Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
À Tessé, le paysage n'est pas une toile de fond
chevalier Volaire.
Réalisée par le musée des Beaux-arts de Nantes et les Musées du Mans, l'exposition Paysages en voyage comporte quatre grands chapitres : le paysage flamand au XVIIe siècle, l'Italie à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, le sentiment de la nature au XIXe siècle et les paysages du XXe siècle.
Les tableaux proviennent tous du musée des Beaux-arts de Nantes actuellement fermé pour travaux.
Louis XIV avait acheté ces petits Flamands...
Au XVIIe siècle, la peinture flamande a la cote. Ceux qui en ont les moyens se les arrachent. Y compris les rois. « Le grand « paysage aux piqueux » de Jacques Fouquières et les deux petits Jan Brueghel ont été achetés par Louis XIV, détaille Carole Hirardot, attachée de conservation aux Musées du Mans. Ils proviennent des collections royales. » Au temps du Roi Soleil, la demande est telle que les artistes flamands vont devoir se spécialiser dans le portrait, la nature morte, les paysages...
Da Lytens code
Les tableaux de paysage ont parfois un sens caché comme celui de Lytens, par exemple. « Ce paysage de neige semble tout à fait poétique, remarque Cyrille Sciama, conservateur au musée des Beaux-arts de Nantes. C'est, en fait, une allégorie de la mort... Quand on le regarde de plus près, on voit des patineurs exposés au danger, guettés par des personnages en noir qui semblent attendre la chute fatale. Plus loin, une bohémienne prévient d'un danger. » Effectivement, vu sous cet angle...
« I love Italy »
Au XVIIIe siècle, l'Italie c'est « the place to be »... et « to see »! Les artistes la parcourent de long en large « et les aristocrates se rendent à Rome pour y nouer des relations et trouver des oeuvres ». Mais l'Italie, c'est aussi un fantastique « modèle », que l'on a peint sous toutes les coutures.
La deuxième salle de l'exposition nous fait ainsi voyager de Rome à Naples en passant par Tivoli et Venise. Et la grande Éruption du Vésuve du chevalier Volaire est là pour nous rappeler la passion suscitée, à l'époque, par la découverte de Pompéi et Herculanum.
L'« ami Maufra » au musée
La 3e salle présente un bel ensemble d'oeuvres de Vernet, de Corot, « un des plus grands paysagistes du XIXe siècle », d'Oudry,... Et trois Maxime Maufra, artiste nantais mort à Poncé-sur-le-Loir, en 1918. « C'était un artiste extrêmement moderne, très connu de son vivant », souligne Cyrille Sciama. Il connaissait tous les grands peintres de son temps, comme Gauguin dont le musée de Pont-Aven (Finistère) conserve une oeuvre dédicacée à « l'ami Maufra ».
Les paysages inspirent toujours
Dans les deux dernières salles de l'exposition, sont présentées des oeuvres, souvent abstraites, des XXe et XXIesiècles. « Il ne s'agit plus ici de représenter un paysage, explique Alice Fleury du musée des Beaux-arts de Nantes, devant un grand tableau de Joan Mitchell, mais de peindre ses sentiments face à la nature. »
Jusqu'au 31mars, exposition au musée de Tessé, 2, avenue de Paderborn, au Mans. Du mardi au vendredi, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, et les samedis et dimanches et vacances scolaires, de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h. Fermé le lundi. Tarifs : 4 €, 2 €. Gratuit pour les moins de 18 ans, demandeurs d'emploi et étudiants de moins de 25 ans.
Ouest-France
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