Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Nous avons aimé:Bernard Buffet - Graveur (1928-1999) Musée Yves Brayer Les Baux-de-Provence 30 Avril – 27 Septembre 2012
Bernard Buffet a juste vingt ans lorsqu’en 1949 le prix de la critique lui est décerné à Paris. Cette distinction par sa nouveauté et son originalité attire l’attention sur le jeune homme timide qu’il est. La violence de ses sujets fait écho aux drames et aux souffrances engendrées tout au long de la seconde guerre mondiale. Comme le mentionnait Vladimir Velickovic, son successeur à l’Académie des Beaux-arts, "La guerre avait en effet produit une irréversible cassure de la scène artistique où rien ne pouvait plus être comme avant. Cependant, ce que Bernard Buffet apportait, imposait, c’était une solution de peintre, pas un discours d’idéologue". Il fait partie des plus importants peintres figuratifs du XXième et a marqué l’art par ses compositions sombres et "son étonnante écriture de mante religieuse" comme la décrivait Jean Cocteau. Le Musée présente trois séries de gravures accompagnées de textes qui, rarement montrées, sont les plus célèbres de son œuvre.
*LA VOIX HUMAINE : Une femme souffre de la séparation, elle est fébrile et en plein désarroi. Jean Cocteau, génial manipulateur des situations et des mots, traduit dans cette courte scène l’anxiété extrême et le désespoir dûs à l’éloignement accentués par la mauvaise communication téléphonique.
**L’ENFER DE DANTE : Dans cette série, l’une des plus puissantes et des plus spectaculaires, Bernard Buffet a illustré les personnages de la Divine Comédie dont les visages traduisent l’angoisse et la souffrance des damnés.
***JEUX DE DAMES : Le peintre ne pouvait qu’être séduit par la beauté et le rythme des poèmes de Baudelaire, Rimbaud et Verlaine dont il fit un choix. La rigueur du dessin et l’ambigüité du sujet, souvent présentes dans ses nus, nous raconte ici un moment particulier entre deux amies.
Précedemment publié:
29/05/2012 16:11