Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
LE DERVICHE
Je t’ai demandé l’aumône d’un regard,
Et tu as détourné les yeux.
Je t’ai demandé l’aumône d’un sourire,
Je t’ai demandé l’aumône d’un baiser,
Et tu m’as répondu : Passe ton chemin.
Ô ma perdrix, sans un regard, sans un sourire, sans un baiser, comment puis-je continuer ma route ? Et à quelle source dois-je m’arrêter si j’ai éternellement soif de toi ?
Anonyme
GHAZELS
Poèmes persans
Éditions Paris, Bossard, 1925.
Traduit du persan par Marguerite Ferté
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