Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Nous avons aimé vendredi dernier:Salins-les-Bains,Fontaine de Madame Truchot qui sert de vivier à truites au restaurant où nous avons déjeuné
photos perso dans le voyage vers les paysages de Courbet
Salins-les-Bains, station thermale située à une quarantaine de kilomètres de Besançon, s’étend au fond d’une vallée naturelle creusée par la Furieuse.
Dans un site verdoyant, dominée par le mont Poupet (850 m), proche du parc Naturel du Haut- Jura, cette jolie cité fortifiée protégée par le fort Belin et le fort Saint André, est, grâce à ses salines, entrée dans l’univers prestigieux du patrimoine mondial de l’Unesco le 27 juin 2009.
Comment les Salinois et Salinoises ne seraient-ils pas fiers de cette distinction méritée ?
Le sel est dû à la présence de la mer sur le sol franc-comtois il y a plus de 200 millions d’années. Dès le moyen âge, les hommes ont su tirer partie de cet « or blanc » et en faire au fil des années un fleuron du patrimoine industriel. Les salines cessèrent leur activité en 1962. Un musée du sel, dont l’architecture souterraine témoigne de l’importance du site, a été ouvert en 2009, retraçant l’histoire, les techniques et l’exploitation du sel.
Mais les salines ne sont pas le seul attrait de cette cité comtoise de caractère au remarquable et riche passé historique. Flâner à travers ses rues et ruelles en pente, emprunter ses escaliers anciens pour découvrir ses richesses architecturales, culturelles et religieuses.
Admirer, par exemple, la chapelle Notre Dame Libératrice du 17e siècle dotée d’un dôme en tuiles vernies.
La tour de Flore édifiée au 15e siècle, porte d’entrée des Salines.
La collégiale Saint Anatole (13e s) de style gothique bourguignon.
L’ancien couvent de la visitation au bel escalier à boules avec pilastres et rampe en fer forgé transformé en H.L.M.
L’ancien couvent des Clarisses (1713)
L’Hôtel de Ville (1718-1739)
Les nombreuses fontaines sculptées comme la fontaine du Vigneron ou la fontaine de Madame Truchot (1754-1755) œuvre du sculpteur graylois Michel Desvosge.
Et pourquoi ne pas terminer la journée dans un restaurant de la ville devant un plat franc-comtois ?