plus sur le site de l'artiste:
Vu le 25 octobre 2009
Commentaires
J'aime bien cet enchevêtrement de branches, tu pouvais presque envoyer cette photo pour participer au thème ' derrière le grille ' chez Dana ' ..bisous
J'en ai déjà envoyé une...
Ah vi! J'avais pas vu qu'on pouvait maintenant déposer des comm chez toi