Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Catégories : Chagall Marc, Nice(06,Alpes-Maritimes): séjours
Les Pâques
© ADAGP, Paris 2011 © cliché RMN Gérard Blot
1968
Huile sur toile
160,3 x 159,5 cm
Musée national d’art moderne - Centre de Création Industrielle, Centre Georges Pompidou, dépôt au musée national Marc Chagall
Malgré le titre à connotation chrétienne, le tableau fait allusion aux cérémonies de la Pâque juive, ce qui explique son atmosphère sombre. La composition, caractéristique des dernières années de l’artiste, s’articule autour de violentes taches de couleur dans un déséquilibre voulu.
Dans la partie basse où dominent le noir et blanc, est évoquée la nuit dramatique qui voit la mort des premiers-nés d'Egypte, sauf ceux des Hébreux, dans un paysage qui cependant rappelle les villages russes de la jeunesse de Chagall.
La mise en scène du repas de Pâques est reprise de celle des gouaches de la Bible, de 1931, elle-même inspirée d'une Haggadah du XVème siècle.
Deux grandes figures traversent la partie supérieure, au-dessus des toits : un ange, sans doute manifestation du divin qui souffle la mort, et une tête de chèvre, symbole protecteur du foyer, éclairé de jaune, également couleur du divin.
160,3 x 159,5 cm
Musée national d’art moderne - Centre de Création Industrielle, Centre Georges Pompidou, dépôt au musée national Marc Chagall
Malgré le titre à connotation chrétienne, le tableau fait allusion aux cérémonies de la Pâque juive, ce qui explique son atmosphère sombre. La composition, caractéristique des dernières années de l’artiste, s’articule autour de violentes taches de couleur dans un déséquilibre voulu.
Dans la partie basse où dominent le noir et blanc, est évoquée la nuit dramatique qui voit la mort des premiers-nés d'Egypte, sauf ceux des Hébreux, dans un paysage qui cependant rappelle les villages russes de la jeunesse de Chagall.
La mise en scène du repas de Pâques est reprise de celle des gouaches de la Bible, de 1931, elle-même inspirée d'une Haggadah du XVème siècle.
Deux grandes figures traversent la partie supérieure, au-dessus des toits : un ange, sans doute manifestation du divin qui souffle la mort, et une tête de chèvre, symbole protecteur du foyer, éclairé de jaune, également couleur du divin.