Pour les managers de haut niveau, spécialistes des missions de courte durée, ces derniers mois ont été rudes ! L'an dernier, le nombre de contrats de management de transition a baissé de 26 %. "Avec la crise, les entreprises se sont débrouillées en interne, et les rémunérations se sont érodées", reconnaît Karine Doukhan, du cabinet Robert Half Management Resources.

Il n'empêche ! Qu'ils soient contraints d'accepter ces emplois provisoires pour des raisons économiques ou qu'ils en aient fait un choix de vie, ces professionnels qui peuvent offrir une expérience de dix à quinze ans dans un métier obtiennent de confortables rémunérations, quelle que soit la forme de contrat retenu : CDD, intérim ou statut d'indépendant. Ainsi, selon l'étude menée par Robert Half - qui intervient en intérim -, les forfaits des managers de transition s'échelonnent entre 230 et 600 euros par jour (voir tableau). Avec, lorsqu'il s'agit d'un contrat d'intérim, la sécurité d'être payé même en cas de défaillance de l'entreprise puisque le contrat de travail est passé avec le cabinet d'intérim. "Un risque que les managers de transition peuvent rencontrer, notamment lors de missions de restructurations", avertit Karine Doukhan. La contrepartie ? Les frais pris par les intermédiaires alourdissent le coût du professionnel de près de 30 % !

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