L’Aube de mon enfance

Souvent troublée par les fréquentes

Pluies sous lesquelles

J’aimais danser en rentrant de l’école.

Autrefois teintée par les rejets de teinture,

Est-elle redevenue un paradis de pêche ?

Alors que les usines sont au purgatoire.

Des  années sans l’Aube

Qui coule très bien hors de ma présence.

 

Le Touch de mes études tardives.

Si beau sous le soleil de Toulouse

Et ses pierres roses ; mes lectures

Suivaient le cours de la Garonne.

O Garonne, Ô mon pays, ô Toulouse*

Chaque fois que je viens à entendre

Ce chant d’amour, le Canal du Midi de mes larmes

Menace d’inonder mon âme.

 

La Saône majestueuse de mon « voyage 

En Orient » avec Nerval, passage

Essentiel entre le Nord et son rêve.

Rêve de soleil des touristes.

La Saône, mon paysage

D’aujourd’hui encore.

Et toutes les rivières

Que j’ai lues et que j’imagine.

 

*Allusion à la chanson « Toulouse » de Nougaro

La Galaure jeudi matin