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Cette exposition présente la photographie expérimentale des soixante dernières années au Brésil. Elle illustre la faculté de ce pays à absorber et transformer tout apport étranger. Elle reflète également sa très riche histoire politique au cours de ce large demi-siècle et révèle, au fil de labyrinthes complexes, une expression artistique foisonnante qui place aujourd'hui le Brésil parmi les pôles de création artistique majeurs dans le domaine de la photographie. L'exposition s'organise en deux sections, l'une consacrée à la photographie moderniste et l'autre à la photographie contemporaine. Elle regroupe des grands noms tels que Geraldo de Barros, Claudia Andujar, Miguel Rio Branco, Mario Cravo Neto, Vik Muniz ou Cris Bierrenbach.
Commissaire : Eder Chiodetto, assisté de Marie Hippenmeyer
Exposition organisée avec le soutien de l'Institut Itaú Cultural.
Depuis les années 90, Youssef Nabil construit une ouvre singulière dont la démarche n'a jamais varié. Qu'il photographie ses amis, comme à ses débuts, des stars, ou encore lui-même, il met tout d'abord en scène son sujet avec un travail très précis sur la pose et colorise ensuite, à la main, le tirage noir et blanc. Ses modèles ont ainsi toujours cet air glamour suranné qui n'est pas sans rappeler l'atmosphère des films classiques égyptiens. Pour la Maison Européenne de la Photographie, Youssef Nabil a sélectionné environ 60 ouvres : gros plan épuré sur les visages de Catherine Deneuve et de Marina Abramovic, mise en scène de modèles égyptiens dans des poses cinématographiques, présentation chorale de pêcheurs yéménites anonymes, instantanés de l'artiste face à l'écoulement du temps. Chaque image de soi ou de l'autre met l'accent sur ce qu'il y a d'unique en chacun.
Exposition organisée avec le soutien de la galerie Nathalie Obadia.
Partenariats média : Figaroscope et Paris Première
Pendant trois jours Dominique Issermann a photographié Laetitia Casta, à Vals, dans les Thermes construits par l'architecte Peter Zumthor en Suisse. C'est un travail à deux, un pas de deux, une chorégraphie photographique. Ce projet fait suite au livre de Dominique Issermann sur Anne Rohart publié aux éditions Schirmer et Mosel en 1987. Trois respirations, celle de Laetitia Casta dans l'émotion de la découverte, dans l'abandon à l'inconnu, celle de Dominique Issermann qui retient son souffle pour saisir les instants où Laetitia Casta s'inscrit, fugitive, dans le bâtiment, et celle de Peter Zumthor qui respire à travers les murs, les marches, les bassins, les couloirs. Trente-trois photographies enroulées et déroulées, comme on forge une seule image, une image définitive de Laetitia Casta, archétypale, dans une nudité souveraine et libre.
William Ropp présente une sélection d'une vingtaine de photographies ponctuant 20 années de travail. De l'obscurité révélatrice du studio aux vastes étendues africaines, en passant par les villages du Mexique, ici, ailleurs, partout, il détaille les fils d'une obsession pour l'homme dépouillé de ses artifices, pour la chair sombre et difforme du désir, pour l'enfance inquiète ou solaire. Aujourd'hui, après des années consacrées au noir et blanc, William Ropp opte pour la couleur dans des portraits où la pause comme la technique sont inspirées par la peinture classique.
Exposition organisée en coproduction avec le Musée de la Photographie de Charleroi et avec le soutien de la Galerie Ellen K Fine Art Photography, Oslo.
Götz Göppert, photographe allemand, travaille pour différents clients en Allemagne et en France. Il consacre aussi beaucoup de son temps à des projets photographiques personnels. Voyageur compulsif, il sillonne le monde aussi bien que l'univers de ses proches avec pour seul but de se laisser happer par le beau et l'inhabituel, rapportant au gré de ses échappées une documentation de ce qui l'entoure. Un cabinet de curiosités quotidiennes qui interpellent par leur esthétisme brut et qu'il capte en panoramique, sa "fenêtre avec vue" et seul format à pouvoir restituer quasi à l'identique ce que perçoit l'œil humain. Le sien a pour principe de ne se détourner de rien et de donner à toute chose la poésie du temps suspendu.