Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Catégories : Les Bouches-du-Rhône(13,région PACA:séjours), Mes photos
Tour de l'écorchoir à Arles(photos perso)
Date : 1372
Dite aussi tour de la Boucherie ou tour du Leonet.
Construite en pierre, à proximité du Rhône, et encore en partie crénelée, la tour de l’Ecorchoir est haute de seize mètres. Elle est pourvue d’un escalier intérieur qui permettait de rejoindre le chemin de ronde du rempart Elle pouvait contenir quelques dizaines de soldats. Plate-forme d’artillerie et tour de guet, elle participa de bien des combats jusqu’au XVIIIe siècle. En 1758, à la demande des bateliers, on fit établir une bigue (poteau pour porter des signaux) afin de signaler l’arrivée des barques et allèges. L’édifice renouait ainsi avec sa vocation initiale de surveillance du fleuve.
HISTORIQUE
A la suite du siège d'Arles par Bertrand Duguesclin, en 1368, la ville, soucieuse de renforcer sa défense fit édifier cette tour sur l’enceinte médiévale. Cette dernière, du XIIe au XIVe siècles, achèvera de clore totalement l’actuel centre ville.Dans un premier temps, on nomma l’édifice « Torre del Leonet », selon le nom du propriétaire de la maison sur laquelle elle fut construite, Esteve Leon. En 1424, sous l’éventuelle menace des Aragonais (qui viennent de prendre Marseille), des travaux de réfections sont effectués dans l’urgence. La tour est dite alors « Torre Nova ».
Plus tard, elle fut encore nommée « Torre Sancta Clara », en raison de sa proximité avec la porte du même nom. En 1431, ce furent les galères catalanes qu’il fallut repousser. La tour connut aussi les guerres civiles de la fin du XVIe siècle, Arles étant aux mains de la Ligue, en conflit avec le pouvoir royal. Au XVIIIe siècle, après avoir perdu sa fonction militaire, l’édifice servit aux abattoirs de la ville, d’où le nom qu’elle a conservé jusqu’à nos jours.
Dite aussi tour de la Boucherie ou tour du Leonet.
Construite en pierre, à proximité du Rhône, et encore en partie crénelée, la tour de l’Ecorchoir est haute de seize mètres. Elle est pourvue d’un escalier intérieur qui permettait de rejoindre le chemin de ronde du rempart Elle pouvait contenir quelques dizaines de soldats. Plate-forme d’artillerie et tour de guet, elle participa de bien des combats jusqu’au XVIIIe siècle. En 1758, à la demande des bateliers, on fit établir une bigue (poteau pour porter des signaux) afin de signaler l’arrivée des barques et allèges. L’édifice renouait ainsi avec sa vocation initiale de surveillance du fleuve.
HISTORIQUE
A la suite du siège d'Arles par Bertrand Duguesclin, en 1368, la ville, soucieuse de renforcer sa défense fit édifier cette tour sur l’enceinte médiévale. Cette dernière, du XIIe au XIVe siècles, achèvera de clore totalement l’actuel centre ville.Dans un premier temps, on nomma l’édifice « Torre del Leonet », selon le nom du propriétaire de la maison sur laquelle elle fut construite, Esteve Leon. En 1424, sous l’éventuelle menace des Aragonais (qui viennent de prendre Marseille), des travaux de réfections sont effectués dans l’urgence. La tour est dite alors « Torre Nova ».
Plus tard, elle fut encore nommée « Torre Sancta Clara », en raison de sa proximité avec la porte du même nom. En 1431, ce furent les galères catalanes qu’il fallut repousser. La tour connut aussi les guerres civiles de la fin du XVIe siècle, Arles étant aux mains de la Ligue, en conflit avec le pouvoir royal. Au XVIIIe siècle, après avoir perdu sa fonction militaire, l’édifice servit aux abattoirs de la ville, d’où le nom qu’elle a conservé jusqu’à nos jours.