Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Ravi Shankar avait plusieurs fils à son sitar
Ravi Shankar et sa fille Anoushka, sur scène à Kolkata dans l'est de l'Inde en février 2009. J. SHAW / REUTERS
DECES - La disparition du sitariste indien laisse plusieurs orphelins, réels ou spirituels...
«Moins que de cordes* à mon sitar.» Ravi Shankar nous répondait ainsi à la question «Combien avez-vous d'enfants?» lors de sa dernière venue à Paris, en 2008. Le discret maître indien, décédé mardi à 92 ans, laisse plusieurs orphelins.
Anoushka Shankar, la bonne fille. Sitariste de talent, elle accompagnait son père sur scène depuis une dizaine d'années. Comme lui, elle a un jeu fluide et plutôt sobre qui permet les mariages avec artistes et instruments venus d'autres univers musicaux.
Norah Jones, la mauvaise fille. Elle prétend l'avoir peu connu. Lui assurait être «fier mais pas très au courant» de sa carrière. Elevée aux Etats-Unis et ayant percé dans le jazz puis la pop, Norah Jones n'a jamais touché un sitar de sa vie.
George Harrison, le fils adoptif. L'histoire retiendra, à tort ou à raison, que le Beatles fut le premier musicien rock à être allé trouver Ravi Shankar, en Inde, amorçant le mouvement de la world music, qui assaisonna la pop occidentale de mysticisme et d'encens. George Harrison devint, en 1966, disciple de Ravi Shankar, qui garda de cet élève «joyeux et appliqué» un meilleur souvenir que de Brian Jones, le Rolling Stones qui eut la même idée qu'Harrison en 1967.
Ravi Coltrane, le fils prodigue. Quand on est le fiston de John Coltrane, plus grand saxophoniste jazz de tous les temps, et qu'on a été prénommé Ravi en hommage au musicien indien, difficile de devenir percepteur des impôts, plombier ou vendeur chez Surcouf. A moins de sacrément froisser son karma. Né en 1965, Ravi Coltrane est forcément devenu saxophoniste de jazz.
MGMT, les fils cachés. Le duo new-yorkais post-hippie ne cache pas son admiration pour Ravi Shankar. Leur album Congratulations comporte d'ailleurs des morceaux avec sitar électrique.
* Il jouait d'un sitar à 21 cordes.
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog